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| [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Lun 22 Aoû - 6:20 | |
| New York était réellement une ville qui, comme le disait la fameuse légende qui circulait à travers le reste du monde, chez les gents qui n'avaient encore jamais eu la chance... ou pas... posés le pied dans cette immense forêt de fer et de béton, ne dormait jamais. Même durant la nuit, à l'heure la plus tardive, comme c'était le cas au moment même où débute notre histoire... une nuit ma-fois plutôt splendide, il fallait l'avouer. Une nuit donc pas même la couche habituelle de pollution ne réussissait à en altérer la beauté, une nuit où aucun nuage sombre ne venait briser les lueurs formaient par une multitude d'étoiles qui scintillaient dans le ciel nocturne, semblant observer les mortels depuis leur perchoir céleste, et rire de leur simplicité, de leur taille ridicule comparé au reste de l'univers.
Le spectacle qu'observaient les étoiles de cette ville était le ballet habituel des travailleurs nocturne, des taxis dans leurs voitures jaunes, des livreurs dans leurs camions, en direction des aéroports, des supermarchés ou autre surface qui attendaient avec impatience de recevoir ce qui leur permettait de faire tourner leur boutique... celui d'adolescents, qui fêtaient la fin de leurs études à travers les bars et les discothèques ouverts la nuit, profitant d'un moment entre amis et buvant jusqu'à n'en plus pouvoir de cette boisson qu'adoraient les humains, mais qui pouvait les rendre fous... il y avait même là quelques animaux qui vivaient durant la période de la sphère d'argent, tel des renards de villes qui farfouillaient dans les poubelles et se battaient avec des chats, ou des chauve-souris qui quittaient les greniers des plus vieux buildings pour attraper un ou deux moustique, et entamer leur danse nuptiale. Et oui, New York ne s'arrêtait jamais, car ses habitants ne s'arrêtaient jamais, a croire que personne ne voulait jamais prendre cinq petites minutes pour se détendre et regarder les étoiles... sauf, bien-sûr, la créature que je vais incarner à travers mes posts...
Rexia était en ville, depuis maintenant trois jours. Elle avait fait la grave erreur de massacrer un troupeau de mouton, dans une campagne environnante où elle se cachait depuis quelque-temps, et les fermier s'étaient mis en alerte, craignant à une meute de loup ou à un ours, ou même à n'importe quel autre animal qui aurait pu s'échapper d'un cirque ou d'un zoo. Ou même pire : à un spécial qui aurait perdu la tête. Des battues avaient étés organisées, dans les plaines comme dans les bois, et la dernière dragonne de cet époque, pour éviter de se faire repérer, avait donc fuit pour se réfugier dans cette jungle de béton. Elle n'avait pas peur des deux-pattes, ni de leurs fourches ou de leurs fusils... mais elle souhaitait plus que tout qu'ils la laisse tranquille. Elle espérait un jour pouvoir vivre sans avoir leur menace sur le dos... alors elle faisait toujours en sorte de ne jamais se faire repérer.
Les humains étaient très nombreux, à New York, mais heureusement, ils ne levaient jamais la tête, et Rexia avait pue se déplacer par les toits ou en volant sans... disons trop se faire remarquer. Et le pire, dans tout-ça, c'était qu'elle n'aimait même pas ça, le mouton ! La laine, c'était difficile à digérer, et ça se coincé entre les crocs. Depuis ces trois derniers jours, elle était obligée de vivre une partie de la nuit, alors qu'elle se considérait comme une créature diurne... les deux-pattes n'étaient pas très attentifs, mais ils n'étaient pas non-plus aveugles, et une bestiole de sa taille chassant dans la rue, ça se serait remarqué rapidement. Alors elle chassait dans le noir, et heureusement, elle n'avait pas trop de mal à se trouver de quoi se remplir la pense... cette nuit, par exemple, elle avait avalée trois chiens errants et quelques pigeons par-ci, par-là... et, repus, elle avait continué à voler, vu que jusque-là, ça lui avait plutôt réussi, personne n'avait remarqué qu'un "monstre" à écailles flamboyantes jouait les squatteurs dans leur belle ville. Elle volait de plus en plus haut, mais ses ailes finirent par se fatiguer. Elle n'avait pas une très bonne endurance. Et au résultat, elle avait finit sur le plus haut édifice de tout New York, là où elle pensait que personne ne viendrait la déranger : une des pointes de la couronne de la Statue de la Liberté.
