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 Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)

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MessageSujet: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeJeu 12 Jan - 2:20

Raphaëlle s’éveilla brusquement. Le bruit soudain de verre se cassant l’avait surprise. Elle maintient sa tête. Une tête bien lourde. Elle avait les idées embrouillées. On aurait dit qu’une armée de Rambos avaient joué à la marelle sur sa boîte crânienne. En somme elle avait la gueule de bois. Elle s’était endormie nue. Son seul ornement était un string d’homme en cuir. Étonnant. Elle était dans une baignoire. La salle de bain était correcte, peut être même un peu luxueuse. Des pétales de roses étaient disposés vers la porte. Une serviette posée sur un étendoir, lui indiqua qu’elle se trouvait dans un hôtel.

L’esprit à peine conscient, elle se releva, et partit à la recherche d’un peignoir ou de quelques vêtements qui la couvriraient plus que le string qu’elle avait au cou. Ouvrant la porte, et ne se souciant guère de sa pudeur, elle avança. Elle pensait que dans la chambre, il y aurait quelques habits. Elle entendit des voix qui venaient justement de la pièce en question. Une femme hurlait en espagnol. Poussant la porte pour passer, elle s’arrêta. Sa stupéfaction la réveilla complètement. La femme de ménage d’origine hispanique avait renversé le plateau petit déjeuner. Celle-ci avait eut le même étonnement que Raphaëlle en découvrant la scène.

Une robe couleur caméléon ouverte sur le côté, des bas et jarretelles, un chemisier bleu à froufrou, un pantalon en soie noir, et un homme attaché aux barreaux du lit. Visiblement on avait profité pleinement de la literie, les draps étaient frippés, les coussins par terre et la couette trop loin pour que l'inconnu puisse se cacher les parties intimes. Nu comme un vers, il avait probablement dormi là, tout seul. La femme de ménage l’avait réveillé. Il tentait de lui expliquer la situation. Cocasse. C’était très inattendu. La jeune femme, finit par avouer l’identité du prisonnier.

Raphaëlle : Président ?

L’employé de l’hôtel ramassa les débris en s’excusant auprès de Raphy. Elle indiqua à la jeune femme qu’elle reviendrait avec un nouveau plateau.

Femme de ménage : Demander toi à monsieur s’habiller. Homme nu être gêne.

Raphaëlle rit. Après tout, elle était aussi habillée que lui. Nathan protesta une nouvelle fois pour qu’on le libère.

Raphaëlle : Vous pensez bien, président, que si je vous prends en photo, cela me rapportera un beau pactole.

Elle ne pensait pas réellement à agir comme tel. Elle profita quelques secondes de plus de son impuissance. Nathan lui fit remarquer que le spectacle lui plaisait. Elle rétorqua que son collier devait lui appartenir. Ceci le fit blêmir. Il n’hésita pas à lui dire de regarder à côté du lit. D’autres accessoires du même genre que les menottes, étaient posés. Ils avaient servis. Prenant tout son temps, Raphaëlle chercha dans l’armoire. Elle obtint son bonheur. Vêtue d’un peignoir blanc à l’effigie de l’hôtel, elle s’approcha de Nathan. Les menottes étaient classiques. Sans clefs, il fallait actionner un bouton, pour desserrer le mécanisme.
La jeune femme remarqua un détail avant de libérer son otage.

Raphaëlle : J’ignorais que vous étiez marié, président.

Le chef de l’état lui expliqua qu’il avait divorcé. Insistant, Raphaëlle lui fit remarquer le contraire. Nathan portait une alliance en toque. A l’effigie du King ! Celui-ci réclama sa libération. Son impuissance dans ses mouvements, avait l’air de le gêner plus que sa nudité. S’afférant, Raphaëlle remarqua à son tour un détail.

Raphaëlle : Ah tiens ! Mon alliance à moi c’est un extraterrestre dessus.

Aïe ! La vérité les figea. C’était incroyable. Les deux jeunes gens seuls dans une grande chambre d’hôtel, en tenue d’Eve et Adam, avec tous deux une alliance. C’était pourtant clair, la robe de marié, les roses, le costume, et la nuit de noce ! La jeune femme par réflexe lâcha quelques injures :

Raphaëlle : Bordel ! Mme Petrelli. Flûte, je suis mariée à Président.

Se levant, libéré du piège des menottes, Nathan réfléchit en prenant à son tour un peignoir. Un minimum de pudeur après ces révélations semblait nécessaire. Réfléchissant, Raphaëlle tentait de se rappeler la veille. Impossible, un trou noir. Qu’est ce qu’elle avait bien put consommer pour oublier ce qu’il l’avait mise dans cette situation. La vérité était pourtant là. Quelqu’un frappa à la porte. De derrière, la jeune femme entendit l’accent espagnol.

Femme de ménage : Petit déjeuner. Monsieur habillé ? Moi rentrer.

Raphaëlle prit le plateau. Un copieux déjeuner était accompagné d’une rose rouge avec une carte. Celle-ci félicitait les nouveaux mariés.

Raphaëlle : On déjeune ? Après tout, on ne risque pas d’aggraver notre cas.

Dévorant ce qu’elle avait sous le nez, la jeune femme s’interrogea sur un point de la nuit folle que son camarade et elle avait dut passée.

Raphaëlle : Je ne me souviens pas de la nuit dernière. J’espère en tout cas, que vous et moi on n’a pas …(agrémentant sa suggestion d’un geste expressif) Sa me frustrerait beaucoup d’avoir oublier notre gambadée sportive !
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MessageSujet: Re: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeSam 14 Jan - 0:53

Ah mais quel mal de crâne ! Je me réveillais avec ce mal que je n'avais pas eu alors que j'avais volé avec mon frère au-dessus de la ville de New-York pour éviter qu'il ne détruise la ville. Qu'est-ce qui m'avait pris de me comporter de la sorte, de boire comme un trou ? Je pensais en avoir fini avec cette période mais je me trompais. C'était le fait que certaines choses me manquaient. Je commençais à ouvrir les yeux et je voyais une femme de ménage visiblement dans une chambre. Mais qu'est-ce que je faisais ici ? Soudain, je ne reconnaissais pas le lieu, celui de la Maison Blanche. Mais je n'étais pas là-bas. Mais ce n'était pas Washington. Je reconnaissais bien les chambres d'hôtel de Vegas. J'ouvrais finalement les yeux complètement. J'entendais un léger cri. C'était la femme de ménage.

