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 Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]

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MessageSujet: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 18:12

    Une nuit, au fin-fond d'une ruelle sombre de New-York, aussi déserte que sombre, car tous les réverbères étaient en pannes ou cassés, un vieux chien errant, semblant être le seul être-vivant dans le coin, à part un petit rat qui avait pris la fuite en le voyant pour aller se réfugier dans les égouts, avait renversé une poubelle et éparpillé son contenu sur tout le trottoir, à la recherche d'un petit quelque chose à se mettre sous le croc. C'était un animal plutôt grand, mais particulièrement maigre, sans doute parce qu'il était né dans la rue et avait passé toute sa vie à ne se nourrir de rien d'autre que des restes des humains qu'il réussissait à dénicher par-ci, par-là. Ces derniers-jours, cependant, ceux-ci avaient désertés le coin, ce qui permettait à l'animal de se goinfrer autant qu'il le voulait sans avoir à supporter leurs coups de pied, leurs jets de pierre ou leurs "Dégage de là, sale bâtard galeux !"... la vie était devenue plus simple, pour lui, depuis...

    Le chien ressentit quelque-chose, comme une présence, tout près de lui... il se retourna vivement, les crocs découverts et sa gorge laissant échapper le son de tonnerre d'un grognement. Scrutant les ténèbres avec son flaire... pas avec ses yeux, car, hélas pour lui, il n'y voyait absolument rien... le quadrupède à la fourrure grise et mitée essaya de repérer la position de l'intrus. Ce n'était pas un deux-pattes, ça, il en était sûr... mais il ne connaissait pas l'odeur qui flottait dans l'air, c'était celle d'une créature qu'il n'avait jamais sentit, et sans doute jamais vu. Peu importé cela, cependant... cette poubelle était la sienne, et il ne la partagerait pas ! Tout comme cette rue, elle était à lui, c'était son territoire, et il chasserait toute personne osant y poser la griffe. Et si son message ne passait pas, il l'égorgerait, cela lui ferait un peu de viande en plus ! Il entendit que quelque-chose bougeait, dans le coin, et il continua à bouger le museau à droite et à gauche... mais très vite, il arrêta de grogner, pour laisser échapper un couinement de peur, et mettant sa queue entre ses membres postérieurs.

    L'animal ne reconnaissait toujours pas cette odeur, mais ce qui l'effrayait le plus, c'était cette présence qui se rapprochait de plus en plus de lui. Il sentait qu'elle était énorme, beaucoup plus grande que lui, et beaucoup plus forte. D'instinct, il savait qu'il ne pourrait pas gagner si il se faisait attaquer, et son instinct de survie lui hurlait de fuir cette endroit... mais temps qu'il ne voyait pas la menace, il n'osa pas bouger. Il comprit hélas beaucoup trop tard d'où celle-ci venait, lorsqu'il leva le museau en entendant un bruit sourd, comme un claquement de voile de bateau, juste au dessus de lui, alors qu'une énorme forme sombre lui sautait dessus...

    Rexia avait décidée de passer la nuit dans ce coin de la ville en particulier, car la population l'avait entièrement désertée depuis déjà plusieurs semaines. Ce quartier et ceux environnent avait été le théâtre d'une attaque de mauvais Spéciaux, qui avaient tout ravagés sur leur passage et abattus certains immeubles, rendant l'endroit inhabitable... en bref, un coin parfait pour ceux qui étaient en cavale, comme notre jeune dragonne. Et pour passer le temps, celle-ci, qui n'avait pas encore sommeil, avait décidé de chasser un peu. Ce vieux chien avait été la seule proie qu'elle avait trouvé... elle l'avait épiée quelques minutes, sur le toit d'un bâtiment à côté de lui, et, lorsqu'il avait commencé à sentir sa présence, elle s'était approchée en s'accrochant au mur avec ses serres. Avant qu'il n'ait le temps de s'enfuir, elle s'était élancée et avait planée dans sa direction...

    Maintenant, l'animal se trouvait coincé sous sa patte avant-droite, se débattant inutilement en bougeant se quatre membres et en couinant. Rexia leva celle de gauche, et se prépara à l'abattre sur lui, à lui briser la nuque, à le tuer le plus vite possible, car elle n'aimait pas faire souffrir ses proies... mais son geste se suspendit, elle hésita. Ce pauvre animal était si maigre, il aurait pour elle autant d'impact sur son ventre qu'une cuisse de grenouille mangée par un bipède. En plus, l'écailleuse n'avait pas vraiment faim... elle n'avait chassée que par gourmandise, et pour passer le temps. Mais même si elle était une prédatrice, elle n'aimait pas tuer pour rien, et là, ce serait vraiment le meurtre bête et méchant, comme on l'appelait... finalement, le reptile eut pitié de ce chien, et elle reposa sa patte au sol avant de le libérer. L'animal hésita un peu, la regarda avec deux petits yeux humides, perplexes...


    -Va-t-en, se contenta-t-elle de lui dire, sans même savoir si il était capable de la comprendre. Mais en tous les cas, le chien ne se le fit pas dire deux fois : il se leva et prit ses pattes à son cou, tournant dans un coin de rue en dérapant, et disparaissant dans la nuit en laissant échapper un flot de couinements.

    Rexia le regarda fuir durant tous le temps où il était visible, son regard de rapace capable de percer les ténèbres de la nuit, puis finalement, elle balaya le sol d'un grand coup de queue, se débarrassant des détritus et de la poubelle que le chien avait renversé dans un grand bruit de ferraille, et se coucha sur le sol de goudron froid. Elle leva le museau, mais de là où elle était, elle ne pouvait même pas voire les étoiles... la seule chose qui illuminé le ciel, c'était les lumières des réverbères qui fonctionné dans des partie lointaines de la ville. La dragonne poussa un profond soupir... elle se santait las. Las de tout-ça, las de fuir, de devoir se battre et de chasser la nuit pour pouvoir être tranquille... elle se santait las des humains et de leurs tentatives désespérés de la ramener à DESTINÉE... elle se santait las, pas de fatigue, mais de cette vie... elle chassa rapidement toutes ses choses négatives de sa tête en poussant un léger grognement contre elle-même, un grognement qui se répercuta à travers la rue. Si elle commençait à penser à ce genre de choses, elle pouvait dors et déjà se considérer comme un lézard mort ! Alors, commençant à sentir la fatigue qui lui fermait les doubles paupières de ses yeux, elle posa le menton sur ses pattes de devant croisées. Elle préférait s'endormir avant de trop commencer à ruminer ces mauvaises pensés. La rue, ce n'était pas très confortable, mais ça ferait l'affaire, pour une seule nuit, et demain matin, elle se chercherait quelque-chose de mieux...
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Samuel Langster
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Samuel Langster

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeLun 22 Aoû - 21:17

J’étais un hybride à présent, une expérience scientifique accidentelle crée au fin-fond d’un laboratoire au centre ville de San Francisco. James Flanagan ne voulait qu’un cobaye, pour tester une substance capable de tuer n’importe quel être doté d’une capacité extraordinaire. Le souci dans cette histoire, était que ceci n’avait pas fonctionné. J’avais failli par mourir, mais j’étais encore vivant, et j’avais changé, uniquement par sa faute. Lors de la lune rouge, j’avais pu découvrir une nouvelle chose en moi, ce pouvoir que je ne connaissais pas du tout. Ce soir-là, cette lumière bleue m’avait sauvé, alors que j’étais prêt à mourir. Rachel avait assisté à cette transformation, bien qu’elle ne connaissait que la moitié des choses, qui avaient pu venir en moi ce soir-là. J’étais conscient de mes sentiments désormais, et je l’aimais, mais je ne lui avais pas dit, car j’en étais incapable. J’étais à présent sûr que j’étais doté de deux pouvoirs, et je devais apprendre à vivre avec cette nouvelle nature, et cela faisait déjà une semaine que je méditais sur cette histoire, pour tenter de me recentrer sur moi-même, et de revivre comme avant.

La nuit était désormais tombée sur New-York, et je me trouvais à l’extérieur, en train de marcher sans but au fin-fond d’une ruelle sombre de la ville. Déserte, et illuminée par la seule lumière de la lune, l’apparence de cette rue pouvait provoquer une trouille bleue, et faire fuir n’importe qui, mais je ne fuyais pas, simplement parce que cela ne servait à rien. Courir, et partir effrayé n’allait pas être une réaction remplie de sens pour quelqu’un comme moi. Au contraire, je continuais à marcher, en avant, sans m’arrêter. Je n’entendais que des créatures ramper sur le sol, mais je n’y prêtais pas attention, car j’étais fixé sur ma marche sans aucune importance. La taille de ces créatures n’était pas suffisamment immense pour attirer mon attention, et m’effrayer. Une si petite chose ne me faisait pas crier, et me remplir de panique, car ce n’était pas la peine. La marche était devenue plus importante pour moi. C’était stupide, complètement stupide, mais c’était ainsi. Je préférais m’enfermer dans ma souffrance plutôt que de fuir vers la lumière, et retourner vers « Le Serenity », afin de pouvoir rester en sécurité, et dans un endroit dans lequel j’avais conscience, uniquement parce qu’Amaranth le disait.

Mon téléphone eut alors envie de sonner, et de perturber mes pensées. Duncan tentait de me joindre, sans savoir pour quelle raison il voulait tant me parler. Une sonnerie…deux sonneries…trois sonneries…quatre sonneries…cinq sonneries, et je pris une décision incompréhensible. J’éteignais mon téléphone, et le rangeais dans ma poche sans attendre. Quelqu’un de logique aurait répondu au téléphone, histoire d’avoir une conversation normale, au moins une fois dans sa vie, mais pas moi. Je n’étais plus normal. Je n’avais plus la force de me sentir bien, comme avant. La mélancolie trop immense de mon âme était une horrible sensation. Tout ce que je voulais, c’était sourire, mais ce n’était pas possible dans cette ruelle sinistre. Afin de retrouver la joie, dont j’avais besoin, je devais prendre la décision de m’en aller, et faire demi-tour, mais mon cerveau ne contrôlait pas mes jambes, qui ne voulaient pas suivre ma décision. Elles fonctionnaient toujours, et marchaient vers l’avant, alors que je devrais faire demi-tour. J’en avais besoin, mais je ne le faisais pas. Je pourrais très bien me trouver dans des ennuis considérables, et cela n’aurait même pas d’importance pour moi. Le pire ne prenait qu’une vision d’insolence dans ma tête, et me faisait passer comme fou. Pourtant, je n’étais pas fou, j’étais juste perturbé par ce nouvel aspect de moi-même, ce nouveau pouvoir, qui guérissait mes blessures et m’aidait également à éviter la mort. Ceci me dépassait largement, et je ne pouvais pas le nier…jamais…

Je me trouvais dans un coin de rue plutôt étrange, encore plus que les autres. Alors, je vis un chien en train de courir, et de pousser de forts couinements. Cette action ne devait pas être le fruit du hasard. Il avait pris peur face à une chose, mais de quoi pouvait-il bien s’agir ? Sérieusement, c’était une bonne question. Courant à toute vitesse, le chien ne contrôlait pas sa course et percutait un bon nombre de choses : les poubelles qui trainaient, les réverbères en panne, mais aussi moi. Quand il vint vers moi, il courut sans s’arrêter et me rentrait dedans. Dans l’énergie de la collision, il me griffait jusqu’au sang, sur le bras qui ne portait pas les traces des piqûres de James. Cette douleur provoquait un cri en moi, car je ne pouvais pas ignorer l’influence de la griffe de ce chien. Il ne m’avait pas loupé. Sur l’autre bras, les traces de mon passé se voyaient encore, même si elles commençaient à disparaître. L’horreur de ce James, mais aussi de ces scientifiques étaient toujours là. Elles n’étaient pas encore invisibles à mes yeux, et ceci me faisait encore mal. Tous les souvenirs remontaient dans mon esprit, et je me rappelais de tout, sans arrêt. C’était une torture inutile, et ceci me faisait mal.

Pour éviter que le sang ne tombe beaucoup trop sur le sol, je tenais mon bras avec la main opposée, afin que le sang puisse arrêter de tomber. La lumière bleue n’était pas encore là, peut-être parce que je n’avais pas d’espoir, et que je ne pensais pas à ma guérison. Je devais peut-être espérer pour guérir, enfin peut-être. Ce n’était qu’une unique supposition, quelque chose dont je n’étais pas encore certain. Malheureusement pour moi, je ne parvenais pas encore à maitriser ma capacité. Il m’arrivait de la faire fonctionner, mais ce n’était pas toujours le cas. C’était plus pour les cas de grosses blessures, que pour les petites, surtout parce que les blessures graves étaient rythmées par une chose, que je ne ressentais pas quand j’étais simplement griffé par un chien. En effet, dans ces cas-là, j’avais peur de mourir, et c’était peut-être cette peur qui me guérissait. Finalement, ce n’était peut-être pas une histoire d’espérance. En fin de compte, la peur de mourir était peut-être la seule et unique chose qui me sauvait la vie.

Ma marche cessait un peu plus loin. Je ne faisais pas demi-tour, j’étais juste arrêté. Au bord de ce qui avait l’air de ressembler à un trottoir, ma carcasse monotone prit place, et y posa son postérieur. J’y étais assis, et je regardais mon bras, avec le sang qui coulait. Cette vision ne me faisait même pas peur. Le sang pouvait très bien couler comme jamais, et me faire souffrir, mais je m’en fichais. Pour quelle raison ? A vrai dire, je l’ignorais complètement. D’habitude, le sang m’effrayait, surtout quand il tombait de moi, mais pas dans ce cas-là. Ce bras se teignait de rouge, la couleur du sang, et pourtant je ne ressentais aucune émotion, aucune… Ceci n’avait aucun sens. La seule émotion que je ressentais n’était pas la peur, mais une toute autre chose. Je versais des larmes, moins nombreuses que lors de mes nombreux chagrins, mais ceci me faisait quand même souffrir, alors que je regardais toujours ce bras, cette griffure qui faisait tomber ce sang. J’avais mal.

Alors que j’y pensais, l’espérance non voulue arrivait enfin. Mon bras commençait à s’illuminer de cette lumière bleue que je ne comprenais pas encore. Cette lumière demeurait présente pendant au moins cinq minutes avant de disparaître, et laisser mon bras, comme s’il n’avait jamais subi cette blessure. C’était comme si rien ne s’était produit, alors que ce n’était pas le cas.


- C’est insensé. Maintenant, cette lumière m’empêche de souffrir, quand je ressens de la peur ou de la tristesse. Ce n’est pas moi…; disais-je à voix haute, comme une sorte de monologue. Tout ceci est à cause de James. Seul lui m’a rendu comme ça, en cherchant à me tuer.

J’entendais alors un bruit, comme si quelque chose était présent dans le noir. Malheureusement, l’absence de lumière m’empêchait de voir de quoi il pouvait bien s’agir. Je n’étais peut-être plus seul à présent. Mais quelle était la personne, ou bien la chose qui m’accompagnait désormais ? Ce bruit, présent qu’une seule fois, retournait aux oubliettes rapidement, et je n’y prêtais pas attention, pensant ce bruit anodin, genre quelque chose qui n’avait pas d’importance. Je retournais dans ma mélancolie, et me perdait dans mes pensées, tout en tentant par tous les moyens d’essuyer peu à peu mes larmes.

De toute façon, je ne parvenais pas à voir quoi que ce soit, pour vérifier la source exacte de ce bruit. Je ne voyais rien du tout. Mes yeux étaient emprisonnés dans la prison de l’obscurité. Fichus réverbères ! Pourquoi personne ne les réparait ? Pourquoi personne ne prêtait attention à leur panne ou bien à leur dégradation, alors que tout ceci pouvait effrayer n’importe qui ? Je l’ignorais. Mais c’était la bêtise humaine. Parfois, leurs actions me paraissaient tellement incompréhensibles que je pensais être quelqu’un d’autre, une sorte d’extraterrestre. Au fond, je n’avais pas réellement tort, car j’étais un hybride, le résultat d’une expérience scientifique. J’avais deux pouvoirs, alors que j’aurais pu mourir. Si je l’expliquais à n’importe qui, probablement personne ne serait capable de me comprendre, car ils n’avaient pas vécu ce que j’avais vécu à cause des scientifiques inconnus, mais aussi à cause de James. J’avais changé à cause d’eux, et plus rien ne sera pareil…plus rien. C’était pour cela que j’avais accepté l’invitation d’Amaranth, pour venir et rester dans « Le Serenity ». Là-bas, j’avais pu voir des hybrides autres que moi-même.


Quand le bruit vint une nouvelle fois, je ne restais pas impassible.

- Qui est là ? Qu‘est-ce que vous faites ici ? demandais-je au hasard en espérant obtenir une réponse de quelqu’un.

Peut-être que je parlais à personne, mais il fallait que je parle. Si jamais il y avait quelqu’un, ou bien quelque chose, je devais savoir de quoi il s’agissait.


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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 9:32

[Cela me convient très bien =) Tu sais, moi aussi je compte beaucoup sur les descriptions pour donner du volume à mes textes... en plus, tu m'as inspiré ^^]

    Mais même si Rexia avait fermée ses deux doubles-paupières qui recouvraient ses yeux, elle santait qu'elle risquait d'avoir beaucoup de mal à trouver le sommeil. Même si elle était couchée et prête à s'endormir, le monde de ses rêves, celui dans lequel son esprit pénétrait chaque fois que son corps était en train de dormir, lui laissait ses portes obstinément fermé. Même lorsqu'elle avait envi d'échapper à ses soucis par ce procédé, ceux-ci revenaient peser sur ses épaules comme le boulet à la cheville d'un condamné, ils refusaient de la laisser en paix... la dragonne savait très bien pourquoi elle se sentait si las, ces derniers temps, pourquoi elle souffrait d'insomnies. Mais elle n'osait pas vraiment y penser, de peur que cela la fasse encore plus souffrir...