Couchée sur cette fameuse point, les pattes avant croisée, près des restes du dernier chien qu'elle avait emportée avec elle, au cas ou elle aurait encore un petit creux au milieu de la nuit, la jeune chasseuse, malgré l'heure tardive, n'avait pas encore sommeil, et elle se contentait donc de garder le cou bien droit et le museau pointé en direction des étoiles, les constellation se réfléchissant dans ses yeux ambrés. Pour Rexia, il n'y avait pas plus beau spectacle à travers le monde que celui de ces petits diamants brillants, plantés au sommet de la voûte du ciel. Observer les étoiles avait pour effet de l'apaiser, de lui faire temporairement oublier ses soucis, ses questions, et de la plonger en transe, dans une sorte de demi-sommeil agréable... oh, elle ne dormait pas vraiment, mais si son corps était toujours présent sur le métal vert et froid de la statue de fer, son esprit était loin, très loin du monde réel, volant à travers la galaxie formait par ses rêves, ses souvenirs, ainsi que son imagination... |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mar 23 Aoû - 21:17 | |
| Tout se bouscule dans ma tête depuis un certain temps. Ce que j'ai pu faire ses derniers temps montre à quel point ma folie est en train de gagner du terrain. Le peu d'humanité qu'il me reste encore est en train de s'estomper laissant libre court à cette rage, à cette colère que je déteste. J'ai découvert quelque chose de révolutionnaire grâce à James, j'ai dû capturer Taylor pour des crimes sur mes agents et j'ai emmené Alex dans le lieu sécurisé pour se faire soigner. Cela a également été le cas pour Ella que je considère comme ma fille et qui pourtant est passée du côté de mon frère. Ce qui me fait le plus mal est de voir ma fille Claire en train de se détacher de moi. Je perds tout mais ce que je fais est juste. J'ai de toute façon mon conseiller non loin de moi sauf quand j'ai besoin de lui lorsque Sylar est venu pour me tuer. Heureusement, je suis en vie aujourd'hui, miracle ou non, c’est une bonne question mais j'avais besoin en ce moment de réfléchir loin de toute cette agitation liée à mon statut et à ce que je pouvais faire dans peu de temps. J'avais besoin de retrouver ma liberté et j'ai décidé de m'envoler loin de Washington, dans un lieu plutôt reculé de tout. La Statue de La Liberté est un endroit paisible pour moi. Je regarde un peu partout afin de voir s’il n’y avait personne et je m'envole loin de ce bâtiment sécurisé pour me rendre là-bas. Personne ne me voyait. Au moins, je pouvais être tranquille pendant toute la durée. Je me sentais libre de toutes mes responsabilités. Je revenais au point de départ, à celui qui me permettait avant tout d'être moi-même juste avant l'emprise définitive de mes parents et de ma famille. Le vol se passait plutôt bien et j'arrivais tranquillement à la statue de la liberté. J'arrivais là, où les touristes ont l'habitude de venir. Je passais les barrières de sécurité pour voler tout en haut de l'édifice. Soudain, je pouvais voir l'impensable. Je me disais que c'était un rêve, un cauchemar plutôt. Comment est-ce possible ? Finalement, je n'avais pas encore tout vu de ce monde qui me réserve bien des surprises. J'avais un peu de mal à tenir tellement j'étais stupéfait. Je commençais à tomber. Je me tenais au niveau du nez de la statue. C'est un comble pour moi alors que j'étais en train de toucher un symbole national. Heureusement que personne ne me voyait sinon, je n'imagine pas les gros titres des journaux le lendemain. Je me levais afin de voir ce que c'était. Je n'avais pas rêvé. Il y avait bien un dragon sur la statue. Heureusement qu'il était tard car là, je n'imagine pas la panique en ville et dans le monde. Je me postais finalement près du dragon. J'avais l'impression qu'il dormait. On pourrait se croire dans un film sur le moyen-âge et ses légendes mais c'était la réalité. J'essayais de faire le moins de bruits possible mais ce n'était pas la peine car je le voyais en train de bouger.
Nathan : Je ne sais pas si ce que je vois est bien réel mais je me lance quand même. Bonsoir !
