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 Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)

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MessageSujet: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeVen 13 Jan - 22:00

J'étais récemment marié mais les choses devaient tourner autrement pour le monde. Je devais de nouveau penser à la suite de mes projets, faire en sorte que les spéciaux soient capturés et enfermés au nom de la sécurité de la population et aussi de la mienne, pour ma famille. La tranquillité sera le mot d’ordre. Etre seul me permettait de penser à ma situation actuelle, à ma vie privée. J'étais toujours aussi fou et je provoquais de la souffrance ou je me retrouvais dans des situations inattendues. Je devais prendre des décisions assez rapidement. La situation ne pouvait rester comme elle est. J'avais laissé trop de libertés. Mes sentiments et mes problèmes personnels ont pris le pas sur la mission. D'ailleurs mon conseiller me l'avait dit à plusieurs reprises. Il tentait de reprendre le contrôle et je cédais telle une marionnette. Je ne m'en sortirais jamais, c'était certain. J'avais besoin d'un réconfort et bien sûr, mon passé me revenait en mémoire tel des flashs. Mon téléphone sonnait. On me prévenait que mon frère était dans les parages. J'ordonnais qu'on le capture, qu'il vienne auprès de moi. Par la même occasion, je pourrais enfin lui demander pourquoi il m'avait sauvé. J'attendais patiemment. Seulement, je trouvais que l'ambiance était beaucoup trop calme. Ce n'était pas normal. J'étais un peu effrayé. Il me fallait quelqu'un près de moi. Dilan ? Pas présent pour le moment, en mission pour ramener Taylor au bercail. Mon conseiller ? Il était avec Dilan et je sais que bientôt, ils allaient revenir. Je ne pensais pas à un autre agent susceptible de m'aider. Matt était en mission. La Maison Blanche était bien calme, trop calme, tel les films d'horreur juste avant que le tueur ne rentre en scène pour tuer sa victime. J'entendais du bruit, plusieurs bruits d'ailleurs très suspects.

Nathan : Hawkins ? Vous êtes là ? Vous êtes déjà revenu ?

Je regardais un peu partout. Je ne voyais absolument rien, même pas les agents qui étaient aux alentours. Mon frère avait frappé vu ce que me disait l'un de mes agents à l'entrée. Je n'aimais pas cette situation. J'étais prêt à faire léviter un objet pour l'accueillir à bras ouvert. Seulement, je n'avais pas prévu que je me ferais plaquer contre le mur. Peter, tu n'aurais pas dû faire ça.

Nathan : Tu me sauves et ensuite, tu veux me tuer ! Qui est le plus fou des deux ?

Seulement, ce qui sort de l'ombre n'était pas mon frère mais Sylar. J'étais de nouveau en face de lui et en plus seul. J'aurais pu compter sur mes hommes et ils n'étaient pas là. Je faisais léviter mon arme caché au niveau du bureau pour le frapper à l'arrière de la tête. Je pouvais me sortir de cette emprise mais Sylar fermait la porte. Pris au piège, ce n'était pas ma chance.

Nathan : Comment oses-tu venir jusqu'ici ? Ce sera l'occasion pour moi de te neutraliser pour de bon.

La colère me donnait plus de forces. Il fallait que je me montre ferme, déterminé, si je voulais sortir vainqueur de cette confrontation. Elle m'avait sauvé la dernière fois. Aujourd'hui, j'étais seul face à mon destin.

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MessageSujet: Re: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeVen 13 Jan - 23:36


    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]
    Juste après la visite dans la chambre universitaire de la jeune Claire Bennet, je me dirigeai directement vers mon second objectif de la journée, retrouver Nathan à la maison blanche, à Washington, la capitale. J’allais devoir faire un peu de route pour y arriver, mais ce n’était pas un problème. Et puis, avec mes intentions, je comptais bien prendre le pouvoir du Président, me permettant par la suite de me déplacer, beaucoup plus vite, évitant donc les voyages trop longs. Le voyage me parut tout de même assez rapide, malgré tout. J’avais vraiment hâte de me trouver au dernier étage de la maison blanche… J’avais tout prévu pour mon passage. J’avais pris avec moi une petite caméra, que j’avais préalablement cachée dans ma veste, pour filmer toute la scène et la diffuser ensuite à la télévision. Arrivant à l’entrée de la maison blanche, je pris la précaution de changer d’apparence, me dévoilant sous un nouveau jour, prétendant être le petit frère du Président, Peter Petrelli. Je pus donc passer sans trop de problème, car ils le connaissaient un peu ici, sachant qu’il était déjà venu plusieurs fois.