    En fait, la jeune bête aux écailles de rubis se santait seule, horriblement seule... mais ce n'était pas le genre de solitude qui pourrait s'arranger avec quelqu'un d'autre, avec un ami avec qui elle pourrait discuter. Quoi qu'il arrive, Rexia se sentirait toujours seule, dans le sens qu'elle était unique, et quand je dis uniques, ce n'était justement pas dans le bon sens. La dragonne était la dernière, la seule représentante de son espèce. Quoi qu'il arrive, quoi qu'elle fasse, et malgré toutes ses espérances, jamais elle ne rencontrerais un de ses semblables, jamais elle ne pourrait rencontrer quelqu'un qui puisse lui ressembler, qui puisse la comprendre... et jamais elle ne pourrait rencontrer quelqu'un qui l'aimerait, et qu'elle aimerait, de la façon que chaque être de cette terre espère un jour pouvoir être aimait...

    C'était à ses yeux le plus grand crime contre la nature, et contre elle-même, que les hommes de DESTINÉE avaient pus commettre : en la rendant ainsi unique, ils l'avaient condamnés à une vie de solitude éternelle. Jamais elle ne pourrait tomber amoureuse, jamais elle ne pourrait trouver son âme-soeur... et jamais elle ne pourrait avoir la chance de pondre des oeufs, un jour. Elle ne savait même pas si ses gênes humains lui permettraient de se faire féconder par l'un d'entre-eux. Et malheureusement, ce n'était parce que elle savait que cela lui serait à jamais refusé que cela lui coupé ses besoins naturels. Si Rexia se santait si mal, en ce moment, c'était parce qu'elle était atteinte de dérèglement hormonale, ou tout simplement, dans le jargon scientifique et animal : elle était en chaleur. Elle arrivait très bien à contrôler ses pulsions, mais ce genre de choses ne se faisaient pas sans contre-partie : cela la rendait malade, insomniaque...

    Quelque-chose vint chatouiller les naseaux de la dragonne, qui avait toujours les yeux fermés, à ruminer ses mauvaise pensées qu'elle avait justement espérait réussir à chasser... elle releva brusquement la tête, flairant l'air et le fouettant avec sa langue rouge et fourchue. C'était une façon de flairer propre aux reptiles, comme elle : leur langue capturait directement les particules d'odeur qui flottaient dans l'atmosphère et les menait directement à leur cerveau. C'était une façon simple et rapide d'analyser un parfum. Et ce qu'elle santait, c'était une odeur qu'elle aurait pue reconnaître entre mille... une odeur de rouille, qui lui prenait à la gorge... une odeur salée, qui lui donnait une grande avis de griffer dans de la chaire, de mordre, de déchiqueter, une odeur qui éveillée sa faim... heureusement qu'elle était également capable de contrôler ses pulsions les plus animales, ses pulsions prédatrices... c'était une odeur de sang, du sang humain, en petite quantité, serte, mais du sang humain quand-même.

    Ce qui inquiétait le plus la bestiole, ce n'était pas l'idée que quelqu'un soit en train de saigner... mais cette odeur était la preuve qu'il y avait un humain, dans le coin, ou même plusieurs. L'odeur suivit rapidement la vision du deux-pattes qui apparut au coin de la rue, par là où le chien avait pris la fuite. C'était un mâle, qui se tenait le bras d'une main, d'où filtrait à travers ses doigts quelques goûtes de son sang. Il semblait qu'il s'était égratignait à quelque-chose, ou fait attaqué par une créature avec des griffes... Rexia songea alors au chien qu'elle avait laissée partir. Sans soute que, dans sa course éfrainéé pour échapper au "monstre à écailles rouges sang", il avait accroché ce passant...

    L'homme de grande taille, aux cheveux bruns, alla s'asseoir sur le trottoir, apparemment sans s’apercevoir de sa présence... elle avait eue raison de choisir de se cacher dans les ténèbres de ce quartier. Généralement, ses écailles rouges étaient pour elle un problème, car elle luisait sous la lumière, celle du soleil, celle des réverbères comme celle de la lune... c'était pour elle un souci à la fois pour se cacher et pour chasser, car elle se faisait facilement repérer. Mais en absence de lumière, dans l'ombre, ses écailles ne brillaient pas, et elle arrivait sans problème à se fondre dans l'obscurité. De plus, ça ne handicapé absolument pas, vu qu'elle possédait la capacité de nyctalopie, qui lui permettait de voir dans le noir.

    Rexia aurait pue partir, le laisser là... pour le moment, il ne bougeait plus, et il ne la voyait pas, trop occupé à s'occuper de son bras, mais si il décidait de continuer sa balade dans cette direction, il risquait de l'entendre respirer, ou même de la heurter... mais elle ne bougea pas. La tête légèrement penchée sur le côté, elle resta là, à l'observer, une lueur de curiosité illuminant son regard... c'était la première-fois qu'elle pouvait observer un bipède sans être enfermée dans une cage. Et en plus, elle était tentée par un petit quelque-chose... l'odeur du sang continuer à éveiller en elle des envies carnassières. Et cet humain été là, tout-seul, à sa merci... elle pourrait le tuer sans même qu'il ne s'en rende compte... peut-être que ça la ferait se sentir mieux. Elle en voulait aux humains, et elle pourrait déjà commencée à se venger sur lui... alors qu'elle était en train de réfléchir à cette option, une lumière bleutée échappa d'un coup de l'homme, ce qui aveugla la créature.

    L'écailleuse détourna la tête et se protégea les yeux avec une de ses pattes... qu'est-ce que c'était que ça ? La lumière d'une torche ? Il lui fallut environ une minute entière pour qu'elle réussisse à s'habituer à la brillance et puisse distinguer ce qu'il se passait... en faite, cette lumière bleue sortait directement de l'homme, de son bras, de sa blessure. Rexia resta un petit moment silencieuse, à regarder ce qu'il était en train de se passer... c'était beau, comme un ciel étoilé, ça avait sur elle le même effet que lorsqu'elle en observait un. Il passa plusieurs minutes avant que finalement, la lumière ne baisse et s'éteigne. Le bras du deux-pattes était intact, sa blessure avait disparue...

    ... et celui-ci se mit à pester. De toute évidence, même si cette lumière l'avait guéri, il n'aimait pas du se qu'il venait de se passer. De son coté, la dragonne avait décidée de se relever, et elle provoqua un bruis sourd qui fit également relever la tête à l'humain... mais celui-ci ne la vit pas, et retourna vaquer à ses occupations. Rexia avait habandonné l'idée de le tuer, mais elle voulait l'observer, car elle n'avait jusque-là jamais vu un de ceux que les deux-pattes appelaient "les Spéciaux", ces humains aux pouvoirs particulier, qu'elle était censée détruire une fois son projet terminé.

    Elle monta alors sur le mur du bâtiment voisin, puis sur celui à côté de celui-ci... et elle continua à avancer en s'accrochant aux briques avec ses serres. Elle finit par se retrouver juste au dessus de l'humain, à cinq mètres de lui... finalement, elle trouva que les Spéciaux étaient en tout points communs aux humains normaux. Même leurs odeurs étaient semblables, si ce n'était un petit quelque-chose qu'il y avait en plus chez ceux aux pouvoirs, mais elle n'arrivait pas à déterminer ce que c'était... elle bougea la queue qui racla un peu le mur pour se trouver une meilleure prise, provoquant à nouveau un bruit. L'homme resta étonnemment calme, mais il demanda quand-même qui était-là, et ce qu'elle faisait ici.

    Rexia hésita un peu... il aurait était peut-être tellement plus simple qu'elle fasse semblant de ne pas être là, de se taire, et, si il insistait, de partir. Mais étrangement, elle se sentait un peu proche de cette hommes, plus qu'elle ne l'avait jamais était avec n'importe quel autre être-humain, sauf avec son ami Michel, bien-sûr. Après-tout, les Spéciaux était considéraient comme des monstres... le gouvernement les traquaient, désirait soit leur mort, soit leur soumission... tout comme elle. Elle ne sut pas vraiment ce qui la poussa à répondre, mais elle finit, au bout de plusieurs minutes d'hésitation, à lui dire, faisant en sorte de garder un ton neutre, d'une voie douce qui se répercutait dans la rue et semblait venir de partout à la fois :


    -N'ai pas peur, humain. Je ne te ferais pas de mal. Je m'appelle Rexia. Je me suis simplement installée ici pour y passer la nuit.


[J'espère que je ne suis pas allée trop loin en parlant des besoins de Rexia ?]
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Samuel Langster
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 15:00

Spoiler:

En marchant dans cette rue, je m’étais heurté à quelque chose que je ne comprenais pas encore : le hasard. Le hasard m’avait mené ici, et je ne comprenais pas pourquoi. En effet, tout m’incitait à faire volte face et à changer de direction, mais j’avais pourtant continuer. Même mes décisions m’intriguaient, à mesure que j’étais devenu toute autre chose.

Une chose était désormais sûre, à mesure que le temps continuait à passer autour de moi. J’étais devenu quelqu’un d’autre à cause de ces scientifiques qui avaient voulu, contre ma volonté, me tester, les uns après les autres. Une chose, à l’intérieur de moi, les intéressait et les intriguait également. Il définissait cela comme un organisme changeant, quelque chose qui se modifiait avec le temps, et qui serait capable d’accueillir quelque chose de nouveau à l’intérieur de mon corps. Ils n’avaient pas défini la nature, que cette chose pourrait adopter, et c’était bien cela qui me faisait peur. Il pouvait s’agir de n’importe quoi, et je ne le saurais qu’au dernier moment, lorsque je me rendrais compte de la présence d’un problème. Quand tout ceci pourra être observer, il sera probablement beaucoup trop tard pour réagir et ainsi revenir en arrière.

J’aimerais pourtant être capable de revenir en arrière, rien que pour faire comprendre à ces scientifiques que je possédais un cœur, et qu’ils l’ont brisé uniquement pour leur fichue découverte scientifique. Tout d’abord, les piqûres étaient loin d’être indolores, et la vision de Genevieve me hantait encore. Je l’aimais, sincèrement, et cet amour l’avait tuée. Quand je repensais à ce que j’avais vu, en pénétrant dans cet endroit, j’avais mal. Elle était étendue sur le sol, en sang. Rien qu’en regardant son visage, à ce moment-là, je pouvais me rendre compte de la souffrance qu’elle avait subie par ma faute. Si elle était morte, c’était uniquement à cause de moi. Ce groupe de scientifiques m’avait testé juste après, alors que je ne me remettais pas encore de ce que j’avais vu. Deux jours durant, je n’avais fait que penser à la douleur de ces piqûres, mais aussi à la mort de Genevieve. Mes larmes avaient été terribles, puissantes, et représentaient le symbole de ce que je ressentais au fond de moi-même. Je m’en voulais sincèrement, et cette culpabilité ne s’était pas évanouie avec le temps. Au contraire, à cause de l’omniprésence de ces types, ou plutôt de ces équipes de types, qui ne pensaient qu’à faire des expériences sur moi, le passé ne pouvait que ressurgir, car Genevieve était morte à cause de cela. Ces expériences avaient mené mon cœur à se briser par son décès, et ce n’était pas une chose simple à oublier.

Les fruits de l’expérience de James s’étaient manifestés lors de la lune rouge, et je ne m’attendais pas réellement à cela. Ce que je comprenais de la volonté de James, c’était une envie puissante de tuer les êtres comme moi, uniquement parce qu’il était d’accord avec la vision du gouvernement de Nathan Petrelli, qui nous voyait comme les choses à abattre, uniquement parce que nous étions différents. Nous étions certes dotés d’un pouvoir…enfin de deux pouvoirs dans mon cas, mais nous n’étions pas tous des monstres pour autant. Certaines personnes utilisaient leurs pouvoirs pour de mauvaises causes, mais elles n’étaient pas toutes ainsi. Je n’étais pas ainsi. Je n’allais pas me mettre à chasser les causes bénéfiques, et à détruire toutes les choses existantes, rien que pour me faire sourire, car cela ne me plaisait pas. Je ne m’épanouissais pas dans ce genre d’action. Je préférais largement aider les personnes en danger, sauver des vies, et agir pour la bonne cause, plutôt que de devenir un monstre.

Je me sentais déjà ainsi à cause de cette lumière, de ce nouveau pouvoir qui venait de se créer en moi, en plus de la pyrokinésie, de ce feu que je parvenais à créer avec mon esprit et ma volonté. Déjà, j’avais du prendre mon temps pour accepter cette première partie de moi-même, et la lier avec la maitrise des armes que je possédais déjà. Maintenant, je connaissais cette partie-là de moi-même, et j’avais du mal à vivre avec, car cela atteignait directement mes émotions, sans me demander la permission. D’accord, j’échappais à la mort, enfin si elle n’était pas plus rapide que mon pouvoir, mais j’avais l’impression que les sens naturels de la vie échappaient désormais à ma seule perception des choses. Je préférais largement ressentir ma peine, plutôt qu’une chose, en dehors de la vie, puisse régir mon existence, sans me demander mon avis. Voilà mon problème. Je savais que ce pouvoir existait, mais j’avais encore du mal à vivre avec. D’une part, je ne le maitrisais pas entièrement, et d’autre part, je ne comprenais pas encore toutes ces priorités, ni l’utilité que tout ceci pourrait avoir. J’étais unique dans un sens, et allais-je pouvoir m’en sortir dans cet état ? Je l’ignorais. Amaranth essayait de m’aider, en me proposant de rester à l’intérieur de son lieu sécurisé, « Le Serenity », mais ceci ne m’aidait pas entièrement. J’avais certes rencontré d’autres personnes comme moi, mais ceci ne suffisait pas encore. J’avais besoin de quelque chose de plus, quelque chose en plus du reste. Quoi ? Je ne le savais pas encore.

Mon bras était guéri, entièrement guéri, et je n’arrivais pas encore à accepter cela. J’en avais assez. J’avais entendu un bruit, qui prouvait quelque chose. Je n’étais plus seul, mais mes yeux étaient incapables de voir ce qui se passait dans le noir. L’absence de lumière liée à la panne des réverbères dérangeait ma vision dans ce sens. Personne ne s’occupait de cette panne, alors que tout pouvait arriver dans le noir. Les choses les plus horribles pourraient nous surprendre par derrière et nous tuer, et je le parlais par expérience. J’avais déjà vécu une chose pareille dans une autre rue que celle-ci. Le noir avait failli par causer ma mort, car quelqu’un en avait profité. Quand le noir était complet, et je n’étais pas très nyctalope. Je ne voyais pas très loin lors de ces nuits-là, quand la lune illuminait à elle seule le sol. Pour que quelque chose puisse être vu par mes yeux, elle devait être proche de moi, et non loin. En regard de cette faiblesse, quelqu’un avait décidé de profiter de cette opportunité, en essayant de me tuer ce soir-là, et cela aurait pu réussir, si jamais mon temps de réaction avait été un petit poil plus long. En fait, pour résumer, j’avais eu de la chance, une extrême chance. Ce soir-là allait peut-être devenir un écho du passé, et pourtant je n’avais pas peur. Cette extrémité m’intriguait, car je n’y comprenais rien du tout. En théorie, je devrais être effrayé par un bruit dont je ne voyais pas la source, mais pas ce soir, pas maintenant…

Le bruit revenait vers mes oreilles, et il était plus prêt de moi cette fois-ci. Je restais toujours assis au bord du trottoir, mais je savais désormais que la source était proche de moi, et que j’allais me rendre compte de la nature de celle-ci, peut-être encore plus vite que ce que je pensais. Je ne savais pas où se trouvait cette chose, cette créature, ou bien cette personne, mais la distance n’était pas énorme, et je serais stupide de croire le contraire. Même si c’était proche de moi, je n’avais pas peur, ce qui était surprenant dans ce cas précis, alors que je devrais pourtant l’être. Ceci était illogique…mais c’était moi… Peu importe ce que c’était, ceci se trouvait sur le mur d’un bâtiment voisin. Entre le fait qu’il puisse s’agir d’une personne, ou bien d’une créature, je n’avais aucune vérité capable de me dire la réelle nature de ce qui était ici, non loin de moi.

Quand j’entendis une voix, ceci me confirmait la nature exacte de ce que je pensais. Je n’étais pas seul, et c’était le cas de le dire. Peu importe qui c’était, ni ce que c’était, ceci me demandait de ne pas avoir peur, en m’appelant humain. Mais alors, était-ce une créature ? Une chose qui n’était pas humaine ? A priori, cela devait être le cas. Malgré tout, je n’avais peur, et ceci était étrange, réellement étrange. En effet, n’importe qui, en étant au courant qu’une chose inconnue les surveillait, et qu’elle était peut-être capable d’attenter à sa vie, ne resterait pas là, sans peur. Elle s’enfuirait, ne pensant qu’à sauver sa peau, mais je n’étais pas comme ça.

Et puis, cette voix me disait alors qu’elle n’allait pas me faire de mal. N’importe qui se méfierait, mais le ton de sa voix m’aidait à la croire. Dans un sens, j’avais confiance, et c‘était surprenant dans mon cas, car je me méfiais plus souvent désormais, avec l‘ambiance du monde d‘aujourd‘hui. Rexia, car elle s‘appelait ainsi, s‘était installée ici pour passer la nuit. Moi, j‘étais présent sans comprendre pourquoi. A vrai dire, celui dont la présence n‘était pas légitime, c‘était plutôt moi, et non Rexia. En effet, je ne savais pas ce que je faisais ici, car j‘avais maintes et maintes fois voulu faire demi tour, et que mes jambes faisaient le contraire de ce que je souhaitais.

Je me relevais à la fin de ses paroles et commençais à lui parler.


- Tu n’es pas obligée de te dissimuler dans le noir Rexia, peu importe ce que tu es, ni la raison qui t‘amène à te cacher. Je n’ai pas peur, et je ne te ferai pas de mal moi non plus, je te l’assure. Tu peux t‘approcher sans crainte de moi, enfin si tu souhaites te montrer, mais si tu ne préfères pas, je le comprendrais, et je ne t‘en voudrais pas.

*je ne savais pas de quoi il s’agissait, ou bien de qui il s’agissait, mais je n’avais pas peur, et je n’avais pas envie de l’attaquer…car je n’étais pas comme ça.*

- Je m‘appelle Samuel, et tu n‘as rien à craindre avec moi. Je suis sincère.