J'étais un peu déconcerté. Je ne savais pas trop comment aborder la situation ce qui n'est quand même pas rien pour le président que je suis. Ce n’est pas tous les jours que je me retrouve dans cette situation pareille. Au cours de mon mandat, ou même avant, on ne nous apprend pas la manière de nous comporter lorsqu’un évènement vous déconcerte. Je ne pouvais cacher mes émotions alors que d’habitude, j’y arrive.
Nathan : Pardonnez-moi par avance par la manière de vous aborder car je n'ai pas vraiment l'habitude. Je pensais à chaque fois voir la statue libre de tout mouvement mais je me trompais pour ce soir. Je ne sais pas si vous me connaissez, si vous avez déjà entendu parler de moi mais je comprendrais que ce ne soit pas le cas. Peut-être que je suis fou en ce moment de vous parler car vous pouvez très bien ne pas me répondre. En tout cas, je m'appelle Nathan Petrelli et vous ?
C'est la soirée la plus inhabituelle que j'ai pu passer de toute ma vie mais finalement, j'avais besoin de cette soirée, de me changer les idées. Je rentrais dans un tout autre monde et me rendait compte que celui-ci contenait tellement de secrets. Je suis en train de penser que j'ai demandé à un dragon son nom. Je suis réellement en train de devenir cinglé, ce n'est pas possible. Heureusement que personne n'était là pour voir ça.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mer 24 Aoû - 21:50 | |
| Combien de temps la grande bête mythologique avait-elle bien pue passer ainsi, le museau pointé vers les étoiles, le regard perdu dans le vague ? Elle-même, elle l'ignorait, et pour tout vous dire, elle s'en fichait comme de sa première mue. Cela pouvait simplement avoir été dix petites minutes, comme ça aurait pu être une heure entière... lorsqu'on se retrouve dans un tel état de "rêverie", le temps a beau continuer à avoir autant d'impact sur votre corps que d'habitude, votre esprit s'en retrouve totalement libéré. Et Rexia aurait pue rester ainsi durant des heures, encore, elle aurait même pue s'endormir ainsi sans s'en apercevoir... si une voie qui lui était encore étrangère n'était pas venue lui chatouiller les deux fines fentes invisibles qui formaient ses oreilles, juste en dessous de ses cornes et au dessus de ses joues...
La dragonne sursauta, lorsqu'elle entendit une voie de mâle humain lui souhaiter le bonsoir. Elle baissa la tête et vit en dessous d'elle, perché sur le nez de la grande dame verte où elle avait commencée à se reposer, un grand deux-pattes, aux cheveux bruns, habillé chiquement avec un costume noir et cravate presque aussi rouge que ses écailles, ressortant très bien sur sa chemise blanche. Elle sursauta tellement fort que avant même qu'elle ne s'en aperçoive, elle se retrouva sur ses pattes. La créature était bien plus grande que cet humain rachitique... en tout les cas, il l'était à ses yeux... cependant, ne désirant pas attirée l'attention sur elle temps qu'elle était en ville, il réussit malgré-tout à lui faire peur. Elle ne chercha pas à grogner, ni à attaquer, mais déjà, ses deux larges ailes aux envergures impressionnantes étaient déployaient... l'écailleuse se tenait prête à prendre son envol.
Mais elle fut stoppée dans son élan lorsque ce deux-pattes habillé tel un pingouin continua à lui parler... si celui-ci semblait étonné, voir presque choqué, de rencontrer un être tel qu'elle, cela ne l'empêcha pas de lui parler... presque comme à un de ses égal. Il semblait déconcerté, mais contrairement à ce qu'elle avait cru, il ne cria pas, il ne chercha pas à partir en courant, il ne trembla pas... il ne lui parla même pas comme si elle était un animal. Et après une longue phrase où il disait qu'il s'excusait de l'aborder comme ça, qu'il n'avait pas l'habitude des êtres comme elle... ce qui était normal, après-tout, vu qu'elle était unique... et qu'il précisait qu'il se demandait si il n'était pas en train de devenir fou, il se présenta et lui demanda comment elle, elle s'appelait.