    Après plusieurs marches montées, et plusieurs étages, j’arrivai enfin devant la pièce dans laquelle j’allais pénétrer. En entrant, Nathan me prit directement pour son traître de frère. Je repris rapidement mon apparence, le plaquant contre un mur à l’aide de ma télékinésie. Cependant, pour me désarmer, il tenta de m’assommer avec un objet, en le faisant léviter. Apparemment, il avait réussi à améliorer son pouvoir d’origine. Intéressant. Mais cela n’était ni plus ni moins qu’une pâle copie de la télékinésie, en moins puissant. Fermant la porte pour plus de précaution, je me servi du Président comme d’une marionnette, grâce au don que j’avais pu copier chez ce cher Eric Doyle, le marionnettisme. Il était réellement pris au piège. Ma caméra tournait, filmant toute la scène. Mais en arrivant, j’avais réussi à la déposer à un endroit où tout serait filmé. Pour que le monde entier sache que l’auteur de cet acte était Sylar.

    « Pourquoi ne t'assumes-tu pas ? Le pouvoir que tu possèdes est un don de Dieu. Tu devrais au contraire en être fier. Au lieu de ça, tu profites de ton poste pour nous traiter comme de vulgaires animaux. Mais pourquoi ne te mets-tu pas dans le même lot que nous ? Tu es pourtant comme nous. Tu es l'un des nôtres. Ton plan devrait te toucher aussi, mais bien sûr que non. Tu es bien trop fier pour te rabaisser à ces choses. Les nôtres ne veulent pas interférer avec tes plans à cause de ta position. Ils ont peur. Mais moi, je n'ai aucune crainte. Ta place de Président ne me fait pas peur, loin de là. Je la veux, cette place. Oui Nathan, j'en ferais bon usage. Je ferais renaître notre supériorité. Les gens nous traiteront enfin comme des hommes. Et même encore mieux, ils voudront être comme nous. Je n'aime pas tes plans. À vrai dire je les déteste. C'est d'ailleurs pour ça que je suis ici. Je suis venu pour en finir avec tout ça »

    Je tenais le Président entre mes mains, contrôlant ses moindres mouvements. Il ne pouvait rien faire contre moi, cette fois-ci. Il allait enfin connaître son destin…


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MessageSujet: Re: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeSam 14 Jan - 17:41