J’aimerais bien comprendre ce qui se produisait, et en montrant que j’avais confiance, et que je ne me méfiais pas, ce qui était vrai dans un sens, je pourrais peut-être réduire la méfiance que Rexia avait envers moi. Je ne comprenais pas la raison qui l’amenait à se cacher de moi, mais j’avais envie de la libérer. Dans un sens j’avais un peu le même problème.

J’avais changé, pour devenir cet hybride à deux pouvoirs : contrôleur de feu et guérisseur pendant les temps libres. Depuis ce jour-là, je n’arrivais plus à me montrer au grand jour face aux autres, en tout cas pas comme avant. Je n’étais plus le même, et je devais d’abord l’accepter avant de me mettre en tête de tout faire pour que les autres puissent l’accepter eux aussi. Chaque étape, les unes après les autres, et j’y parviendrai. J‘ignorais encore combien de temps tout ceci allait me prendre, mais il allait en falloir, probablement un bon paquet.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 16:36

    Rexia était loin d'être une personne lâche, et elle l'avait prouvée à bien des reprises. Cependant, ne pas être lâche ne signifiait pas ne pas connaître la peur, ça signifiait simplement être capable de l'affronter... et en effet, en s’apercevant que le deux-pattes juste en dessous d'elle était un Spécial, elle avait abandonnée l'idée de le punir pour ce que l'humanité lui avait déjà fait, et ce qu'elle comptait encore lui faire, car malgré les énormes différences qui les séparaient, elle se sentait proche de lui... tous deux étaient chassés et détestés, après-tout... mais le résultat était que, maintenant, elle avait peur de se montrer à lui. Peur de quoi ? Et bien, en fait, elle avait peur de lui faire peur...

    Vous trouvez ça bête ? C'était peut-être le cas, en effet, mais la peur était une bête qui pouvait prendre bien des formes... tous le monde avait peur de quelque-chose, celui qui disait le contraire était un menteur, ou tout simplement quelqu'un qui avait justement peur de montrer sa peur. Ça pouvait être le vide, les araignées, ou même l'eau. La peur n'avait pas de logique, et elle se nourrissait des actions de son hôte, tel un parasite. Lorsqu'on a peur, on peut faire des choses qu'on se croyait incapable de faire jusque-là. C'était-ça, qu'on appelait l'instinct animal, l'instinct de survie. Il y avait cependant une peur qui semblait plus puissante que les autres, une peur commune à tous les être-humains : la peur de ce qu'ils ne connaissaient pas, la peur de ce qu'ils ne pouvaient pas contrôler, la peur de ce qui était plus puissant qu'eux.

    C'était la raison pour laquelle la grande peur de la jeune dragonne était l'idée qu'elle puisse faire peur à un deux-pattes : car lorsque l'homme a peur, il devient capable de faire des choses terrible, et la preuve en était le fait qu'ils avait belle et bien réussis à détruire les dragons, bien des années plus tôt, avant de les recréer à travers son expérience. Il y avait également autre-chose, qui lui imposait de rester prudente : ce n'aurait était qu'un simple, elle n'aurait même pas éprouvée autant de curiosité pour lui, elle ne se serait pas pris la tête à lui répondre... elle l'aurait peut-être même tuée. Seulement voilà, celui qui se trouvait juste en dessous d'elle, et qui venait de se relever, en essayant de la trouver des yeux, c'était un spécial. Elle savait que certains possédaient des pouvoir très particulier, très puissants... ce bipède n'avait l'air de rien, comme-ça, mais on ne savait jamais, ce n'était pas la taille qui faisait la force d'un guerrier...

    L'homme lui dit alors qu'il ne comptait pas lui faire de mal, qu'elle pouvait sortir de la nuit, qu'il n'avait pas peur d'elle. Et effectivement, il n'émanait de chez cette personne absolument aucune crainte, ni dans sa façon de se tenir, ni dans sa voie, ni dans son odeur. Elle ne détecta pas non-plus la désagréable odeur acide du mensonge, ce qui tentait à lui prouver qu'en effet, cet être, qui disait s'appeler Samuel, ne comptait pas lui faire de mal. Seulement voilà : il n'avait pas peur d'elle, mais elle était plutôt tentée de dire qu'il n'avait pas encore peur d'elle. Il ne l'avait pas encore vu, il ne savait pas à quoi elle ressemblait. Quelle serait sa réaction lorsqu'il s’apercevrait que la personne avec qui il était en train de parler était un lézard de deux mettre de haut, avec des ailes de chauve-souris, et capable de le carboniser simplement en lui soufflant dessus ? Oui, malgré toutes ces belles promesse, Rexia avait un peu du mal à lui faire confiance. Elle était presque plutôt tentée de prendre son envol tout-de-suite... et pourtant...

    L'écailleuse avait envie d'écouter ce qu'il lui disait. Elle souffrait tellement de sa solitude, et au font, partager son secret, et tout simplement pouvoir parler avec quelqu'un, même si ce n'était pas un dragon, lui ferait sans doute du bien. En plus, elle ne savait pas pourquoi, mais elle se santait proche de cet homme, il lui inspirait confiance. Alors elle hésita encore un peu, puis finalement...


    -Très bien, tu ne laisse sortir aucune odeur de mensonge, petit deux-pattes, lui répondit-elle, en tentant de rendre sa voie la plus calme la plus douce possible, tout en y ajoutant quand-même un soupçon de menace pour la suite : mais sache quand-même ceci : si jamais tu romps ta promesse et que tu essaies de t'en prendre à moi, je t'arracherais la tête et je donnerais ton corps à manger aux rats. Tu dois aussi être sûr d'une chose : tu auras peut-être un choc, en me voyant, tu vas devoir oublier ce que tes géniteurs t'ont appris sur mon espèce quand tu étais un petit... doucement, elle commença à descendre le long du mur, et enfin, elle se retrouva au milieu d'une zone éclairée par les rayons de la pleine-lune, à portée de vue de Samuel... car je suis un dragon.

    Le grand corps de Rexia resta accroché au bâtiment, à l'envers... cependant, elle fit pendre son long cou de serpent et le tordit, de façon à ce que sa tête soit dans le bon sens. Et elle fit avancer son museau vers l'avant, se rapprochant tellement du visage du deux-pattes que leurs nez se touchèrent presque, plongeant son regard incroyablement ambré dans les yeux bruns de l'humain. Et elle resta ainsi, à le regarder, tout simplement. Un petit moment passa, puis finalement, la curiosité l'emportant sur la solennité de leur rencontre, elle ne put s'empêcher de lui demander :

    -Tu es un Spécial, n'est-ce pas ? Je n'ai jamais rencontrée de créature comme toi. C'est quoi, ta capacité ? Et, avant qu'il ne puisse répondre, craignant de l'avoir effrayée, elle ajouta : soit sans crainte, j'ai déjà chassée, cette nuit, et de toute façon, je ne mange pas les humains. Votre peau est grasse, et elle laisse toujours échapper une horrible odeur de transpiration.

    Elle était peut-être un peu maladroite, en disant les choses ainsi, mais en fait, elle n'essayait pas de le vexer, ni de se moquer... c'était simplement la façon dont elle voyait les humains, et il semblait naturelle pour elle de dire les choses tel qu'elles étaient...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 23 Aoû - 21:38

Mentir. En un seul mot tenait l’un des actes que je détestais le plus dans cette vie.

Franchement, qui parvenait à apprécier la vie qu’il ou elle menait, en ne la forgeant que sur des mensonges, et donc en échappant à la réalité ? Des personnes devaient probablement être dans cette position, mais je n’étais pas ainsi, car je connaissais l’un des inconvénients majeurs du mensonge. Celui-ci nous amenait vers un chemin fictif, quelque chose qui amenait plus notre souffrance qu’autre chose de plus positif. M’enfermer là-dedans ne serait pas une pire douleur que celle que je ressentais en ne faisant que songer aux conséquences des souvenirs de mon passé. Rien que ces souvenirs suffiraient à me condamner à mort, car je n’avais pas suffisamment de force pour y songer sans pleurer. Je devais être fort, me battre, mais je n’y arrivais pas encore, tout ceci à cause de ses scientifiques, qui aimaient me pourrir la vie en voulant juste me tester et trouver les propriétés de cet organisme changeant, juste dans ma tête. Ils ignoraient tout de moi, et ceci les effrayait. C’était une chose que je voyais bien, quand j’étais retenu prisonnier de leur influence.

Ce soir, je me sentais très mal, à cause justement du changement dont j’avais été victime à cause des tests de James Flanagan, ce type qui voulait au départ me tuer, et non me changer en ce que j‘étais devenu. Depuis la lune rouge, je n’arrivais plus réellement à comprendre qui j’étais, ou ce que j’étais, et ceci était la seule chose qui me perdait. Mon égarement était tel que personne ne pouvait probablement le comprendre, sauf si je révélais, bien sûr, la nature exacte de mon secret : cet hybride que j’étais devenu.

Cette Rexia m’inspirait confiance, bien que je ne comprenais pas pour quelle raison. Je n’avais pas encore vu son visage, mais pourtant je ne ressentais plus de la méfiance à son égard. J’étais apaisé sans aucune raison, mais c’était mieux ainsi. Je préférais ressentir ce genre de sentiment, plutôt que d’être effrayé sans aucune raison évidente. Je n’avais pas de raison de m’en faire, enfin selon ce que je pensais. En disant que je ne voulais pas lui faire du mal, j’étais sincère, et Rexia l’avait entendu. Mais, par la suite, elle ajoutait quand même un soupçon de menace par la suite, ce qui était une réaction logique en vue de la situation. Elle me voyait pour la première fois, et je ne pouvais pas lui en vouloir. Avec le monde, qui nous entourait, être méfiant envers les autres demeurait une réaction tombée dans l’habituel, malheureusement pour nous.

J‘étais quand même intrigué par sa façon de parler, notamment par les mots qu‘elle rangeait dans son discours. Elle ne cessait d‘utiliser les mots « humain »; « deux-pattes », comme si elle ne faisait pas partie de l’humanité, et je trouvais ceci réellement bizarre. Son discours de méfiance ressemblait à celui d’une bête chassant sa proie, et ce n’était pas une chose que je ne pouvais pas ignorer.

Doucement, Rexia commençait à descendre le long du mur, et à s’approcher, afin de se retrouver au milieu d’une zone éclairée par la lune, et donc perceptible par mes yeux. Au fil du temps, je commençais à percevoir son visage et donc à comprendre qui était réellement Rexia, et ce qui l‘amenait à adopter ce genre de discours. Finalement, tout était clair. Rexia était un dragon. J’arrivais à peine à croire ce que je voyais, mais c’était vrai, et je ne devenais pas fou. Ce que je voyais était la réalité, et non un mensonge.
 

- Je peux te dire une chose Rexia. Je ne m’en prendrai pas à toi, et jamais je ne le ferai parce que je ne suis pas comme ça. Tu es un dragon, je le vois, mais cela ne me fait pas peur. Je ne mens pas et je pense que tu le comprends en m’écoutant.

Peu après, Rexia me posait une question, qui ne me surprenait pas réellement, car elle avait du voir la lumière, qui s‘était échappée de mon bras pour me guérir. Cette question ne me mettait pas réellement à l‘aise, car cela ne faisait que ramener les noms des scientifiques dans mon esprit. James, les autres, ces types étaient responsables de ce que j‘étais devenu. Dans un sens, dire que j‘avais deux pouvoirs n‘était pas quelque chose de simple. J‘étais différent, tout comme Rexia était différente. Finalement, c‘était peut-être cette chose qui m‘attirait vers Rexia : notre différence. Elle tentait de me rassurer en disant qu‘elle n‘allait pas me manger, mais cette phrase n‘était pas réellement utile dans un sens, car ce n‘était pas les instincts d‘un dragon qui me faisaient peur, mais moi-même, ce que j‘étais devenu.

Pendant un moment, je réfléchissais à comment lui dire ce que j‘étais, car ce n‘était pas quelque chose de simple, comme une anecdote que n‘importe qui sortirait lors d‘un diner. Il s‘agissait d‘une différence, quelque chose qui avait pu naître à cause d‘un traumatisme. Le raconter à voix haute ne me mettait pas à l‘aise, et n‘importe qui pouvait reconnaître cette peur, mais également cette souffrance que je ressentais.

Après réflexion, je trouvais mes mots.


- En fait, je pense que le montrer sera plus simple que de l’expliquer avec mes mots. Je vais juste me servir de ma main gauche pour montrer ce que je sais faire. Je ne vais pas le lancer sur toi, juste le montrer d’accord ?

J’ouvrais ma main gauche, et il s’en dégageait du feu, que je créais avec mon esprit.

- Au départ, ma capacité c’est celle-ci. Je parviens à contrôler le feu. Mais ça a changé. Je n‘ai pas que ceci en moi à présent.

Avec un objet coupant, je m’entaillais la main soudainement, pour montrer l’autre facette de ce que j’étais. Je pensais très fort à la lumière bleue, en espérant qu’elle allait apparaître, et me guérir. Ce fut le cas, quelques instants plus tard. La lumière sortait de ma main, et ma blessure disparaissait juste après.

- Maintenant, je dois vivre avec ça aussi. On a voulu faire des expériences sur moi, pour trouver le cocktail parfait pour exterminer les spéciaux, sauf que le test n’a pas fonctionné sur moi. Je m’en suis sorti vivant, j’ai pu m’évader du laboratoire grâce à un ami, et ceci est apparu un peu plus tard, pour me sauver la vie alors que j’étais prêt à mourir.

Je disais les choses telles qu‘elles étaient, même en avouant la nature de mon mal, et de ce qui avait fait naître ce nouveau pouvoir en moi. Je n‘avais pas dit de nom, car cela était inutile, mais j‘avais fait un résumé des événements, de ce que ce James voulait de moi. Pour une rare fois dans ma vie, je parlais sans crainte.

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 13:25

    Rexia ressentit la perplexité, l'étonnement du deux-pattes lorsqu'elle se montra à ses yeux... mais elle était habituée à ce que les membres de cette espèce réagissent ainsi en la voyant. Même à DESTINÉE, alors que les nouveaux scientifiques et soldats étaient toujours briffés avant de pénétrer dans sa cage, alors qu'ils savaient que c'était une dragonne qu'ils allaient croiser, elle avait l'habitude de voir chez eux des yeux ronds comme des balles de golf et de sentir à travers son atmosphère une odeur de ceux qui étaient étonnés. Samuel lui promit une fois de plus qu'il ne lui ferait pas de mal, il lui dit aussi qu'il n'avait pas peur d'elle... et, bien qu'elle puisse trouver cela étonnant, elle le croyait. Il y avait bien des odeurs, qui sortaient de lui, mais pas celle de la peur, et c'était une odeur qu'elle connaissait bien, car elle ne l'aimait pas du tout. L'odeur de la peur était acre, elle empêchait la dragonne de sentir tout autre odeur... et ainsi de savoir à l'avance ce que comptaient faire ceux qu'elle rencontrait. La peur avait une odeur qui cachait toutes les autres et l'empêchait ainsi d'avoir confiance en ceux qui la laissaient échapper.

    C'était peut-être pour ça que la grande bête arrivée sans problème à comprendre cet humain, et à lui faire confiance, même si tout au font d'elle, son instinct de survie continuait à la mettre en garde et à lui recommander la prudence. Rexia confirma qu'elle avait comprit ce qu'il voulait lui dire en faisant un grand signe du museau, et en lui faisant un léger clin d'oeil. Samuel semblait d'accord pour répondre à sa question, mais... sans qu'elle ne comprenne vraiment pourquoi, elle semblait le mettre mal à l'aise. La dragonne comprendrait, au font, si il n'avait pas voulu lui répondre, et elle ne lui en aurait pas voulue... mais il accepta tout-de-même de lui accorder une explication, en disant qu'il serait plus simple qu'il lui montre son pouvoir plutôt qu'il le lui dise...

    Samuel leva sa main gauche, et une flamme y apparue. Rexia ouvrit de grands yeux... ce n'était pas de l'étonnement, c'était juste parce qu'elle aimait le feu, elle trouvait qu'il était joli. Mais c'était sans doute surtout parce que le feu faisait partit d'elle-même, il faisait parti intégrante des dragons.


    -Ça nous fait déjà un petit point en commun, lui dit-elle, tout en levant la tête droite et haute, pour être sûr de ne pas risquer de le blesser...

    L'écailleuse pourpre ouvrit grand sa gueule et, tout au font de sa gorge, deux petites dents qui ne servaient semblait-il à rien se soulevèrent, libérant deux orifices, ceux de ses glandes cracheuses, qui lâchèrent un liquide vert à l'odeur nauséabonde... mais Samuel ne put voir ce liquide, car dès qu'il entra en contact avec l'air, il devint du feu, un feu qui flotta au dessus d'eux et laissa quelques étincelles en brûlant au passage des papillons de nuit. La chaleur monta d'un cran, et lorsque Rexia referma ses mâchoires, coupant ainsi le flot incandescent, on eut l'impression qu'il faisait particulièrement froid... et de son côté, la dragonne fut prise d'une affreuse quinte de toux, et fut obligée de détourner le museau pour ne pas postillonner sur l'humain...


    -Excuse-moi, lui dit-elle lorsque ce fut calmée. Je n'ai commencée à cracher du feu que quelques semaines plus tôt. Je n'en ai pas encore pris l'habitude.

    Cependant, la démonstration ne fut pas terminée : il lui expliqua qu'il avait second pouvoir. Il s'entailla alors le creux de la main, se fit saigner... et Rexia fut obliger de se poser la patte devant les naseaux. Elle n'avait pas peur du sang, bien au contraire... celui-ci lui donnait faim.

    -Fait attention, quand tu fais ça, lui dit-elle. L'odeur du sang éveil mes instincts de prédateur, et même si j'arrive jusque-la à me contrôler, je ne voudrais pas prendre le risque de... elle fut coupée dans son élan lorsque, à nouveau, une lumière bleue illumina sa plaie. Elle fit brillait les écailles de la dragonne et se refléta dans ses yeux. C'est beau...