Rexia était toujours tentée de prendre la fuite par la voie des airs, mais maintenant, cet humain avait réussi à éveiller sa curiosité. Il n'avait pas l'air d'être quelqu'un de mauvais, il n'avait pas l'air de vouloir lui faire du mal ou de vouloir la capturer... il n'avait même pas l'air d'essayer de lui tendre un piège. La dragonne finit alors par s'asseoir sur sa pique, tout en continuant à observer le dénommé Nathan Petrelli. Elle ne put s'empêcher, en le regardant, de se maudire elle-même de sa propre stupidité... elle s'était montrée beaucoup trop imprudente, elle s'était déconnectée de la réalité pour rêver en regardant les étoiles. Et pourtant, grace à son instinct, elle savait que ce genre de négligence lui était interdite ! C'était dangereux, même mortel, pour elle... elle avait eue de la chance, ce soir, de simplement se retrouver devant un curieux qui semblait d'ailleurs se demander si il ne rêvait pas ce qu'il voyait plus qu'autre-chose, et non devant un des soldats de DESTINÉE chargé de la récupérer. Le lézard géant aux ailes de chauve-souris se jura que jamais plus elle ne ferait une erreur aussi stupide, digne d'un dragonneau à peine sortit de l'oeuf, et que si elle se reprenait à le refaire malgré-tout, elle se donnerait elle-même un bon coup de griffe sur la joue.
Elle continua à observait le deux-pattes, à se le détailler pour elle-même, à se mémorer son image... avant de finalement se décider à lui répondre. Cependant, ce n'était pas parce qu'elle était d'accord pour parler avec lui qu'elle perdit pour autant sa méfiance : ses ailles restaient déployées, prêtes à passer à l'action, et elle garda ses griffes plantée dans dans la pique de la couronne, creusant de légers sillons dans le métal refroidit par la nuit, afin d'avoir une meilleure prise pour sauter en cas d'attaque en traître... elle était prête à faire confiance, mais pas à se montrer stupide.
-Dit-donc, tu parle vraiment beaucoup, pour une créature de si petite taille, commença-t-elle par dire, ne disant pas ça pour le vexer, mais simplement faisant une constatation... la dragonne vivait et aimait se sentir comme un animal, et dire la nature d'un être n'était pas pour elle une moquerie ou une insulte, tout comme le fait qu'elle ne vouvoyait jamais personne. A quoi cela servait ? Ça revenait à dire que quelqu'un était plus important que soit-même, alors que dans son monde, tous étaient égaux. Mais si cela t'intéresse vraiment, je m'appelle Rexia, simplement Rexia. Et non, tu n'es pas fou, j'existe vraiment, et oui, je peux parler. Je suis une dragonne, pas un vulgaire lézard qui se cache dans les murs.
Rexia resta assise à sa place, cependant elle se permit d'avancer un peu le cou. Elle put ainsi observer l'humain de plus prêt, et le flairer bruyamment, afin de capter et de se souvenir de son odeur. Chaque personne avait-une odeur différente, que la bestiole arrivait à reconnaître les unes des autres. C'était comme une sorte de seconde identité, et au file de sa vie, elle avait toujours mieux connue les gents par leur parfum que par leur prénom.
-Et non, navrée de te le dire, mais je ne te connais pas, finit-elle par lui avouer. Pourquoi le devrais-je, d'ailleurs ? Les seules personnes que j'ai connue dans ma vie, c'était les scientifiques de DESTINÉE... elle fouetta un dernier coup l'air avec sa langue pour bien goûter les odeurs qui flottaient... et toi, tu n'en fais pas parti, sinon je le saurais. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 27 Aoû - 12:07 | |
| Je vis quelque chose d'extraordinaire. Si je devais le raconter, personne ne me croirait même si je suis actuellement le président des Etats-Unis. Je devais garder le contrôle et essayait de comprendre comment cela pourrait-il être possible. J'avais l'impression que ce dragon avait peur de moi alors que cela devrait être l'inverse. Cependant pour moi, j'avais affronté la possibilité de mourir il y a peu de temps donc peut-être que je suis devenu un peu suicidaire avec le temps. Seulement, j'étais supris par ce que je voyais et je l'avouais : je ne pouvais m'empêcher de continuer de parler. Je voyais le dragon en train de s'asseoir sur sa pique. Je peux dire au moins une chose, c'est que quand la statue de la Liberté a été construite, son créateur ne se serait en aucun cas douté qu'un jour, un dragon viendrait s'y réfugier. Le dragon m'observait. J'allais peut-être finalement me faire attaquer et