Lui montrer que j'étais devenu plus puissant qu'avant était quelque chose qui me tenait à coeur. Je n'étais plus le simple président avec un petit pouvoir passif. J'étais rentré dans une autre catégorie où ma colère pouvait s'exprimer encore plus qu'avant. Je devais trouver un moyen de me sortir de là. Seulement, il utilisait un pouvoir sur moi que j'ignorais complètement. Il se servait de moi comme un vulgaire pantin de bas étage. Il m'avait déposé, j'ai l'impression à un endroit bien précis. J'avais beaucoup de questions en tête. Je voulais en savoir plus mais à coup sûr, il ne me dirait rien. Je savais qu'il rêvait de me tuer et j'allais sûrement souffrir comme jamais. C'est à ce moment-là qu'il me posait la question piège à savoir pourquoi je ne m'assumais pas. Il précisait que le don que je possédais était un don de Dieu et que je devrais en être fier. Il ne savait pas comment je l'avais obtenu ce pouvoir. Il comprendrait aisément que je ne puisse en être fier. Si c'était justement un don de Dieu, j'aurais pu sauver toutes les personnes que j'aimais de son influence et aussi de la mort. J'aurais pu la sauver elle. J'avais une pensée pour Megan. Sa mort m'avait chamboulé à un tel point que j'avais cédé au pire des démons. Un monstre comme lui ne comprendrait pas ma situation. Il me disait que je profitais de mon poste pour les traiter comme de vulgaires animaux. Mon but était et restera l'ordre et la sécurité. Il me posait une question, encore piège. Il me demandait pourquoi je ne me mettais pas dans le même lot qu'eux. Pour lui, j'étais pourtant comme eux, l'un des leurs mais se mettre au même niveau que Sylar, jamais ! Plutôt mourir que de le faire ! Selon lui, mon plan devrait me toucher aussi mais il savait que ce n'était pas le cas. Il avait deviné que j'étais bien trop fier pour le reconnaître. Il m'expliquait que les autres ne voulaient pas interférer avec mes plans à cause de ma position car ils avaient peur mais lui ce n'était pas le cas. Ma place ne lui faisait pas peur car au contraire, il la voulait. Il me garantissait qu'il en ferait bon usage. Cela me faisait marrer d'entendre ça. Lui, un meurtrier, prendre le contrôle du pays ? Jamais, je ne le laisserais faire et je me battrais pour ça. Ce plan était là en grande partie à cause de lui et de ce qu'il avait fait à ma famille. Il payera pour ses crimes. Il m'expliquait maintenant son programme. En effet, il ferait renaître la supériorité des spéciaux. Les personnes nous traiteraient enfin comme des hommes. Il était même un grand comique. Les hommes ne traiteront jamais les spéciaux comme tel. Ils ne voudront pas leur ressembler mais auront peur. Ce sera le chaos. Je craignais ça, j'appréhendais ça. Le fait de perdre le pouvoir, celui que j'ai actuellement était un problème pour mes secrets qu'ils soient gros ou petits. Ils seront révélés et pire encore, les personnes liées à ça seront en danger par ma faute. Oui, je savais qu'il détestait mes plans et justement, c'était pour l'arrêter que je faisais ça. En fait, il était là pour en finir. Par réflexe, je riais.

Nathan : Je dois t'avouer que tu es un sacré comique. Si le don que je possède est un don de Dieu, alors pourquoi, je n'ai pas pu sauver les personnes que j'aimais ! Je ne suis pas fier de ça. En tant que meurtrier, c'est un comble que de me faire la leçon car c'est en grande partie à cause de toi que je suis ici à lutter contre toute personne voulant tuer des personnes innocentes. Tu es l'ennemi public n°1 Sylar ! Je ne me mets pas avec vous car ce serait reconnaître que je suis comme toi. Je ne serais jamais comme toi. Les autres ont peur car ils savent que je suis capable de tout, surtout quand je suis en colère. J'ai ma fierté, je suis quelqu'un de têtu mais avec des objectifs, un rêve que de protéger tout le monde. Tu ne réussiras pas à être un président à la hauteur. Tu veux arrêter mes plans ? Comment ? Tu vas me convaincre de qui je suis, de ce que je suis capable de faire ? Je te souhaite bonne chance. Tu ne feras que naître le chaos car quelqu'un prendra ma place et continuera mon oeuvre.

Ferme, déterminé, prêt à me battre, je voulais me délivrer mais je n'arrivais à faire aucun mouvement. J'étais à sa merci. Ce monde était cruel. J'avais réussi à échapper à la mort à chaque fois mais aujourd'hui, je risquais d'y passer. Je devais compter sur une éventuelle clémence de sa part mais ce serait utopique. Je devais attendre afin de savoir ce qu'il attendait de moi.