    Et, lorsque ce fut finit, l'humain lui expliqua que maintenant, il devait vivre avec ça. Il lui expliqua que ce second don était né lorsqu'on avait fait des expériences sur lui, alors que quelqu'un essayait de trouver un poison capable de tuer les siens. En bref, ils avaient voulut l'anéantir, et ils l'avaient rendus encore plus puissant.

    Cette fois-ci, les grands yeux de Rexia exprimèrent l'étonnement... elle se retrouvait en fait devant quelqu'un qui avait dû vivre quasiment les même épreuves qu'elle. Peut-être que c'était pour ça qu'elle se sentait autant en confiance avec lui... en tout les cas, elle finit de descendre complètement de son mur, et vint se coucher sur le trottoir, juste devant lui, ne gardant que son cou de dressé, afin qu'ils aient environ le même taille et qu'ils puissent se parler en face, sans avoir à lever ni baisser la tête. Elle trouvait que c'était plus agréable, pour discuter. Et elle commença à lui parler... elle avait l'impression de se libérer d'un horrible poids qu'elle avait sur l'estomac, tendis que les mots passaient son museau...


    -Il y a toujours des gents pour te dire qu'ils savent ce que tu ressens, mais ils ne disent le plus souvent ça que pour être gentil, car en réalité, ils n'en ont pas la moindre idée. D'un air rêveur, elle leva une de ses patte-avant et la regarda... elle n'était pas composée comme une main. C'était en réalité une serre, composée de trois longues phalanges. Lorsqu'elle marchait, elle se déplaçait sur ses doigts... mais moi, tu peux me croire, quand je te dis que je sais ce que tu ressens. Je n'ai pas toujours eut cette forme. J'étais humaine, moi aussi, autre-fois. Les pures et anciens dragons ont été exterminés par les hommes il y a des centaines d'années. Mais des scientifiques ont réanimés de l'ADN qu'ils avaient trouvés dans un oeuf fossilisé, et il me l'ont injectés dans les veines alors que je n'avais que deux ans... aujourd'hui, j'en ai seize, et tu vois le résultat. Je suis devenue l'unique représentante de mon espèce, et j'ai grandie dans un laboratoire où ils faisaient des expériences sur moi, où ils m’entraînaient et me poussaient toujours plus loin dans mes limites. Elle hésita un peu, puis finalement, décida qu'elle préférait finir son explication : j'étais censée devenir une arme biologique, avec pour but de détruire les êtres comme toi. Mais il y a quelques jours, j'ai réussie à prendre la fuite des laboratoires de DESTINÉE.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeJeu 25 Aoû - 21:01

Cette soirée ténébreuse effraierait probablement n’importe qui, mais je n’étais pas ce n’importe qui. Je me rappelais pertinemment de ma notion du pire, cet assassinat qui aurait pu me couter la vie, mais c’était comme si cet événement du passé n’avait plus d’importance à mes yeux, ce qui était étrange. Tout aurait pu m’amener à faire demi-tour, et à retourner vers « Le Serenity », mais mes jambes m’avaient incité à avancer, comme si je ne pouvais plus contrôler les mouvements de mon corps. Ce dernier n’obéissait plus à mon cerveau, surtout depuis que j’avais changé, et je découvrais souvent les raisons à cela un peu plus tard. Cette raison, c’était Rexia. En rencontrant ce dragon, ma vision de la vie avait su changer, et je ne pouvais pas l’ignorer. Je n’avais pas peur d’elle, car ma conscience se sentait bien en sa présence, même si elle était un dragon, et moi un…un…espèce de spécial hybride à deux pouvoirs, capable d’enflammer des choses, et de guérir, qu’il s’agisse des autres, ou bien de moi-même. Cette lumière bleue m’intriguait encore, mais je savais désormais qu’elle faisait partie de moi, et que je devais vivre avec cela, que je le veuille ou non.

Pour une rare fois dans ma vie, j‘avais su montrer qui j‘étais à une autre présence que mon journal ou bien un miroir, qui ne savait refléter que mon visage. Parler à quelqu‘un était une action reposante, par surprise, bien que je ne parvenais pas à le faire par habitude, tout bêtement parce que j‘avais du mal à m‘ouvrir aux autres. L‘extravagance n‘avait rien à voir avec qui j‘étais. Le feu était un point commun entre nous deux. Un dragon crachait du feu, et moi je sortais du feu en le contrôlant avec mon esprit. C‘était un peu destructeur, mais c‘était déjà quelque chose.


- C’est vrai qu’on a au moins le feu en commun… lui disais-je sans conviction.

Les évènements, qui se produisaient par la suite, furent très rapide, surtout pour moi. Du feu se propageait soudainement en l’air. Ceci flottait au dessus de nous, et ceci me donnait bien une bonne raison de ne pas être un papillon de nuit. Si minuscule, bien que si…joli dans un sens, un papillon était fragile face à l’influence du feu : la preuve. Certains finirent brûlés sous la pression de la déflagration. Ce fut une mort précipitée, bien trop rapide, mais ceci devait être douloureux, dans un sens. Je ne saurais jamais ce que cela ferait, car le feu appartenait à mon organisme, mais je pouvais bien supposer que cela faisait mal. Rexia refermait par la suite sa mâchoire, et ceci coupait la vague de chaleur enflammée et provoquant une sorte de fraicheur. En pensant au feu, qui était dans ma tête, je parvenais à couper l’influence du frois sur mon corps, afin de ne pas subir ce problème. Pendant que je faisais cela, Rexia se mettait à tousser, et elle détournait le museau de moi. Peu après, elle s‘était excusait.


- Tu n‘as pas besoin de t‘excuser. Tant que tu parviens à te sentir mieux par la suite, ce n’est pas important.

Quand je m‘étais ouvert la main, afin de montrer ma lumière bleue, je ne m‘étais pas rendu compte de ce que cela pourrait faire subir à un dragon comme Rexia. Les instincts animaux m‘étaient malheureusement inconnus, et je ne pouvais pas dire le contraire.

- Pardon pour le sang. Je ne me suis pas rendu compte que cela pourrait...non excuse-moi.

Quand j’eus fini de raconter mon histoire, je pouvais voir que Rexia paraissait étonnée par ce que je venais de dire. Je ne pouvais pas lui en vouloir, car n’importe qui ne pourrait s’attendre à une telle chose, surtout si rapidement. Rexia finit par la suite de descendre le mur, et se couchait sur le trottoir, juste devant moi avec son cou dressé. Par la suite, elle commençait à me parler, en ayant complètement raison sur sa vision de l‘humanité. Il y avait en effet toujours des personnes capables de dire qu‘elles comprenaient ce que nous ressentions mais, dans le fond, ce n‘était pas réellement le cas, car ils ne vivaient pas la même chose que nous.

Je pensais parler juste derrière elle, mais je la laissais continuer, car ce qu‘elle racontait n‘était pas rien, car elle, elle comprenait ce que je ressentais. Finalement j‘appris toute la vérité par la suite, tout ce qui avait fait qu‘elle était devenue ce qu‘elle était aujourd‘hui car, avant, Rexia n‘était pas un dragon, mais elle avait forme humaine. Elle était le fruit d‘une expérience plus douloureuse que la mienne, car des scientifiques avaient injecté, dans ses veines, l‘ADN qu‘ils avaient pu trouver sur un œuf fossilisé de dragon, alors qu‘elle n‘avait que deux ans. Tout ceci s‘était fait contre sa volonté, tout comme moi. Aujourd‘hui, elle avait 16 ans.

Cette expérience avait un but sombre. Rexia avait grandi dans un laboratoire, où elle subissait des expériences et des entrainements, dans un unique but. Elle devait devenir une arme biologique pour détruire les spéciaux. Contrairement au projet que ces scientifiques avaient pour elle, cette dernière avait su s‘enfuir des laboratoires, pour être enfin libre. Cette issue me soulageait davantage, bien que l‘histoire me révoltait. La folie des scientifiques d‘aujourd‘hui devenait de plus en plus dangereuse. Ils poussaient leurs cobayes, sans leur consentement, à atteindre leurs limites et à souffrir. Ils ne se souciaient pas de leurs émotions, ni de leur cœur, car ils s‘en fichaient. Rien que ceci était une raison qui méritait notre vengeance, celle de Rexia comme la mienne, pour ce qu‘ils nous avaient fait.


- C’est révoltant. disais-je. - Les scientifiques sont devenus des monstres de nos jours. Ils ne se soucient plus de qui peuvent bien être leur cobaye. Ils les prennent même sans leur consentement maintenant.

Je respirais un petit instant, les yeux brillants, avant de rajouter :

- Ils devraient franchement comprendre ce que nous ressentons à cause de ce qu‘ils ont fait, histoire de se rendre compte de ce qu‘ils ont fait. Malheureusement, ce n‘est que peine perdue…

Après un moment de réflexion, ma conscience m’incitait à poser la question, qui dominait mon esprit.

- Mais, comment vis-tu cette forme de dragon ? Cela ne te perturbe pas ?
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeVen 26 Aoû - 10:26

    Lorsque la grande dragonne aux écailles de rubis détourna le regard et son flair du sang qui goûtait de la main de Samuel, celui-ci s'excusa de lui faire ressentir ça, sauf qu'elle se dit par la suite que c'était à lui-même, qu'il aurait dû s'excuser, et pas à elle. En effet, les dragons étaient autre-fois les plus terribles, les plus grands de tous les prédateurs qui n'aient jamais régnaient sur la terre, dans le ciel, et même au fond de la mer, pour certaines espèces... et comme bien des prédateurs, l'odeur du sang les rendaient fous de gourmandises. Si il n'était pas plus prudent lorsqu'il se trouvait à côté d'elle, il risquait de finir en tas d'os carbonisés sans qu'elle n'ait le temps de reprendre le pouvoir sur son propre instinct, et ses côtes lui serviraient cure-dent. Rexia aimait son côté dragon, mais c'était l'une des quelques fois où elle était contente de posséder un minimum de gêne humain qui coulait dans ses veines... elle supposait que c'était cela qui lui permettait de contrôler malgré tout ses côtés les plus primaires, ses instincts de tueuse, de dévoreuse de chaire fraîche...

    Le deux-pattes écouta la créature d'un bout à l'autre dans ce qu'elle voulait lui dire, sans la couper... et elle lui en fut très reconnaissante, car pouvoir ainsi lui parler de ce qu'elle avait due subir, des raison de ce qu'elle était devenue, pouvoir ainsi vider son sac lui faisait autant du bien que si elle s'était retirée une grosse épine qui se serait plantée en plein dans sa patte. Et lorsqu'elle eut terminée, elle sentit une énorme colère monter en l'homme, autant que elle se sentait vraiment mieux : il disait qu'il trouvait révoltant ce que les humains avaient osaient lui faire subir, que la folie des scientifique avaient atteint un seuil vraiment critique. Et la dragonne ne pouvait être que d'accord avec lui, car après-tout, ils étaient à eux-deux les preuves vivantes des limites que l'humanité était capable de dépasser, et elle était même persuadée que si ils le pouvaient, ils iraient encore plus loin. Tendis qu'il respirait pour se calmer un peu, Rexia lui dit :


    -Que veux-tu... les scientifiques ne considèrent pas leurs cobayes comme des hommes, mais plus comme des animaux... j'ai due vivre dans une cage. En fait, c'est là le grand problème de l'humanité, de nos jour : ils pensent que tout ce qui est différents d'eux est quelque-chose d'impure, qui mérite à peine de vivre pour les servir. Et, lorsque le deux-pattes dit qu'ils devraient comprendre ce qu'ils ressentaient, elle soupira un coup, ressentant à nouveau une horrible lassitude, et lui expliqua : a mon avis, ils le savent, mais ils s'en fichent. Tous ce qui les intéresses, dans leur misérable petite vie, c'est leur nombril, leur argent, et... détruire les spéciaux.

    Un lourd silence s'installa entre les deux êtres si différents, l'un de l'autre, et pourtant si proche. Un silence gênant, un silence qui faisait se sentir mal à Rexia... et un silence qui finit par être rompu par Samuel. Il lui demanda alors comment elle ressentait toutes ses transformation, si cela ne la perturbé pas. La dragonne leva alors les yeux au ciel... c'était une façon pour elle de réfléchir, comme pour les gents qui se grattaient le menton... après avoir bien pensée sa réponse, elle planta à nouveau son regard ambré dans celui du Manipulateur de Feu, comme si elle essayait de pénétrer dans ses yeux, et lui répondit, calmement :

    -Au début, cela me perturbait beaucoup, je l'avoues. Mais j'ai eue quatorze pour m'habituer à ma transformation, et à mes dons. Je ne suis pas devenu une dragonne du jour au lendemain : avant, j'étais capable de passer de ma forme humaine à une forme intermédiaire, une humanoïde écailleuse, entre l'humain et le dragon. J'ai pris ma forme finale il y a environ cinq ans, lors d'un de leurs entraînements particulièrement douloureux. Mes gênes m'ont transformés pour me protéger, et depuis, je suis coincée sous ma forme dragonnique. Mais au font, je ne m'y sens pas plus mal... elle accorda à Samuel un petit sourire rêveur... je ne suis plus humaine, sans être totalement une dragonne... je suis un intermédiaire entre les deux races, une nouvelle espèce. Je vis de mon instinct et je prends les choses comme elles viennent. Je ne m'inquiète pas de ce que je suis, ni de mon avenir... je suis ainsi et je l'accepte, et même, j'en suis fière. Je suis devenue bien plus puissante que n'importe quel être-humain. La seule chose, c'est que... son sourire s'effaça, et elle baissa tristement le museau, à telle point que le bout toucha presque le trottoir, et de petits sons sortirent de sa gorge, comme si elle pleurait, mais aucune larme ne coulait de ses yeux. En fait, elle couinait, comme un petit animal perdu... c'est qu'ils m'ont justement rendue unique. Même si je rencontre beaucoup de Spéciaux comme toi, qui peuvent me comprendre, je serais toujours seule... si seule. Jamais je n'aurais la joie de rencontrer mes frères et soeurs d'écailles, jamais je n'aurais de semblable, jamais ne me trouverais... elle ferma les yeux, et les mots sortirent de sa gueule, mais ils lui firent aussi mal que si elle avait essayée d'avaler un oursin... jamais je ne me trouverais de compagnon, et jamais je n'aurais de petits.

    Rien qu'à parler de ça, la jeune dragonne eut l'impression que la solitude recommençait à peuser sur ses épaules, comme un poids qu'elle ne pouvait porter, alors qu'elle était toujours en compagnie de ce bipède qu'elle commençait à bien apprécier...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeVen 26 Aoû - 18:19

Largement trop sombre, à cause de pannes non réparées, cette rue pouvait faire fuir les âmes sensibles, car n’importe quoi pouvait surgir de nulle part, vous sauter dessus et vous tuer. Ceci m’était arrivé une fois, mais ce n’était pas le cas ce soir. Contrairement aux préjugés sur l’obscurité, je venais de trouver, par le plus grand des hasards, quelqu’un qui avait subi la pire des expériences. Sans que l’on ne lui demande quoi que ce soit, Rexia avait changé, et c’était la faute de ses scientifiques, qui ne pensaient qu’à se doter d’une arme assez puissante pour détruire les spéciaux, qui étaient devenus une haine internationale pour le Gouvernement de chaque pays. Ils avaient oublié son cœur, en ne pensant qu’à leurs profits, et les choses que pourraient apporter un test si important. Les gens, qui pensaient ainsi, n’étaient pour moi que des égoïstes. La plupart des scientifiques d’aujourd’hui était justement devenu cet exemple de l’égoïsme qui n’attirait pas mon attention, et je les détestais, au point mort de leur honte. Ils m’avaient blessé, et je ne pouvais pas les porter dans mon cœur après un tel acte.


L’avis de Rexia concernant les scientifiques rejoignait ce que je pensais. Selon elle, ces types ne considéraient pas leurs cobayes comme des hommes, mais plus comme des animaux. Pendant qu‘elle subissait le pire, Rexia avait vécu dans une cage. C‘était horrible rien qu‘en y pensant. Je n‘avais pas vécu dans une cage, certes, mais j‘avais eu à la place des successions indénombrables de piqûres, de cris et de larmes. Nous étions tous les deux des expériences, des personnes qui avaient été maltraitées par leurs semblables. C‘était injuste.



- C’est bien ça le problème. Depuis tout ce qui a pu arriver à cause de l’arrivée de Nathan Petrelli au pouvoir, le monde a changé. Beaucoup de gens se sont laissé manger par l’égoïsme, la colère et le dégout. Ils se croient plus forts et plus intelligents que tout le monde, pour se croire capables de faire du mal à n’importe qui. Ils ne se rendent pas compte de ce qu’ils font, mais ils chamboulent la vie de nombreux d’innocents, et ils se détruisent aussi avec leurs bêtises. Ils comprendront un jour, du moins je l’espère, qu’ils doivent arrêter immédiatement tous leurs crimes, afin de pouvoir permettre à tout le monde de mieux vivre leurs vies. S‘ils s‘intéressaient un peu moins à leur nombril, mais plus à ce qu’ils faisaient, tout serait mieux. Mais, ils doivent avoir un déclic afin de pouvoir penser à cela.


Quand Rexia me parlait de sa transformation, je me rendais compte à quel point tout ceci avait du être pénible. Sa transformation ne s‘était pas faite du jour au lendemain, mais plus sur du progressif, au fil de quatorze années.


- Désolé, je n’aurais peut-être pas du poser cette question au sujet de ta transformation. J’aurais du savoir me retenir sur ce coup-là. Tu es passée du sourire, à son absence en même pas quelques instants, juste par ma faute. Je n’avais pas envie de t’évoquer des souvenirs probablement douloureux pour toi, et pourtant je l’ai fait.


Je baissais les yeux, parce que je me sentais coupable.


- Tu es peut-être unique dans ton apparence de dragon, mais il y a bien une chose qui te rend meilleure que les humains, et c’est simplement ce que tu es. Tu es intelligente, et tu as bien cerné le monde qui t’entoure. La plupart des humains ne parviennent même pas à ce stade.


J’arrêtais de parler, car j’avais peur de continuer d’aggraver les choses.


