It's not over (Pv avec Samuel Langster)

Invité

Je devais continuer cette chasse aux spéciaux. En tant que conseiller du président, je suis le mieux placé pour établir une nouvelle stratégie. Nathan m'avait laissé quelques instructions avant de partir pour l'une de ses réunions. Je regardais attentivement les documents qu'il m'avait laissés. Je me rendais compte qu'ils évoquaient des expériences scientifiques. Cela ne m'inspire pas confiance. Peut-être qu'il m'a laissé ça car cela aurait un rapport avec mes anciens employeurs à savoir la Compagnie. Je ne serais pas étonné s'ils avaient fait ce genre de choses. Il suffit de voir avec moi. Je faisais attention à tout ce qui était noté sur le document et là, je voyais un nom que j'avais déjà rencontré par le passé, lorsque je l'avais soigné. C'était Samuel Langster. Je me demande bien pourquoi on voulait faire des expériences sur lui. En tout cas, même si Nathan ne l'a pas mis sur les listes de personnes à capturer, je dois quand même en savoir plus. Je regarde où ont eu lieu les expériences. Je voyais une adresse à Odessa dans le Texas. J'allais donc revenir directement vers mon passé. Je pensais en avoir fini mais jamais ce ne sera le cas et je devrais m'y faire. Je sortais directement de mon bureau et je regardais s'il y avait quelqu'un dans les parages. Je prenais mon envol en direction de cette adresse. Je devais faire au plus vite et un avion, c'est trop lent à mes yeux. Quand on est un fantôme, on a pris certaines habitudes. Au moins sur ma route, je ne rencontrais personne susceptible de me reconnaître. J'arrivais directement à l'adresse qui était indiquée et j'atterris sans problème. Je ne voyais personne sur le moment et j'arrive devant le bâtiment. Finalement, je rentre sans avoir ne serait-ce une hésitation. Je voyais donc l'état de ce bâtiment qui est abandonné mais certaines choses sont restées en place comme le matériel. Ils ont dû partir très vite d'ici. J'essayais de voir s'il restait quand même certains dossiers dans ce bâtiment qu'ils auraient pu oublier sans faire attention mais je pouvais remarquer qu'il y avait un homme dans ce bâtiment en même temps que moi. C'est plutôt étrange et je ne m'attendais pas à ça. En me rapprochant, je pouvais le reconnaître. Il s'agissait de Samuel Langster. C'est une étrange coïncidence.

Max : Samuel Langster, c'est une surprise que de vous trouver ici ! Que faîtes-vous dans ce lieu ?

Je ne sais pas s'il va me reconnaître. Il va sûrement penser que ma présence ici est dû à quelque chose de vraiment grave. C'est vrai que je ne me déplace pas souvent mais là, la situation relevait de ma compétence. Je faisais en tout cas semblant de ne pas savoir pourquoi il est ici. Il est possible qu'il n'ait aucun souvenir de cette période et c'est d'ailleurs pour cela que Nathan m'a confié cette mission car je saurais être discret.

Light Of The Assassin

En ces lieux, mon passé ne pouvait qu’être évoqué, sans alternative pouvant conduire à mon bonheur. Je ne savais même pas pourquoi je me trouvais, alors que j’avais vécu ici qu’une unique succession de malheur. Ici, des scientifiques avaient voulu me tester, me trouvant même différent des autres spéciaux, et toute ma vie avait pu prendre une mauvaise tournure à cause de cet unique moment. Après cela, ils s’étaient mis en tête de me retrouver, afin d’approfondir leurs recherches, et même me tuer tant qu’ils le pouvaient, mais la personne qui avait perdu la vie n’était pas moi. Genevieve était morte par ma faute, alors que je l’aimais et que je souhaitais lui sauver la vie. Je ne voulais que son bonheur, et elle était décédée à la place de cela. Elle avait été torturé par ma faute, alors qu’ils ne voulaient que moi. Honnêtement, si je pouvais revenir en arrière, et changer certains événements, celui-ci serait probablement en tête d’une longue liste.

Je ne savais même pas pourquoi je me trouvais ici, alors que ces mauvais souvenirs me faisaient souffrir, mais j‘étais pourtant présent ici, dans la même chambre de tests que la dernière fois. Depuis la dernière fois, ces lieux avaient été abandonné par les scientifiques, qui avaient probablement élu domicile ailleurs, dans un lieu probablement plus grand et plus dangereux pour les innocents, mais ceci n‘avait plus d‘importance, car je devais garder en tête qu‘ils n‘étaient plus là, afin de ne pas chuter dans une tristesse profonde. Avant de venir dans cette chambre de test, j‘avais pu observer pendant quelques instants les mêmes vitres que j‘avais du exploser autrefois, pensant sauver Genevieve, et j‘avais repensé à mon échec. C‘était probablement pour éviter ma honte que j‘avais changé de pièce, pour atterrir dans celle-ci, qui n‘évoquait que ma souffrance, sans parler de la mort de Genevieve, ni de ma rencontre avec B., ni du reste…C‘était une horreur, mais pourtant je ne bougeais pas d‘ici.

Alors que je me pensais seul, j‘entendis une voix qui prononçait mon nom. Quand je levais la tête, je vis ce visage, quelque chose de trop connu, beaucoup trop connu. Il me demandait même ce que je faisais ici…mais je ne savais pas quoi lui répondre, car j‘ignorais moi-même la raison qui m‘avait amené à rester ici.

- Ce serait plutôt à vous que je devrais poser la question, car je ne sais même pas pourquoi je reste ici, alors que je ne ressens que de la peine dans cet endroit. Je devrais peut-être même m’en aller d’ailleurs, car je n‘ai aucun intérêt à m‘éterniser. Mais, je souhaiterais quand même comprendre une chose, qu’est-ce qui amène quelqu’un comme vous à venir ici, alors que les lieux ont été abandonné ? Qu‘est-ce que vous recherchez ?

Je détestais sincèrement le fait de souffrir, mais ma conscience était stupide au point d‘entretenir ce que je ressentais. J’avais perdu celle que j’aimais dans cet endroit, et mon cœur avait été brisé une nouvelle fois depuis la perte de Vincent, qui m’avait tant traumatisé la première fois. Cette douleur ne s’était toujours pas renfermée depuis et elle n’allait probablement jamais pouvoir guérir, mais bon…

Invité

Cette ville, ce lieu faisait référence à un passé qui est redevenu mon présent aujourd'hui. Le fait d'avoir été emmené dans cette ville a changé beaucoup de choses pour moi et j'en ai toujours voulu à mon père de ne pas avoir essayé de comprendre son fils. Mais c'est du passé et j'ai quitté tout ça depuis fort longtemps. Je pensais au départ être seul mais être en présence de Samuel Langster n'était qu'un plus, un moyen de connaître davantage la vérité et même, cela ne pourra que m'aider dans l'avenir. ll se pourrait que les responsables de ses expériences soient la Compagnie. Avec Nathan, nous avons un point commun et c'était celui de détester cette organisation. L'occasion d'en apprendre plus était plus que tentant. Finalement Sam me retournait la question à savoir ce que je faisais ici. Il m'explique qu'il ne sait même pas pourquoi il reste ici alors qu'il ne ressent que de la peine dans cet endroit. Ce n'est en aucun cas de la torture mais simplement le fait qu'il veuille connaître les réponses. Ce n'est pas simple une enquête mais pour avancer, il fallait affronter ses souffrances. Il pense qu'il devrait s'en aller peut-être car il n'a aucun intérêt à s'éterniser dans ce lieu. Par contre, il souhaite comprendre une chose c'est ce qui m'amène ici alors que les lieux sont abandonnés et surtout ce que je recherche. Il va falloir que je sois très convaincant afin de répondre le moins possible à des questions.

Max : Vous savez, beaucoup de personnes sont à la recherche de quelque chose d'oublier. Je suis là pour découvrir la vérité sur certains évènements, comprendre les choses. Je suis quelqu'un qui ne laisse aucune énigme derrière lui. Je souhaite connaître certains éléments de mon passé et enfin tourner la page une bonne fois pour toute. Il y a une bonne raison à ce que vous soyez ici Samuel et vous ne le savez sûrement pas encore. Vous pouvez approfondir ce ressentiment. Vous pourrez avoir les réponses que vous désirez tant.

Alors là, j'ai fait très fort. Ma mission n'est pas compromise du tout. Rien ne laisse transparaître la possibilité que je sois envoyé par Nathan en personne ou que j'ai pu faire partie d'une organisation qui a pu commettre ce genre d'expérience sur des êtres humains. J'espère avoir été convaincant. Ce sera plus facile d'obtenir certains dossiers s'ils sont encore dans les locaux. Je prie au moins pour que les scientifiques aient commis une erreur. L'être humain en commet énormément mais moi, avec mon don, je peux réparer cela. Je me demande si je devais me présenter. Je discutais avec lui et si je ne voulais pas le braquer, je devais dire quelque chose.

Max : Pardonnez-moi, j'ai oublié de me présenter. Je m'appelle Max. C'est la moindre des choses sachant que je connais votre nom.

Mon prénom suffisait largement sinon, cela aurait pu me compromettre. Pour beaucoup, je suis un fantôme et cela doit le rester encore un peu.

Light Of The Assassin

« L'homme ne progresse pas de l'erreur vers la vérité, mais de vérités en vérités, d'une vérité moindre à une vérité plus grande. »

Swami Vivekananda

Le discours de ce type m’intriguait sérieusement, car il restait tellement basique que cela en devenait affligeant, littéralement désespérant. N’importe qui pourrait adopter le même discours, même moi, si jamais je n’avais pas envie de parler de mon histoire. En gros, dans tout ce baratin, il n’y avait rien de dit, rien du tout. Pour finir, ce n’était qu’une perte de temps.

Il ne savait pas pourquoi j’étais ici, et je n’allais pas lui dire, sous peine de me briser le cœur une fois de plus. Je n’avais pas besoin d’entretenir ma peine, ni que quelqu’un la partage avec moi. Ce n’était sérieusement pas la peine. Ce type disait que je ne savais pas quelle était la nature de la raison, qui m’amenait ici, mais il avait tort. J’avais encore conscience de ce qui m’était arrivé dans cet endroit : les injections, les tortures, et puis la mort de Genevieve. J’avais versé tant de larmes ici, et pourtant je venais encore dans ces lieux.

- Vous ne pouvez pas comprendre mes émotions, car ce que j’ai vécu dans cet endroit n’a rien de marrant. J’ai vécu des pertes, des douleurs, et des tortures tellement dures, que je ne peux pas encore les oublier, et je ne le ferais probablement jamais. Vous êtes plutôt mal placé pour savoir qui je suis. Je suis peut-être un nom dans un dossier, mais je ne suis pas que ça.

Le fait qu’il me dise son nom, Max, m’importait peu. Rencontrer ce type, surtout ici, ne me plaisait pas, car j’y avais vécu le pire…enfin une notion du pire, et ressasser le passé n’était pas un processus très plaisant pour moi, surtout en ce qui concerne ce projet Bahamut, ce pseudo truc qui me concernait. Selon ces types, j’étais différent, mais j’ignorais en quoi je l’étais. Me considérer comme spécial n’était pas une chose à laquelle je croyais. Je ne pouvais pas prendre conscience de qui j’étais, tout bêtement parce que je pensais me connaître, mais je devais avoir tort, terriblement tort. Si j’étais vraiment différent, je devrais comprendre de quelle façon, afin d’être désormais fixé sur mon sort.