j'allais mourir ce soir tout ça parce que j'étouffais devant toutes les décisions que j'ai pu prendre ses derniers temps. La statue de la Liberté est un lieu paisible en tout cas pour moi et cela fait des années. J'avais l'occasion de faire le point et de penser à ce qui a pu se passer. La seule question était de savoir si cela allait modifier mon comportement. Je l'ignore car ce sont les évènements qui ont fait que j'ai laissé mes démons apparaître. Finalement, j'entendais le dragon en train de parler. Alors là, je n'en croyais pas mes yeux. Je ne suis donc pas fou. Au moins, c'est une bonne nouvelle. Elle constatait que je parlais beaucoup pour une créature de si petite taille. Ce dragon a entièrement raison. Ma curiosité, ma surprise de voir ce dragon a fait que je parlais beaucoup. Je voulais cacher ce que je ressentais mais c'était raté. Au moins, je peux me dire que je serais préparé à tout évènement inattendu la prochaine fois. Ensuite, le dragon me disait son nom. A priori, il pensait me le donner si cela m'intéressait vraiment. Je suis en effet curieux et je voudrais le connaître. Le dragon s'appelait Rexia. Je viens de me rendre compte que je faisais fausse route. J'avais donc en face de moi une dragonne. Elle me rassurait en me disant que je n'étais pas fou car elle existait et en plus elle parlait. En effet, je voyais bien qu'elle était plus qu'un lézard se cachant dans les murs. En tout cas, je ne dirais rien à personne pour le moment sauf si j'entends des bruits comme quoi d'autres personnes ont pu parler à cette dragonne.
Nathan : Oh, désolé, je n'ai pas l'habitude de me trouver en face d'une dragonne. Je suis ravi vous connaître Rexia.
Je me rendis compte qu'elle m'avait tutoyé mais pour l'instant, c'était difficile pour moi de le faire. Quand on y réfléchit, je suis un être humain d'une quarantaine d'années alors que j'avais en face de moi une dragonne. Cette créature est apparue bien avant moi. Par rapport à l'histoire moderne, chaque être humain peut se faire tout petit y compris moi et même Sylar. Pendant un bref instant, je pensais à ce monstre en train de se faire dévorer par cette dragonne. C'est une bonne solution et nos problèmes seraient résolus à jamais. Rexia ne bougeait pas mais son cou s'avançait près de moi tout en me flairant. Non, je ne veux pas être mangé ! Cette phrase pourrait sortir tout naturellement mais ce n'était pas mon cas. Par contre elle était navrée de m'annoncer qu'elle ne me connaissait pas. Alors là, j'étais surpris mais en même temps ravi. Dans cette ville, dans le pays et dans le monde entier, on me connaît bien pour mes actions et aussi pour mon statut actuel de président des Etats-Unis. Le fait d'être un inconnu m'avait un peu manqué. Je pouvais agir comme un être humain classique mais qui vole. Elle se demandait pourquoi elle devrait me connaître. Est-ce que je dis la vérité ou non ? Je ne sais pas comment elle pourrait réagir. Je ne connais pas malheureusement les réactions des dragons en général et j'appréhende un peu. Elle précise que les seules personnes qu'elle a pu connaître dans sa vie c'était les scientifiques d'une toute nouvelle organisation que je ne connaissais pas jusqu'à aujourd'hui. Au moins, je sais qu'il va falloir que je l'arrête tout comme pour la Compagnie. J'avais l'impression de nouveau qu'elle voulait m'avoir pour un dîner mais je me trompais de nouveau. Comme quoi, je ne pouvais pas tout prévoir. Elle estime par contre que je ne fais pas partie de cette organisation car sinon, elle le saurait. En effet, je ne connaissais pas cette organisation jusqu'à présent. Aujourd'hui, je tiens à la combattre comme tout autre. Je mettrais mes agents sur le coup.
Nathan : C'est rare que l'on me dise que je ne suis pas connu mais pour ainsi dire, je suis l'une des personnalités de ce pays. Cela fait quand même du bien d'entendre que je ne suis pas connu partout car je peux me promener et venir jusqu'ici en toute discrétion. Je ne fais en aucun cas parti de cette organisation de malheur ! Justement, mon but est de combattre toute organisation pouvant nuire à la population. Je suis désolé pour ce qui est arrivé avec ses scientifiques. Je peux promettre dès aujourd'hui qu'ils paieront pour leurs crimes. Je ne sais pas si c'est une question indiscrète ou non mais je vais quand même la poser. Vous pouvez choisir de ne pas me répondre, je le comprendrais. Vous êtes depuis toujours une dragonne ?