- Pardon…je devrais peut-être m‘abstenir…
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeSam 27 Aoû - 12:32

    Rexia se sentait terriblement triste, après avoir parlée de tout cela à son nouvel ami... cependant, elle ne se laissa pas aller à son malheur. Elle releva très vite le museau pour regarder à nouveau Samuel en face et cessa de couiner comme un chien. Elle se sentit même honteuse d'avoir réagit ainsi, comme une dragonnette à peine sortie de son oeuf, qui réclamait un quartier de viande en pleurnichant. Il était vrai qu'on ne pouvait pas vraiment l'en blâmer, du moins pour aujourd'hui : ses chaleurs lui faisaient ressentir le besoin d'une présence écailleuse à ses côtés encore plus que d'habitude, il lui faisaient ressentir le besoin d'être entourée de ses semblables, bien qu'elle savait pertinemment que cela était complètement impossible... mais elle considérait que cela ne formait pas une excuse suffisante pour laisser ses émotions prendre le dessus sur son instinct. Si elle ne faisait pas plus attention, elle risquait de se laisser dépérir, ou même pire : elle risquait de se montrer moins prudente et de se laisser capturer sans la moindre résistance, et là, elle saurait que cela voudrait dire que les scientifiques avaient gagnés, qu'ils avaient réussi à la transformer en un animal dressé et obéissant.

    Au moins, il y avait toujours auprès d'elle la présence de ce Spécial, qui avait vécu des épreuves au moins aussi dure que les siennes... la dragonne y avait peut-être passée sa vie et avait elle-aussi énormément souffert de leurs expérience, mais au moins, elle, on ne cherchait pas la détruire, au contraire, on voulait la faire évoluer. Ça ne valait pas vraiment la présence d'un autre dragon, mais déjà elle se sentait comprise, comme lorsqu'elle s'était retrouvée avec Michel. Samuel lui présenta ses excuse pour avoir osé lui poser une telle question, cette question qui lui avait fait si mal, qui avait effacée son sourire et qui avait même presque réussit à la faire pleurer... il lui dit qu'elle était peut-être un être unique, mais qu'elle était quelqu'un de bien, bien meilleur que la plupart des humains, car grâce à son intelligence, elle avait bien cernée son monde. Et justement, cette phrase le lui rendit, son sourire. Un sourire amusé qui illumina son long museau de bec, tendis qu'elle laissait échappé un petit rire...


    -Ah, les humains, lui dit-elle, d'un ton qui n'était pas moqueur, mais toujours aussi amusé... tu as beau être différent des scientifiques que j'ai connue toute ma vie, tu as beau être quelqu'un de gentil et de noble, tu es exactement comme tous les deux-pattes : tu es un être curieux, et dont la curiosité le rend maladroit. Mais ne t'en fait pas, tu n'as pas à t'excuser. En fait, même si ça fait mal, vider ce que j'ai sur le coeur me fait du bien. Et, um... merci de penser ça de moi, ça me fait plaisir.

    Le grand reptile s'autorisa alors à avancer son coup vers l'avant et à donner un affectueux coup de langue sur la joues de son interlocuteur, un coup d'une langue bien râpeuse... et bien baveuse. C'était la première-fois qu'elle avait un tel geste d'affection autre qu'envers Michel Bonzon, son ancien palefrenier de dragon, son plus vieux et meilleur, et surtout jusqu'à présent unique ami. Elle laissa à nouveau passé une petite minute de silence... surtout pour permettre à Samuel, si celui-ci le désirait, de s'essuyer le visage couvert de salive de dragon... puis continua de lui raconter certains aspect de sa vie. Maintenant qu'elle était lançait, autant aller jusqu'au bout, surtout que parler de tout cela la rendait parfois triste, mais d'autres fois l’apaisait...

    -Mais dans tous mes malheurs, on peut presque dire que j'ai eue de la chance... je ne suis pas devenue folle, je ne nourries pas une haine envers les humains, je sais qu'il en existe qui, comme toi, ne sont pas des êtres cruels et fourbes. Ça aurait sans doute été différent si je n'avais pas rencontrée Michel... un humain normal, il travaillait pour DESTINÉE, c'était lui qui me donnait à manger et qui nettoyait ma cage. Il a été le seul là-bas à me parler comme si j'étais une de ses semblables, et il m'a même donné mon nom. Sans lui, je crois que je me serais laissée dresser comme une vulgaire chienne de foire... et c'est grâce à lui que j'ai trouvé le courage de m'enfuir. Il y a quelques lunes, ils l'ont renvoyés... ma colère était telle que j'ai réussie à briser ma cage et à m'enfuir. Elle leva le regard vers le ciel... je n'ai pas revue Michel, depuis. Mais j'espère au moins qu'il va bien, qu'ils ne l'ont pas... qu'ils ne lui ont pas fait de mal parce qu'il était au courant de mon projet.

    Rexia soupira. Elle n'avait pas eue le courage de dire qu'en réalité, ce qu'elle espérait, c'est qu'ils ne l'aient pas tué. Michel avait pris de nombreux risque pour elle, il était allé jusqu'à lui montrer des photos du monde extérieur, et c'est pour ça qu'ils l'avaient renvoyés... peut-être qu'ils avaient eux peur qu'il n'aille tout raconter à la presse... la dragonne rouge rubis se secoua le museau, puis regarda à nouveau le deux-pattes. Elle préférait ne pas songer à cette possibilité...

    -En tout les cas, jeune humain, merci de m'avoir écouté. J'avoues que parler de tout-ça avec quelqu'un qui me comprend m'a fait du bien. Mais au fait, dit-moi... elle plissa un peu les yeux, en se souvenant d'un nom que Samuel avait prononçait... tu as dit que tout-cela arrivait à cause de certain Nathan Petrelli ? J'ai déjà rencontrée quelqu'un qui portait ce nom... pourquoi est-ce de sa faute ? Il est au pouvoir de qui ?

    Rexia n'était pas vraiment très au courant de l'actualité dans le monde... en fait, à la base, elle ne savait encore même pas ce qu'était un président, ou un ministre, ou un maire...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeSam 27 Aoû - 18:38

Au fond de moi-même, je m’en voulais, car en faisant preuve d’une trop grande curiosité, j’avais fait souffrir Rexia sans m’en rendre compte. En agissant comme tout le monde, j’avais amené la tristesse de ce qui était, probablement, ce que je pourrais rencontrer de plus exceptionnel. Je ne voyais pas Rexia qu’avec son apparence de dragon, mais comme plus que ça. Elle cernait le monde autour d’elle beaucoup plus que n’importe qui, et ceci était une qualité non négligeable. Ma curiosité fut quelque chose de non contrôlable, et qui amenait de la tristesse en quelqu’un que je ne connaissais qu’à peine. Je n’étais que le seul responsable et je ne pouvais pas le nier. Quand je lui dis alors ce que je pensais au fond de moi, j’avais pu lui rendre le sourire. Avais-je su me rattraper en fin de compte et ainsi diminuer ma stupidité face à quelque chose d’exceptionnel ? Probablement qu’à moitié…

- La curiosité m’a rendu maladroit et je le regrette. J’aurais du penser à ce que tu ressentais en étant comme tu es, afin d’éviter d’évoquer ton passé, ni ce que tu aurais pu vivre. On a tous un passé sombre, et l’évoquer n’est pas quelque chose de simple, car cela fait mal, comme tu le dis. C’est gentil de dire que je n’ai pas besoin de m’excuser, alors que je me suis réellement mal conduit. Ce que je pense de toi est réellement sincère, et c’est une qualité extrêmement rare dans le monde d’aujourd’hui.

Rexia avançait son coup vers moi, et le geste qu’elle fit me rendit le sourire, que j’avais perdu en me sentant responsable du fait d’avoir amené de la souffrance en elle. Quand elle arrêta finalement, elle décida de laisser passer un moment de silence. J’essuyais la bave en un coup de main, et rien que le fait de faire cela était quelque chose qui m’aidait à voir la vie d’une autre façon. Je voyais le sens positif, ce qui était rare dans un sens. Pour une rare fois dans ma vie, je parvenais à sourire, et même à rire. Rexia était probablement l’une des seules capables de me provoquer ce genre de sentiment.

Rexia continuait alors à parler, et je l‘écoutais sans l‘interrompre, ce que je pourrais probablement faire sans m‘arrêter moi-même. Je ne me mis à parler qu‘une fois qu‘elle eut terminé son discours.


- Honnêtement, je pense que tu ne deviendras jamais folle, au contraire, tu es meilleure que nous. Il est vrai que le monde a changé, au point que les personnes deviennent d’autres personnes, mais elles ne sont pas toutes comme ça. Il y a des bonnes personnes, et il faut surtout s’attarder sur celles-ci plutôt que de voir le sens négatif de la vie.

Je pris quelques secondes sur moi avant de recommencer à parler.

- Je ne peux pas juger Michel sans le connaître, mais vu comment tu en parles, il devait réellement être quelqu’un de bien. En tout cas le fait qu’il ait pu croiser ta route a été une bonne chose. J’espère aussi qu’il va bien.

*dis-le…dis-le…*

Quand je voyais Rexia lever son regard vers le ciel, ceci suffit à me convaincre de lui dire ce que je pensais.

Si tu veux, je peux essayer de me renseigner, afin de voir s‘il est possible de le retrouver. J‘aimerais essayer de faire ça pour toi.

J’étais sincère dans ce que je disais et surtout dans la proposition, que je venais de faire. Moi, je n’avais pas réellement eu beaucoup de chance dans ma vie, car la personne, qui avait le plus compté dans ma vie, était morte. Je n’avais pas envie qu’il arrive la même chose à Rexia, surtout si je pouvais faire quelque chose pour y remédier.

- Cela m’a fait plaisir de t’écouter et cela m’a soulagé également de pouvoir te parler. Je pense qu’on en avait tous les deux besoin dans un sens.

Quand elle me demanda qui était Nathan, je fus surpris. Elle l’avait à priori déjà rencontré, ce qui me surprenait plus de la part de Nathan.

- Nathan est à la tête du Gouvernement des Etats-Unis, et il est à l’origine des nombreuses mesures contre les spéciaux, notamment leur chasse. Si nous sommes tous considérés comme des monstres, et détestés par beaucoup de personnes, c’est surtout à cause de lui, car c’est lui qui a révélé au monde entier que nous existons.

En évoquant cela, mes yeux brillaient, comme si des larmes allaient tomber, mais elles ne tombaient pas. Je détestais le fait de savoir que Nathan pouvait être capable de choses aussi horribles, mais je devais me faire une raison. Tant que Nathan était à la tête des Etats-Unis, il n‘allait jamais pouvoir redevenir humain et penser comme quelqu‘un de bon. C‘était perdu d‘avance.

Au fond, une chose était sûre dans mon esprit. Je me faisais des illusions au sujet du retour de Nathan. Le pouvoir le faisait agir ainsi, et je ne pouvais pas dire le contraire…sans me sentir hypocrite.

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeDim 28 Aoû - 17:50

    Samuel insista bien auprès de la dragonne sur le fait qu'il la considérait réellement comme quelqu'un qui ressentait le monde bien mieux que la plupart du reste de l'humanité, et que c'était là une qualité exceptionnelle. Le sourire qui illuminait le museau de Rexia s'élargit d'avantage, essayant de rassurer ainsi le deux-pattes... et elle alla même jusqu'à faire vibrer sa gorge, laissant échapper un doux son, comme un roulement. En fait, elle était en train de ronronner, comme un gros chat... le ronronnement était à la fois un signe de bien-être, un signe se voulant également rassurant, pour essayer de bien lui faire comprendre qu'elle ne lui en voulait pas et qu'elle ne trouvait pas qu'il avait si mal agit que ça, et c'était aussi un signe de remerciement pour ce qu'il lui disait, surtout qu'elle savait qu'il ne mentait pas : le Spécial aux pouvoirs de feu était sincère quand il lui disait cela.

    Il était vrai que la bête géante avait développée ce don pour comprendre la nature du monde, à la fois chez les choses que chez les gents... si elle avait due un jour donner une explication sur ce pouvoir naturelle, elle aurait simplement dit que c'était de l'instinct, un instinct qui lui permettait de comprendre, et ainsi d'apprendre de son monde, ainsi qu'un instinct de survie, qui l'aidait à en savoir assez sur ce qui l'entourait, que ce soit vivant ou non, pour pouvoir savoir si c'était ou non dangereux pour elle.

    Lorsque Rexia lui donna une grosse léchouille, ce qu'elle avait voulue faire à la base réussit : cela rendit le sourire à son ami, et ça le fit même rire. Elle ria d'ailleurs de bon coeur en même temps que lui en le voyant s'essuyer avec sa main. Par la suite, elle écouta ce qu'il avait à lui dire sur son petit résumé de ce qui lui avait permis de ne pas perdre la tête, et elle l'écouta sans l'interrompre, tout comme lui l'avait fait pour elle... jusqu'à se que la conversation se tourne vers Michel. Alors, a nouveau, elle perdit son sourire, mais ce ne fut pas pour prendre un air triste... plutôt un air plus sérieux, un air déterminé. Il lui proposait de l'aider à retrouver Michel, ou au moins de savoir si il allait bien... la dragonne préférait éviter de reprendre contact avec lui, c'était beaucoup trop dangereux, vu que DESTINÉE n'était pas prête à lui lâcher les écailles. Si jamais il allait bien et que par malheur les scientifiques apprenaient qu'il l'avait aidée, qu'il savait où elle était, ou tout simplement qu'il lui avait parlé, cette fois-ci elle était quasiment certaine de lui attirer les pires des ennuis.


    -Ce serait en effet la plus belle chose que tu pourrais faire à mes yeux, finit par dire Rexia, en regardant Samuel droit dans son regard brun. Je te remercies déjà de me proposer d'essayer, et sache que si tu y arrives, tu auras ma reconnaissance éternelle.

    Elle s'inclina devant-lui, lui exposant sa nuque, comme le faisaient à une époque les gents devant-ceux qu'ils respectaient beaucoup, puis, lorsqu'elle se redressa, elle dut lutter contre une forte envie de se jeter sur le bipède, de le plaquer au sol et de le serrer contre elle, dans un geste d'affection et de reconnaissance... mais elle se retint, car elle ne pensait pas que ses os d'humains résisteraient à son poids. Elle se contenta donc de lui accorder un autre grand sourire reconnaissant, tout en continuant de ronronner.

    La révélation qu'il lui fit alors sur Nathan la laissa bouche-bée... et la fit entrer dans une colère noire. Un voile sombre passa devant ses yeux, tendis qu'elle se redressait, s'asseyant, en griffant le trottoir, laissant de larges sillons dans le goudron froid, somme si elle se retenait de griffer quelque-chose. Elle n'était pas en colère contre Samuel, mais contre ce Petrelli, et également en partie contre elle-même. Dans une voie qui ressemblait un peu à un grognement, elle dit, plus pour elle-même que pour le deux-pattes :


    -Je n'arrive pas à y croire ! J'ai passée toute une soirée avec cet homme... nous nous sommes rencontrés par hasard et nous avons discutés, comme toi et moi cette nuit. J'ai crus que c'était quelqu'un de bien... mais si c'est lui le chef de votre gouvernement humain, et qu'il est le responsable de la chasse des Spéciaux, alors... il est aussi responsable de la création de DESTINÉE !! Elle battit l'air avec sa queue, et celle-ci frappa un des lampadaire en panne... celui-ci s'arrache du sol et alla s'écraser de l'autre côté de la rue. Et je l'avais là, devant-moi ! J'aurais pue en finir avec lui, j'aurais pue me venger, j'aurais pue le tuer... mais je n'ai rien fait !!

    La créature aux écailles aussi rouges que du sang leva soudain sa gueule vers le ciel et poussa un puissant rugissement, qui se répercuta dans la nuit. Elle hurla sa rage, sa déception à la face du monde... les chauves-souris qui voletaient dans le coin, ainsi qu'un groupe de corbeaux qui dormaient dans les immeubles, prirent la fuite. Le hurlement dura au moins une bonne minute, et lorsqu'elle rebaissa enfin son museau pour regarder Samuel en face, il lui en fallut une autre pour reprendre sa respiration. Petit à petit, elle commença à se calmer... et finalement, elle lança un regard un peu gêné à l'humain...

    -Excuse-moi, lui dit-elle. Il fallait absolument que ça sorte...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeDim 28 Aoû - 21:17

Dans un sens, Rexia était meilleure que nous, et je le voyais bien. Il ne fallait pas s’arrêter à sa différence et s’enfuir, car il y avait bien une chose à ne pas rater chez elle, et c’était son cœur, un cœur bien plus grand que les humains normaux. Ma culpabilité s’était envolée, quand j’entendais et que je voyais ce que faisait Rexia en échange. Je me sentais un peu plus à l’aise à présent, et c’était mieux ainsi, car le sens contraire aurait été bien trop difficile. Je parvenais même à rire, ce qui n’était pas arrivé depuis un moment, un sacré moment.


La proposition que j‘avais pu lui faire, celle de retrouver Michel, venait du plus profond de ma sincérité, car je voudrais faire au moins ça pour elle. Ce qu‘elle avait dit de lui m‘avait prouvé qu‘il était quelqu‘un de bien, et je trouverais cela injuste s‘il avait subi un sort funeste. L‘injustice de ce monde était déjà bien trop grande et je n‘avais pas envie de la voir grandir davantage, à cause de personnes qui pensaient que le meurtre résolvait tous leurs problèmes, alors que ce n‘était pas le cas. J‘avais déjà vu beaucoup trop de morts, et je n‘avais pas envie que Rexia n‘entre dans le même schéma que moi, alors qu‘elle ne le méritait pas du tout. Un cœur aussi grand ne méritait pas de subir autant de peine et de douleur. Il ne mérite qu‘une attention énorme, quelqu‘un en qui il pouvait avoir confiance, et surtout sur qui il pouvait compter sans penser à une quelconque trahison.



- Ma proposition est sincère. J’aimerais vraiment pouvoir faire cela pour toi. Je tenterai de le retrouver, et si jamais je trouve quelque chose, comme des informations à propos de Michel, je te tiendrai au courant.