- Grand bien vous fasse de vous appelez Max, car sérieusement j’en ai rien à faire. Dans tout ce que vous m’avez dit, vous ne m’avez absolument rien révélé. Vous éclipsez la vérité volontairement, juste devant moi, alors je ne sais pas ce que vous cachez, mais cela doit être important pour que vous ne me disiez rien du tout.

*l’odeur du sang est encore une horreur à supporter, je n’en peux plus…vous ne pouvez rien savoir de moi espèce de…Max !*

- Répondez simplement et honnêtement à ma question, cher Max. Que faites-vous dans cet endroit ? Dites-moi la vérité, c‘est tout ce que je demande.

*de toute façon, je suis armé, alors si tu n’es pas honnête avec moi, je saurais m’en servir, sans aucune hésitation.*

Je me méfiais de lui, et je ne pouvais pas le nier. Ce type ne m’inspirait pas confiance, en tout cas pour le moment.

Invité

Je sentais en cet homme quelqu'un de fort intelligent et surtout difficile à convaincre. Je me demande si Nathan ne lui aurait pas parlé de moi. Je me pose des questions mais je ne devais rien montrer afin d'éviter que Sam ne soit confronté à mes faiblesses. Celui-ci me dit que je ne peux pas comprendre ses émotions car ce qu'il a vécu dans cet endroit n'a rien de marrant. Il aurait vécu des pertes, des douleurs et des tortures tellement dures qu'il ne peut pas encore les oublier et il ne le ferait probablement jamais. Je n'ai pas oublié mes blessures et ce que je souhaite, c'est me venger. Il ignore quel est en réalité mon pouvoir. Il penserait de moi que je suis le pire des monstres et c’est finalement vrai. Selon lui, j'étais plutôt mal placé pour savoir qui il était. Il se trompe lourdement. J'ai pour ainsi dire un sixième sens. Il est peut-être un nom dans un dossier mais il n'est pas que ça. Oh, non, il est plus que ça pour que Nathan ne veuille pas le capturer comme tous les autres et qu'il me l'ait bien fait comprendre même si j'essaye de le convaincre qu'il n'y a aucune différence entre les spéciaux. Je devais cependant garder mon calme et mon sang-froid. Ma réputation en dépendait.

Max : Vous savez, vous êtes loin de savoir qui je suis et croyez-moi, j'arrive bien à cerner les personnes qui m'entourent. A force de vivre dans un monde rongé par les ténèbres, on ne peut que très bien faire la différence entre les personnes. Je sais très bien que ce n'est pas marrant et je ne ris pas à ce que vous avez vécu. Vous avez subi de lourdes épreuves et je peux le comprendre. Chacun a pu en vivre et y compris moi alors je suis bien placé pour savoir ce que vous pouvez traverser. Vous êtes peut-être un nom sur un dossier mais vous êtes plus encore.

J'ai gardé mon sang-froid et c'était réellement une très bonne chose selon moi. D'une certaine façon, je m'étais un peu dévoilé mais sans plus. Je ne sais pas du tout comment Sam pourrait réagir face à ça. Il n'avait finalement rien à faire que je m'appelle Max. Il s'est rendu compte que je ne lui avais rien révélé du tout. Il a vite compris que je cachais quelque chose. Il ajoute que j'éclipse volontairement la vérité juste devant lui alors qu'il ne sait pas ce que je cache mais cela devait être important pour que je ne dise rien du tout. Il réfléchissait et me disait ensuite que je devais répondre simplement et honnêtement à sa question. Il me demandait ce que je faisais ici, dans cet endroit. Il voulait savoir la vérité. Je vais tenter de révéler certaines choses mais sans pour autant mettre le président en mauvaise posture. Quand j'y pense, si je dis toute la vérité, Sam verra qui est réellement Nathan Petrelli. Cela mérite une certaine réflexion.

Max : Comme je vous l'ai dit tout à l'heure, je souhaite connaître certains éléments de mon passé et pouvoir tourner la page une bonne fois pour toute. Je suis là pour tout détruire. J'ai été dans une organisation il y a longtemps. J'ai l'impression même que c'est une toute autre vie. Là-bas, j'ai subi des expériences que nul être humain ne pouvait imaginer pour l'époque. Aujourd'hui, je tiens à retrouver mon dossier et à mettre la main sur les membres qui restent de cette organisation. Ils doivent être mis hors d'état de nuire. Je tiens à retrouver ma tranquillité d'esprit.

J'ai finalement réussi à mettre Nathan à l'écart tout en avouant sans aller dans les détails ma mission ici. Quelque part, je n'allais pas avouer que je recherchais un rapport entre les expériences pratiquées et cet homme que j'avais devant moi. Sam se méfiait de moi et je peux comprendre. Seulement, s'il connaissait toute la vérité à mon sujet, il serait l'un de mes plus redoutables ennemis.

Light Of The Assassin

*Cet endroit me fait trop mal…trop mal…*

En mon esprit, j’avais une sorte de sixième sens, et il était très utile pour détecter les crétins, ou bien les monstres qui ne mériteraient que ma méfiance, et non ma pitié. En ce type, je ne voyais rien de bien gentil. Il disait qu’il savait bien cerner les personnes qui l’entouraient, mais j’étais meilleur à ce jeu-là. Quelque chose clochait en ce type, et je ne pouvais pas le nier. Il disait qu‘il ne riait pas à ce que j‘avais vécu, mais justement il ignorait ce que j‘avais vécu. Il ne savait pas ce qui se passait, sauf s‘il appartenait au Gouvernement, et ce serait le comble… Si je venais à tomber sur un vulgaire chien du gouvernement de Nathan Petrelli, Président des Etats-Unis d‘Amérique surtout maintenant, alors que je suis dans un endroit plutôt pénible, je le prendrais très mal, mais vraiment très mal.

Je n‘avais pas envie de subir cela, alors que je me trouvais dans un endroit, qui ne me rappelait que de terribles souvenirs. J‘y avais perdu Genevieve, celle que j‘aimais, et je ne pouvais pas oublier cela, car je m‘en sentais responsable. La trace du sang était encore là, au même endroit, et je ne parvenais pas à rester au moins cinq minutes juste à côté, sans fondre en larmes. De loin, je préférais être dans cette chambre de test, et vivre ma souffrance, plutôt que de revoir la sienne.

- Ecoutez, vous dites que vous êtes très fort pour cerner les gens, mais ça se voit que vous ne me connaissez pas réellement, car je suis probablement quelqu‘un de plus doué dans cette histoire. Je vois quelque chose en vous qui me dérange, sans pour autant savoir ce que c’est, et je n’aime pas cette sensation. Je déteste sincèrement ce que je ressens. J’en ai assez. Sérieusement, dites-moi où vous vous situez : Gouvernement, Méchant, ou simple Crétin ?

Ce type était très doué pour une chose. Il connaissait l’art de parler pour ne rien dire, et il n’y avait rien de plus qui pouvait m’énerver. C’était sérieux…trop sérieux… Selon lui, ce type souhaitait connaître certains éléments de son passé, et ainsi tourner la page une bonne fois pour toutes, et tout détruire, mais je ne savais pas si je pouvais le croire, et lui faire confiance. Je restais encore trop méfiant pour cela, et je n’allais probablement pas diminuer ma barrière, de peur de faire une erreur et de tomber dans quelque chose de pire. Déjà, rien que le fait de tomber dans cet endroit ne me mettait pas réellement à l’aise, alors si jamais je rajoutais ce type en plus, cela allait probablement être un intense calvaire.

En parlant de calvaire, ce type disait avoir été dans une organisation et subi des expériences inimaginables. Au moins j‘étais pas le seul…enfin si son histoire était vraie. Il tenait à mettre la main sur les membres de cette organisation et aussi retrouver son dossier. La tranquillité d‘esprit était un bon souhait, mais allais-je l‘aide ? Probablement pas…ou pas…enfin je savais pas encore…

- Je ne sais pas si je peux croire à votre histoire, car je n’ai pas encore entièrement confiance en vous, mais si c’est vrai, ce n’est pas une bonne chose à vivre et à garder dans ses souvenirs. Vous cherchez à retrouver votre dossier, mais, pour quelle raison ? Et, je vous en prie, soyez sincère avec moi. Les gens qui ne me donnent pas une très bonne impression au premier coup d’œil, ne sont pas facilement admis dans mon cercle de confiance. J’ai appris à me méfier avec le temps. Beaucoup trop peut-être, mais je préfère cela.

Pourquoi avais-je l’impression de retrouver une aura singulière, que je voyais souvent chez la plupart des personnes ? Je voyais quelque chose d‘étrange, de multiples. Ce type ne m‘inspirait pas confiance. Je devrais peut-être m‘en aller. Je me levais et disais ces paroles suivantes, avant de commencer à partir :

- Non...il vaut mieux que je m‘en aille. M‘éterniser ici ne me plait pas…

*ce dossier, ce serait le sien alors ?*

Invité

Je comprenais de plus en plus pourquoi Nathan avait un profond respect et une amitié avec cet homme. Un pouvoir comme le mien était plutôt impressionnant mais personne ne connaît réellement ma capacité. Angela, elle le savait et pour ainsi dire, avait peur de ce que j'étais capable de faire. Elle pensait me contrôler mais il n'en était rien. Aujourd'hui, je pensais à un tout autre projet pour me venger. Ma femme est morte alors que j'étais auprès d'elle. Ils m'ont pris par surprise alors que j'avais tout fait pour que l'on ne me retrouve pas à l'époque. Le fait que l'on m'ait déclaré comme étant mort me permet d'agir tel un fantôme du passé venant hanter cette organisation. A ce moment-là, il utilise le fait que j'ai pu expliquer que je suis très fort pour cerner les gens comme un moyen de se défendre. En effet, selon lui, ça se voit que je ne le connais pas réellement car il est probablement quelqu'un de plus doué dans cette histoire. Ca se voit qu'il ne connaît pas ma capacité et les nombreuses possibilités qui peuvent en découler. Il voyait quelque chose en moi qui le dérange sans pour autant savoir ce que c'est et il n'aime pas cette sensation. Il déteste sincèrement ce qu'il ressent et il en avait assez. Sérieusement, je devais lui dire dans quel camp je devais me situer à savoir soit le gouvernement, soit méchant ou soit simple crétin. Je vais avoir du mal à me sortir de là mais je devais trouver quelque chose.

Max : Je ne vous connais pas réellement c'est un fait mais croyez-moi que la manière dont vous agissez et ce que vous me dîtes me permet d'en savoir un peu plus sur vous. Vous voulez savoir dans quel camp je me situe ? Je vois. Je ne pense pas que mon travail vous intéresse à mon avis. En étant du mauvais côté de la barrière, j'aurais pu vous faire du mal depuis longtemps et je vous aurais neutralisé pour de bon. Là, en ce moment, je suis dans mon propre camp à faire de la vie de mes ennemis un véritable enfer.