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MessageSujet: Re: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeDim 15 Jan - 17:00



    [Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

    Nathan écoutait mon long discours, calmement. Mais je sentais que cela le faisait légèrement rire, au fond. Pourquoi riait-il à cela ? Il n’y avait pourtant rien de drôle. Tout ce que je pouvais dire à ce moment était véridique. Je pensais tout ce que je disais, et je savais qu’il s’agissait de la vérité. Il ne se laissait pas faire malgré tout. Il essayait de se débattre au maximum, pour annuler mon emprise. Malheureusement, il n’y avait rien à faire contre ça. C’était dommage pour lui. Pour moi, c’était assez jouissif, je devais l’avouer. Tenir le Président entre mes mains, contrôlant ses moindres faits et gestes, c’était tout simplement fabuleux. Je le contrôlai pour qu’il aille me chercher un verre de vin, dans son petit bar, puis j’en bu une gorgée. Il était exquis. Je regardai Nathan, réfléchissant quelques secondes. Je voyant à son regard et à la crispation de son visage, qu’il tentait de s’échapper du sort.

    « C’est inutile d’essayer de t’échapper Nathan. Tu es à ma merci. Je dois avouer que j’ai toujours voulu faire de toi ma marionnette, c’est fou ça. »

    Il commença ensuite son propre petit discours. Il m’expliqua que son pouvoir n’était pas considéré comme un don de Dieu pour lui, car avec celui-ci, il ne pouvait sauver personne. Ironie du sort… Il y eut quelque chose qui m’intéressa quelque peu dans ses paroles. Il m’avoua que j’étais l’ennemi public numéro un. A vrai dire, je le savais depuis un bon bout de temps. Mais l’entendre de sa bouche me satisfaisait, cela me réchauffait le cœur. J’en étais assez fier. Cependant, il m’expliqua que si les autres spéciaux avaient peur de lui, c’était à cause de ses nerfs. Qu’essayait-il de me faire comprendre ? Qu’il se transformait en une sorte de Hulk quand il s’énervait ? Ahaha, cela me faisait bien rire. En revanche, le fait de dire que je ne ferais pas un bon président, me fit mal au cœur, vraiment… Un large sourire se dessina sur mon visage, avant que je ne lui réponde.

    « Tu sais Nathan, il y a deux catégories de personnes en ce monde : celles qui ont peur, et celles qui font peur. Ça tombe bien, nous entrons chacun dans une catégorie. Mais j’aimerais te reprendre un instant. Tu dis que ce plan, a été en grande partie appliqué, par ma faute, à cause de ma dangerosité. Mais, n’y a-t-il pas d’autres personnes, de simples humains, tout aussi dangereux ? Des criminels, des meurtriers, dont on ne retrouve jamais de traces ? Cela dit, je suis flatté que tu me considères de la sorte. »

    Je m’assis dans le siège qui se trouvait juste derrière son bureau, et je déposai mes pieds sur celui-ci, regardant tout autour de moi, la décoration de la pièce. Je jetai un œil sur son bureau, trouvant une petite boîte où était placée une gourmette en or. Je la pris dans la main, pendant quelques secondes, avant de la reposer bien soigneusement.

    « Dis-moi, Nathan, as-tu déclaré la mort de ton amie, Kelly, au cours de ces dernières années ? Il m’a semblé comprendre qu’Angela avait étouffé l’affaire pour ne pas que tu ais de problème. C’est la vérité n’est-ce pas ? »

    Je me relevai, me baladant un peu dans la pièce et regardant les quelques trophées et autre babioles se trouvant dans les vitrines. Me rapprochant ensuite doucement vers lui, je tendais légèrement ma main gauche en sa direction, laissant sortir de nombreux éclairs bleus pour le faire souffrir. J’avais décidé de faire mon passage à la télévision en tant que bourreau…

    « J’ai quelque chose à te proposer, et il s’agira de ta seule chance de survie. Cette proposition est simple. Démissionne de ton poste de Président, et laisse les spéciaux en dehors de toute cette histoire. Bien sûr, pour te persuader, j’aimerais te dire quelque chose. Comment réagirait Claire, si elle apprenait ta mort ? Elle qui n’a déjà plus grand monde pour la soutenir. Eh oui. Si tu venais à mourir, comment ferait-elle, sachant que tu l’as éloignée de Bennet. Ce serait affreux… Elle se sentirait si seule, si désemparée… Cela me ferait tellement de peine. »

    Me rapprochant encore plus de lui, j’attrapai son bras avec ma main gauche, commençant à devenir radioactive.