Nathan : Ce n'est pas ce que vous croyez, je vous assure.

Je regardais les alentours et je voyais que j'étais attaché. Quoi ? Quoi ? On m'avait kidnappé ? Oh, non, c'était une femme ! On m'avait bien dit que c'était mon point faible et voilà où est-ce que j'en étais. Et là, j'entendais une voix familière. Mais qu'est-ce que cela signifiait ? Je n'avais qu'une chose à demander, sortez-moi de ce cauchemar !

Nathan : Raphaëlle ? Délivrez-moi, délivrez-moi maintenant !

La femme de ménage s'empressait de ramasser le plateau du déjeuner. La femme de ménage demandait à Raphy, de me demander de m'habiller. La femme de ménage devait être une étrangère, peut-être mexicaine ou cubaine. Raphaëlle riait. Je me sentais un peu gêné.

Nathan : Il faut me libérer maintenant, tout de suite ! C'est très inconfortable à force cette position. Pour toi c'est drôle mais moi, j'aimerais bien être libre de mes mouvements.

J'obtiendrais gain de cause. J'allais être libre de ce cauchemar même s'il y avait peu de temps être pris en otage par une si jolie demoiselle me ferait le plus grand plaisir. Et pourtant, une partie de moi était ravie de cette situation. J'étais dingue et je le serais encore et encore. Elle me disait que je devais bien penser que si elle me prenait en photo, elle ramasserait un beau pactole. Ma carrière, ma belle carrière serait terminée à jamais et il m'était impossible de me souvenir de ce qui s'était passé hier.

Nathan : Je vois que le spectacle doit te plaire. Je suis un président tout ce qu'il y a de soumis et d'impuissant alors que j'en ai vu des choses. Ce que j'ai devant moi est un beau spectacle également.

L'attaque, la contre-attaque c'était ce qu'il y avait à faire. Elle était peut-être dans la même situation que moi. Elle me disait que son collier devait m'appartenir. J'étais vraiment mal. Je n'aurais pas offert ce genre de chose si rapidement. Je devais être vraiment bien bourré. Il était temps de montrer qui j'étais.

Nathan : Il faut regarder à côté du lit. Je pense que le spectacle devait être retentissant.

Je voyais beaucoup de choses au loin mais les menottes m'empêchent de bouger. J'étais blessé dans mon égo d'homme surpuissant. Les femmes me feront toujours tourner la tête. Raphaëlle regardait un peu partout. Il y avait d'autres accessoires. Qu'est-ce qui était arrivé dans cette chambre ? J'avais dû me surpasser dans mes fantasmes, les secrets les plus sombres de mon inconscient. Finalement, elle allait chercher quelque chose à se mettre dessus alors que moi, j'étais dans la même position. Je m'ennuyais ferme et elle n'était pas désagréable à regarder. Je devais me reprendre en main. Ce n'était pas le moment de flancher. Finalement, elle s'approchait de moi. La liberté ! La liberté ! Cependant, elle regardait quelque chose. Elle ignorait que j'étais marié. Mais j'étais un homme divorcé depuis bien longtemps sauf quand j'allais demander en mariage mon amour perdu depuis longtemps tué à Londres. J'envisageais même une autre possibilité mais ma mère passait à chaque fois par là. Elle insistait en me montrant la preuve. J'avais une bague à l'effigie du King, l'un de mes chanteurs préférés. Je paniquais.

Nathan : Non !!!! C'est impossible ! C'est impossible ! Je n'aurais pas fait une chose pareille, pas moi ! Combien de fois mon père m'avait dit de faire attention. Il faut me libérer maintenant, j'ai besoin d'être libre !

Je priais pour que cela arrive le plus vite possible. J'en avais marre d'être attaché. Elle regardait visiblement sa main et voyait qu'elle avait une alliance en forme d'extraterrestre. Là, j'étais comme stupéfait. L'alcool ne m'aurait quand même pas permis de commettre la pire de toutes les erreurs. J'avais envie de crier comme dans les films où ils découvrent la sombre vérité mais j'étais quand même le président des Etats-Unis. Je devais quand même avoir un peu de tenue même si actuellement, j'étais nu. C'était un autre problème. Mais le plus important, c'était que je venais de me marrier. Mais qu'est-ce qui m'avait pris par la tête de faire une chose pareille ? Elle disait qu'elle était mariée avec moi. C'était bizarre mais j'adorais ce surnom. Elle me libérait et j'en profitais pour prendre un peignoir. Que c'était bon de se retrouver moins idiot ! En étant dans ce lit, je me sentais bien car il était assez confortable mais également piégé. Seulement, quelqu'un frappait à la porte. La jeune femme était là demandant si j'étais habillé mais finalement, elle rentrait. Raphaëlle s'occupait du plateau alors que moi, je cherchais mon pantalon avec mon portefeuille mais mince où il est ? Ah, il était juste près de moi. Je prenais de l'argent et j'en donnais à la jeune femme.

Nathan : Gracias, senorita !

Je revenais sur mes pas. Raphaëlle était là avec le plateau. Vu la manière dont le plateau était présenté, c'était pour nous féliciter. Quel cauchemar ! Cela ne devait pas sortir d'ici. Mon conseiller me tuerait s'il l'apprenait. Elle proposait de déjeuner car après tout, on ne risquait pas grand chose. Je n'avais pas besoin de répondre. Elle commençait à manger alors que je la regardais au départ. Je commençais à comprendre pourquoi j'avais fait cette bêtise. Je n'étais plus si paniqué qu'avant. Elle m'avouait qu'elle ne se souvenait pas de la nuit dernière. Elle espérait qu'en tout cas, qu'elle et moi, on n'avait rien fait. J'adorais quand elle faisait ça. Je devrais me mettre un coup sur la tête pour comprendre que je devrais rester lucide. Cela la frustrerait d'avoir oublié notre gambadée sportive. A vrai dire, j'étais quand même choqué de ne rien me souvenir car j'avais pu peut-être passé la plus belle des nuits torrides qu'un homme aurait rêvé pendant toute sa vie.