J'ai tout simplement éludé la question. Il valait mieux pour lui qu'il ne sache pas où je travaille réellement. Ici, il est question certes de ma mission. Je continue d'ailleurs à y travailler dessus mais Nathan savait qu'en venant ici, il aurait été question de la Compagnie car les expériences ont toujours été supervisées par cette organisation de malheur. Peut-être qu'il se doute dans quel camp je me situe mais il valait mieux pour moi qu'il le découvre le plus tard possible. A ce moment-là, il ne savait pas s'il pouvait croire à mon histoire car il n'a pas entièrement confiance en moi mais si c'est vrai, selon lui, ce ne serait pas une bonne chose à vivre et à garder dans mes souvenirs. Je ne peux effacer tout ça car les expériences ont fait de moi l'assassin que je suis aujourd'hui. Il se demande par contre pourquoi je souhaite retrouver mon dossier. Je ne pouvais dire la vérité comme le fait que je voulais me protéger ou que je voulais éviter que l'on sache qui je suis réellement. Il me priait d'être sincère avec lui. Les personnes qui ne lui donnent pas une très bonne impression au premier coup d'oeil ne sont pas facilement admis dans son cercle de confiance. Il a appris à se méfier avec le temps, beaucoup trop à son avis mais il préfère cela. On va donner certains élements.

Max : Mon histoire est vraie. Pour ainsi dire, j'étais à l'étranger lorsque j'ai découvert que j'avais un don. Mon père était dépassé par tout cela et en partie à cause de ça, je suis arrivé aux Etats-Unis. Mon père m'a placé au sein d'une organisation qui selon lui pouvait m'aider à contrôler ce don. J'étais encore jeune lorsque cela a commencé mais j'ai subi les pires expériences pour l'époque. Aujourd'hui, je tiens à effacer cela de ma mémoire et mon dossier est ce qu'il reste de cet épisode de ma vie. Je tiens à le détruire. Il y avait également autre chose que j'aurais voulu voir dans mon dossier et cela concernait mon épouse. Elle est morte tuée par leurs soins alors qu'il tentait de me reorendre. Je voulais savoir si elle avait de la famille que je pourrais contacter. Je n'ai même pas eu l'occasion de leur apprendre qu'elle a été tuée. Vous vous méfiez, je peux comprendre. Dans ce monde maintenant, on n'arrive pas vraiment à se faire des amis.

Je m'étais dévoilé un peu plus que d'habitude. Parler de la bêtise de mon père ou de la mort de ma femme était quelque chose de difficile. Je détestais encore mon père pour ça. Je détestais la Compagnie pour ce qu'elle m'avait fait. C'est d'ailleurs pour cela que je tiens à ma place aujourd'hui. Il préfère mieux s'en aller. S'éterniser ici ne lui plaît pas du tout. C'est compréhensible mais là, je voyais ma mission en train de s'envoler. Je voyais quelque chose près de Sam. On aurait dit des feuilles.... C'est un dossier ! Le sien ou le mien ? C'est une bonne question mais je devais l'avoir à tout prix en main surtout qu'il était plus près que moi. Je n'avais pas le choix. Je devais utiliser mon pouvoir pour le récupérer. Je tendais ma main et avec la télékinésie, je faisais venir rapidement le dossier vers moi afin de découvrir la vérité.

Max : Vous êtes là pour découvrir la vérité. Ce serait dommage si vous vous en allez si vite. Par contre, j'aimerais savoir si vous l'avez lu ce dossier. Au moins, je peux vous dire qui est responsable de ses expériences ici et c'était la Compagnie. Sachez que je peux vous aider.

En voyant ce dossier, je constatais avec horreur que c'était le mien. La Compagnie l'avait donc gardé pendant toutes ses années afin de bien m'étudier. Je n'aimais pas du tout ça. A force de m'étudier, ils ont dû se dire qu'il fallait penser à autre chose qu'à une planque habituelle pour me retrouver. Aujourd'hui, j'ai gagné contre eux. J'appréhendais le fait que Sam ait pu lire quelque chose. J'espère qu'il n'en a pas eu le temps sinon, je suis mal.

Light Of The Assassin

*j’en ai assez…si seulement tu pouvais te taire espèce de machin…*

Sa prétention me tuait à mesure qu’il parlait. Si je pouvais le défoncer, lui faire sa fête comme il le méritait, car son caractère m’exaspérait sérieusement. J’avais vu des caractères qui n’en valaient pas la peine, et celui-ci en était un. Comment pouvait-il être aussi prétentieux au point de se sentir supérieur et de se croire au sommet du monde ? Quand je croyais que Duncan était instable, et que c’était le sommet du pire, c’était un immense tort. Ce type ne valait pas ma pitié et c’est pour cela que je voulais m’en aller. Je ne voulais pas m’éterniser ici, face à lui, parce que j’en avais assez.

- Arrêtez votre prétention, et aussi de ne rien me dire, jugeant que tout ceci ne m’intéresse pas. Sérieusement, vous pensez tout connaître, peut-être parce que vous avez une capacité qui vous aide pour cela, mais vous ne pouvez pas tout connaître, et jamais vous ne le pourrez. Quand je vous demande de me parler et de me dire pour qui vous travaillez, ce n’est pas pour, qu’au final, vous m’évitez pour mon soi-disant bien Sérieusement, arrêtez cela car cela m’exaspère. Vous pouvez comprendre cela ou bien est-ce trop demandé ? Si je veux m‘en aller, c‘est parce que vous m‘exaspérez, et c‘est sérieux !

*je ne supporte pas ta conscience de prétentieux et c’est réellement vrai.*

Je ne disais rien du tout après cela, et je le laissais parler. J‘aimerais bien faire la sourde oreille, mais je n‘avais pas ce pouvoir, et jamais je ne l‘aurais. Il pourrait vivre les pires peines du monde, je ne pourrais pas changer d‘avis. S‘il y avait bien une chose, qui était trop demandée, c‘était d‘être clément avec ce type, et de ressentir de la pitié à son égard.

Ce type disait alors que j‘étais là pour découvrir la vérité, et que ce serait dommage de m‘en aller si vite. Il ne pourrait pas me comprendre, jamais. Maintenant, il voulait savoir une chose, à savoir si j‘avais lu ce dossier ou pas. De toute façon, cela n‘avait pas d‘importance. Selon lui, les responsables des expériences n‘étaient autre que les membres de la Compagnie. C‘était peut-être le cas pour lui, mais cela ne l‘était pas pour moi.

- Écoutez, je n’ai pas besoin de découvrir la vérité car je la connais déjà. Je ne reviens ici que pour une sorte de communion, que je ne comprend même pas par moi-même. Je suppose, que si vous vous demandez si j’ai lu ce dossier, c’est parce que vous avez peur du fait que je puisse découvrir quelque chose de compromettant à l’intérieur, pas vrai ? Parlez-moi sincèrement. En tout cas, je peux vous dire une chose. Les responsables de ces expériences sont peut-être des membres de la Compagnie, en tout cas pour vous, mais ce n’est pas le cas pour moi. J’ai fait ma propre enquête moi aussi. Ces locaux appartenaient bien à la Compagnie, mais cela n’a pas toujours pas été le cas. Après eux, d’autres scientifiques sont passés derrière, et j’ai été face à ceux-là. Votre histoire et mon histoire n’ont aucun rapport entre elles. Vous ne pouvez pas m’aider, car je n’ai pas besoin d’aide. Même si j’avais besoin d’aide, je ne demanderais pas votre aide, jamais…

*je suis sincère face à toi alors que tu ne l’es pas…*

Invité

Je comprenais de plus en plus pourquoi Nathan avait une telle admiration pour cet homme. Il est assez déterminé à mon avis et ne se laisse pas intimidé aussi facilement. Je vais devoir redoubler de prudence, être un fin stratège si je ne veux pas perdre mon avantage. Visiblement, je l'avais énervé. Il m'ordonne d'arrêter ma prétention et aussi de ne rien lui dire jugeant que tout ceci ne l'intéresse pas. Sérieusement, selon lui, je pense tout connaître, peut-être parce que j'ai une capacité qui m'aide pour cela mais je ne pouvais pas tout savoir, et jamais, je ne le pourrais. Je peux remarquer que Sam est l'un des premiers à oser me dire ce qu'il pense. Il ignore pour qui je travaille et heureusement. Quand il me demande de lui parler et de lui dire pour qui je travaille, ce n'est pas selon lui pour qu'au final, j'évite de tout révéler pour son soi-disant bien. Je ne vais quand même pas révéler que Nathan m'envoie car sinon, je mettrais un terme à ma mission. Il me demande d'arrêter car cela l'exaspère. Il me demande si je peux comprendre cela. S'il souhaite s'en aller c'est parce que je l'exaspère et c'est sérieux. Je n'ai jamais attisé autant de haines chez un spécial. C'est quelque chose de nouveau pour moi.

Max : Je ne suis en aucun cas prétentieux mais certaines choses doivent être cachées. En effet, j'ai une certaine connaissance. Cependant, vous êtes loin de savoir ce que je suis capable de faire avec ma capacité. Je ne dois par exemple en aucune façon révélé pour qui je travaille. Je dois respecter son choix. Vous pouvez être énervé et je le conçois mais comprenez également que je ne peux pas tout révéler. Je suis lié. Si vous voulez partir, je ne vous retiendrais pas.

Je dois éviter à tout prix de parler de Nathan sinon, c'est fini. Le secret professionnel, il n'y a que ça de vrai. Quand on doit rester discret, on évite de parler du président, c'est une règle d'or. Il m'écoutait parler ensuite mais ne disait absolument rien. Il me dit qu'il n'a pas besoin de découvrir la vérité car il la connait déjà. Au moins, c'était clair. Si je comptais le retenir ici un peu plus longtemps, je devais revoir ma stratégie de départ. Il ne reviendrait ici que pour une sorte de communion qu'il ne comprend pas lui-même. Il suppose que si je lui demande s'il a lu le dossier, c'est parce que; selon lui, j'aurais peur du fait qu'il puisse découvrir quelque chose de compromettant à l'intérieur. Je crains en effet qu'il ne découvre ma véritable identité, mon passé et ce que je suis capable de faire réellement avec mon pouvoir. Il me demande de lui parler sincèrement. Cela risque d'être difficile. Par contre, il précise que les responsables de ces expériences sont peut-être des membres de la Compagnie pour moi mais ce ne serait pas le cas pour vous. Il aurait fait sa propre enquête lui aussi. C'est intéressant. Je vais enfin pouvoir en savoir plus. Il précise que les locaux appartiennent effectivement mais cela n'a pas toujours été le cas. Après eux, d'autres scientifiques seraient donc venus et il a été face à eux. Il ajoute que mon histoire et la sienne n'ont aucun rapport. Il était toujours question d'expérience et sur des personnes ayant des pouvoirs. Il y a un rapport. Quelle est donc cette nouvelle organisation ? Je le saurais très vite et bientôt, ils seront tous morts. Il explique ensuite que je ne peux pas l'aider car il n'en a pas besoin. Même s'il en avait besoin, il ne me demanderait même pas. Il verra que je l'aiderais d'une manière ou d'une autre.

Max : Une sorte de communion ? Je penserais au contraire que vous chercherez à oublier cette épisode et non pas à revenir dans ce lieu. En effet, si j'ai voulu mon dossier, c'était pour éviter que l'on ne découvre des choses compromettantes sur moi comme ce qui m'est arrivé à la Compagnie ou la mort de ma femme par cette même organisation. Il y a également d'autres choses. Ce que vous voyez juste devant vous est le résultat de nombreuses épreuves. J'ai décidé aujourd'hui d'aller de l'avant. C'est bien que vous ayez mené votre propre enquête. Vous avez été en face de scientifiques qui n'appartenaient pas à la Compagnie mais ils avaient le même but qu'eux à savoir comment des personnes comme vous ou moi ont obtenu notre capacité. Il y a quand même un rapport entre vous et moi même si nos histoires sont différentes. Je suis chargé de détruire ses organisations clandestines. Vous avez des informations susceptibles de m'aider dans cette tâche. Ne serait-ce pas un moyen pour vous de tourner la page définitivement si vous savez que ses scientifiques ne viendront plus jamais vous chercher ? Nous ne sommes pas comme le commun des mortels vous et moi. Vous pourrez me permettre d'accomplir mon travail et de votre côté, vous pourrez tirer un trait sur votre passé. Qu'en dîtes-vous ?