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MessageSujet: Re: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeMar 17 Jan - 0:58

J'écoutais, je restais passif mais je me contenais car ma colère était là. Je n'avais envie que d'une seule chose et c'était de le neutraliser pour de bon, le rêve absolu. Seulement, c'était moi qui étais piégé et non lui. Au fond, avec ce qu'il disait, cela me faisait plus rire qu'autre chose. Je ne le voyais pas en bon président et cela ne le sera jamais. Je devais résister. Je devais y arriver car je ne pouvais laisser le pays, le monde, comme ça. Tout serait alors plongé dans le chaos le plus total à cause d'un seul et unique homme : Sylar. Quand j'avais besoin de mes hommes, malheureusement, ils étaient tous occupés ailleurs même mon conseiller. Il aurait été l'un de ceux à pouvoir l'affronter plus facilement de même que mon frère Peter. Il me contrôlait pour aller chercher un verre de vin dans mon bar préféré et en plus c'était un grand millésime. C'était un monde cruel. C'était un tueur qui le dégustait. Je ne l'avais pas ouverte cette bouteille. Je voulais la sortir pour une grande occasion. Je ramenais donc le verre de vin vers lui puis il en buvait une gorgée. J'en profitais pour essayer de me sortir de là, de reprendre le contrôle. La colère me permettrait d'avoir une plus grande force de lévitation. A force de ténacité, je pourrais y arriver. Je devais tout tenter. Mon visage devait être assez crispé pour que cela puisse se voir. Il me regardait. Il réfléchissait, j'en avais l'impression. A ce moment-là, il me disait que c'était inutile d'essayer de m'échapper. J'étais à sa merci. Je ne m'avouerais pas vaincu, non, en aucun cas. Je détestais être traité comme un vulgaire pantin. Je préférais avoir le contrôle et c'était d'ailleurs, pour cela que je ne voulais plus souffrir par rapport aux évènements ni les subir. J'étais acteur de mon destin. Par contre, il devait avouer qu'il avait toujours voulu faire de moi son pantin, c'était fou ça mais je n'allais pas faciliter les choses. J'étais têtu et je resterais têtu.

Nathan : Je ne te laisserais pas ce plaisir Sylar. Tu ne me retiendras pas comme ça pendant longtemps. On viendrait me libérer ou je réussirais à me sortir de cette manipulation. Je ne me laisserais pas faire.

Je tentais de me justifier. En même temps, les mots étaient ma plus grande force quand je n'avais plus le moyen de me battre. J'expliquais mon impression concernant mon pouvoir. En même temps, j'avais blessé toutes les personnes que j'aimais. Je n'avais même pas pu en sauver d'autres et je me sentais terriblement coupable. J'avouais également le but de ma mission et ce qui l'avait déclenché. Il était l'ennemi public n°1 et il le restera encore. Il était intéressé par ce fait. Il avait un grand sourire et cela m'effrayait. Seuls les vrais tueurs pouvaient être satisfaits de cette situation. Sylar était l'un d'entre eux. Pour lui, je savais qu'il y avait deux catégories de personnes en ce monde : celles qui avaient peur et celles qui faisaient peur. On rentrait selon ce système chacun dans une catégorie. Jamais, mais jamais, je n'allais de nouveau rentrer dans une case. Avoir le pouvoir était ce qu'il m'était arrivé de mieux. Je contrôlais ma destinée. Cependant, il aimerait me reprendre sur certains points. J'avais en effet évoqué que le plan avait été en grande partie appliqué par sa faute, à cause de sa dangerosité. Il me demandait cependant s'il n'y avait pas d'autres personnes, de simples humains tout aussi dangereux comme des criminels, des meurtriers dont on ne retrouvait jamais la trace. Par contre, il était flatté par le fait que je le considérais comme l'ennemi n°1. Mais je ne voulais pas faire ça, non, ce n'était pas mon intention.