Je vis alors qu’elle s’inclinait devant moi, et je me rendais alors compte de ce que cela signifiait pour elle. Son sourire était agréable à regarder, et ceci changeait mes habitudes. Je préférais largement cela à ce que je voyais auparavant.


Quand je lui avais parlé de Nathan, j’avais pu me rendre compte de la nature exacte de mon erreur. A cause de cela, elle était en colère, sérieusement en colère. Ce geste m’eut par surprise, et non par peur. Pour être honnête, je regrettais d’avoir fait un tel résumé. Mais, elle devait quand même savoir qui il était, et non pas ignorer ce que Nathan faisait réellement au plus haut siège des Etats-Unis.


Rexia prit un moment pour se calmer. Quand elle le fit, elle me lançait un regard un peu gêné vers moi, avant de commencer à s’excuser, en disant que tout ce qu’elle avait dit au sujet de Nathan devait absolument sortir.



- Tu n’as pas besoin de t’excuser Rexia. Comme tu l’as dit, il fallait absolument que ça sorte, et c’est sorti. Il vaut mieux crier sa colère à voix haute plutôt que de la retenir. Faire cela ne provoque que de la souffrance et rien d’autre.


Nathan avait réellement changé, pour devenir autre chose qu’un humain. Un véritable humain n’agirait pas avec une telle cruauté. Il s’agissait là d’un acte monstrueux, et il n’était pas près d’arrêter ce qu’il faisait. Le seul moyen, pour lui, de retrouver un semblant d’humanité, et être comme avant, quelqu’un de gentil et de réellement respectable, non pas celui qui chassait les spéciaux, ses semblables, en les considérant comme des monstres, des ennemis à abattre sans retenue. Je voulais retrouver le Nathan d’avant, mais j’avais appris à abandonner, en voyant ce que le pouvoir lui faisait. Le seul moyen de le retrouver était qu’il quitte le pouvoir. Le seul chemin était les élections présidentielles. S’il n’agissait pas contre elles, il restait alors une chance, un espoir…


- Tu m’avais demandé qui il était, et je n’avais pas envie de te mentir. Si je disais qu’il était bon, ce serait comme caractériser ce que Nathan Petrelli n’est pas. En devenant Président, il a changé, et il a détruit le monde dans un sens.

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeLun 29 Aoû - 19:36

    Le hurlement de Rexia avait été si puissant qu'il avait fissuré les quelques fenêtres encore intact de la rue. Il avait du se faire entendre à des kilomètres à la ronde, autant par les animaux nocturne que par les humains de New York. Ce genre de démonstration n'était pas forcément une de ses meilleures idée, cela aurait pu attirer du monde... mais heureusement, plus personne, ou presque, du moins chez les gents normaux, ne venaient dans le coin, depuis qu'une bande de criminels aux pouvoirs surnaturels y avaient passés toute une nuit à se faire une terrible guerre des gangs, ravageant cet endroit jusqu'à que ce soit le terrain de métal et de béton désolé qui s'étendait sous les yeux des deux Spéciaux. Même la police évitait cet endroit... les rumeurs chez les humains disaient que les Spéciaux y rodaient toujours, que de nombreux immeubles tenaient à peine et que quelques fuites de gaz avaient étés déclarés. Au pire, les gents croirait que ce rugissement était une explosion...

    La dragonne avait-elle réellement un aussi grand coeur que ce que pouvait penser Samuel ? Si il lui avait dit la chose de cette façon, elle en aurait peut-être un peu doutée... non, ce n'était pas par manque de confiance en elle, bien au contraire : c'était simplement à cause de la véritable nature qui l'habitait. Rexia se montrait gentille, voir douce avec lui... parce qu'il l'était lui-même avec elle. Mais même si la créature aux écailles brillante se montrait au moins aussi intelligente que n'importe quel être-humain, elle n'en restait pas moins une créature aux instincts sauvages, animales... si le deux-pattes ne s'était pas montré aussi respectueux envers-elle, si il l'avait attaqué, ou même si il l'avait insulté, elle n'aurait pas hésité une seule seconde à le tuer, et n'en aurait pas eue le moindre remords. Elle n'avait pas la même notion du meurtre que les bipèdes : pour elle, toute personne étant son ennemi, étant une menace pour elle, devait mourir de ses griffes, ou c'est lui qui la tuerait... le lézard vivait en suivant la dure loi de la nature, et en se fichant de celles des hommes. Pour elle, c'était "tuer, ou être tuer", et la survie du plus fort. En sachant ce genre de choses, pouvait-on réellement pensée que Rexia avait un grand coeur, ou qu'elle était juste un être noble qui savait se montrer gentil avec ses amis ? Peut-être qu'un jour, elle pourrait avoir la réponse à cette question, suivant les choix qu'elle ferait dans l'avenir...

    En tous les cas, si Samuel pensait ce genre de chose d'elle, elle n'en pensait pas moins de lui... elle voyait cet humain comme le plus gentil, le plus compréhensif qu'elle n'ait jamais rencontrée, peut-être même plus que Michel. Lorsqu'il lui dit qu'il la tiendrait au courant si jamais il en apprenait plus sur son ancien amis, elle lui répondit :


    -Merci beaucoup, je ne l'oublierais pas... en revanche, juste une dernière chose, par rapport à ça : si tu le trouve, s'il-te-plais, n'essaie pas d'entrer en contact avec lui. Je veux savoir si il va bien, mais je ne veux pas prendre le risque de le revoir... si les gents de DESTINÉE apprend qu'il aurait repris contact avec moi, là, je suis sûr qu'ils lui feront du mal.

    Lorsque la dragonne laissa éclater sa colère contre ce Nathan, contre la possibilité qu'elle avait eue d'en finir définitivement avec lui et que stupidement, elle n'avait pas sue la saisir, il lui fallut quelques minutes pour se calmer complètement, en respirant doucement. Et à ce moment-là, elle lança un regard inquiet à son ami... elle avait tout à coup eue peur qu'il ait vu en elle toute la sauvagerie dont elle pouvait faire preuve et qu'il soit alors effrayé par elle... mais non, c'était bon, il semblait comprendre qu'elle ait eue besoin de passer ses nerfs. Il semblait même se sentir coupable de l'avoir mise en colère.

    -Tu n'as pas à te justifier, lui dit-elle, lorsqu'il lui expliqua qu'il lui avait dit tout-ça parce qu'elle lui avait posée la question. Même si cela m'énerve de savoir que j'avais eue à un moment la possibilité d'en finir avec son règne, je te suis reconnaissante de m'avoir dit la vérité. Maintenant, en plus, je sais qui est réellement mon ennemi...

    A nouveau, elle leva les yeux vers le ciel, réfléchissant... un plan était en train de se former dans son esprit. Un plan qui était on ne peut plus simple : trouver la maison blanche, pénétrer à l'intérieur, trouver Nathan Petrelli, lui arracher les membres, lui dévorer la tête, et brûler ses restes jusqu'à ce que même ses cendres deviennent des cendres. Elle voulait le tuer, plus que tout au monde, elle voulait le tuer pour ce qu'il était, elle voulait le tuer pour ce qu'il avait fait, et elle voulait le tuer pour ce qu'il ferait dans l'avenir... mais il y avait une seule et unique chose qui l'empêcher de s'envoler là, tout-de-suite, pour mettre ce plan en action. Et cette-chose, elle baissa le museau dans sa direction... c'était Samuel. Elle se recoucha à nouveau devant-lui, mettant ainsi son visage au niveau du sien, et lui dit, à son tour en toute sincérité :

    -Je pourrais retrouver cette homme très facilement. Son odeur est imprégnée là... elle tapota trois fois sa boite crânienne avec une de ses griffes. Il ne me faudrait pas plus de quelques seconde pour en finir avec lui, pour le tuer, pour arrêter tout ce qu'il a commencée... cependant, je t'aime bien, Samuel, je te considère comme un ami. Et justement, j'ai l'impression que tu parles de cet homme comme si tu l'avais connu, peut-être même comme si il avait autre-fois été un de tes amis. Tu as été gentil avec moi, tu m'as compris, écouté, et tu es même prêt à m'aider à retrouver Michel... alors je suis prête à faire ça pour toi : je ne poursuivrais et ne tuerais ce Nathan que si tu me le demande...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeLun 29 Aoû - 21:05

Quand je regardais autour de moi, je pouvais bien remarquer que certaines fenêtres, qui étaient dans mon champ de vision, étaient fissurées, probablement à cause du hurlement de Rexia. Heureusement, personne n’était là et ne pouvait prendre peur face à cette scène. Moi, je ne partais pas en courant, car il n’y avait aucune raison que je le fasse. Je n’avais pas peur de Rexia, et ceci n’allait pas changer à cause d’un hurlement. Pour moi, Rexia était meilleure que nous, et avait un grand cœur. Ce n’était pas une phrase en l’air, car je le pensais réellement. Je n’allais jamais pouvoir comprendre ce que le fait d’être un dragon pourrait signifier, mais je voyais Rexia. Elle n’était pas comme les autres…


S’il y avait un moyen d’avoir des nouvelles de Michel, je voudrais faire au moins ceci pour elle, afin qu’elle puisse au moins savoir s’il allait bien. Pour moi, elle méritait au moins cela. Ce Michel avait été quelqu’un de bon pour elle. S’il avait subi un sort funeste, ceci serait injuste. Beaucoup trop de personnes bonnes trouvaient la mort dans le monde d’aujourd’hui. Je n’avais pas envie que son prénom se rajoute dans cette longue liste de cadavres.



- D’accord, je ferai ce que tu viens de me dire. Je peux comprendre que tu n’ais pas envie de le mettre en danger, et je vais respecter cette volonté. Si je parviens à le retrouver et savoir s’il va bien, je te tiendrais au courant et te dirais ce que j’ai découvert. Je ne l’oublierai pas non plus.


Quand même, même si Rexia me disait que je n’avais pas besoin de me justifier, j’avais des choses à me reprocher, notamment ce que j’avais dit au sujet de Nathan. Je venais quand même de faire le résumé le plus cruel qui était possible pour dire le mal qu’avait fait Nathan au monde entier. Je n’avais pas parlé de notre amitié, mais juste de ce qu’il était devenu. Rien que cette dernière facette suffisait à me faire mal, car je me rappelais de l’homme que j’avais pu connaître auparavant. C’était une toute autre personne, une personne bien meilleure que ce qu’il était devenue. Je voulais qu’il redevienne humain, mais pas en tant que Président. Tant qu’il se trouvait au plus haut siège du pouvoir, il n’allait pas pouvoir faire machine arrière. Le seul pouvoir présidentiel était responsable de son changement, car il lui était monté à la tête.


- J’ai quand même quelque chose à me reprocher, car ce résumé est quand même cruel. Tu sais ce qu’il est devenu, bien que ceci soit désolant. Il aurait pu être un Président exemplaire mais, à la place, il est devenu un grossier personnage : un monstre à part entière.


En disant ce que j‘avais avoué à Rexia, j‘avais peut-être attisé une colère inestimable de cette dernière, dirigée vers Nathan, uniquement pour ses actes monstrueux, et ses mesures qu‘il n‘aurait jamais du prendre envers les spéciaux.


- Je parle en effet de Nathan comme si je l’avais connu, car je me rappelle encore de qui il était avant qu’il n’accède au siège de la Présidence. A cause de ce pouvoir, il a changé. Il n’est plus le même. Comparé à ce qu’il était avant, j’ai l’impression de ne plus le connaître.


*Ce Nathan me manque tellement…*


- En fait, je ne sais pas s‘il existe encore une chance de le retrouver. Même s‘il quitte le siège de la Présidence, ce n‘est même pas garantie qu‘il redevienne comme celui que j‘ai pu connaître auparavant. Cependant, je ne suis pas du genre à demander à quelqu‘un de tuer une personne, ni à le faire moi-même. Pour moi, c‘est une issue pas très plaisante à adopter, et je n‘ai pas vraiment envie de te voir en arriver là. Condamner les gens qui m‘entourent ne fait pas partie de mes principes.


Ce n’était pas facile de parler de Nathan, même en présence de Rexia, et je m’en rendais compte à présent. Nathan était un pan de ma vie vraiment difficile à supporter, et mes yeux le prouvaient largement, en brillant très fort, comme si je pouvais pleurer, alors que je ne le faisais pas. Ils brillaient énormément mais l‘eau restait fixée sur mes yeux, incapables de tomber et glisser sur mes joues.


- Je ne sais pas si tu comprends ce que je veux dire, mais je ne pourrais jamais demander à quelqu‘un de tuer une autre personne, même si cette personne a fait la pire des choses. Pour moi, le meurtre n‘est qu‘un dernier recours que je déteste employer.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 17:37

    L'humanité, en effet, avait détruit bien des êtres, bien des vies qui ne le méritaient, juste parce que ces vies étaient différente d'eux, ou encore qu'elles les gênaient... la chose était peut-être bien vraie pour Michel, et elle l'avait été depuis toujours, depuis même avant la naissance des Spécieux. Et Rexia en été la preuve vivante, car pour pouvoir étudier un dragon, DESTINEE avait été obligé de la créer. Les deux-pattes, dans leur aveuglement et dans leur peur, dans leur soif de pouvoir et de domination de la nature, étaient allés jusqu'à détruire la seule autre espèce qui était digne de régner sur la Terre à leur côté : les dragons, qui avait pourtant été des animaux pacifiques. Des prédateurs, certes, qui brûlaient parfois les forêts... par accident ou pour se faire un nid... et des dévoreurs de troupeaux, mais il avait été rare qu'un membre de cette espèce s'en prenne à un homme, tout simplement parce qu'ils ne les considéraient pas comme de la nourriture, et qu'ils étaient assez noble pour respecter d'autres prédateurs. Mais hélas, leur neutralité n'avait servie à rien : autant que l'écailleuse le sache, tous les siens, les dragons de pure souche, étaient morts.

    La dragonne, au final, commença à se dire qu'une grande partie de l'humanité agissaient comme des parasites : ils s'installaient dans un organisme, pillaient toutes ses ressources, soumettaient ou anéantissaient tous ce qui se trouvaient là avant-eux, et, lorsqu'il n'avait plus rien à se mettre sous les mandibules, partaient cherchaient autre-chose à détruire. L'organisme que les hommes comme ceux de DESTINEE, ou encore ce Nathan, étaient en train de détruire, c'était leur planète, et ils étaient toujours tellement puissant que les quelques brebis noires au milieu des blanches, ceux qui étaient différents au point de vouloir changer la face de leurs semblables, comme Samuel, ne pouvaient souvent pas faire grand-chose.

    Rexia sentit ses muscles se détendre, alors qu'elle était sur le point de prendre son envol, elle sentit ses envies meurtrières... pas totalement disparaître, mais au moins s’apaiser. Samuel lui confirma qu'autre-fois, il connaissait Nathan, avant qu'il ne devienne président et qu'il ne change pour devenir le tueur de Spéciaux qu'il était aujourd'hui... et il lui dit qu'il ne voulait pas qu'il soit assassiné, ni par lui, ni par elle, que ce n'était pas son genre. La dragonne s'en sentit un peu déçu... pourtant, selon-elle, c'était la meilleures des solution. Mais elle n'insista pas et se contenta de lui répondre :


    -Très bien, je respecte ton choix : je ne partirais pas à la chasse de ce Nathan, je n'irais pas vers lui par moi-même... en revanche, soit certain d'une chose : si par malheur, il se retrouve devant moi, je ne pourrait peut-être pas contrôler mes instincts les plus primaires. Je suis un animal, Samuel, pour moi le tuer est presque une question de survie, et même si je me retiens de partir moi-même en finir, à la prochaine occasion, je ne pourrais aller contre mon instinct.

    L'écailleuse se tut quelques instant, comme pour bien faire peser la vérité de ses mots, puis finalement, elle se leva et s'étira un peu à la façon d'un chat. Elle sentait encore de l'adrénaline qui lui parcourait les muscles, et elle n'était plus capable de tenir en place...

    -Il faut que je me calme un peu, lui dit-elle. En plus, cet endroit est sombre et je ne peux pas voire les étoiles, ça me fout le cafard ! Je vais allée me dégourdir un peu les ailes...

    Et justement, elle déplia ses deux fameuses ailes. Elles ressemblaient à celles des chauves-souris, avec une membrane rosée, très fine et fragile. Leur envergure devait être au moins de neuf mètres, il paraissait presque impossible qu'elle puisse les replier contre son corps. Mais avant de se propulser dans les airs, Rexia jeta un petit regard malicieux à Samuel... au font, pourquoi pas, il allait peut-être aimer autant qu'elle...

    -Ça te dit ? Lui demanda-t-elle, en se tournant sur le côté et en se baissant, l'invitant ainsi à prendre appui sur les articulations de ses membres-avants et de monter sur son dos. Si tu fais en sorte de t'asseoir derrière les articulations de mes ailes, tu pourras te tenir en serrant les jambes et sans risquer de t'empaler sur ma crinière de pointes...

    Le jeune dragonne n'avait encore jusque-là jamais volée avec un cavalier... il y a un an, un soldat avait tenté le coup, à DESTINÉE, sous la surveillance des scientifiques. Mais dès le moment où ils l'avaient détachés, elle avait réussie à l'envoyer valdinguer à l'autre bout du terrain d'entrainement, et elle était partie à sa poursuite, les crocs découvert... ils avaient étés forcés de lui faire une greffe de peau sur sa fesse gauche, et elle, elle avait eue droit à une semaine de chocs électriques quotidiens pour la punir de s'être aussi mal comportée. Et ils avaient alors décidés d'abandonner leur tentative de la monter, au moins jusqu'à ce qu'elle soit un peu mieux dressée. Rexia avait horreur qu'on la traite comme une mule ! Mais avec Samuel, c'était différent... elle ne voulait pas qu'elle le monte comme le ferait un maître avec son cheval, mais juste comme un ami à qui elle avait envie de faire découvrir le monde des airs vu à travers les yeux d'un dragon...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMar 30 Aoû - 21:08

Le monde devenait de plus en plus sombre, et l’humanité suivait ce même chemin, en devenant de plus en plus cruelle. Les crimes, les destructions, la haine…tout augmentait, et c’était de pire en pire.