Je me posais des questions en effet. Ses scientifiques devaient avoir un but précis. Je me rends compte d'une certaine manière qu'il y avait pire que la Compagnie capable de donner des pouvoirs aux êtres humains. Je devais revoir la liste de mes ennemis à la hausse. Je me posais des questions sur Rexia également. Si ses scientifiques sont intervenus, il est possible qu'elle n'ait pas été dragonne pendant toute sa vie. J'aimerais l'aider du mieux que je peux. Cette rencontre m'a fait prendre conscience que je ne suis pas le seul à avoir souffert d'une organisation. J'espère pouvoir aider Rexia. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 27 Aoû - 16:27 | |
| Rexia avait espérait que la statue géante formerait pour elle une sorte de refuge durant la nuit, un endroit où les humains n'auraient pas le courage de monter après que le soleil se soit couché, où elle pourrait dormir et repartir dès le lendemain matin, lorsqu'elle se serait faite réveillée par les premiers rayons du soleil levant... mais de toute évidence, elle s'était grossièrement trompée. Au moins, le deux-pattes avec qui elle était en train de discuter n'était pas un être menaçant... mais elle se demandait quand-même comment il avait bien pu atterrir sur le nez de la grande dame verte. La dragonne, elle, c'était normal, et même facile, pour elle, vu qu'elle était capable de voler... mais lui, comment avait-il bien pu faire ? Oh, et puis, elle se dit que c'était surement à cause d'un autre "mystère technologique" dont les membres de cette espèce avaient le secret... il était vrai qu'ils n'étaient pas gâtés par la nature, ces bipèdes : ils n'avaient ni griffes, ni crocs, ni même la force pour se défendre, alors ils compensaient avec un talent incroyable pour créer toutes sortes de machines farfelus... dont elle n'avait pas tellement envie d'entendre parler. Les machines, elle en avait assez vue à DESTINÉE. Elle ne se douta pas un seul instant que, contrairement à ce qu'elle pouvait penser, cet humain-là avait le pouvoir de voler... d'ailleurs, si elle se mettait, comme-ça, à y penser, elle trouverait cette idée absurde.
Alors que son sentiment de surprise semblait monter à un point très élevé, Nathan s'excusa devant-elle... elle supposa que c'était à cause de la remarque qu'elle lui avait fait, même si elle n'avait fait que donner un avis personnel, sans rien attendre derrière... et lui dit que, une fois de plus, c'était parce qu'il n'avait pas l'habitude de parler avec une dragonne. Un sourire illumina le coin du museau de Rexia... quand elle vivait à DESTINÉE, la plupart des scientifiques, même lorsqu'ils savaient qu'elle était une femelle, l'appelait "le dragon". Ça lui faisait plaisir qu'un deux-pattes accepte de la nommer avec le nom de race féminin qui était vraiment le sien. Il lui dit qu'il était ravi de la connaître, et elle répondit à cela en faisant un simple signe du museau, en s'inclinant légèrement, ce qui signifiait que elle aussi, elle était heureuse de le rencontrer... enfin, presque. Disons qu'elle sentait qu'elle ne risquait rien avec lui... et là, c'était une histoire d'instinct, pas de flaire ou de vision qu'elle avait d'un humain tout-seul fasse à sa puissance... et que donc elle n'était pas mécontente de parler avec lui. Mais elle sentait cependant qu'il avait un peu peur d'elle, et elle avait donc du mal à se mettre en confiance. Elle n'aimait pas parler avec quelqu'un qui avait peur, car l'odeur de se sentiment était affreusement acre et l'empêchait de sentir toute autre parfum aux allentours.
Essayant de le mettre en confiance, de lui faire comprendre qu'elle n'était une menace ni pour lui, ni même pour la ville de New York... sauf peut-être pour les chiens errants... elle recula à nouveau sa tête, dans des gestes lents et calmes, comme pour lui montrer qu'elle n'était pas violente. Elle alla même jusqu'à se recoucher, essayant de paraître moins impressionnante... mais garda ses ailes dépliés, toujours prête à s'envoler au moindre signe de danger. Il lui expliqua alors qu'il était étonné qu'elle ne le connaisse pas, car il était l'une des grandes personnalité de ce pays... ouai bah elle allait pas non-plus en perdre ses écailles pour autant. Le lézard géant ne connaissait rien à ce monde extérieur qu'elle était justement en train de découvrir. Là où elle avait grandie, elle n'avait pas eue le droit d'avoir la télé. Mais il lui expliqua par la suite que cela lui faisait du bien de se retrouver devant quelqu'un qui ne le connaissait pas... Rexia ne comprit pas très bien pourquoi, mais bon, elle ne chercha pas à en comprendre plus que ce qu'elle avait besoin.