Nathan : Jamais, je n'accepterais d'être dans l'une de ses catégories. Je ne suis pas arrivé jusqu'ici pour être de nouveau étiqueté, ne contrôlant rien sur les évènements. J'appliquais le plan pour toi mais aussi d'autres criminels. Je dois penser à la sécurité de tout le monde mais toi, je sais que tu ne provoqueras que le chaos et la destruction. Mon but par contre, n'était pas de te flatter. Je n'ai dit que la vérité par rapport à ce que tu as commis comme crimes. Tu as fait souffrir tant de personnes, tu as massacré des innocents. Tu dois payer pour tout ça.

Je montrais ma colère. Elle était bien présente mais impossible de faire le moindre mouvement. C'était vraiment bien ma veine. Je devais y arriver. Je ne pouvais laisser tout ça derrière moi entre ses griffes. Je ne pourrais le supporter. Il s'asseyait dans mon siège qui se trouvait juste derrière mon bureau. C'était à moi ! Mon bureau ! Je l'avais choisi exprès. Oui, j'avais des talents de décorateur. On devait quand même apporter sa touche personnelle au sein de la Maison Blanche. Le précédent était trop obsolète. Il mettait ses pieds sur mon bureau mais non, il n'avait pas le droit ! Il regardait un peu partout. Soudain, il jetait un oeil sur mon bureau trouvant une petite boïte. Mais c'était ma boïte ! Non, il ne fallait pas l'ouvrir ! Je remarquais la gourmette qui était sortie. Elle était en or. Kelly, l'une des premières jeunes femmes que j'avais pu aimer dans ma vie mais également qui avait subi une tragédie terrible. Il la prenait dans la main pendant quelques secondes avant de la reposer. Ce qui était assez surprenant de sa part, c'était qu'il la remettait à sa place soigneusement. Je ne pensais pas qu'il serait capable de respecter les choses. Et là, la question de Sylar était pour ainsi dire surprenante. Il me demandait si j'avais déclaré la mort de mon amie Kelly au cours des dernières années. Il lui avait semblé comprendre qu'Angela avait étouffé l'affaire pour ne pas que j'ai des problèmes et me demandait confirmation. C'était dur de tout révéler car cela relevait de ma vie privée. Il n'avait pas le droit mais j'avais peur qu'il fouille un peu plus loin, qu'il puisse trouver des choses sur d'autres relations et surtout, mes deux plus grands : Megan et Taylor.

Nathan : Kelly, cela relève du passé. Normalement, cela ne devrait même pas te regarder. Je me demande bien pourquoi je me confierais sur un des moments les plus douloureux de mon existence. Ma mère s'est occupé de tout. Je ne sais rien de plus.

Je n'avais rien à révéler de plus. Je ne voulais pas qu'il soit tenté de fouiller un peu plus loin dans ma vie, qu'il se retrouve face à ma période au sein de la Navy, de mon amour pour toutes ses femmes qui ont compté dans ma vie et en particulier trois femmes qui restent à jamais graver dans ma mémoire. Sylar se relevait. Il se baladait un peu dans la pièce et regardait les quelques trophées et autres récompenses se trouvant sur les vitrines. En sport, j'étais assez doué. J'avais reçu la médaille du courage pour ma participation à la guerre en Bosnie. J'étais fier de tout ça. Ensuite, il se rapprochait vers moi doucement. Il tendait légèrement sa main gauche vers moi. Je m'étais dit que c'était la fin. Il me lançait de l'électricité sur moi. Je pensais à Elle, la personne qui avait voulu me protéger, la personne qui avait été prête à se mettre devant Sylar pour que je vive. Un lien fort était tissé entre nous. J'étais comme un protecteur et je ne serais pas là pour elle. Je le regrettais sincèrement. Je souffrais cependant le martyr. Je perdais un peu de ma force. Je devais essayer de résister pourtant. Il avait à ce moment-là quelque chose à me proposer et il s'agirait de ma seule chance de survie. La proposition était simple. Je devais donc démissionner de mon poste de Président et laisser les spéciaux en dehors de toute cette histoire. Pour me persuader, il aimerait me dire quelque chose. Il me demandait comment réagirait Claire si elle apprenait ma mort, elle qui n'avait déjà plus grand monde pour la soutenir. Il m'expliquait que si je venais à mourir, comment elle ferait sachant que je l'avais éloigné de Bennet. Ce traître, je le haïssais. Il me combattait. J'étais plus le père de Claire que lui. Il insistait sur le fait que ce serait affreux. Elle se sentirait si seule et si désemparée. Cela ferait tellement de peine à Sylar. J'avais une pensée pour elle, pour mes enfants. C'était mon point faible, mon principal point faible où il me restait encore une pointe d'humanité. Je souffrais mais je tenais encore. Une larme commençait même à couleur en pensant à eux et en sachant qu'ils pourraient être seuls. Mes fils, ma fille étaient ma plus grande fierté. Je devais réfléchir et je savais que le combat irait jusqu'au bout. Je ne m'en sortirais pas.

