"... Il semble donc évident que le système judiciaire Finlandais peut s'opposer en bien des manières au nôtre en ce qui concerne la question des spéciaux, mais le fond reste le même quant à l'appréhension de cette menace inévitable. Merci de votre attention. Je vous souhaite une bonne fin de journée..."

*Enzo n'en pouvait plus. Il détestait tout ces maîtres de conférence qui croyaient posséder la science infuse, imbus de leur personne. Et il faut dire qu'ils n'étaient généralement pas tendre non plus envers la cause des spéciaux. Chose auquel Enzo était très attaché, faisant lui même partie de cette minorité. C'était pourtant l'avis de beaucoup de monde en ces temps-ci, spéciaux et humains ne faisaient pas bon ménage. Et même s'il avait une terrible envie de le faire taire, il résista tant bien que mal à cet irrésistible envie. Enzo quitta ses pensées négatives pour se pencher sur sa feuille. Quel travail ! En une conférence de plus de deux heures, il avait remplis quelques notes. La plupart du temps il gribouillait des dessins à chaque fois qu'il entendait le mot «spécial» ; autant dire que la feuille était remplie*

*Il rangea ses affaires dans son sac et pris la direction de la cafétéria. Même s'il n'était pas un gros mangeur, ces conférences l'épuisaient réellement. Puis, il pensa au programme de la journée ; deux heures de droit pénal, deux heures de droit internationale et pour terminer une heure de droit des affaires. Mais aussi et surtout parce qu'en début d'après midi est tenu une conférence par Mr Petrelli en personne. Une personne qu'Enzo affectionne tout particulièrement, il aimerait beaucoup devenir comme lui. Autant dire que sa journée était chargée, mais il ne s'en inquiétait pas vraiment ; sans quoi il tomberais de fatigue. Il faut dire que non content d'être étudiant, Enzo était en stage dans un cabinet et qu'en plus, lors de ses temps libres, il rejoignait le camp des Heroes pour organiser et participer à divers missions... Il ne savait pas vraiment comment il faisait pour garder ce rythme effréné, une chose et sure : ça ne pouvait pas durer éternellement. De toute manière, il ne lui restait qu'un mois de cours et il en aurait définitivement finit de la faculté, il avait vraiment hâte*

*Enzo pris ce dont il avait besoin pour manger au réfectoire puis s'installa sur une table, seul. Aujourd'hui, il avait opté pour un roti de porc avec des choux de brouxelles, même si beaucoup de monde n'aimait pas ce légume, Enzo lui en raffolait ! Pour le dessert, il avait opté pour un liégeois ; le choix était maigre de toute manière à la Fac, ou bien s'était liégeois, ou bien une pomme ou un yaourt au fruits^^*

*Quelques temps après avoir mangé, il se réinstalla dans l'amphi, dans les premiers rangs ; attentifs au moindre mot.*

Nathan : Je vous remercie d'être venu. J'apprécie particulièrement de me retrouver dans cet endroit car cela me rappelle de bons souvenirs. Vous devez savoir que le pays a connu une crise des plus graves que ce soit économique, ou même dans d'autres domaines. Les institutions ont besoin d'un coup de jeune, quelque chose permettant de remonter la pente. J'ai misé sur quelque chose d'essentiel à savoir notre avenir. En effet, vous êtes le moteur de notre société. Ici, il y a quelques temps, j'étais à la même place que vous, en train de me demander ce que je pourrais faire de bien dans ma vie et mon pays. Je pense que tout le monde a sa chance. Ne vous inquiétez pas sur votre avenir, vous demandant dans quel domaine vous pourrez rentrer car il y a toujours un destin pour tout le monde quelque part. Si vous avez la moindre question, je vous répondrais sans hésiter. Certains points au niveau de mon programme.

*Au moment ou Enzo allait lever la main pour pouvoir parler au Président, il ressentit comme un trouble sur le sol. Il sentit tout de suite que quelque chose n'allait pas, les vibrations sur le sol étaient anormales ; elles ne ressemblaient pas à ce qu'Enzo avait l'habitude d'entendre. Le Président s'excusa et partit, prétextant un problème de sécurité. Il se leva discrètement, au même moment que le Président et partit par la sortie de secours. Là il vit deux hommes armés qui couraient vers le couloir de gauche. Intrigué, il les suivi et fut horrifié par ce qu'il venait juste de constater. En tournant à gauche, il vit une personne à terre, menacé par cinq agents armés. Ils le tenaient en joue. Plus loin, au fond du couloir, Enzo pouvait apercevoir le Président.*

Mais qu'est-ce qui se passe ici ?

Nathan : Regardez dans les alentours ce qui se passe !

*Immédiatement Enzo compris ce qui venait de se passer, c'était probablement un spécial qui était à terre ; mais le pire, c'est apparemment le Président était derrière tout ça ! L'homme qui était un modèle pour Enzo, tout son monde s'écroula d'un coup et il resta là, quelques secondes immobiles sans savoir quoi faire. Il pensa à filmer la scène, mais il n'avait rien pour le faire.. Soudain, l'homme à terre se leva et un des gardes vola jusque là où était Enzo, il gisait là inconscient.

Sûrement un télékinésiste...

*Un des hommes armés tira alors sur le spécial, sans aucune pitié. L'homme s'écroula à terre, sûrement du a la force du taser. Enzo sortit de sa cachette.*

Enzo- Arrêtez ça ! Ca suffit !

*Il fixa le regard du Président quelques instants, sans savoir quoi faire. S'il utilisait ces pouvoirs ici, il détruirait beaucoup de choses... Mais peut être le devait-il, il ne pouvait laisser tomber l'homme qui était à terre, traqué comme un chien*

Enzo- Vous !... Comment pouvez-vous...

*Il n'eut pas le temps de finir sa phrase*