Nathan : C'est bien de pouvoir se parler ainsi sans être géné par des corps entièrement nues dont le tien que je trouve particulièrement séduisant en passant. A vrai dire, je ne me souviens pas non plus de ce qui est arrivé. On a dû trop boire voire même autre chose, sait-on jamais. Ce serait vraiment terrible de ne pas se souvenir car au vu de la chambre, on a dû passer une nuit..... Inoubiable et pourtant, on l'a oublié, ironie du sort. Tout ce que l'on sait, c'est que nous sommes mariés. C'est un choc, un grand choc. Mais Elvis est près de moi. Un vieux fantasme que d'avoir la bague du King au doigt. Tu as dû faire ressortir de moi, le bon qui voulait prendre du bon temps, le plaisir partagé même si, excuse-moi, j'ai pris peur, la surprise dû au réveil. Tu peux me tutoyer, tu sais au vu de ce qui est arrivé. Cependant, je prie assez fort pour que tu ne sois pas avec quelqu'un car c'était sûr que l'on pourrait avoir des tonnes d'ennuis. Le pire, c'est que j'adore ça. Par contre, j'ai besoin d'un cachet pour le mal de tête, il est vraiment énorme. Je ne pense pas en avoir. Dis-moi, quelle est la dernière que tu te souviens ?

Là, c'était la grande question. Pour moi, c'était assez flou. La seule chose que je pouvais me souvenir était la tristesse que je ressentais à Washington. Mais là, j'avais une vision d'une jeune femme magnifique, charmante mais aussi dans le même pétrin que moi.
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MessageSujet: Re: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeSam 14 Jan - 19:07

Spoiler:


Raphaëlle : Oui ! Comme sa ! Encore ! Encore un peu … OUI !

Le petit clac de la valise signala la fermeture de celle-ci. La jeune femme avait rangé toutes les affaires qui trainaient. Et y’en avais du bordel ! Elle avait enfilé quelques vêtements neufs achetés la veille. C’était Nathan qui avait tout payé par carte, à en juger les reçus. Elle avait l’équivalent d’une petite garde robe, même si les vêtements n’étaient pas tous de grandes marques, elle soupçonnait son nouveau compagnon d’avoir très bon goût.
Le petit déjeuner s’était terminé dans le mystère. Nathan lui avait demandé si elle se souvenait de quelque chose. Elle ne lui avait pas répondu. En passant la rose sur ses lèvres pour profiter pleinement de son odeur, elle s’était souvenue d’une scène.

Sur une grande place illuminée par l’immense fontaine d’un célèbre hôtel, sous la couleur des néons multicolores, elle revoyait la caresse de velours. Ce geste charmeur, tendre était l’instant où elle avait réalisé ce qui l’avait poussé à être avec lui. Sans demander la perfection, il était protecteur, prévoyant, attentionné et plus que séduisant. Le flash-back s’arrêtait au moment où dansant dans la fontaine, trempés jusqu’aux os, elle s’était déclarée. Sous l’eau qui perlait en abondance, elle se sentait en sécurité. Moment privilégié dans sa vie, elle remerciait le ciel de se rappeler quelques secondes de cette romance. La mémoire leur reviendrait petit à petit. Comme toute bonne cuite, l’amnésie temporaire était un des symptômes pour lequel on ne pouvait qu’attendre. Elle priait juste pour que Nathan ne rejette ce qui s’était passé. Il était bien parti pour.

Revenant de la salle de bain, vérifiant qu’elle n’avait rien oublié, Président réclama une réponse à sa dernière interrogation. Baissant les yeux, elle refusa de la lui donner. Sentant son insistance, elle prit la valise, et claqua la porte. Les hommes étaient tous les mêmes. Seul son intérêt politique le préoccupait. Toute la magie, toute la séduction qu’elle avait ressenti, s’était effacé lorsque l’homme d’Etat constaté sa spontanéité. Après tout, l’alcool n’est qu’une excuse pour ceux qui n’assument pas leur humanité.

Comment oublier ce sourire ? L’ascenseur s’ouvrit. Il n’avait pas l’air de vouloir la suivre. Elle souffla. Décidément, la déception, la douleur et la colère devaient être son quotidien. Peu importe son chemin, elle avait put goutter l’essence de l’amour. Seule dans la cabine, elle programma sa destination. Passant devant l’accueil, l’hôtesse lui annonça que la chambre était payée pour deux nuits. Elle pouvait donc laisser sa valise sur place. Il fallait juste qu’elle fasse quelque chose avant de partir.

Le vent poussa ses cheveux dans le vide. Revenant se poser sur ses joues humides, comme la fontaine de son souvenir, elle pleurait.

Raphaëlle : Merci pour ce que vous m’avez donné, Président ...

Raphaëlle jeta sa bague ridicule dans l’eau. Rien … plus rien ne la retiendrait dans ce monde. La chapelle où ils s’étaient unis n’était pas très loin. Il ne lui fallait que quelques minutes pour la rejoindre. L’un des reçus payé par Monsieur le président, venait d’une chapelle. Ce trajet était pesant. Plus que l’amour, elle devait dire au revoir à tout ce qu’il y avait de bon en elle.

Elle entendait une musique familière. Un homme déguisait en Elvis Presley, lui attrapa la manche.

Homme déguisé : Hey ! Je vous reconnais, poupée ! Petite veinarde. T’as du en passé une belle de nuit. Alors ? On se sent comment en Présidente ?

Ah ben oups. Apparemment il y avait du monde qui était au courant. Elle n’était pourtant pas arrivée à la chapelle.