Nathan : Sérieusement, tu me proposais une porte de sortie ? Je sais que tu ne le feras pas. Je ne peux laisser les spéciaux, j'y ai bien réfléchi. Vu ce qu'ils m'ont fait par le passé, je ne peux me montrer aussi clément. Ils n'ont pas été cléments avec moi bien au contraire. Tu en fais partie. Tu as fait souffrir mon frère et ma fille. Tu te préoccupes d'elle sérieusement ? Je n'y crois pas. Tu te délectes de m'avoir juste devant toi. Je sais une chose, c'est que ma fille et mes fils m'aiment. Je les aime également et ils auront toujours une place dans mon coeur. J'étais vraiment désolé pour eux de ne pas avoir été à la hauteur. Je sais qu'ils feront tout pour te détruire. Leurs mères les protègeront et je leur fais confiance. En me tuant, quelqu'un sera en colère et aura à coeur de continuer.

Il était visiblement prêt à me faire souffrir attrapant ma main avec sa main gauche. Mon dieu, il était en train d'utiliser le pouvoir de Peter alors qu'il allait exploser et détruire tout New-York. J'avais une pensée pour tout le monde, pour mes proches, mes enfants et la dernière venait pour la personne nouvellement entrée dans ma vie. Je voudrais dire au monde que j'étais désolé, que je regrettais d'avoir échoué.
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MessageSujet: Re: Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)   Even in Death (Pv avec Gabriel Gray) Icon_minitimeMar 17 Jan - 20:17


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    La situation qu’était la mienne était vraiment marrante. Me sentir plus puissant que le président, accentuait ma force et mon influence d’un coup. Le maîtriser comme une vulgaire marionnette me faisait grimper jusqu’au stade de divinité. Il ne fallait pas se mentir, personne ne m’arrivait à la hauteur. J’étais le meurtrier n°1, et aussi celui collectionnant le plus de pouvoirs à ce jour. Sincèrement… qui pouvait m’atteindre ? Personne. Je regardais toujours le Président, qui semblait tellement faible face à mon pouvoir. Il ne pouvait rien faire, il ne pouvait pas bouger d’un poil. Je permettais seulement à ses lèvres et à ses yeux d’exécuter des mouvements. Au fil du temps, il décida de répondre à mes paroles, toujours avec son air hautain de président près à tout pour sauver la population humaine. Alalala.. Ces humains. Ces simples âmes qui ne possèdent en eux aucun talent qui leur permet d’être uniques. Ils me dégoûtent. Enfin plutôt, je les plains. Nathan me répondit donc qu’il ne pouvait accepter de se trouver à nouveau dans une catégorie prédéfinie, il souhaitait sa liberté, vivre d’une façon différente. Le regardant sincèrement, je lui répondis.