J'ai proposé quelque chose d'intéressant et j'espère obtenir une réponse favorable. Heureusement, j'ai pu encore garder ma véritable identité ou le fait même que j'ai été déclaré comme mort lorsque ma femme a été tuée dans cette tentative de meurtre à mon encontre. Je n'ai qu'à attendre la réponse de Sam.

Light Of The Assassin

Au moins une bonne fois dans ma vie, s’il y avait bien une chose dont j’avais envie, c’était de demeurer absolument honnête, et de dire ce que je pensais, surtout par rapport à cet homme, que j’avais juste en face de moi. Franchement, il me gonflait, mais à un point ! Quelqu’un qui pensait tout savoir, être doté d’une « certaine connaissance », comme il disait, était pour moi quelqu’un qui ne méritait pas mon attention, car cela n’était pas la peine. Il se tenait lui-même au sommet du monde, et ceci me démontrait une chose, et c’était dérangeant. Ce n’était pas quelqu’un en qui je pouvais avoir confiance très facilement…j’en étais certain.

- Je suis peut-être loin de savoir ce que vous êtes capable de faire avec cette capacité, mais vous êtes loin de savoir une chose me concernant. Vous êtes loin de savoir qui je suis, ni l’étendu de ce que j’ai vécu, alors ne dites pas que vous me comprenez, parce qu’il y a bien une chose dont je suis conscient à présent. Je n’arrive à vous faire confiance, et cela m’étonnerait que j’y parvienne, surtout si vous continuez ainsi. Vous cachez volontairement quelque chose, et je devrais vous accueillir comme quelqu’un de gentil ? Malheureusement, je ne peux pas le faire. Je n’aime pas que les gens veuillent me cacher quelque chose, surtout si je parviens à le remarquer.

Je repensais peu à peu à ce dossier. Ce type y tenait tellement que cela m‘intriguait. Quelque chose de compromettant devait y être, et j‘avais du le voir. Il suffisait que je me rappelle de ce que j‘avais vu, et je serais conscient de tout.

- Je cherche effectivement à oublier ce qui m’est arrivé dans cet endroit, mais tout me ramène ici en ce moment, comme si je n’avais pas le choix. Finalement, je suis peut-être obligé de vivre avec ce souvenir horrible dans la tête, et je devais me faire une raison. Maintenant que votre dossier est là, vous n’avez plus besoin de vous faire du souci, même si cela m’étonne que vous vous en fassiez. Il y a bien une chance sur mille que n’importe quelle personne tombe sur votre dossier et en dévoile le contenu.

*même si je suis au courant de ce qui se passe…*

- J’ai en effet mené mon enquête, car j’en avais assez de piétiné sans être au courant de toute la vérité sur ce qui s’était passé. Je sais qui a voulu me tester, et je suis en colère contre eux. S’il y a bien une chose, que j’aimerais bien faire, c’est les retrouver, et me venger pour ce qu’ils m’ont fait subir, bien qu’ils ne sont pas les seuls. Même si nous avions été examinés par deux organisations différentes, il n’y a aucun rapport entre nous, et je ne pourrais jamais dire le contraire.

*mais il me prend pour qui bon sang ?*

- Vous me proposez de vous aider, en gros que je collabore avec vous pour démanteler ce type d‘organisation ? Je suis le genre de personne à apprécier les collaborations, mais pas comme ça. J‘ai du mal à vous faire confiance, et pour un travail d‘équipe, ce n‘est pas quelque chose de simple. Travailler ensemble ? Franchement, je ne pense pas que ce soit une bonne idée.

Me proposer un travail d’équipe avec cet homme n’était pas une chose que je pouvais accepter, même si on me forçait. Je ne pourrais jamais travailler avec quelqu’un en qui je n’avais pas confiance.

Invité

Cet homme est devenu un élément clé pour beaucoup de choses et surtout par rapport à ses expériences scientifiques. Je comprenais de mieux en mieux pourquoi Nathan a voulu que je vienne ici. Je n'y voyais aucune objection. Mais Sam était hostile. Pendant un bref instant, je me demande si on lui avait parlé de moi mais je me ravise car je sais que c'est impossible. Sam me disait qu'il était peut-être loin de savoir ce que j'étais capable de faire avec cette capacité mais je serais loin de savoir selon lui une chose le concernant c'est à dire qui il est ni l'étendu de ce qu'il a vécu alors je ne devais pas dire que je le comprenais car il est conscient de quelque chose. Il n'arrive pas à me faire confiance et cela l'étonnerait qu'il y parvienne surtout si je continue ainsi. J'ai l'habitude que l'on me dise que l'on n'a pas confiance en moi. Je suis devenu un solitaire et c'était difficile de faire confiance. La mort de ma femme a eu un électrochoc sur moi au point de me faire redevenir ce que j'ai toujours été : un assassin. Les tueurs sont des personnes solitaires et insociables. Cela m'étonnerait que je puisse redevenir l'homme que j'étais lorsque je me suis marié. Il sait que je cache volontairement quelque chose et il me demande s'il devrait m'accueillir comme un gentil. Je ne suis pas son ennemi sinon depuis longtemps, je l'aurais neutralisé comme les autres. Il me répond que malheureusement, il ne peut pas le faire. Il n'aime pas que les gens veuillent lui cacher quelque chose surtout s'il parvient à le remarquer. Il est vraiment doué.

Max : C'est vrai que je ne vous connais pas depuis très longtemps. Cependant, par rapport à ce qui est arrivé, c'est mon droit de comprendre votre souffrance car j'ai vécu aussi quelque chose de pénible. Vous n'arrivez pas à me faire confiance, c'est votre droit. Mais vous devez savoir que je ne suis pas votre ennemi. Je garde certaines choses secrètes car je ne dois en aucun cas les révéler sinon je serais en danger et vous également. Mes ennemis me traquent depuis des années car j'ai refusé de répondre favorablement à leurs attentes et que, contrairement au protocole, je me suis marié avec une fugitive à l'époque. Aujourd'hui, je me venge de mes ennemis. Je me fais discret et mes apparitions sont rares en public. Est-ce que vous pouvez comprendre ma position ?

Parler de mes liens passés avec la Compagnie était une excellente idée car ce sont eux à l'origine de mon retour dans la vie de tueur professionnel, d'assassin et surtout de tacticien. J'avais atteint un autre niveau où la vengeance atteint quelque chose de démesurée. Sam me donnait raison sur le fait qu'il cherchait effectivement à oublier ce qui est arrivé dans cet endroit mais tout le ramène ici en ce moment comme s'il n'avait pas le choix. Finalement, il était obligé de vivre avec ce souvenir dans la tête et il devrait se faire une raison. Mais il n'est pas devenu comme moi. Je suis devenu fou après avoir vécu la mort de ma femme sous mes yeux. Ensuite, il évoquait mon dossier. Il précisait que je n'avais plus besoin de m'en faire puisque j'avais le dossier et cela l'étonnerait même que je me fasse du souci. J'ai l'impression qu'il croit que je suis quelqu'un de sans coeur. Pour lui, il y avait bien une chance sur mille que n'importe quelle personne tombe sur mon dossier et en dévoile le contenu. Seulement, Sam a découvert mon dossier et je saurais tôt ou tard s'il sait quelque chose.

Max : Vous avez évité au moins de vous dire qu'il fallait tout de suite vous venger contrairement à moi. Vous êtes plus fort que moi sur ce point. A la différence que vous pouvez arriver à vivre au-delà de ce souvenir pénible. Vous aurez plus de chance que moi. En effet, je n'ai plus de soucis à me faire sur ce dossier car je vais pouvoir le détruire et personne ne saura jamais rien de son contenu.

Mes ennemis ne sauront pas d'où allait provenir l'attaque. C'est terminé pour de bon. Ils mourront les uns après les autres. Sam précise qu'il a effectivement mené son enquête car il en avait assez de piétiné sans être au courant de toute la vérité sur ce qui s'était passé. Il sait qui a voulu le tester et il est en colère contre eux. S'il y a bien une chose qu'il aimerait bien faire c'est de les retrouver et de se venger pour ceux qui lui ont fait subir bien qu'ils ne sont pas les seuls. Finalement, il pouvait céder tout comme moi. Il ajoute que même si nous avons été examiné par deux organisations différentes, il n'y a aucun rapport entre nous et il ne pourra pas dire le contraire. C'est son droit mais le fait qu'il y ait des organisations similaires devrait au contraire être un point commun.

Max : Vous tomberez un jour sur eux et vous pourrez vous venger. Le destin peut nous jouer de sacrés tours. Vous pourrez ensuite vivre en paix et en harmonie. C'est votre droit de dire qu'il n'y a aucun rapport mais vous devriez savoir que personne ne devrait mériter d'être livré à n'importe quelle organisation. Que ce soit celle qui vous a fait ses expériences ou celle qui m'en a fait aussi, ils cherchaient tous à atteindre un même objectif. C'était de la concurrence pure et simple. Vous dîtes qu'il n'y a aucun rapport mais c'est votre droit alors qu'en réalité pour vous comme pour moi, il recherchait tout simplement la manière d'obtenir plus de pouvoirs et d'influences.

J'ai été plutôt gentil sur ce point-là. Je ne rêve que d'une seule chose, c'est de tuer les membres restants de la Compagnie. J'y arriverais, c'est certain mais si je peux en plus tuer les organisations concurrentes, cela ne me gênerait pas du tout. Il était surpris que je lui demande de m'aider, de collaborer avec moi pour démanteler ce type d'organisation. Il est du genre à apprécier les collaborations mais pas comme ça. Il a du mal à me faire confiance et pour un travail d'équipe, ce n'est pas quelque chose de simple. Le fait de travailler ensemble ne serait pas pour lui une bonne idée. Je dois essayer de le faire changer d'opinion mais il me faut trouver comment.

Max : Je comprends que vous ne me fassiez pas confiance mais le fait de travailler en équipe pourrait être quelque chose de plus efficace contre les organisations qui nous ont fait tant souffrir. Mais je vais vous laisser l'opportunité de me poser une question, celle que vous voulez. Vous vous en posez, c'est certain pour que vous soyez convaincu que je ne suis pas digne de confiance. Je ne suis pas votre ennemi mais je vous écoute et j'y répondrais.

Le quitte ou double, quelque chose d'utiliser souvent. Je devais tenter le coup. Sam n'avait pas confiance en moi et je sais très bien que c'est légitime. Par contre, Nathan avait raison sur une chose, c'est qu'il est très doué pour cerner les autres.

Light Of The Assassin

J‘étais hostile envers cet homme, car je n‘avais pas confiance en lui, tout bêtement parce que je ne voyais pas un angle bénéfique à explorer en sa conscience. Sa manière de m‘aborder, et de tout me dire, m’avait bien fait comprendre à qui j’avais à faire, et je savais que je ne me trompais pas. Rien que ce dossier le prouvait. Ce Max, peu importe pour qui il travaillait, n’était pas net, et il ne le serait jamais à mes yeux, surtout s’il continuait à ne rien me dire de manière extrêmement volontaire.