Homme déguisé : Ben alors, chérie ? T’es pas muette ? Et Francis, sort l’appareil, y’a la nana dont je t’ai parlé.

Et voici comment, Raphaëlle fut prise en photo par Batman avec Elvis Presley et Bob l’éponge. Photographie qui parut deux jours plus tard dans un magazine people.

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MessageSujet: Re: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeMar 17 Jan - 23:13

J'entendais Raphaëlle en train de préparer ses affaires alors que pour moi, je constatais les dégâts, les nombreux dégâts. J'avais repéré mes vêtements. Bien sûr, j'étais venu avec toujours ce qui me caractérisait à savoir la classe attitude ce qui était logique pour un président comme moi. J'adorais ce costume et cette chemise. Finalement, elle fermait sa valise. Je me demandais ce que j'avais pu commettre comme faute car au moment du déjeuner, elle ne m'avait en aucun cas répondu à ma question. Serait-elle gênée par moi ? En même temps, j'étais un homme important. Je pouvais voir quand même au moment où elle sentait la rose qu'elle était magnifique et que dans toute cette histoire, j'avais quand même eu un peu de chance. Cela aurait pu être pire, bien pire et je n'aurais même pas imaginé le scandale. Mon dieu, le scandale ! Pendant un bref instant, je m'inquiétais sur ce qu'on allait penser de moi. Mes amis, mes enfants, tout allait y passer. Ce mal de tête était toujours bien présent mais commençait à s'estomper. Pendant un instant, je me demandais si nous n'étions pas au Montecito. Alors si j'avais fait ça, je serais un triple idiot. J'imaginais bien les moqueries. Mais j'avais un flash, je me souvenais du moment de notre baiser alors que j'étais au bar et que j'avais déjà bu deux verres de whisky. Elle était sensationnelle. J'étais tout simplement épaté par sa tenue si magnifique et qui illuminait la pièce. Elle était là pour moi alors que je n'étais pas dans mon assiette. Elle était là et moi, j'avais pris l'initiative de l'embrasser. Je me rendais compte que j'étais bien plus attiré par elle que je ne le pensais au départ. Des images ensuite me revenaient. Je me souvenais d'un strip-tease mais cette fois-ci, c'était moi le danseur. Ah mon dieu, je devais être bien bourré ! Mais ce qui suivait par la suite était certes sous le coup de l'alcool mais en même temps, c'était magique. C'était la plus belle des nuits que j'avais pu passer depuis bien longtemps. Il n'était plus question de ce que j'avais perdu mais là, j'étais libre de toutes les craintes de cette vie. J'avais besoin de ça finalement. Elle devait être sous la douche. Je continuais à essayer de repenser en détail à ce qui est arrivé. Elle revenait finalement de la salle de bains. Je l'attendais patiemment mais maintenant, j'avais besoin d'une réponse.

Nathan : Raphaëlle, j'ai besoin de savoir ce dont tu te rappelles, c'est essentiel.

Je ne pouvais pas ne pas savoir ce qu'elle savait. J'avais des trous à compléter de cette soirée, de cette nuit qui d'après ce que je me souviens pour l'instant était pour ainsi dire exceptionnelle, magique. Elle baissait les yeux. Refusait-elle de me donner une réponse ? Est-ce que j'avais fait quelque chose de tellement horrible qu'elle s'en souvenait et pas moi ? Je la regardais. Mes yeux avaient l'air de tout dire sans que je parle. Il fallait que je sache la vérité. Seulement, Raphaëlle prenait sa valise et partait. Elle claquait même la porte. Visiblement, j'étais resté toujours un triple idiot. J'étais bien surpris par ce qui était arrivé. Je devais reprendre mes esprits. Finalement, je décidais de la rattraper. Je devais m'expliquer avec elle. Je devais m’habiller mais mince, j’avais perdu mon string. Je regardais un peu partout et je le trouvais à la salle de bains. Mon dieu, j’avais beaucoup de fantasmes cachés. Il était temps de partir. Je m’habillais au plus vite et je descendais à l'accueil où on me disait félicitations. Je me sentais gêné et je répondais avec un sourire. On m'indiquait donc où se trouvait ma femme. Je passais devant une petite rivière et je remarquais la bague de Raphaëlle. Je la ramassais. Devenais-je trop sentimental ? C'était possible mais la tenir me permettait de me rappeler d'une chapelle non loin de là. Je me dirigeais vers celle-ci. Finalement, j'avais choisi le plus pratique comme quoi, même bourré, je pouvais réfléchir. Je continuais sur mon chemin. J'étais finalement en quête de réponses. Je passais non loin de là. Je voyais Raphaëlle en danger avec un Elvis, Batman et Bob l'éponge. Je me retrouvais dans la 4ème dimension. Seulement, je n'avais jamais su ce qu'ils avaient fait en réalité. Je les avais tout simplement élevés dans le ciel telle la lévitation afin de les poser violemment un peu plus loin. Je n'osais même pas aller devant elle, me concentrant vers la chapelle. Je rentrais par derrière où je pouvais voir Elvis. Il avait l'air de me dire quelque chose. Il avait un grand sourire. Il me reconnaissait.

Nathan : Où est le certificat de mariage ? Où est-il ?

Il faisait semblant de ne pas savoir ce dont je lui parlais. Il n'y avait qu'un seul langage qui pouvait marcher. Finalement, je prenais un billet dans mon portefeuille. Je donnais un billet de 20 dollars.

Nathan : Vous allez être coopératif maintenant ? Donnez-moi le certificat.

Il me sortait que quelqu'un était déjà passé par là. Non, pas ça ! Pas le public !!!!! Je serais perdu si cela devait arriver. Je voyais quelqu'un en train de courir. Je me précipitais vers lui.

Nathan : Rendez-moi mon certificat, rendez-moi mon certificat ! Maintenant ! Je vous arrêterais.