    « Et pourtant, tu n’es qu’un homme parmi les autres, parmi ceux qui ont peur. Tu ne peux le nier. Tu as peur pour la population, tu as peur pour le monde. C’est simplement pour ça que tu veux te mettre en travers de ma route. Il serait temps que tu penses enfin à toi. Seulement, tu es tellement ancré dans cette vision du monde, que tu ne pourras jamais en sortir. C’est malheureux de voir ça de nos jours. Mais, ces gens comme tu dis, que j’aurai soi-disant fait souffrir… Ne crois-tu pas que je leur ai plutôt apporté mon aide ? Je me souviens encore de bon nombre de spéciaux, effrayés par ce qu’ils savaient faire. Je me souviens encore de ce vieil homme, Tom Miller. Il se considérait comme dangereux, il avait peur de lui-même. Au final, c’est comme si je l’avais aidé. De là où il est, il ne pourra faire de mal à personne. D’ailleurs, pour que tu voies à quel point il pouvait être dangereux, je vais te faire une petite démonstration. Tu vaux bien ça. »

    Regardant précisément sa main pendant quelques instants, je levai ma main gauche, et exécutait un claquement de doigt. Suite à celui-ci, la main du président se mit à se décomposer en des centaines de milliers de morceaux. Bien sûr, tout cela s’accompagnait de douleurs. Comme si on l’amputait et qu’on remuait une lame dans la plaie. Ce coup allait le faisait souffrir atrocement. J’adorais voir ça, l’entendre crier, voir son visage se crisper comme pas possible. C’était…Beau. Il avait également épilogué sur la proposition que je venais de lui faire, pour avoir l’occasion de sauver sa vie. Même avec ce que je lui avais donné comme arguments, il n’en décousait pas, toujours axé sur ses principes. C’est là que je pouvais voir qu’en réalité, il n’essayait même pas de penser au mal que cela ferait à Claire et à ses deux fils, que je ne connaissais d’ailleurs pas jusqu’à ce jour. Me rapprochant de lui, je rapprochais ma main du côté droit de son crâne, avant d’en faire sortir un courant électrique intense, parcourant son cerveau. J’augmentais le courant jusqu’à atteindre 250mA, provoquant une fibrillation cardiaque ainsi qu’une paralysie respiratoire. Je reprenais la parole, pendant ce temps.

    « Je veux bien admettre que pour une fois, tu n’as pas tort. Même si tu avais décidé de démissionner, je t’aurai quand même tué, sans le moindre remord. Je ne doute pas de l’amour que tes enfants te portent. Cependant, j’ai du mal à croire ce que tu viens de me dire. La mère Bennet, tenterait de protéger sa fille ? Cette simple humaine de seconde zone ? Ahahaha. Cela me fait bien rire. Aller, tu me fais plus pitié qu’autre chose, comme ça. Je vais abréger tes souffrances. Mais c’est juste parce qu’il se trouve que tu gouvernes les Etats-Unis. Pendant que j’y pense, je te remercie de m’avoir parlé de l’amour que tu portes à tes enfants. Cela m’a vraiment interpellé. »

    Sur ces mots, j’arrêtais l’emprise qui se trouvait sur lui, comme il ne pouvait plus rien faire à cause du choc électrique, puis je lui tranchai délicatement la gorge à l’aide ma télékinésie. C’était la fin. Le président Nathan Petrelli était maintenant mort. Je lâchais un rire sadique, exprimant ma joie, avant de prendre son apparence. Je fouillai ensuite dans les poches de sa veste pour y trouver une photo de ses fils et un téléphone portable. Je recherchais un numéro dans le répertoire avant d’appeler.

    « Ici Nathan Petrelli. J’ai une nouvelle plutôt mauvaise à vous annoncer. Je crois que la traque des spéciaux est simplement une peine perdue. Ils sont beaucoup trop influents, beaucoup trop puissants. Et je dois dire que je me sens assez mal de ne pas me classer dans le même lot qu’eux. Je vous demande donc d’arrêter cette chasse. Prévenez tout le monde de ma décision, je veux que cela se sache. »


    Fin et diffusion de la vidéo à la télévision, sur une chaîne mondiale.
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Even in Death (Pv avec Gabriel Gray)

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