Une fois que j’allais quitter cet endroit, je savais à qui j’allais devoir parler, afin de pouvoir en savoir plus. Amaranth savait peut-être quelque chose sur cet homme, et je n’allais pas rester ignorant quand je pourrais en savoir largement plus que le contenu d’un seul dossier. Avec tout ce qu’Amaranth savait sur certaines personnes, je pouvais facilement comprendre à qui j’avais affaire. C’était ce dont j’avais besoin pour ce type, ce Max.

- Oui c’est bien vrai que vous ne me connaissez pas depuis assez longtemps pour être capable de comprendre quoi que ce soit en moi. Vous avez certes vécu quelque chose de pénible comme vous le dites, mais ce n’est pas ce que j’ai vécu. Je n’arrive pas à vous faire confiance, car vous ne voulez rien me dire, et c’est volontaire. Vous voulez peut-être me préserver d’un quelconque danger, mais ne rien me dire n’est pas vraiment une solution. Comment voulez-vous que je puisse faire confiance en quelqu’un dont je ne sais pas grand-chose ? Je suis peut-être extrêmement tolérant, mais j’ai mes limites parfois, et ma limite c’est l’ignorance. Quand je ne sais pas grand-chose de la personne qui est en face de moi, la confiance n’est pas quelque chose de simple à obtenir de ma part. Vivez votre vie comme vous voulez, car vous n’avez pas besoin de ma compréhension pour continuer, je vous signale.

La vengeance était une étape très dangereuse à adopter, parce qu‘on pouvait très souvent trouver la mort par sa faute. Moi, je n‘arrivais pas souvent à cette extrémité, car je savais que je m‘y perdais très souvent, et que je pouvais très facilement regretter mes actes par la suite.

Uniquement sous la vengeance, certaines personnes parvenaient au pire : la trahison, les crimes, le meurtre. Je n‘étais pas comme ça. J‘étais neutre, un indépendant qui pouvait agir comme il le fallait. J‘étais gentil, mais je n‘étais dans aucun groupe, et donc dépendant de personne. La seule marque de dépendance était « Le Serenity », parce qu‘Amaranth m‘avait invité à venir là-bas, pour y être en sécurité, mais ceci se prolongera pour aller beaucoup plus loin je le pense…probablement quelque chose de spécial.

- Tant mieux pour vous. Au moins vous pourrez détruire votre dossier et dormir tranquille.

Quand il se mit à parler des scientifiques, mon visage se changea brusquement… Je n’attendis que la fin de son discours pour parler.

- Je tomberai peut-être un jour sur ces types, mais je ne saurais que ce jour-là ce que je ferais. Je ne peux pas dire que je me vengerai, alors que je ne le sais pas encore. Personne ne mérite de subir un enlèvement par n’importe quelle organisation, je le sais, mais je ne sais pas si je dois dire qu’elles cherchaient à atteindre le même objectif, car je ne peux pas le savoir. Je ne suis pas du genre à commenter avec certitude l‘objectif de quelqu‘un d‘autre, surtout pour une organisation comme celle-là. Leurs intentions sont obscures, et je ne peux pas me mettre à leurs places. En tout cas, je sais ce qu‘ils me voulaient, pour mon cas. Ils me considéraient comme un être unique.

*et c’est tout ce que je te dirais !*

Ce type me proposait un travail d‘équipe, dans le but de démanteler ces organisations, qui faisaient souffrir d‘honnêtes innocents. C‘était très dur à supporter, mais je ne pouvais pas accepter une collaboration avec ce type, alors que je ne lui faisais pas confiance. C’était beaucoup trop me demander, beaucoup trop…

- Je peux accepter le travail en équipe dans certaines conditions, mais pas cette fois-ci. Cela pourrait peut-être être efficace, mais je ne peux pas cautionner le fait de travailler avec vous. Je ne peux pas faire ça. Vous me laissez vous poser une question, n’importe laquelle, alors qu’il y a des choses que vous voulez cacher. Je suis certain d’une chose. Si jamais je vous pose une question qui vous dérange, vous refuserez d’y répondre, j’en suis certain. Je ne peux pas m‘attendre à une réponse de votre part, alors que vous m‘avez bien fait comprendre que vous me cachiez des choses pour soi-disant me préserver d‘un danger. Si jamais je vous demande de le dire quand même, vous ne le ferez pas…

Un élément du plafond tombait alors soudainement, prouvant que le lieu n‘était pas entièrement solide. Pour éviter d’être blessé, je pus m’écarter de justesse, et le débris tomba juste à côté de moi, pour se briser sur le sol. J’eus beaucoup de chance sur ce coup-là, mais cela aurait pu mal finir, si je n’avais pas eu le réflexe de m’écarter au bon moment.

- Cet endroit n‘a pas l‘air solide à certains endroits…

Invité

Cet homme est réellement quelqu'un de doué. Je comprenais pourquoi Nathan avait pour lui une affectation toute particulière. Il n'avait pas confiance en moi. Il repérait facilement les personnes qui recherchaient un but bien précis. Heureusement qu'il ignore totalement ce dont je suis capable et ce que je recherche également. Sam avouait que c'était bien vrai que je ne le connaissais pas depuis assez longtemps pour être capable de comprendre quoi que ce soit en lui. Il sait que j'ai certes vécu quelque chose de pénible mais ce n'est pas ce qu'il a vécu. Il n'arrive pas à me faire confiance car je ne voulais rien lui dire et c'était volontaire. Oh, je voulais rester secret. Il pourrait en apprendre trop sur moi et comprendre mes véritables motivations. Il aurait alors la force de vouloir sauver le président de sa fonction présidentielle et il en est hors de question. Il m'explique que certes je voulais peut-être le préserver d'un quelconque danger mais ne rien lui dire n'est pas vraiment la solution. Il me demande comment il pouvait faire confiance en quelqu'un dont il ne sait pas grand-chose. C'est en effet difficile mais je ne peux prendre le risque de me confier, c'est impossible. Il est peut-être extrêmement tolérant mais il a ses limites parfois et sa limite c'est l'ignorance. Quand il ne sait pas grand-chose de la personne qui se trouve en face de lui, la confiance n'est pas quelque chose de simple à obtenir de sa part. Je peux le concevoir. Il ajoute que je devrais vivre ma vie comme je l'entends car je n'aurais pas besoin de sa compréhension pour continuer. Il était un peu énervé selon moi.

Max : Je souhaite en effet que peu de personnes me connaissent réellement car j'ai une certaine appréhension sur les traîtres. J'ai perdu celle que j'aimais à cause justement de personnes que je pensais de mon côté. Je ne tiens pas à refaire la même erreur. J'essaye d'être prudent. Je veux vous préserver de ce danger. Ma femme était au courant de ce que je risquais et elle en a payé le prix. Elle ne méritait pas ça. Elle était d'ailleurs pour moi une source de lumière dans ce monde mais cette fois-ci, je ne vais pas commettre de nouveau la même erreur. Je ne mettrais personne en danger. Je comprends votre position et que vous ne me fassiez pas confiance. Vous vous demandez ce qui ne va pas chez moi, si je suis méchant ou gentil...... Je sais que ne rien vous dire n'est pas la solution mais depuis la mort de ma femme, j'ai adopté cette politique et je vis ainsi.

J'ai essayé de me justifier sur le fait que j'étais secret. Je me suis un peu confié, c'est vrai mais je ne dis pas toute la vérité car là, je saurais qu'il deviendra l'un de mes pires ennemis. Je ne peux me le permettre et je risque également de perdre ma place au sein du gouvernement. Il y a trop de choses en jeu à l'heure actuelle. Il disait que c'était tant mieux pour moi car je pouvais détruire ce dossier et dormir tranquille.

Max : Vous avez raison, je suis plus rassuré.

Seulement, quand j'ai évoqué les scientifiques, je me suis rendu compte que son visage avait changé. Il était beaucoup plus énervé. Il m'avait écouté jusqu'au bout. Il me dit qu'il tombera peut-être un jour sur ces types mais il ne saurait que ce jour-là ce qu'il ferait. Il ne peut pas dire qu'il se vengera alors il ne sait pas encore. Il ajoute que personne ne devrait subir un enlèvement par n'importe quelle organisation il en a conscience mais il ne sait pas s'il doit dire qu'elles cherchaient à atteindre le même objectif car il ne peut pas le savoir. C'est vrai car il ne se trouve pas dans la même position que moi. Il ne serait pas du genre à commenter avec certitude l'objectif de quelqu'un d'autre surtout pour une organisation comme celle-là. Il est du genre prudent et j'admire cela. Leurs intentions sont obscures et il ne peut pas se mettre à leur place. Il sait ce que ces scientifiques voulaient pour son cas. Ils le considéraient comme un être unique. Je connaissais donc les intentions des scientifiques sur Sam. Je vais pouvoir l'en informer, c'est parfait.

Max : J'espère que vous aurez pris votre décision si jamais vous vous retrouvez en face d'eux. Vous n'aurez que deux choix possibles et malheureusement, vous ne pourrez revenir en arrière. Je pense que vous ferez le bon choix. Je sais bien que vous ne pouviez pas connaître les intentions de ses scientifiques mais croyez-moi qu'ils paieront pour ça. Ils vous considéraient comme un être unique ? De toute façon, les scientifiques sont tous des humains ne voulant avoir qu'une seule chose hors de leur portée et c'était la possibilité d'avoir une capacité ce que nous avons vous et moi. Pour moi, c'était la même chose, j'étais unique et l'un des premiers à être venu à eux.

J'étais compréhensif et surtout, j'essayais de montrer que les scientifiques avaient tous une envie commune et c'était la portée du pouvoir. Ils sont loin de tout ça. Ils ne pourront imaginer ne serait-ce qu'un instant ce que c'est que de vivre avec ça. Je ne sais pas comment quelqu'un pourrait vivre avec le pouvoir de Sam mais avec le mien, il serait rapidement fou. Sam me parle du travail en équipe. Il m'explique qu'il peut accepter le travail en équipe sous certaines conditions mais pas cette fois-ci. Il sait que cela pourrait être efficace le fait de travailler ensemble mais il ne peut pas cautionner le fait de travailler avec moi. Il ne pouvait faire ça. Un instant, je pensais qu'il allait changer d'avis mais je me trompais. Ensuite, finalement, il répondait à mon quitte ou double. Il me disait que je lui laissais le fait de poser une question, n'importe laquelle, alors qu'il y a des choses que je veux cacher. Il est certain d'une chose. Si jamais, il posait la question qui me dérange, je refuserais d'y répondre. Il est mâlin. Il ajoute qu'il ne peut pas s'attendre à une réponse de ma part alors que je lui avais bien fait comprendre que je lui cachais des choses pour le préserver d'un soi-disant danger. Si jamais, il me demande de le dire quand même, je ne le ferais pas. Il doit tenter s'il le souhaite.

Max : Je comprends que vous n'acceptiez pas mon offre et je ne vais pas insister plus loin. Seulement, pour la proposition que je vous ai faîte concernant le fait que vous pouvez me poser une question, il suffit de tenter car vous ne pouvez prévoir ma réponse.

J'espère avoir été convaincant mais quelque chose me dit que le danger va être important. En effet, un élément du plafond était en train de tomber. Sam a pu s'écarter afin d'éviter le débris. Pour ma part, c'était autre chose. J'étais encore dessus. Je ne savais pas quoi faire si ce n'était qu'il fallait le neutraliser, le détruire. Je dois trouver un moyen et vite. Malheureusement, je n'avais pas d'autres choix que de faire une chose impensable. Pris au piège, pour éviter d'être blessé, je m'envole pendant quelques instants afin d'éviter le débris. Celui-ci tombe près de Sam. Sam avoue que cet endroit n'a pas l'air solide sur certains emplacements. Je suis entièrement d'accord.