Telle une série britannique, je courrais après cet homme comme un forcené. Je l'aurais un jour, je l'aurais ! Soudain, j'ai eu l'idée d'utiliser mon pouvoir de lévitation pour piquer le papier, le certificat. Je l'avais entre mes mains mais il se jetait sur moi. Je me sortais rapidement de là lorsqu'il allait partir. Je prenais un petit élan pour voler afin de le poser au sol. Je me posais également et de la pire manière qu'il soit car je glissais. Le certificat était à terre. J'éloignais cet individu suffisamment de moi mais je me retrouvais arrêter en pleine glissade. Je relevais les yeux et je me retrouvais en face de Raphaëlle. Elle voulait donc avoir des réponses elle-aussi. Elle prenait le certificat alors que je me relevais tout ridicule.

Nathan : Il fallait récupérer le certificat. Il fallait connaître la vérité mais avant tout, je me souviens que tu avais été là pour moi alors que je buvais. Je commence à me rappeler de cette nuit et cela restera dans ma tête.

Je me relevais pour me retrouver en face d'elle.

Nathan : Tu dois te dire que je suis un monstre dénué de sens moral pour que l'on en soit arrivé là et surtout, idiot, par moment au point de blesser des personnes qui ne le méritent pas. Mais j'ai quelque chose qui t'appartient. Je suis passé là où tu l'avais jeté.

Je montrais la bague alors qu'Elvis me disait qu'il y avait quelque chose de bien particulier : une vidéo. Quoi ? J'ai fait ça ?

Nathan : C'est impossible. Je n'ai pas fait ça. Non, je n'oserais pas faire une chose pareille.

J'étais tout simplement stupéfait, ne sachant quoi dire. J'appréhendais sa réaction.
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MessageSujet: Re: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeMer 18 Jan - 19:07


Nathan : Tu dois te dire que je suis un monstre dénué de sens moral pour que l'on en soit arrivé là et surtout, idiot, par moment au point de blesser des personnes qui ne le méritent pas. Mais j'ai quelque chose qui t'appartient. Je suis passé là où tu l'avais jeté.

Il lui présenta la bague. Cette monstruosité l’a fit sourire.

Le certificat entre les mains, elle douta de ce qu’il fallait faire. En dehors de ses sentiments, ce mariage lui donnerait de la notoriété, un statut social élevé, et le pouvoir. Le pouvoir d’écraser qui elle voulait en toute discrétion.
Même si sa nature profonde était là, elle savait au fond d’elle qu’il fallait le laisser partir. Mettant sa colère de côté, elle plia le certificat et refusa de reprendre l’alliance. Elle mentit, comme à la maison blanche. Elle lui sourit.

Raphaëlle : C’est déjà plutôt pas mal. On a passé une bonne soirée. Même si je ne me souviens pas de notre nuit de noce, je pense que sa a dut être mouvementée. Je te rends ta liberté. Je vais aller à la chapelle pour annuler ce mariage. Tu pourras penser à ta carrière politique maintenant.

Elle tourna les talons. Triste, elle se sacrifia une nouvelle fois. Elle savait bien qu’il n’en avait rien à faire, et que sa l’arrangerait bien. Une larme glissa lentement sur sa joue, exprimant son ressenti malgré elle. Elle avait passé une soirée merveilleuse, avec un homme qui l’était plus encore. Le pouvoir était plus que tentant, mais ce qu’elle avait ressenti à ce moment, était un pur sentiment à celui qui l’avait épousé. Oui, c’était bien Nathan qu’elle aimait, pas le président. Il fallait quelques tentatives pour le connaître, mais sa en valait la peine.
Devant l’accueil, elle balbutia quelques mots incompréhensibles.

Femme : Je comprends pas ce que vous voulez. Articulez.

Raphaëlle : Je voudrais annuler ce mariage.


Elle lui tendit le papier. La bonne femme écarquilla les yeux étonnés.

Femme : Vous voulez vraiment faire sa ? A en voir la vidéo du mariage, vous aviez l’air amoureuse madame.

La jeune femme souffla. Elle baissa les yeux, d’autres larmes suivirent. L’inconnue passa derrière le contoir, et lui redonna le certificat. La regardant dans les yeux, elle lui montra la cassette.

Femme : Prenez la vidéo, madame. Regardez-la, et revenez me voir si vous êtes certaine de vouloir l’annuler. On en voit des couples se marier ici. Mais j’ai rarement vu un mariage si justifié. Vous étiez peut être pas clair, mais vous vous aimez, sa se voit. Allez, madame, regardez la cette vidéo.

Convaincue, elle ramassa le certificat, et la vidéo. Passant la porte, elle vit Nathan assaillit par les photographes. Apparemment la presse l’avait retrouvé. Nathan ne pourrait pas bouger de là. Sans effort, Raphaëlle explosa la bouche d’incendie, libérant la pression de l’eau. Les paparazzis se retrouvèrent avec leurs appareils trempés, inutilisables à l’avenir. Les photos étaient perdues. Courant, elle attrapa la main de Nathan.

Raphaëlle : Viens suis moi.

Il s’en suivit une course poursuite avec les journalistes les plus teigneux. Raphaëlle se mit à rire, elle avait trempé Nathan. Son costume était fouttu. Au détour d’une ruelle, elle entraina son compagnon dans un magasin de location de vidéo. Elle ferma la porte précipitamment. Les paparazzis passèrent en masse sans se rendre compte de la supercherie. La jeune femme éclata de rire. Cette journée était pleine de surprises. Le vendeur de la boutique, lui, ne parlait pas. Il était bien trop étonné de voir qui venait d’entrer. Raphaëlle lui demanda si elle pouvait visionner une cassette. L’employé lui répondit qu’il y a avait des cabines spéciales, pour les films spéciaux. Ne voyant pas ce qu’il voulait dire, elle entraina Nathan dans l’une d’entre elles. Elle comprit vite, en voyant les affiches de quoi il s’agissait. Sans pudeur, elle plaisanta :

Raphaëlle : Tu crois qu’on a fait ses choses là, nous ? Au pire, on n’aura qu’à recommencer.