Il lui dit par la suite que, comme elle s'en doutait, il ne faisait pas parti des gents de DESTINÉE... elle l'avait devinée, car tous ceux qui étaient passés par ces laboratoires avaient une odeur particulière et très reconnaissable, du moins pour son flair très sensible : c'était en fait sa propre odeur. Durant quatorze années, les scientifiques y avaient des recherches, sur elle-même et sur d'autres gênes de dragons qu'ils avait trouvés lors de fouilles archéologiques, il était donc normal que l'odeur de son espèce y soit omniprésente, et qu'elle imprègne toute personne qui passent par-là... et ce n'était pas le cas de Nathan Petrelli, qui lui dit qu'il se battait justement contre ce genre d'association, et lui promettant qu'il ferait en sorte de les arrêter. La dragonne eut alors une étincelle dans le regard... elle voyait en cet homme peut-être une aide pour se venger des hommes de DESTINÉE. Mais avant, il valait mieux qu'ils fassent plus ample connaissance... et justement, l'humain lui demanda si elle avait toujours été une dragonne...
Rexia releva le museau vers les étoiles, ses yeux ambrés remplis de mélancolie... elle ne refusait pas de répondre à sa question, bien au contraire. En fait, là, sur le coup, elle ne faisait que rassembler ses souvenirs, et réfléchir à comment elle allait les lui présenter...
-Non, c'est vrai, je ne suis pas une dragonne pure souche, avoua-t-elle au bout d'un petit moment, sans détourner les yeux de la voute étoilée. En fait, les pures dragons n'existe plus depuis de très nombreuses années. Ils ont étés exterminés par tes semblables... elle baissa le museau en direction de Nathan... il n'y avait pas haine, dans son regard, comme on aurait pu le penser, mais juste une certaine tristesse. J'étais humaine, moi-aussi, jusqu'à mes deux ans, où les scientifiques de DESTINÉE m'ont injectés dans les veines de l'ADN de dragon réanimé qu'ils avaient récupérés dans un oeuf fossilisés. Et aujourd'hui, j'ai seize ans... j'ai grandie toute ma vie dans une cage, comme un animal, et après une lente évolution au fil des années, j'ai finis par prendre ma forme final, sous différentes expériences et de difficiles entraînements. Leur but était de faire de moi une arme biologique, de me dresser pour que je chasse et que je tues ceux que vous appelez les Spéciaux. Mais j'ai réussi à m'enfuir il y a peu de temps. Je ne regrette pas tellement d'être devenue une dragonne, car je vies assez proche de la nature et j'accepte ma condition, je prends les choses comme elles viennent et j'agis par instinct... mais je suis hélas l'unique représentante de mon espèce, et je sais que quoi que fasse, jamais les humains me laisseront en paix. Je crois que je suis condamnée à vivre seule et à être chassée toute ma vie. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mar 30 Aoû - 13:12 | |
| Apporter mon aide, c'est ce que je pouvais faire de mieux selon moi. En effet, en venant ici, je voulais au départ me recentrer sur moi-même. J'ai pris de graves décisions après ma rencontre avec Sylar. L'humanité était une chose qui était en train de disparaître en moi. Cette rencontre m'a permis de mieux comprendre ce qui m'entourait et surtout que je n'étais pas étranger à ce monde. Je me pose beaucoup de questions à cet instant précis mais je me dis une chose, c'est que tout était possible. Alors pourquoi la meilleure chose pour moi n'est jamais arrivée ? Un mélange entre la haine et l'espoir était en train de se forger. J'ai l'impression de ne jamais pouvoir trouver la solution pour m'apaiser totalement. Je pense qu'elle doit se poser des questions à mon sujet, surtout sur la manière dont j'ai pu venir ici. Je ne sais pas comment l'expliquer mais ce serait de nouveau faire appel à mon passé et à mes blessures. Cependant, quand je venais à m'excuser n'ayant pas l'habitude de parler à une créature aussi magnifique si on réfléchit bien, je voyais un léger sourire. Peut-être que j'ai fait quelque chose qu'aucune autre personne n'avait pu faire jusqu'ici. Elle me faisait signe comme quoi, elle