Max : Ce bâtiment doit être détruit. Plus personne ne doit venir dans ce lieu car il y a trop de dangers.

Je suis vraiment mal. A-t-il remarqué que j'avais utilisé un pouvoir différent de la télékinésie ? C'est une très bonne question et je prie pour que cela ne soit pas le cas.

Light Of The Assassin

En étant capable d’éviter ce débris, je venais d’avoir une chance inestimable, car cela aurait très bien pu mal finir. En fait, je n’avais surtout pas envie d’activer par mégarde ma lumière bleue, et ainsi prouver à cet être, en qui je n’avais pas confiance, que j’étais différent des autres spéciaux. Je ne voulais pas qu’il puisse comprendre que j’étais un hybride et que, par conséquent, je possédais deux pouvoirs, oui deux pouvoirs : la guérison et le feu. Je n’étais pas comme les autres, et je définissais peut-être une perle rare pour lui aussi, qui sait… Il n’allait peut-être pas voir que ma tête était constituée différemment de celles des autres personnes, mais qui serait suffisamment aveugle pour rater le fait que j’avais deux pouvoirs, surtout en voyant que mes blessures disparaissaient après le passage d’une lumière bleue, un phénomène qui n’était pas commun, et qui n’allait jamais l’être…oh non… Quand le débris pouvait encore tomber sur Max, celui-ci utilisa un moyen inattendu pour l‘éviter, et je l‘avais remarqué. Il s‘était envolé… Il s’agissait d’un pouvoir différent que celui de la télékinésie. Plusieurs pouvoirs signifiaient une seule chose pour moi, et Amaranth m’en avait parlé. Il était donc une de ses personnes.

Le débris avait beau être à terre, et brisé, j’étais encore retourné par ce qui s’était passé. D’une part, j’avais eu beaucoup de chance et, d’autre part, ce type venait de s’envoler. Cette chose m’avait un peu surpris, mais c’était plus un blocage, non une peur. Il s’agissait d’un sentiment plutôt incompréhensible à vivre, mais je le ressentais, et je ne pouvais l‘ignorer…

- Cet endroit est devenu dangereux mais aussi très fragile avec le temps. Si on titille la carcasse de ce lieu, elle risque de s’écrouler sur nous, et on risque de tomber sur un piège, qui pourrait nous être fatal.

On avait eu de la chance. Ce débris en tombant, aurait pu causer énormément de dégâts. Dans un sens, nous avions pu l’éviter, et ne pas nous faire souffrir. Si une blessure avait défiguré l’une des parties de mon corps, j’aurais été découvert.

Des pas atterrissaient alors dans mes oreilles. Quelqu‘un avait l‘air de venir ici. Mon réflexe fut d‘avoir l‘interrogation, mais après la peur. J‘avais peur de revoir l‘un de ces types qui me couraient après, et qui voulaient à tout prix scruter ma tête, et savoir en quoi j‘étais différent des autres spéciaux.

Alors que j‘étais coincé par une peur de revoir un mauvais présage juste en face de moi, je pus entendre qu‘un autre débris allait céder, et encore tomber sur nous.

- Il vaut mieux que nous partions de cet endroit, sinon tout va nous tomber dessus, et on risque nos vies en restant ici.

Invité

Ce débris était quand même assez impressionnant. Heureusement que j'ai pu l'éviter mais j'ai utilisé un autre pouvoir que la télékinésie. Beaucoup de personnes pourraient se poser des questions surtout lorsque l'on utilise deux pouvoirs complètement différents. Si c'était en rapport, j'aurais pu expliquer que c'était une évolution de mon pouvoir mais ce n'est pas le cas. J'avais l'impression que Sam était bouleversé par ce qui est arrivé. Ce bâtiment était ancien. Je pouvais dire que les activités qui se pratiquaient ici ont pu accélérer la dégradation du bâtiment. Sam précise que cet endroit est devenu dangereux mais aussi très fragile avec le temps. Il ajoute que si on titille la carcasse de ce lieu, elle risque de s'écrouler sur nous, et on risque de tomber sur un piège qui pourrait nous être fatal.

Max : Vous avez raison. En effet, cet endroit est fragile et nous devons faire attention. On pourrait être pris dans un piège et on resterait coincés dans ce bâtiment.

La chance était au rendez-vous. J'aurais pu être blessé mais il n'en était rien comme si je ne devais rien recevoir ou être puni pour toutes mes erreurs. Je réussirais encore à mettre mon plan à exécution. Soudain, j'entendais des pas en train de venir dans notre direction. Oh, non ! Est-il possible que Nathan ait envoyé quelqu'un d'autre ici ? Est-il possible qu'un ancien de la Compagnie essaye de récupérer des dossiers ou bien est-il possible que ce soit quelqu'un qui cherche Sam ? Je me posais beaucoup de questions. Sam était un peu effrayé. J'entendais qu'un débris allait de nouveau tomber ici. Sam précisait qu'il valait mieux que nous partions de cet endroit sinon, tout va nous tomber dessus et on risquait nos vies en restant ici. Il y avait un danger mais j'étais prêt à courir ce risque.

Max : C'est risqué de rester dans cet endroit surtout avec les débris qui peuvent nous tomber dessus mais pour ainsi dire, quelqu'un est en train de venir ici et il est une menace. Cette personne doit être absolument neutralisée. Ce que je peux vous proposer c'est que vous partiez devant et je m'occupe de cet individu. Qu'est-ce que vous en pensez ?

J'étais prêt à éliminer cet individu et à braver le danger. En étant seul, je pourrais le neutraliser plus facilement et surtout, je pourrais l'éliminer sans risque s'il s'avère que cette personne est un scientifique de la Compagnie ou même une personne cherchant Sam. Au moins, je savais une bonne partie de ce que je devais savoir et je ferais mon rapport au président. Si j'ajoute la mort d'un scientifique d'une organisation, ce ne sera qu'un bonus.

Light Of The Assassin

Avec les années, cet endroit avait perdu de sa solidité, au point de devenir tellement fragile, qu‘il pouvait céder et se briser. Les débris de ce plafond pourraient tomber sur nos têtes à n‘importe quel moment, et ainsi nous piéger. Dans ce cas, nous serions coincés, sans issue de secours…enfin peut-être pas. Max en aurait une, mais serait-il capable de me sauver, même pour se mettre en danger ? Ce type serait-il assez fort pour ne pas être une ordure durant quelques instants ? Je l‘ignorais, mais je ne devais pas me poser la question, du moins pour le moment. Ceci ne ferait que me tourmenter, pour une raison jugée largement inutile, et sans intérêt majeur.

Encore fragile, le plafond menaçait nos têtes, car certains morceaux commençaient à se détacher, et tout risquait de tomber sur nous. J‘avais raison. Il ne fallait pas rester ici plus longtemps, sous risque de voir nos vies menacées par un élément indépendant de notre volonté.

Malheureusement, dans un sens, la chance n‘était pas au rendez-vous. Je n‘étais certes pas blessé, ni affaibli par n‘importe quel élément, mais un type venait vers nous, car j‘entendais ces pas se rapprocher de nous, et ceci me faisait peur, car je savais qu‘il venait pour moi. Oui, j‘étais au courant à la longue. Il faisait partie de cette équipe de scientifiques, qui voulaient à tout prix me récupérer, et ainsi terminer leurs analyses. Je les fuyais depuis que je les avais revus, et que je savais qu‘ils n‘allaient jamais lâcher l‘affaire, et me laisser partir. Selon eux, ma tête était beaucoup trop importante pour être délaissée, tout bêtement parce que l‘organisme changeant de mon cerveau pourrait changer la phase du monde, du moins c‘était ce qu‘ils croyaient, car je n‘en étais pas convaincu par moi-même, et jamais je n‘allais pouvoir l‘être, jamais…

- Vous voulez vous occuper de ce type, alors que l’endroit risque de tomber en ruines d’un instant à l’autre ? Vous êtes sérieux ? Si jamais l’éboulement va plus vite que vous, vous risquez de vous retrouver en dessous de tout, et ceci peut être très grave. Prenez pas ce risque, cela vaut mieux comme ça.

Ce type était désormais devant nous, juste sous nos yeux. Il ne me quittait pas du regard, ce qui me fit comprendre que j’avais raison. Mon hypothèse était la bonne : il venait pour moi.

- Enfin je te retrouve ! Cria-t-il.

Je reculais un peu plus loin au son de ses paroles, sans pour autant m’en aller, bien que j’avais pu reconnaître ce type, et savoir qui il était. Les visions de cet homme, dans mon esprit, se bousculaient les unes après les autres, car les souvenirs se ranimaient au fur et à mesure. Ce type s’appeler Richard Webster, et il m’avait fait beaucoup de mal, rien que pour le compte de ses patrons. C’était lui qui avait mis un nom entre guillemets sur la chose qui remplissait mon cerveau, sur une intrigante découverte pour eux. Il s’intéressait comme ces collègues à mon cerveau, mais il n’était pas du genre à partager, non. Il préférait de loin être le premier afin de garder l’information pour lui, convaincu qu’elle était largement digne d’intérêt.

Invité

Cet endroit était dangereux pour n'importe qui. Comme quoi, le karma est passé par là. Ce lieu était le théâtre d'expériences et de dossiers en tout genre. Des êtres humains ont même acquis des pouvoirs ou même ils ont été testés pour leurs capacités. J'avais évité un de ses débris mais d'autres peuvent tomber sur nos têtes. Certains étaient en train de se détacher. J'utilisais mon pouvoir de télékinésie pour les éloigner. J'entendais quelqu'un en train de venir vers nous. On ne va pas être seul mais j'aime le danger. C'est à ce moment-là que je suis le plus inventif. Sam me demandait si je voulais m'occuper de ce type alors que l'endroit risque de tomber en ruines d'un instant à l'autre. Il me demande si je suis sérieux. Seulement, je ne peux pas lui révéler que je me suis fait passer pour mort. Je vais devoir trouver autre chose. Il m'explique que si jamais l'éboulement va plus vite de moi, je risque de me retrouver en dessous de tout et ceci peut être très grave. Ce qui pourrait arriver n'est rien comparé à ce que j'ai vécu. Il me conseille de ne pas prendre ce risque car cela valait mieux comme ça. Je ne suis pas d'accord. Après tout, j'ai une mission.

Max : Je suis au contraire très sérieux sur le fait de m'occuper de cet individu. Je sais que je risque beaucoup en m'occupant de lui et être coincé sous des ruines mais j'ai vu bien pire. Je saurais y faire face. Je prendrais ce risque bien au contraire mais pour vous, il est temps de partir.

C'est un bon conseil mais malheureusement, c'était trop tard car le type était juste devant nous et regardait Sam. Cela me permet d'approfondir l'enquête mais je ne devais pas laisser Sam entre les griffes de cet individu. J'ai déjà vu sa tête quelque part. Il vient d'une organisation qui était concurrente de celle de la Compagnie. Son nom me reviendra en mémoire tôt ou tard mais le fait que je sois présent est une bonne chose. Je vais pouvoir l'anéantir. Il disait qu'enfin il l'avait retrouvé. Cette voix, je la reconnaissais. C'est un adversaire à ma taille. Sam reculait alors que moi, j'avançais vers cet homme.