Elle ne prit pas en compte sa réponse. Elle pensait qu’il voudrait repasser à une vie plus politiquement correcte. La cabine était trop petite pour deux. La porte ne fermerait pas, s’il ne s’entassait pas à l’intérieur. Il fut convenue, qu’elle s’asseyerait sur ses genoux. Passant la cassette, elle s’étonna de la présentation de leur mariage. Elle se revit alors dans sa robe, couleur caméléon, échancrée sur le décolleté, moulante à souhait. Nathan, lui était toujours séduisant dans sa chemise bleu disco, et ses pattes d’éléphants. Comme par enchantement, elle se souvint alors de toute cette soirée.
Allant du bar, les premiers vers servit, ils étaient allé dans un restaurant de quartier. Le luxe n’était pas présent, mais la nourriture y était fameuse. Ils avaient descendu une bonne bouteille de vin français, et de champagne. C’est là qu’en prenant ses cachets, elle lui en avait donné un pour s’éclater. Un anti-dépressif allié à de l’alcool, sa leur avait donné la possibilité de s’éclater, et de tout oublier pendant un moment. Sa déclaration à la fontaine avait donné l’idée à Nathan de se marier. Et c’est devant un autel miséreux, vêtue de costumes ridicules, ils avaient déclarés devant Dieu leur union. L’alcool n’était pas la cause de ces évènements, c’était juste la manifestation des sentiments de deux êtres. Ils s’étaient dit oui pour la vie. Un serment qui prouvait quelque part, que Raphaëlle aimait sincèrement Nathan.
Elle ignorait la portée de ses sentiments. Elle se tenait sur ses genoux, la chaleur de son corps lui rappelait les caresses sur son corps. Ce soir là, elle avait perdue sa virginité sentimentale. Personne, non personne ne l’avait possédé ainsi. Elle avait connu la prostitution, la misère, et les meurtres. Rien ne sera comme avant. Ce qu’elle avait dans les tripes s’appelait Nathan Petrelli. Ses baisers sulfureux, cette danse amoureuse et intime, l’effleurement de leurs corps, tout cela lui rappela à quel point elle pouvait l’aimer.

Raphaëlle : Retournons à l’hôtel. On sera plus à l’aise pour signer l’annulation.

Quelques minutes plus tard, ils étaient à destination. Les paparazzis les avaient perdus. En sortant du magasin, elle s’était rappelé une dernière chose. Juste après leurs achats dans un magasin classé X, ils étaient allé chez un tatoueur. Encore un souvenir de cette nuit là ! Relevant son t shirt, elle s’aperçut que juste au dessus de son cocsis, elle s’était fait faire un beau tatouage. Un cœur aux ailes d’anges. Juste en dessous, un message gravé à jamais « Nathan forever ». Décidément, il était impossible de l’oublier.

Tranquillement, ils s’étaient installés dans leurs chambres. Stylo à la main, il se prépara à signer. Elle l’arrêta. Posant sa main sur la sienne elle le fixa tendrement. Il fallait l’en empêcher, lui dire avant qu’il prenne sa décision, comment il l’avait changé.

Raphaëlle : Avant que tu signe, je voudrais te dire quelque chose. Je ne veux pas que tu change d’avis, mais que tu m’écoutes. Cette soirée, restera pour moi la plus belle de ma vie. Je me suis marié avec un homme formidable. Tu es bien plus à mon regard, que l’homme le plus puissant du monde. Même si nous ne continuons pas notre romance, je te suivrais. Parce que ce que je ressens est immuable.

Par réflexe, elle laissa des larmes couler à nouveau. Obéissant à ses pulsions, et ne le laissant pas répondre, elle renversa la table et l’embrassa. Elle ne lui mentirait pas cette fois ci. Son corps l’exprimait clairement. La vague de chaleur provoquait par se rapprochement soudain, déstabilisa ses hormones. Les yeux fermés, elle laissa ses lèvres à la guise de son attirance. Entre deux baisers, elle lui chuchota un « Je t’aime ». Elle se releva, et pria pour que ses sentiments soient aussi forts que les siens. Le stress lui scindait l’estomac. Était-il cruel au point de lui briser définitivement le cœur ? Pouvait-il l’utiliser à sa guise ? Pensant à tout ce qui s’était passé, elle souffla pour calmer son impatience.

« C’est à toi de choisir. Crois bien que je te suivrais, peu m’importe le coût de mon amour. N’oublie pas que je t’aime pour toi, et non pas pour ta position. »

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MessageSujet: Re: Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli)   Vive les mariés? (PV avec Nathan Petrelli) Icon_minitimeDim 22 Jan - 0:20

Le destin m'aurait-il envoyé vers des chemins que je ne pouvais imaginer prendre ? C'était bien possible et je pouvais bien affirmer que tout ce qui était arrivé m'avait permis de me sortir de mon quotidien et surtout, d'oublier mes démons, mes blessures. J'avais de la chance d'une certaine manière d'être auprès de Raphaëlle. Je voulais lui rendre cette bague. J'étais galant et j'avais même l'habitude d'être protecteur. Seulement, cette qualité-là m'avait souvent fait défaut puisque les personnes qui comptaient ne sont pour la plupart plus auprès de moi. Elle souriait et c'était étrange. J'étais heureux. Je ne pouvais me l'expliquer. Elle avait le certificat entre les mains. Je me demandais ce qu'elle allait faire et ce que j'allais devenir après ça. J'étais déjà en train de penser aux questions que l'on pourrait se poser. Seulement, elle refusait de reprendre l'alliance et pliait le certificat. Elle me souriait de nouveau. Elle me disait que c'était déjà plutôt pas mal. Selon elle, on avait passé une bonne soirée. C'était sûrement bien vrai vu notre état le lendemain. Pour elle, même si elle ne se souvenait pas de notre nuit de noce, elle pensait que cela avait dû être mouvementé. J'étais entièrement d'accord et cela devait être l'une des meilleures soirées de ma vie. Je ne m'en souvenais pas et c'était ça le problème. Je détestais être dans cette situation. Elle me rendait ma liberté. Elle irait à la chapelle pour annuler le mariage. Je pourrais selon elle penser à ma carrière politique. Je n'étais pas simplement qu'un simple président mais ma carrière était importante au point que je ne pouvais négliger mon devoir. Seulement, je n'avais pas eu le temps de dire quoi que ce soit, qu'elle partait pour faire l'annulation. Au début, je réfléchissais mais finalement, tout allait être terminé. Je pouvais rentrer à Washington et je pourrais penser à la réussite de mon conseiller avec Dilan. Je pourrais enfin voir celle qui m'avait échappé. Je pourrais me satisfaire de ce résultat. Je décidais finalement de m'éloigner. Je devais sortir d'ici et partir loin de la ville. Seulement, en sortant de cette chapelle, je me retrouvais face aux photographes qui me prenaient sur toutes les coutures. J'avais un sourire de façade mais je ne pouvais bouger. Ils me photographiaient de partout. Bien sûr, ils me posaient la question à savoir si j'avais fait des choses complètement folles pour aujourd'hui, que même un avait prononcé le mot mariage. Mince, il aurait tout découvert.