Avant, il y avait une chose que je comptais à longueur de journée, à savoir les journées où je ne savais pas sourire, ni rire, ni montrer que j’étais heureux. Aujourd’hui, c’était l’inverse. Je comptais au contraire les journées où je pouvais sourire, car elles n’étaient pas nombreuses, vraiment pas nombreuses. A qui la faute ? C‘était la responsabilité gouvernementale dans ce cas-là. Nathan avait changé le monde entier, et également bouleversé ma vie, qui était devenue moins joyeuse. Je ne pouvais pas le nier. Avec toutes les mesures qu‘il avait prises au sujet de la chasse aux spéciaux, le virus qu’il avait éjecté…je ne savais plus où donner de la tête.


Le bonheur était désormais devenu un objectif invisible, que n‘importe qui pouvait facilement égarer, et moi je l‘avais justement perdu, uniquement à cause du temps. Pour le retrouver, j‘allais devoir encore compter sur le temps, mais aussi sur l‘espoir de revoir l‘humanité de Nathan ressurgir de quelque part, pour rendre le monde meilleur. Il était Président des Etats-Unis, et il était responsable des lois et mesures qu‘il avait adoptées, pour rendre le monde plus sombre. Il devait réparer ses erreurs, et on ne risquait pas de le faire à sa place, car ce n‘était pas notre rôle. Le tuer ne conduirait probablement pas à grand-chose, si ce n‘était à quelque chose de pire, de moins joyeux pour l‘humanité toute entière.



- Je peux comprendre ce que tu penses Rexia, et je sais que je ne pourrais pas te freiner si jamais il vient à ta rencontre par lui-même. Ce serait une procédure de défense que je comprendrais, et je ne pourrais pas t’en vouloir si tu dois en arriver là. Tu te défendrais face à quelqu‘un qui n‘est pas forcément que rose, et n‘importe qui pourrait faire cela…même moi dans un sens.


L‘obscurité de l‘endroit me faisait mal au crâne et me donnait le cafard, tout comme pour Rexia. Elle eut alors l‘idée de se dégourdir un peu les ailes, et c‘était quelque chose qui se comprenait.


- L’obscurité de cet endroit n’a rien de joyeux, et je peux comprendre que tu ais envie de contempler les étoiles.


Par la suite, Rexia déplia ses ailes, mais j’étais surpris par son regard. Je ne savais pas à quoi elle pensait, mais elle y pensait.


Quand elle posait sa question, je fis le visage bien caractéristique de la surprise. Je ne m‘attendais pas vraiment à ce qu‘elle puisse me demander cela. C‘était vraiment étrange…si étrange. La surprise laissa place rapidement à un sourire, comme si on me proposait de faire des folies. C‘était trop bizarre, beaucoup trop bizarre.



- Tu voudrais que je vienne sur ton dos et qu‘on fasse un tour ? Tu es sûr que c‘est une bonne idée ? Ce n‘est pas parce que j‘ai peur, mais c‘est parce que je n‘ai pas envie de te gêner.


J’étais bien certain d’une chose. N’importe qui n’allait pouvoir me surprendre autant que cela. Une invitation à voler dans le ciel n’était pas une chose que je vivais tous les jours, et c’était le cas de le dire.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 20:06

    Si il y avait bien une chose que à laquelle Rexia était décidée à profiter le plus longtemps possible maintenant qu'elle était libre de le faire aussi longtemps qu'elle le désirait, sans chaîne attachée autour de son cou ou barreaux pour l'empêcher de monter, c'était bien voler ! Lorsqu'elle était enfermée dans sa cage, elle avait un espace d'environ trente mètres de hauteur pour qu'elle puisse s'élever librement... mais ça n'avait rien à voir avec le plaisir de se lancer dans le ciel. Au contraire, elle ne volait pas, lorsqu'elle était enfermée. Si peu d'espace, ce n'était vraiment pas un plaisir, c'était juste une torture, une pale-copie de ce qu'on pouvait ressentir réellement lorsque les nuages nous caressaient la peau. Mais maintenant qu'elle avait découvert ce que c'était le vol au grand air, la dragonne aux écailles de rubis avait vraiment du mal à se forcer à atterrir, ne ceresse que pour manger, se reposer, dormir... pour elle, se retrouver dans les airs avaient le même effet enivrant que le ferait une soirée bien arrosée, sans la gueule-de-bois le lendemain matin. C'était pour cela que, d'instinct, la créature se forçait toujours à faire des petites poses, et à ne jamais tenter de voler plus haut que l'endroit où elle commençait à sentir des gouttelettes d'eau se former entre ses écailles... car si elle se laissait aller trop loin, elle volerait jusqu'à se que ses ailes ne puissent plus la porter, jusqu'à se qu'elle ne se retrouve paralysée par de la glace, jusqu'à ce qu'elle fasse une chute mortelle vers le sol, une chute dont elle ne pourrait pas se redresser...

    Mais se dégourdir les ailes était pour elle quelque-chose de tellement merveilleux qu'elle avait pris l'habitude de le faire chaque-fois qu'elle en avait la force et l'occasion, et là, justement, c'était le cas... et elle voulait faire ressentir cela à Samuel. Elle avait très bien compris qu'il était du genre à se laisser facilement aller à la déprime, à compter les jours où il riait, et elle espérait ainsi que cet expérience lui remettrait du baume au coeur... mais il se montrait hésitant, il lui demandait si c'était vraiment une bonne idée, il avait peur de la gêner pendant son vol. Rexia laissa échapper un grognement agacé, et leva les yeux au ciel, avant de lui répondre, d'un ton exaspéré :


    -Ah, les humains... vous réfléchissez trop, vous n'agissez pas assez ! Peu importe que tu sois sur mon dos, je volerais quand-même. Voler, ça ne vient pas de la tête, ça viens du coeur, des tripes, et de la puissance... oh, et puis je ne comprend pas pourquoi je te demande ton avis ! Rapide comme l'éclair, la dragonne se redressa et saisit le col de la veste du deux-pattes entre ses mâchoires, le soulevant de terre. En arquant le coup, elle réussit à l'asseoir sur son dos... alors maintenant, tu suis mes recommandations, et tout ira bien : d'abord, tu peux t'accrocher à mes piques, mais fait attention à ne pas te blesser. Ensuite, tu te penche en même temps que moi, tu suis mes mouvements, ça m'aidera à mieux répartir nos poids. Serre bien les jambes, et surtout... elle laissa passer un moment, observant le bipède comme si elle s'apprêtait à lui faire la recommandation la plus vitale de toute... tu ne me vomis pas sur les écailles !

    Elle se montra sourde à toute protestations que Samuel aurait lui faire, et enfin, elle commença à battre de ses larges ailes. Les deux amis se firent fouetter par un nuage de poussières et de graviers soulevait par les bourrasque naissantes de ses battements, puis ils s'élevèrent dans les airs... normalement, Rexia aurait courue le plus vite possible dans la rue et se serait propulsée. Mais avec le poids supplémentaire et le fait que c'était sans doute la première fois de sa vie qu'une créature emmenait Samuel voler, elle préféra s'élever doucement, en ligne droite. Au début, elle eut un peu de mal, car même si elle avait assez de force pour porter le poids de cet humain, il était quand-même suffisant pour déstabiliser son vol... mais plus ils s'élevaient, plus elle s'y habituait. Et, au final, ils dépassèrent les toits des immeubles, et elle s'élança librement dans la nuit, tournant en rond autour du quartier où ils s'étaient rencontrés, sous la lumière de la lune qui faisait scintiller d'une lueur pale les écailles de la dragonne, et avec comme spectateur le ciel étoilé.

    Rexia prenait quelque virage, mais elle n'alla pas jusqu'à faire des tonneaux ou des loopings, de peur de perdre son ami. Elle leva cependant le museau en l'air et ferma les yeux de bien-être, comptant sur ses autres sens pour lui indiquer un obstacle qui pourrait se dresser devant-elle. Elle se déplaçait dans les airs aussi sveltement qu'un dauphin dans l'eau, se servant de ses ailes pour se maintenir en l'air et du reste de son corps, à la manière d'un serpent, pour se diriger. La queue était tout aussi importante que ses ailes, car c'était son gouvernail. La créature immobilisa son vol en ligne droit... sa langue pendait à son museau pour attraper l'air, et elle demanda alors à Samuel :


    -C'est fantastique, n'est-ce pas ? Cette sensation de liberté, le vent qui nous ébouriffe... si je m'écoutais, jamais je ne me poserais. Redresse-toi et écarte les bras, tu verras comme ça fait du bien ! Oh, bouche-toi les oreilles... et elle laissa échapper un nouveau rugissement, mais moins puissant que le dernier. C'était un rugissement de bonheur. Lorsqu'elle eut finit, elle lui expliqua : pardon, c'est aussi incontrôlable qu'on hoquet.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeMer 31 Aoû - 22:33

Incroyable…voilà le mot qui dominait mon esprit depuis le début…depuis ma rencontre avec Rexia.

Qui, dans toute sa vie, aurait pu croire que rencontrer un dragon ferait ce genre d‘effet ? Non…posons la question sur un autre angle… Qui aurait pu penser rencontrer un dragon dans toute sa vie ? Honnêtement, personne, même pas moi. Une invitation à voler était une autre chose qui suffisait à ma surprise car, même si Nathan savait voler, il m‘invitait rarement à lui prendre la main et à voler avec lui. A vrai dire, si jamais il m‘avait posé la question, qu‘aurais-je répondu ? Probablement une stupidité, car je n‘avais jamais…je disais bien jamais…volé dans les airs, avec un avion, ni même un hélicoptère ou une montgolfière. Oui, moi, Samuel Langster, je n’avais jamais pris ne serait-ce qu’un seul moyen de transport aérien, qu’il soit mécanique ou bien humain, en parlant de Nathan. Cette fois-ci, c’était un moyen plutôt particulier, car il s’agissait de Rexia.

En parlant de la peur de la gêner, je ne pensais pas attirer un grognement agacé ni un ton exaspéré dans la réponse qu’elle avait fourni. C’était une gêne particulière, et également une peur de m’imposer chez n’importe qui. C’était uniquement parce que je détestais être un poids, bien que l’expérience pourrait être fantastique. Voler dans les airs devait être quelque chose de reposant et également une expérience formidable, car on contemplait les étoiles au plus près de celles-ci. Je voulais m‘excuser, dire pardon ou bien n‘importe quoi, mais elle me précédait, avec une succession d‘actions très rapides qui conduit vers là où je me trouvais désormais, à savoir sur le dos de Rexia.

A la fin de toutes ses recommandations, la seule chose que je pus dire fut celle-ci :



- D’accord… disais-je avec la plus grande hésitation de mon esprit.


*Je…je vais voler ??*


Je ne me plaignais pas…alors que ce genre d’action était censé amener à ce genre de paroles. Oui…je ne disais rien du tout…rien du tout. Par la suite, nous commencions à nous envoler, et à quitter le sol.

Plus on volait haut, plus je comprenais la nature exacte du sentiment, que pouvait amener un vol. On pouvait disposer d’une vue, dont personne ne pouvait profiter dans toute sa vie. C’était comme un privilège, un avantage qu’il fallait mériter. Je ne savais pas si je méritais cela, mais je volais. Ce n’était pas avec Nathan, mais je volais.

Quand je pensais que je n‘allais pas l‘entendre, pensant qu‘elle allait profiter du vol, elle le fit quand même. J’écoutais son discours avant de lui répondre, car je n’avais pas envie de l’interrompre.



- C'est vraiment…vraiment…en fait il n’y a pas de mot pour décrire ce que je vois. Cette vue, personne ne peut en profiter, alors qu’elle mérite le coup d’œil. Ce monde mérite d’être regardé mais personne ne s’y attarde réellement.


Je souriais quand elle rugissait, car je comprenais ce que ceci signifiait réellement. Ce n’était pas de la colère. C’était loin d’être ça.

Je savais que c‘était quelque chose de positif, et j‘appréciais réellement cela.



- Cela doit vraiment être bien de profiter de ce genre de vue tous les jours, et de pouvoir voler au dessus de tout. On se sent…libre ? Oui, libre je crois que c‘est le mot.


*libre dans le sentiment…mais pas libre dans la tête oui…*


Se sentir libre était quelque chose de si bon, de si positif, et que je ne ressentais pas souvent. La preuve, car je ne souriais pas tout le temps, à cause de ces immondes monstres qui changeaient notre monde, en chassant, pillant, blesser, et tuant l‘humanité avec les horreurs. Quand je songeais au malheur, à une partie si négative de la vie, je me rappelais des miens, d’une compilation du pire. Je pensais à toutes les personnes qui m‘avaient fait souffrir dans ma vie : les premiers scientifiques qui m‘avaient testé, les meurtriers que j‘avais pu rencontrer, James, et beaucoup d‘autres personnes.

Malheureusement, ce type de souvenirs là, je ne pouvais pas l‘oublier. C‘était comme une marque indélébile dans ma tête, quelque chose qui n‘allait jamais s‘en aller. Même en volant, je ne les oubliais pas…

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeVen 2 Sep - 14:02

    Un large sourire illumina le long museau de la dragonne lorsqu'elle rouvrit les yeux... Samuel semblait apprécier son petit vol improvisé, et elle était contente, car c'était bien le but qu'elle avait cherchée à atteindre en le forçant à s'asseoir sur son dos. Dans la réponse que le jeune humain lui donna, Rexia comprit que c'était la vue, qu'il préférait, dans tous-ça... il était vrai que voir le monde lorsqu'on se trouvait au dessus de celui-ci, c'était quelque-chose de vraiment beau, quelque-chose qui valait le coup-d'oeil ! Rexia pouvait découvrir chaque jours de nouveaux horizons, de nouveaux paysages, et elle apprenait rapidement à quel point la Terre pouvait être immense... et à la fois si petite, en réalité. Immense à nos yeux, mais après-tout, il ne fallait pas plus d'une heure et de quelques coups d'ailes pour une créature comme elle pour traverser un territoire aussi vaste que celui de New York. Oui, voir le monde à travers ses yeux d'ambre, c'était quelque-chose de merveilleux... mais ce n'était pas ce que elle, elle préférait.

    Voler offrait bien des avantages, à la fois en combats et en vitesse, en force et pour la chasse, et également de nombreux et précieux cadeaux, comme la vue dont je vous ais déjà parlé, mais surtout, et elle n'insisterait jamais assez là-dessus : la sensation de liberté, celle qui la poussait à lâcher des hurlements de joie, de pur bonheur, des hurlements qu'elle n'aurait jamais pue pousser avec une telle intensité si elle était restée à DESTINÉE, même en voulant faire semblant d'être heureuse... elle savait jouer la comédie, mais ce genre de démonstration de provenait pas du talent, mais du plus profond du coeur. Son jeune ami mammifère n'avait là qu'un minimum de ce que pouvait être réellement le vol, car elle n'essayait pas de le désarçonner... mais dans d'autre circonstances, elle aurait pue voler en faisant bien des démonstrations de son agilité. Elle adorait particulièrement tourner sur elle-même comme une torpille, même si après, elle n'était plus capable de reconnaître le haut du bas pendant quelques secondes... ou alors se laisser tomber en chute libre, les ailes replier sur son corps, et se redresser au dernier moment, frôlant le sol... et parfois de l'eau, lorsqu'elle faisait ça au dessus d'un lac ou d'une rivière... du bout de sa queue et de des griffes de ses pattes de derrière.

    Mais même si ce vol-ci n'était pas aussi "dangereux" que ce qu'elle aimait faire d'habitude, il n'en était pas moins des plus agréables. Le vent caresser doucement son corps, en compagnie de la lumière argentée des habitants de la galaxie, et en plus elle avait ainsi le temps de regarder le ciel étoilé, en ayant l'impression que le temps ralentissait autour d'elle. Et elle découvrait le plaisir de partager cette expérience avec quelqu'un... le vol était une de ses expériences préférée, mais c'était surtout une activité très solitaire. La seule présence qu'elle avait eue, c'était le jour de son évasion, où elle s'était glissée dans un groupe de grands oiseaux migrateurs. Après une demi-heure de vol, la faim l'avait tenaillée, et elle en avait gobée deux en plein vol... depuis, les oiseaux semblaient s'être passés le mots, car plus aucun n'avait pris le risque de venir voler trop près d'elle... mais sentir une compagnie en même temps qu'elle fendait les cieux, ce n'était pas quelque-chose de désagréable.

    La dragonne immobilisa ses ailes et se laissa flotter au gré du vent... et le temps passa ainsi, dans le silence. Mais au bout d'un moment, ce qu'elle redoutait, ce qui devait arrivé, arriva, malheureusement : les mouvements de ses ailes finirent par se faire plus lents tendis qu'elle ressentait la naissance de douloureuse courbatures, et elle perdit de l'altitude sans le vouloir...


    -Je fatigue, finit-elle par dire, rompant un silence presque sacré qui avait imposé son voile entre les deux amis. Mes ailes me font mal, il faut que j’atterrisse. Accroche-toi !

    Et elle se laissa doucement tomber, en planant, comme une feuille se décrochant de son arbre. Normalement, Rexia aurait due pouvoir tenir plus longtemps dans les airs, mais avec la nuit et la fatigue accumulée, ainsi que le poids supplémentaire, elle n'en eut pas la force. Elle se posa sur le toit d'un des immeubles abandonnés... ici, au moins, ils étaient sûr de ne pas être dérangés, et ils pouvaient en plus voir les étoiles. La dragonne de rubis se coucha, laissant ainsi le deux-pattes descendre de son dos, tout en lui expliquant :

    -Mes ailes sont longues et fines, c'est excellent pour voler vite et silencieusement, mais hélas je n'ai pas une très grande résistance. Mes muscles se fatigues très rapidement.