Max : Tu as fait une grossière erreur en venant ici très cher. Tu ferais mieux de t'en aller. Tu dois bien me connaître pour savoir que je ne plaisante pas. Tu dois te tirer vite fait avant que je ne change d'avis car sinon, ce sera fini de ton existence.

J'étais prêt à attaquer, à lui montrer de quoi j'étais capable mais d'une autre manière, Sam était encore là et pourrait voir l'étendu de mes capacités. Il deviendrait un de mes pires ennemis. C'est à double-tranchant mais au moins, j'ai réussi ma mission. Je sais au moins ce qui se passe et avec le président, nous trouverons une solution.

Light Of The Assassin

En restant ici, qu’il s’agisse de Max ou bien de moi-même, un danger menaçait nos têtes. A cause de l’évolution si rapide du temps, ce lieu, qui avait connu tant d’horreurs par le passé, était devenu une horreur vivante et construite comme un bâtiment. Malheureusement, nous ne pouvions plus tellement parler d’un bâtiment, à cause des différents débris qui pouvaient tomber sur nos têtes à chaque instant. J’avais pu en éviter un et Max aussi, mais allions-nous être capables d’éviter les autres ? Peut-être pas…en tout cas on ne pouvait pas prédire notre sauvetage ou quoi que ce soit d’autre.

- Que je m’en aille ? Vous voulez sérieusement que je m’en aille, alors que cet endroit peut s‘écrouler, et qu‘il y a ce type maintenant ? Cela fait un peu beaucoup là quand même !

Ce type était là et il nous regardait. Moi, j’étais en arrière, derrière Max, mais j’avais quand même peur. Cette peur me paralysait et me bloquait, tout simplement parce que je n’avais pas envie de finir de nouveau entre leurs griffes. Si ces types parvenaient à me reprendre, et à analyser ma tête, j’allais probablement subir le pire et être torturé juste pour leur passion macabre au sujet de la science. Tant que mon cerveau n’atterrissait pas entre leurs mains, ils n’allaient jamais m’abandonner, jamais.

Je ne faisais qu’assister à la scène sans bouger. J’étais incapable de faire quoi que ce soit en cet instant et c’était bien cela le pire.

J’étais comme paralysé.

Mais le pire restait à venir, car un autre type se pointait derrière moi, posant son regard directement sur ma tête. Je l‘intéressais encore plus que l‘autre type qui était face à Max. On était mal…encerclés pour je ne sais quelle raison…

- Te voilà Samuel Langster ! Tu es à nous ! cria-t-il

- Plutôt crever !

Je pensais utiliser mon pouvoir de feu, mais l’endroit était beaucoup trop fragile. Si jamais j’utilisais ce pouvoir, l’endroit risquait de s’écrouler sur nos têtes, et de nous coincer. Que puis-je faire à part me battre avec les armes ? Rien d’autre…car plus rien n’était possible.

En fouillant dans les endroits secrets où je pouvais planquer des armes, je récupérais un poignard et un pistolet, mais le type était rapide, très rapide. Il commençait d‘abord à combattre, et j‘étais en mauvaise posture.

Je pris le dessus au bout de cinq minutes de coups durs. Mon pistolet était pointé sur le type qui me voulait du mal, et le poignard était sous sa gorge.

Invité

Le danger est de plus en plus présent et je pouvais tout comme Sam être coincé au milieu de ses débris. Je sais que je prenais un risque énorme mais je devais quand même le faire. Neutralisé cet homme est quelque chose de simple à faire. Il est tout seul et je suis imprévisible. Sam était surpris que je lui demande de s'en aller. Il demandait si je voulais qu'il parte. De toute façon, je ne changerais pas d'avis. Il me demandait la même chose alors que tout pouvait s'écrouler et qu'il y avait ce type maintenant. Cela faisait un peu beaucoup là quand même selon lui mais j'aimais relever tous les défis.

Max : Je suis très sérieux. Vous devez partir et je vais m'occuper de cet homme. Vous pensez que je suis dingue mais au contraire, je suis lucide.

Je devais quand même lui montrer que j'étais capable de savoir ce que je faisais. C'est la première fois que je faisais ça mais en même temps je me retrouvais face à un danger pour ma mission. Je connaissais cet homme. Je saurais quand même quels sont ses points faibles. Il nous regardait. Je dois pouvoir prévoir ses attaques. Après tout, pourquoi je saurais doter d'un tel pouvoir si jamais, je ne pouvais pas le faire ? Sam avait peur et restait derrière moi. Je vais donc devoir utiliser d'autres dons si je voulais que nous nous sortions de ce bâtiment en ruines. Mais malheureusement, quelqu'un d'autre venait vers nous. Il se pointait derrière nous. Je ne pouvais me tourner sinon, je laissais libre champ à mon adversaire. Je suis avant tout prudent. Cet individu disait que Samuel Langster était à eux. Sam disait qu'ils pouvaient toujours crever. Je sens qu'il est temps pour moi de montrer qui je suis en réalité. Le type qui était avec Sam semblait visiblement attaquer. Sam réussit à le neutraliser. A moi maintenant de m'occuper de l'autre. Je mettais mes mains sur le côté et là, j'actionne l'électricité. Merci Ella pour ce cadeau ! Mon adversaire semble surpris et c'est justement là ma spécialité. Je lui lançais donc des décharges assez conséquentes pour l'assommer. Il se relève difficilement et il était temps pour moi de l'assommer comme il se doit. Je le propulse contre le mur et il tombe à terre inconscient. J'étais satisfait. Je me tournais vers Sam et l'autre type. Sam tenait le pistolet tout près de ce type et il avait mis un couteau sous la gorge. J'ai l'impression qu'il pourrait se venger sur lui.

Max : Vous comptez réellement éliminer cette personne ? Je ne pense pas que ce soit dans votre nature. Vous devriez mieux me le laisser.

Je ne sais pas ce qu'il va me répondre mais à mon avis, j'espère qu'il répondra favorablement à ma demande. Je regardais pendant un temps celui dont je me suis occupé. Il était toujours inconscient. J'étais satisfait.

Light Of The Assassin

J’étais désormais en position, capable de mettre fin à une envie qui me dominait en profondeur. Armé d’un pistolet et d’un couteau, le geste à accomplir était très simple, sérieusement simple. Pour atteindre la cervelle du type, il suffisait de tirer, et mettre fin à sa vie très rapidement, mais pour le faire souffrir lentement, il suffisait de trancher sa gorge et de voir le sang couler au fur et à mesure. C’était pervers, mais cela pouvait quand même faire du bien, et soulager ma conscience, même s’il s’agissait d’une attaque très sanguinaire, et très macabre pour une âme généreuse comme celle que je pensais posséder. Il m’arrivait d’être bon au point d’aider n’importe qui, mais je parvenais parfois à ce stade très sombre de la menace de mort.

Je n’étais peut-être pas si bon que cela en fin de compte. Une conscience colérique était bien née en moi, et je ne pouvais plus l’ignorer, car j’avais une parfaite connaissance de mes actions. Je n’étais pas si stupide au point d’ignorer mes propres actes non… Je n’allais pas en arriver là.

Max me parlait alors en me voyant ainsi, en me suggérant de lui laisser le privilège d’ôter la vie de ce type, et ainsi lui faire payer ce que moi je voulais lui faire payer. Dans un sens, je trouvais cela injuste, mais il s’était rendu compte que je commençais réellement à aller trop loin dans cette histoire. Tout devait s’arrêter, et j’en avais le pouvoir.

Si je voulais laisser Max se charger de ce type, je devais lâcher mes armes, et jeter la carcasse de cette vermine vers un autre type en qui je n’avais aucun confiance. Si je voulais tout faire par moi-même, il me suffisait de tirer pour aller rapidement, ou bien de trancher la gorge de ce type si je le souhaitais…ou bien les deux si je devenais sadique.

En quelques secondes, je devais prendre ma décision, et je le fis. Je fis une succession de mouvement capable de me faire gagner suffisamment de temps pour lancer l’ennemi vers Max. Ma décision était prise. Je voulais que ce type meurt, mais j’avais l’impression de regretter ce que j’avais fait. L’envie de tirer était probablement devenue encore trop forte à dominer. C’était très dur…trop dur en fait…mais cela se terminait toujours ainsi. J’aurais beau en avoir assez, rien n’allait changer, et cela ne pouvait pas être autrement que de cette manière, j’en avais bien peur oui… C’était immuable dans un sens, comme si je n’avais plus le choix pour mon propre avenir. C’était ainsi…

Je le laissais faire, et je m‘éloignais de la scène, pour aller un peu plus loin, derrière le mur qui allait me séparer de cette pièce, et donc de l‘horreur qui aurait pu être ma propre envie sanglante. Oui…j‘étais cruel dans un énorme sens.

Mais, quand je m‘éloignais, je me rendis compte d‘un autre problème. Les types qui étaient venus n‘allaient pas être les seuls, car il y en avait cinq autres, et je demeurais face à eux.

- A la guerre comme à la guerre… disais-je avant de remonter mon arme correctement. Votre sang sera le seul qui coulera.

Le combat commençait par la suite, et Max ne revenait toujours pas vers moi. J’étais seul face à eux, et je m’en sortais plutôt bien face à des gens qui voulaient mon cerveau…génial !

Face au dernier, ce fut plus compliqué, car il menaçait le plafond de l’endroit. La pièce où nous étions demeurait indépendante des autres, alors je serais le seul à tomber si jamais sa menace aboutissait. Je le combattais en faisant très attention à ce qu’il faisait, mais aussi à moi… Pourvu que tout puisse bien se passer.

Invité

L'être humain a toujours une part de ténèbres en lui. J'ai senti que Nathan avait une affection toute particulière en Sam. Je pouvais comprendre son sentiment mais au fond, il pouvait céder facilement à l'appel de la vengeance. J'avais bien raison sur nous tous. Angela Petrelli avait bien remarqué ma capacité à tout analyser et cela lui faisait peur. Sam avait le choix entre céder à ses pulsions ou bien de me donner l'opportunité de tuer encore un de mes ennemis. Je sentais son envie de tuer. Je sais ce que cela fait et c'est réellement enivrant. En tout cas, Nathan en apprenant ce qui est arrivé sera au combien déçu. Je risque encore de gagner plus d'influence sur lui. En montrant que ce n'était pas dans sa nature, je laissais un choix à Sam. C'est pervers de ma part. Soit il me montrait la chose qui permettait à Nathan d'être fier de le connaître ou bien au contraire, il me montre la monstruosité qui se cache. Je n'aurais plus qu'à dire à Nathan qu'il faudra l'arrêter au plus vite. Finalement, il avait décidé de me le laisser. J'étais plutôt satisfait car j'allais pouvoir me venger de cet homme. Il s'éloignait de la scène. J'allais être seul face à ma victime. Cet homme me souriait. Il pense que je ne serais pas capable de le tuer. Il s'approche de moi. Il espère sûrement que je vais fléchir mais ce n'est pas le cas. Avec mon nouveau don, je lui lance de l'électricité sur lui. C'est quelque chose de jouissif. Avant qu'il ne se relève, j'arrive en volant vers lui et je le plaque au sol. Il avait peur, réellement peur. J'aimais cette sensation. Je le regardais et je m'approchais au creux de son oreille. Je vais faire ce que je faisais à tous les autres rien que pour le regard qu'ils peuvent avoir ensuite. Je chuchotais afin que Sam ne m'entende pas.