Nathan : Je ne ferais aucun commentaire. Vous attendrez mon communiqué lorsque je serais à Washington. Messieurs, mesdames, je vous remercie d'avance de ne pas faire de commentaires sur ma vie privée.

Ils ne me laissaient pas partir. Ils étaient inconscients de faire ça. Les photographes, les journalistes étaient tous comme des vautours pour avoir du sensationnel, du lourd dans la vie des politiciens et autres personnalités connues. Je faisais partie de cette catégorie. J'étais le premier d'entre eux. Soudain, une bouche à incendie venait d'exploser trempant ainsi tous les journalistes mais également moi par la même occasion. Mon costume sera inutilisable mais bon, en étant dans ma position, je pouvais de nouveau m'en payer un autre. L'argent n'était pas un problème. Je sentais une main tout près de la mienne. En me tournant, je pouvais voir que c'était Raphaëlle qui me demandait de la suivre. Je ne pensais pas qu'elle serait revenue vers moi. Cela me faisait plaisir. On partait de manière précipitée. Les journalistes nous poursuivaient avec acharnement. Un président faisant un petit écart, cela valait bien la première page des journaux du pays. Elle riait. J'aimais réellement son rire. Alors que l'on se dirigeait vers une petite ruelle, elle m'entraînait à venir dans un magasin de location de vidéo. Elle ferma rapidement la porte. Les journalistes, les paparazzis passaient devant sans se rendre compte que nous étions rentrés. Elle avait finalement bien joué. Raphaëlle éclatait de rire. Finalement, je me mettais également à rire. Je me sentais vraiment bien. Cette journée resterait à jamais graver dans ma mémoire. Le vendeur de la boutique, lui, était très étonné de nous voir tous les deux ici. Raphaëlle demandait à l'un des employés de pouvoir visionner la cassette. Il lui indiquait qu'il y avait des cabines spéciales pour les films assez particuliers. Elle m'entrainait par la suite dans une de ses cabines. En rentrant, on avait pu voir des affiches assez osées. Elle me demandait si je voyais qu'on aurait pu faire ses choses là. Au pire, on n'aurait qu'à recommencer selon elle. C'était assez tentant et qui sait, sous le coup de l'alcool, j'aurais pu peut-être faire des choses que je n'aurais pas fait à mon habitude. Je ne savais finalement quoi répondre à part que j'avais un grand sourire. Je pouvais remarquer que la cabine était petite pour nous deux. La porte ne se fermait pas du tout. J'allais oser.

Nathan : Et si tu venais sur mes genoux, on pourrait tous les deux rentrer et voir cette vidéo ?