    Elle ne replia pas ses ailes contre ses flans, préférant les laisser pendre et reposer par terre, et tendis le cou, afin de se lécher les articulations. Ainsi, elle était en train de se réchauffer et de détendre ses muscles endolories...
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeVen 2 Sep - 22:20

Si je tenais mon journal dans mes mains, je raconterais probablement ce vol, comme si j’y étais, afin de pouvoir en conserver chaque seconde. Voler au dessus de la ville me procurait un genre de sentiment, que je ne comprenais qu’à peine. C’était un mélange entre la grande liberté que je ressentais au gré du vent, et un sentiment beaucoup moins joyeux : une sorte de lourde peine. Bien que ce sentiment demeurait en arrière-plan, il était quand même là, uniquement parce que je pensais à mes souvenirs. En même temps, mes souvenirs n’étaient en aucun cas quelque chose, que je pouvais oublier. Ces scientifiques, en me traquant de nouveau, me poussaient à la peur, cette peur d’être repris dans leurs griffes et de les voir me tester sans relâche, juste pour trouver ce qui n’allait pas dans ma tête. Uniquement parce que j’étais différent, je devais être contraint à la fuite. Était-ce juste ? Était-ce franchement quelque chose de juste ? Non…mais pour eux cela le restait. C’était la loi du plus fort, et ils se considéraient comme les plus forts. Ils étaient les chasseurs, et moi j’étais leur unique proie, qui avait à priori quelque chose d’important à leur fournir dans ma tête.

Toujours sur le dos de Rexia, je volais au dessus de la ville, et pouvais disposer d’une incroyable vue aérienne dont je n’avais pas l’habitude de profiter. La liberté venait de là, car c’était probablement la seule et unique occasion où j’allais pouvoir voir la ville en adoptant ce point de vue. Je ne disais rien du tout, afin de pleinement ressentir le vent, et vivre le vol comme il le fallait réellement. Pleurer en voguant parmi les nuages n’était pas une réaction appropriée, alors que l’expérience était merveilleuse, et je pouvais l’assurer. Les cieux étaient aussi beaux que dans mes rêves les plus fous. Je pensais le fouler avec un avion, mais finalement je le faisais…oui…mais avec un dragon. C’était incroyable.

Le long instant de silence fut interrompu par Rexia, qui expliqua le changement de mouvement de ses ailes. Elle fatiguait et il fallait qu’elle atterrisse sur le sol afin de pouvoir se reposer. Je pouvais largement le comprendre.

Sans objection, je me mis à m’accrocher tandis que Rexia se laissait doucement tomber, en planant, afin de pouvoir atterrir. Au fond, j’avais l’impression que j’étais en quelque sorte responsable de sa fatigue. J’étais quand même une sorte de poids supplémentaire pour elle, comme quelque chose à supporter en plus du reste.

Sa procédure d’atterrissage s’achevait sur le toit d’un des immeubles abandonnés, là où nous étions hors de portée de vue de quiconque capable de nous déranger. Quand elle se coucha, je descendis et écoutais les explications de Rexia.


- Je peux comprendre que tu sois fatiguée. Je ne t’ai peut-être pas facilité la tâche avec mon poids supplémentaire non plus. Repose-toi, tu en as besoin.

Du haut du toit, la tentation de l’observation me fit regarder en bas, sans risquer de tomber. Je pensais que nous étions seuls dans cet endroit plutôt abandonné, mais ceci n’était pas le cas. Je vis un groupe de types, tout en bas, qui marchait dans la rue, comme à la recherche de quelque chose. Ils parlaient entre eux, probablement de la marche à suivre. Heureusement, ils ne me voyaient pas.

De loin, je ne parvenais pas à entendre grand-chose, mais une partie du discours atteignit mes oreilles. L’un des types, le plus grand, disait :


« Ecoutez-moi les gars, le temps presse. Le patron veut à tout prix récupérer Samuel Langster vivant pour terminer le projet. Il n’y a plus de temps à perdre. Il ne faut plus le laisser s’échapper. »

A la fin de leur discours, mon regard quitta le groupe, pour revenir vers Rexia. Avec le regard que j’avais, il était simple de comprendre mon inquiétude.

- Oh non…c’est encore plus grave que ce que je pensais…

Si leur patron avait décidé de transmettre l’ordre de me capturer le plus vite possible, en prenant soin que j’étais bien vivant, ma vie allait devenir encore plus compliquée.

Je craignais le pire.

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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeSam 3 Sep - 22:31

    Les ailes de la jeune dragonne reposaient sur un toit de béton froid, et ainsi posaient à plat, leur membrane souple pouvait presque faire penser à deux rideaux de douche... cependant, il ne fallait pas s'amuser à dire cette vérité en face de Rexia, car elle risquait de le prendre mal. Ses quelques coups de langue eurent l'effet qu'elle espérait : les muscles de ses deux instruments de vol étaient maintenant complètement détendus, elle ne ressentait plus la moindre douleur, comme si sa salive l'avait anesthésier... mais ce n'était qu'un soulagement temporaire, et elle le savait bien. C'était comme quand on courait pendant un bon moment : à la fin, on avait très mal aux jambes, mais après un temps de repos, la douleur disparaissait... cependant, c'était juste parce que nos jambes ne bougeaient plus, et dès qu'on recommençait à les faire travailler, on ressentait à nouveau les courbatures.

    Le grande bête mythologique croisa les pattes de devant et y posa son menton, se servant de ses serres comme d'un gros coussin dure et écailleux, les yeux tournés vers Samuel, mais en fait, son regard était perdu dans le vague... elle avait comme projet de rester là et de dormir dans cette position. Après-tout, pourquoi pas ? C'était l'idéal... sur ce toit, personne ne viendrait les chercher, l'immeuble était abandonné, et les issus condamnées. D'ailleurs, elle arriva même à s'en demander pourquoi elle n'avait pas pensée à dormir dans les hauteurs de ce quartier plus tôt. Parfois, lorsqu'on se laissait aller à la dépression, on pouvait prendre des décisions bien bêtes.

    Le deux-pattes lui dit qu'il comprenait qu'elle ait besoin de se reposer, et il ne lui en voulait pas, surtout qu'il sentait que c'était en partie à cause du poids en plus qu'elle avait dû porter sur son dos. A nouveau, Rexia leva les yeux au ciel, mais cette fois-ci, elle étouffa son soupir d'agacement, ainsi que ses remarques, car elle venait de comprendre une chose : si elle, elle était persuadée que Samuel n'y était pour rien et qu'elle resterait sur cette position, l'humain était persuadé du contraire, et rien ne le ferait changer d'avis à lui non-plus... en bref, ces deux êtres, si différents l'un de l'autre, étaient avaient comme point en commun d'êtres très têtus. Elle savait qu'elle aurait beau insister, aucun d'eux penserait que l'autre avait raison. Donc elle décida de mettre un terme à cette conversation en ne répondant tout simplement pas, se contentant de lui faire un petite geste du museau pour le remercier de la laisser se reposer. Autant ne pas insister, car dans ce genre de situation, ça ne servait à rien, si ce n'était à créer des tensions entre amis.

    Cependant, la pose de la dragonne fut très rapidement dérangée. Elle entendit l'arrivée des intrus peu de temps avant Samuel... ou plutôt, elle la ressentit, à travers les vibrations de que faisaient leurs pas et que les fines écailles qui couvraient son ventre étaient capable de détecter, de la même façon que les serpents. Bien qu'elle fut étonnée de sentir d'autres personne dans ce quartier, elle décida de ne pas y faire trop attention, vu qu'il n'y avait aucune chance qu'ils ne leur tombent dessus... cependant, leur présence sembla inquiéter Samuel, qui alla voir de plus près en regardant en bas de l'immeuble, alors que Rexia se contentait de redresser la tête et de le regarder d'un air curieux, se demandant ce qui pouvait bien lui faire peur. Elle eut rapidement sa réponse, mais pas de la bouche de son ami : son ouïe fine lui permit d'entendre ce que disaient les autres bipèdes, malgré la distance, et elle entendit qu'ils étaient justement en train de chercher le Spécial, qu'ils étaient sous les ordres de celui qui avait osé faire des expériences inhumaines sur lui, de le transformer en hybride.

    En entendant cela, la dragonne oublia temporairement qu'elle était fatiguée : elle se leva... la douleur de ses ailes se réveilla lorsqu'elle les replia contre elle, mais elle n'y fit pas attention... et rejoignit de manipulateur de feu au bord du toi. En bas, elle arrivait à très bien distinguer le groupe qui marchait dans la rue, les humains discutant entre-eux à voie basse, illuminant leur chemin grâce aux faibles faisceaux de lampes torches. Elle sentit une immense haine prendre possession de son coeur à leur encontre, le même genre de haine qu'elle avait envers ceux qui l'avaient créés, et qu'elle avait maintenant aussi envers les tortionnaires de son ami. Elle montra les dents... mais réussit à retenir son grognement, de peur que cela les fasse repérer. Samuel tourna un regard inquiet vers elle... et en réponse à cela, Rexia l'entoura de sa longue queue, en un geste protecteur que faisait, dans l'ancien temps, les mères de son espèce envers leurs oeufs et leurs dragonneaux...


    -Ne t'en fait pas, lui chuchota-t-elle d'un ton qu'elle tentait de rendre rassurant. Je ne les laisserais pas te capturer. Si ils te veulent, il faudra d'abord qu'ils me passent sur les écailles. Une idée traversa l'esprit de la bête couleur sang, une idée qui lui fit faire un grand sourire féroce, un sourire qui dévoila tous ses crocs, pointus et parfaitement allignés : si tu veux, je peux m'occuper d'eux, là, tout-de-suite. Ne t'en fait pas, je sais ce que tu penses du meurtre... je ne ferais que leur faire peur, promis.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeDim 4 Sep - 17:35

Ces types, en bas, appartenaient à l’équipe, qui m’avait enlevé par le passé, et ils n’avaient rien à voir avec ce James Flanagan, celui qui à lui seul avait su me transformer en hybride et me doter de deux pouvoirs.

Ce groupe de scientifiques était responsable d’un enfer, que je n’allais jamais pouvoir oublier, à cause du fait qu’une mort ternissait ces souvenirs comme jamais. Là-bas, j’avais pu découvrir une vision d’horreur. Au départ, je pensais être capable de sauver Genevieve, mais je l’avais perdue ce jour-là. Celle que j’aimais était étendue sur le sol, assassinée par ces tortionnaires. Elle avait souffert par ma faute, et je m’en voulais toujours.

Depuis mon évasion, je me pensais libéré, et que je ne risquais plus rien, mais jusqu’à un certain jour, lorsque j’avais rencontré Claire Bennet. J’avais revu ce type, l’un des scientifiques qui m’avaient testé, et il voulait à tout prix me récupérer, pour terminer le projet qui me concernait. Depuis qu’ils savaient que quelque chose de spécial siégeait à l’intérieur de ma tête, ils voulaient à tout prix mettre un nom sur ce que c’était et sur la véritable utilité de cette chose…mais avec des intentions malhonnêtes. En deux jours, ils m’avaient fait subir le pire, alors je n’imaginais pas le fait d’y retourner. Je ne pouvais avoir conscience que d’une seule chose : si j’y retournais, j’allais subir une torture d’une mesure encore pire que celle d’avant, car ils n’allaient jamais me lâcher. Jamais ils ne pourraient me laisser partir s’ils parvenaient à me retrouver, et ainsi me tester de nouveau, pour savoir quelle était cette chose qui était dans ma tête. Ce serait une mise à l’épreuve que je ne pourrais probablement pas supporter.

J’étais inquiet, car je n’avais pas envie de revivre des choses capables de m’anéantir, en ramenant des échos de douleur, et en ajoutant des tortures. Je risquerais de ne pas m’en sortir si jamais tout ceci venait à arriver, et ainsi périr, soit dans mes larmes, soit périr tout court. Je risquais ma peau en étant traqué par ces types. Après avoir vu mon regard inquiet, Rexia m’entoura de sa longue queue, ce qui ne me rassurait qu’à moitié. La proposition qu’elle me fit me surprenait dans un sens, mais je pensais à une chose : ma réponse allait probablement encore plus me surprendre.


- Peu importe où je suis, ils parviennent à me retrouver, et je dois à chaque fois les fuir. Ceci me fatigue et j’en ai sérieusement assez. S’ils restent ici, à force de chercher, ils comprendront que je me trouve sur ce toit, et je n’aurais plus beaucoup de temps, je le crains.

J’aimerais réellement qu’ils puissent partir d’ici, afin qu’ils ne puissent plus me mettre la main dessus, mais j’étais conscient d’une chose. Seule une partie de cette phrase était réalisable, car je savais qu’ils n’abandonneraient jamais. Ils n’allaient jamais arrêter de me chercher, uniquement parce que ma tête les intéressait.

- J’aimerais qu’ils s’en aillent. S’ils restent ici, ils chercheront à m’attraper, et finir les tests qu’ils n’ont pas pu achever.

Mon temps était compté. La chasse, que ces types s‘étaient mis en tête de programmer à mon encontre, s‘intensifiait de plus en plus, et j‘avais de plus en plus de mal à les éviter. Avec le temps, je ne pourrais peut-être plus les fuir.
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MessageSujet: Re: Le mammifère et le lézard... [PV Samuel]   Le mammifère et le lézard... [PV Samuel] Icon_minitimeLun 5 Sep - 13:07

    Rexia ressentait l'inquiétude de son amis à deux-pattes, autant à travers son air qu'à travers son odeur, une odeur un peu plus douce que la peur, mais qu'elle connaissait bien quand-même... mais elle était on ne peut plus sérieuse : temps qu'elle serait-là, personne ne lui remettrait la main dessus. Dans l’excitation du possible combat qui l'attendait pour le défendre, la femelle trépignait, ses griffes raclaient le sol. Peut lui importait de se mettre en danger, peu lui importé ce dont ses hommes étés capable... peu lui importait même si il réussissait à la capturer, à elle aussi, et qu'elle retourne à DESTINÉE : elle n'avait eue que trois amis, dans sa vie. Michel, Nathan Petrelli... du moins, c'était ce qu'elle avait crue, avant d'apprendre qui il était réellement... et plus ressemant Samuel. Elle l'appréciait et elle lui resterait à jamais fidèle, temps qu'elle continuerait à le considérer comme son ami.

    La dragonne laissa échapper un grognement satisfait lorsqu'elle entendit la réponse de l'humain... il ne lui avait pas officiellement confirmé qu'il voulait qu'elle s'en prenne à eux, mais il avait dit qu'il voulait qu'il s'en aille, alors elle considéra ça comme une demande qu'il lui faisait d'agir... rapide comme un félin quittant sa cage, Rexia plia ses membres et sauta du toit, laissant Samuel seul derrière elle. Elle n'eut même pas besoin de se servir de ses ailes pour descendre... elle descendit le long du mur de l'immeuble en s'accrochant aux pierres à l'aide de ses serres, à la façon d'un lézard se déplaçant sur un muret, le ventre à terre, lui donnant la forme d'un serpent géant. Arrivé à la moitier du mur, la bête se lâcha et tomba souplement sur ses quatre pattes, en plein devant le groupe, se dressant de toute sa hauteur... avec son cou qu'elle mit droit comme un i, elle était presque trois fois plus grande qu'un humain de taille normal... et poussa son troisième rugissement de la soirée. Mais cette-fois, ce n'était ni de la colère, ni un du plaisir... c'était un pur rugissement de défit, un rugissement qui n'avait aucun autre but que de faire peur à ses adversaire...

    ... et cela marcha. Ceux qui étaient devant tombèrent en arrière, les autres reculèrent de plusieurs pas. Les faisceaux lumineux de leurs lampes torches n'étaient pas assez gros pour illuminer son corps en entier. Avec ses écailles de couleurs sang, ses griffes et ses crocs acérés et ses pics meurtrières, elle devait avoir l'air particulièrement impressionnante. Elle baissa son regard en direction du groupe, sauf que comparée à son ami, qu'elle avait regardée en gardant le museau bas, pour que leurs visages soient à la même hauteur l'un de l'autre, eux, elle les dominait de toute sa hauteur, les observant avec un regard qui donnait l'impression qu'ils n'étaient à ses yeux que des insectes particulièrement dégoûtants. Ses yeux ambrés semblaient être devenus noirs.

    Un des chasseur qui se trouvait à ses pattes leva son fusil et lui tira à bout portant dans l'épaule... Rexia n'avait pas était assez prudente. Normalement, sa peau était assez solide pour résister à des tires de petits calibres, mais une balle de fusil tirée à bout-portant traverserait sans problème ses écailles. Cependant, elle eut de la chance : les hommes n'avait sur eux que des fusils tirants des fléchettes tranquillisante, qui étaient à la base destinées à Samuel. L'aiguille se tordit sur une de ses écailles sans même l’érafler, et la seringue se brisa, laissant échapper une odeur douceâtre qui fit monter des larmes aux yeux de la dragonne en venant lui chatouiller les naseaux.

    En réponse à ce tire raté, celle-ci arracha le fusil des mains du tireur, dans un vif claquement de mâchoire, leva haut la tête et croqua... l'arme fut brisée en trois morceaux égaux, deux qui tombèrent de chaque côté de sa mâchoire, et un troisième qui resta dans sa gueule et qu'elle recracha au pieds de l'humain, avant de riposter en lui donnant un puissant coup de queue, vif comme une gifle, qui l'envoya valdinguer en plein dans un container ouvert, qui se ferma sur lui après le choc. Rexia se tourna ensuite vers le reste du groupe... ses babines étaient retroussées, sa queue cinglait l'air comme des coups de fouet, ses écailles étaient dressées comme la fourrure d'un chat en colère, et elle avait même largement déplier ses ailes pour se donner un air plus impressionnant...


    -Misérables mammifères inférieurs, immondes briseurs-d'oeuf, leur cria-t-elle d'une voie grognante, la faisant presque ressembler à celle d'un mâle... oui, je sais, "briseur-d'oeufs", ça fait un peu ridicule, mais elle savait d'instinct que chez les dragons, c'était une insulte vraiment très grave. Sachez que celui que vous recherchez est désormais mon ami, alors rapporter ce message à votre maître : si il continu à essayer de le capturer, je viendrais personnellement lui faire goûter à la colère d'un feu de dragon. Maintenant quittez ce quartier, ou je vous dévore !! Et, pour faire bonne mesure, elle lâcha un dernier rugissement à leur adresse.


[Je te laisse décidé comment ils réagissent, vu que ce sont tes PNJ's Wink ]
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