Max : Souviens-toi du nom de celui qui a pu te tuer, très cher. Hawkins, Max Hawkins, revenu d'entre les morts.

Il avait réellement peur. Il connaissait ma réputation. Je prenais mon arme et je lui tirais une balle entre les deux yeux. Et hop, c'est du travail propre. Rien ne pourra me relier à lui. Je suis intouchable. Là, j'entendais d'autres personnes en train de venir. Finalement, c'était toute une armée. Je suis bluffé mais j'aime les défis. Je devais me rendre directement sur place. Je voulais voir ce qu'ils avaient envoyé. Peut-être que ce n'était que des débutants ou des ennemis que je voulais ajouter sur ma liste. En tout cas, jamais, je n'aurais éliminé autant de personnes. Cela me rappelle lorsque j'ai dû m'occuper d'un sénateur un peu trop curieux. Cela date un peu mais c'était le bon temps. J'arrivais sur les lieux. Sam avait éliminé une grande partie des ennemis. Il en restait un qui voulait menacer de détruire le plafond. Il est plutôt malin mais je regardais la suite des évènements. Au premier écart de l'ennemi, je suis prêt à l'abattre sur le champ. Je devais quand même montrer à Nathan que je faisais attention à Sam. Le combat avait commencé et j’étais là en tant que spectateur. Je reprenais mon rôle d’observateur. Je pouvais au moins apprendre un peu plus sur Sam mais également sur l’adversaire en face de lui. J’étais gagnant sur les deux tableaux.

Light Of The Assassin

L’ennemi qui restait encore debout, menaçait souvent le plafond, et ceci me faisait en quelque sorte un peu peur. Je n’aimais pas la prévision d’une chute du plafond, alors je devais à tout prix être plus rapide que ce type, prendre le dessus, et le mettre hors d’état de nuire. Il ne fallait pas que ce type puisse détruire cet endroit, et nous engloutir au passage. Hors de question que je finisse au fond de ruines. Déjà que je devais supporter la présence de Max, je n’allais pas supporter le reste quand même ! Non ?

Je combattais toujours ce type, en ayant un regard sur l’environnement en dessous de moi. A vrai dire, je cherchais quelque chose sur le sol, qui pourrait éventuellement m’aider à mettre fin au problème, le plus vite possible. A force de reculer, je vis une sorte de cassure, mais qui pouvait servir d’arme, et ainsi tout arrêter. Il le fallait, et le plus vite possible… Au lieu de m’enquiquiner à continuer de le taper, je fis une chose simple. J’administrais un lourd coup de pied sur le sol, qui fit sauter la cassure dans mes doigts, et je fis une chose simple. Une fois ce truc en main, je m’en servais comme d’une batte, et j’assommais violemment ce type, qui finit sur le sol, du sang coulant de son visage. J’avais réussi.

Une fois tout terminé, je jetais sur le sol, le truc qui m’avait aidé à frapper ce type, pour m’en débarrasser le plus rapidement possible…

Je me retournais vers Max, qui avait pu voir comment je me débrouillais au combat à mains nues.

Je ne tins qu’un seul discours, quelque chose de très simple à la vue des circonstances.

- Sortons d’ici. Plus nous resterons ici, et plus nous combattrons ici, plus cela aura de chances de se terminer mal. Le plafond est trop fragile désormais pour supporter des agitations.

Et j’avais raison. Le plafond tremblait parfois et pouvait menacer de s’écrouler sur nous.

Ce que j‘entendais était une menace sérieuse.

- Là c‘est sérieux. Il faut s‘en aller.

Invité

Le plafond était en train de nous menacer. Il allait s'effondrer sur nous mais j'étais pris par le spectacle, un combat sans aucun pouvoir. C'était quelque chose de fantastique. Au cas où il y ait un problème, j'étais toujours prêt à intervenir. Je sentais cependant que Sam avait un peu peur face à cette personne. Au contraire, celui en face de Sam n'était rien pour moi. Je pourrais l'écraser très facilement si je le souhaitais. Finalement, Sam combattait cet homme en ayant un regard sur son environnement. Il cherchait quelque chose sur le sol. Il administrait un lourd coup de pied sur le sol qui lui permet d'avoir quelque chose dans les doigts. Il se servait de ça comme d'une batte et il assommait violemment ce type qui finissait sur le sol. Son sang coulait le long de son visage. Il avait terminé. Il jetait ce qui lui avait servi de batte sur le sol afin de s'en débarrasser le plus rapidement possible. Il se retournait vers moi. Il me disait que l'on devait sortir d'ici. Plus nous resterons dans cet endroit et plus nous combattrons, plus cela aura de chances de se terminer mal. J'ai l'habitude de ce genre de fin et surtout, c'est moi l'auteur du drame. Aujourd'hui, je n'y suis pour rien ce qui est étonnant. Il ajoute que le plafond est trop fragile désormais pour supporter des agitations. Je vais devoir le suivre. Mais tout d'abord, je devais vérifier si cet homme était bel et bien mort. Je m'approchais de lui et je mettais deux doigts sur son coup pour vérifier s'il était en vie ou non. Je ne sentais pas grand-chose. Il était réellement faible. Il ne devait pas sortir d'ici. On devait l'achever. Je ne voyais qu'un seul moyen et en douceur sans que l'on ne pose des questions par la suite. Je m'approche de plus en plus de lui et je lui murmure mon nom. Comme par magie, il a pris peur et cela lui a coûté la vie. Au moins, Sam ne sera pas accusé de meurtre.

Max : Ce bâtiment a finalement eu marre des erreurs qui sont produites ici.

Le plafond tremblait de plus en plus. J'entendais un bruit assez fort. Le plafond va s'écrouler sur nous. En effet, nous devons partir immédiatement. Heureusement que j'avais ce dont j'avais besoin et je sentais encore plus si affinité. Il me dit que là, c'est sérieux, il fallait s'en aller.

Max : Vous avez raison. Nous devons partir au plus vite. Nous serons sortis plus rapidement si vous vous agrippez à moi. Je sais que vous n'avez pas confiance en moi mais là les circonstances exigent que nous devions sortir rapidement et pour cela, il valait mieux travailler en équipe.

Je repoussais avec la télékinésie certains morceaux qui étaient en train de tomber. J'appréhende la décision de Sam mais comme je l'ai dit, les circonstances ont changé. Il était urgent de sortir de là alors qu'il n'y avait plus d'ennemis.

Light Of The Assassin

Autant me demander de devenir éboueur pendant une semaine franchement ! Non mais je rêvais ou quoi ?! Je devais faire confiance à ce type pour penser m’en sortir, et oui j’étais en quelque sorte forcé d’agir comme ma propre nature, qui m’inciterait à repousser ce type avec violence, pour lui crier que je ne voulais pas de son aide, et que jamais je n’en voudrais, mais je n’avais malheureusement pas le choix. J’étais comme contraint d’agir ainsi, si je ne voulais pas perdre ma vie en échange. C’était un comble. D’habitude, la vie devait nous offrir des choix, des possibilités de chemins multiples capables de nous convenir, mais ce n’était pas le cas aujourd’hui. Il n’y avait que deux choix devant moi : continuer ma vie comme avant, ou risquer de mourir dans ses gravats, car oui, je n’étais pas sur de survivre. Si jamais l’éboulement me tuait sur le coup, je ne pourrais pas m’en sortir, et il s’agissait d’un risque non négligeable, que je ne pouvais pas ignorer malheureusement.

Pour penser survivre, je devais avoir une sorte de confiance aveugle en un type que je détestais. La vie était sérieusement mal faite. Pourquoi étais-je forcé à faire cela, alors que je n’en avais pas envie ? Tout simplement parce que je risquais de mourir. En un sens, c’était injuste, mais je n’avais pas le choix. Principe stupide et douloureuse habitude ! Que demander de plus ? Une horreur tant qu’à faire !

- Cela m’agace réellement de devoir faire cela, alors que je ne parviens pas à vous faire confiance, mais les circonstances l’exigent alors nous n’avons pas le choix. Si je compte bien, nous n’avons plus beaucoup de temps, car il doit nous rester seulement une trentaine de secondes avant de terminer en dessous. Il faut faire vite.

Et j’avais raison. Avec le temps et avec les combats, j’avais appris à compter le temps qui séparait la menace d’éboulement, avec l’éboulement en lui-même, et je ne me trompais pas, je le savais. Il ne restait que trois craquements avant que tout ne s’écroule sur nos têtes, et je savais que trente secondes suffiraient. Maintenant, je devais prier pour que Max ne trahisse pas sa propre proposition, sinon le pire restait à venir, et je ne pourrais que compter sur de la chance, une unique chance fondée sur mon pouvoir.

Invité

Comme quoi, les choses tournaient en ma faveur. Le destin est avec moi ! Ses hommes qui voulaient capturer Sam sont morts soit de ma main soit même de la sienne. Comme quoi, Nathan avait tort sur le fait que Sam était pacifiste. D'ailleurs, en restant avec lui, j'ai eu un beau cadeau que je vais pouvoir tester. J'adore le pouvoir que je possède qui me permet de m'approcher de mon objectif. J'avais l'impression que Sam était réticent de m'accorder sa confiance. Sam me disait que cela l'agaçait réellement de devoir faire ça alors qu'il ne parvenait pas à me faire confiance mais les circonstances l'exigent alors nous n'avions pas le choix. S'il compte bien, nous n'avions plus beaucoup de temps car il devait nous rester seulement une trentaine de secondes avant de terminer en dessous. Il fallait faire vite. J'entendais les craquements. Ils étaient de plus en plus nombreux. Ce bâtiment va donc s'écrouler. Il était temps que je sorte Sam de là.

Max : Il est temps de sortir d'ici. Je vais nous faire sortir d'ici. Nous allons nous envoler d'ici.

Je donnais un signe à Sam de s'approcher de moi. Il appréhendait le fait de venir auprès de moi et de me faire confiance. Je montrais l'aspect gentil de moi. Je devais lui montrer qu'au moins, il n'avait rien à craindre. Je ferais ensuite mon rapport à Nathan. Je lui dirais tout ce que je sais mais j'éviterais d'autres sujets. Je devais garder une certaine liberté et surtout un contrôle total. Il était finalement prêt de moi. Je lui faisais signe qu'il fallait me tenir. Je regardais s'il y avait quelqu'un aux alentours. Cela ne lui faisait pas plaisir de faire ça mais il fallait faire vite. J'entendais un dernier craquement. Je me mettais en route. Je décolle et je m'envole aussi vite que possible évitant ainsi que les derniers débris ne tombent sur nous. Je sortais vite de ce bâtiment qui s'écroule juste derrière nous. Je m'arrêtais un peu plus loin en l'air afin de constater les dégâts. Sam était tout aussi étonné que moi. On repartait aussitôt vers un terrain désert où je pourrais le reposer. J'avais tenu ma promesse. Je le saluais avec la main.

Max : Je dois vous laisser maintenant. Nous nous en sommes sortis vous et moi. Aujourd'hui, c'est un jour très important car nous avons pu faire face à notre passé. Je vous dis au revoir et à bientôt.

Sam était plutôt effrayé et ne disait pas grand-chose. Il n'a pas dû apprécier le petit vol mais bon, ce n'est pas grave. Il était temps pour moi de repartir vers ma mission ultime. J'avais obtenu ce que je voulais et c'était quelque chose d'extraordinaire. Mon pouvoir grandissait de plus en plus. Je volais de nouveau pour accomplir mon destin alors que Sam partait de son côté vers d'autres aventures.

Fin.

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