Elle s'asseyait finalement sur mes genoux. La cassette se déroulait et là, je voyais la présentation du mariage. Ah mon dieu ! Je me cachais les yeux. J'étais surpris de la manière dont je pouvais être mais en même temps amusé. La dernière fois que je m'étais comporté ainsi, en toute liberté, sans responsabilité, sans pression de la part de ma famille, c'était pendant la période du lycée où d'ailleurs, mon rêve secret était de faire de la musique. J'allais le faire mais les choses avaient tourné autrement. La robe de Raphaëlle était d'une couleur non traditionnelle mais pourtant qui lui allait merveilleusement bien. Le décolleté ? Cela me plaisait plutôt bien. Et là, je me voyais. C'était un choc. J'avais le sourire. Je ne pensais pas du tout sortir ma chemise bleu disco. Ses pattes en plus ! Pour sortir ce costume, il fallait en effet que je sois bien bourré et pourtant, je l'aimais particulièrement. Je souriais par moment. J'aimais beaucoup ce moment. Les choses commençaient à revenir dans mon esprit. Ce que nous avions vécu précédemment était assez compliqué. Je n'arrivais pas encore à croire en ce qui était arrivé ce jour-là. J'avais qu'une seule pensée au départ en tête mais je voulais me changer les idées. Je ne pouvais choisir mieux que Raphaëlle. Etre en charmante compagnie était un moyen de me changer les idées. On avait décidé d'aller dans le restaurant du coin. Je ne pouvais me permettre de choisir un grand restaurant sinon, j'allais être repéré mais je ne regrettais pas d'être allé dans un restaurant peu réputé car la nourriture était excellente et leurs vins, leurs champagnes, une pure merveille. On avait même bu les deux bouteilles. Je ne me souvenais plus très bien mais il me semblait avoir pris un cachet pour me remonter le moral. Ma période à Londres était encore en tête. Après, je commençais à me sentir mieux et même libre. Je me souvenais même que c'était moi à l'initiative de notre mariage. Je me rendais compte que ce que je ressentais pour elle était plus qu'une simple attirance comme chez beaucoup de femmes que j'avais pu rencontrer. Elle m'avait dit qu'elle m'aimait et je n'avais rien dit, pas à ce moment-là, peut-être encore trop dur, peut-être que j'avais peur encore de perdre quelqu'un qui était important à mes yeux. L'autel n'était pas aussi classe que mon père aurait aimé surtout lorsque je m'étais marié avec Heidi. Nous étions certes ridicules mais nos déclarations semblaient sincères. Tout contre moi, je ressentais des sentiments que je ne pensais plus ressentir depuis bien longtemps. Ce bonheur d'être en charmante compagnie était tout simplement ce que j'avais besoin pour me libérer d'un lourd poids. Je n'avais qu'une seule envie, et c'était d'être près d'elle, de la prendre dans mes bras et surtout de l'embrasser. Cette peau, cette joue si délicate sonnait en moi comme une évidence : le passé pouvait être enterré. J'avais un avenir. Elle me disait par la suite que l'on devait retourner à l'hôtel car on serait plus à l'aise pour signer l'annulation. C'était difficile maintenant d'y penser mais bientôt, j'aurais ma liberté. Je sacrifierais ma vie personnelle pour le bénéfice encore du pouvoir. Au point où j'en étais, cela n'allait rien changer et ne me fera que plonger encore plus vers mes vieux démons. Je ne savais pas quoi répondre. Ce que je ressentais était difficile à décrire. On partait de la boutique pour arriver ensuite quelques minutes plus tard au sein de l'hôtel. Plus personne ne pouvait nous suivre. Au moins, pas de questions des fouines de journaliste qui ne cessent de vouloir savoir n'importe quoi sur ma vie privée. On s'était installés dans la chambre. Je prenais un stylo. Je l'avais en main et le papier était là. Voir cette feuille était autre chose que de penser au reste. J'allais finalement commencer à signer mais elle m'arrêtait soudainement posant sa main sur la mienne. Elle me regardait. Je reconnaissais ce regard. Je me souvenais, je commençais à me souvenir de tout, des échanges, des sourires et même des fous rires. Oh non, le tatoueur, j'y pensais. Je n'arrivais pas à croire que l'on avait pu faire ça. Mais si elle avait un tatouage, oh, je devrais en avoir un aussi. On avait dû immortaliser ce moment. J'avais une certaine frayeur. Qu'est-ce que j'avais pu vouloir comme tatouage ? Là, ce serait la grande découverte. Je ne me souvenais plus. Finalement, j'étais plus atteint que je ne le pensais. Elle me disait qu'avant que je ne signe, elle voudrait m'avouer quelque chose. Elle ne voulait pas que je change d'avis mais que je l'écoute. C'est ce que j'allais faire. Elle méritait toute mon attention car après tout, elle était dans la même situation que moi. Pour elle, cette soirée restera pour elle la plus belle de sa vie. Elle s'était mariée avec un homme formidable. Je ne pensais pas encore être cet homme-là. Elle m'expliquait même que j'étais bien plus à son égard que l'homme le plus puissant du monde. Combien de fois m'avait-on traité comme un être humain au lieu du monstre qui chassait les spéciaux ? C'était il y a longtemps, bien trop longtemps. Deux jeunes femmes avaient fait cela pour moi et aujourd'hui Raphaëlle en faisait partie. Pour elle, si nous ne continuons pas notre romance, elle me suivrait parce ce que qu'elle ressentait était immuable. Elle pleurait. Je ne supportais pas de la voir ainsi. Nous étions sur une table pour signer le document. J'étais près d'elle. Sécher ses larmes était ce qui m'importait le plus mais elle renversait la table et venait à moi. Elle m'embrassait passionnément. Je ne la repoussais pas. Je n'avais pas envie de la repousser et je ne le ferais pas. Et alors que l'on s'embrassait, elle s'éloignait de moi et me chuchotait qu'elle m'aimait. C'était un éléctrochoc. Cette fois-ci, il est fini le temps où je me laisserais influencer par ma famille, par mon conseiller sur le choix de ma vie. Je saurais mener tout de front. Après tout, j'étais le président des Etats-Unis et je le resterais encore. Quelqu'un devait partager ma vie et c'était elle. Elle se levait. Je la voyais. Elle angoissait. Je réfléchissais à toutes les conséquences que cela pouvait entraîner mais quelque part, je voyais un avenir possible. Je me disais que j'étais fini mais non, cela ne faisait que commencer. Je me levais moi aussi et je m'approchais d'elle. Je prenais l'une de ses mains et la mettait tout près de mon coeur. Avec l'autre, je carressais délicatement sa joue afin de lui faire sécher ses larmes.

Nathan : Il se trouve que j'ai une femme exceptionnelle qui m'a montré qu'il était encore possible d'aimer, de construire quelque chose. Cette soirée était pour moi une révélation, un moyen de me montrer que je me freinais dans la vie et qu'au contraire, il fallait profiter des choses. Je ne pourrais t'abandonner, cela m'est impossible. J'ai toujours eu du mal à le dire, de peur de tout perdre. Je t'aime, mon dieu, je l'ai dit et cela me procure un bonheur fou que je ne pensais ne plus ressentir. Tu as fait de moi un homme nouveau. Et si on déchirait ce papier car il ne nous servira plus à rien. J'ai le plaisir d'être avec Mme Petrelli et crois-moi que cela me donne des idées. Même si je ne me souviens pas de tout, je sais ce que je ressens et je ne veux pas aller contre ça, plus jamais. Au diable ce que pensent les autres. Ils devront accepter ma décision. Je présenterais même aux médias. L'important, c'est que je sois heureux et je tiens à en profiter.

Je devais avoir un briquet, je crois au niveau de ma poche et je prenais le papier d'annulation. J'allumais le briquet et je le brûlais. Je faisais même venir la poubelle près de moi pour jeter les cendres. Il y avait un papier non loin de là. Je le prenais et bien sûr, c'était marqué ne pas déranger. Nous étons seuls au monde.

Nathan : Personne ne pourra nous déranger. Je pense que l'on peut se construire des souvenirs inoubliables de jeunes mariés.

Je m'approchais d'elle et je l'embrassais. Cela devenait très torride. De nouveau, ce que nous portions était à terre. Je n'avais plus de pensées négatives, plus de pensées en rapport avec le passé. Seule Raphaëlle était importante à mes yeux. La suite était tout simplement du off, vous pouvez très bien vous l'imaginer.


Fin.
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