était ravie de me rencontrer en tout cas d'après ce que je pouvais voir. Je ne pouvais pas prévoir les réactions d'une dragonne après tout. Je la voyais en train de reculer calmement sa tête. J'étais plutôt rassuré. Elle se couchait ensuite. La voir ainsi, me permettait d'avoir plus confiance en moi et de reprendre un certain contrôle sur mes émotions. J'ai l'impression qu'elle avait senti ma peur. Cacher mes émotions à Rexia était une chose impossible à faire. Je n'étais finalement pas si douer pour camoufler ce que je ressentais. Quand j'y réfléchis, si on connaît Rexia, peut-être qu'elle n'était pas une menace pour nous tous surtout si on était civilisé avec elle. Cependant, l'histoire nous a montré le contraire. Les dragons en général peuvent provoquer beaucoup de dégâts. J'étais de nouveau tiraillé entre plusieurs possibilités. J'en avais marre d'être dans cette position ! Cependant, je remarquais qu'elle gardait une certaine méfiance car avec ses ailes, elle pouvait partir à n'importe quel moment. Par contre, il y avait quelque chose dont je me méfiais maintenant et c'était cette nouvelle organisation. Je sais très bien les ravages qu'ont pu causer les membres de la Compagnie mais je n'ai aucune idée de ce que les membres de cette organisation ont pu faire à part sur Rexia. Ils sont en tout cas plus cruels. Je n'ose imaginer les autres horreurs qu'ils ont pu commettre sur des êtres humains. Je la voyais en train de relever son museau vers les étoiles. Elle réfléchissait. Je pense que la question sur son passé devait être encore pénible et douloureux pour elle. Je pouvais comprendre cette sensation. Il me manquait quelque chose depuis longtemps et je n'ai jamais osé le dire de peur de la réaction des autres ou de les faire souffrir davantage. Seulement, c'est moi qui me suis perdu dans l'histoire. Finalement, après un certain temps, elle m'avouait qu'elle n'était pas une dragonne pure souche. Elle ne quittait pas des yeux ce ciel étoilé et d'ailleurs magnifique. Elle précise que les pures dragons n'existent plus depuis de très nombreuses années et qu'ils ont été exterminés par mes semblables. Les légendes des chevaliers et des dragons étaient donc des faits historiques mais il n'existait plus ce genre de chose après le Moyen Age. Je me demandais pourquoi les scientifiques de cette organisation voulaient faire revenir les dragons sur Terre. Je pense que cette question va rester sans réponse. Elle me regardait. Je pouvais remarquer sa tristesse mais en aucun cas de la haine. A sa place, c'est sûr que j'aurais craqué mais elle est courageuse et j'admire ça. Elle m'explique qu'elle était humaine elle-aussi jusqu'à ses deux ans où les scientifiques de DESTINÉE lui ont injectés dans les veines de l'ADN de dragon réanimé qu'ils avaient récupérés dans un oeuf fossilisé. Ces scientifiques paieront, je peux le jurer ! Aujourd'hui, elle a donc seize ans. A son âge, elle ne peut vivre comme les autres jeunes filles. Immédiatement, je pensais à ma fille qui aurait pu être ainsi si les membres de la Compagnie avaient agi comme les autres de DESTINÉE. Je pouvais m'estimer chanceux mais une autre chose me faisait penser à moi. En effet, mon pouvoir n'est pas venu tout seul mais d'où vient l'origine de celui-ci. Comment ont-ils fait que je puisse voler comme un oiseau ou même un dragon ? Rexia m'explique qu'elle a grandi toute sa vie dans une cage comme un animal et après une lente évolution au fil des années, elle a pris sa forme finale après différentes expériences et entraînements. Et là, je comprenais le but de cette organisation. Ils voulaient faire d'elle une arme biologique dressée pour qu'elle chasse et tue ce que l'on peut appeler les spéciaux. C'est une étrange coïncidence mais je n'ai jamais cautionné ce genre de chose. Quelqu'un y a pensé mais qui ? Là, est tout le mystère. Seulement, elle a réussi à fuir il y a peu de temps maintenant. C'est une bonne chose. Je ne vais pas laisser cette organisation faire. Elle ne regrette pas d'être devenue une dragonne car elle est assez proche de la nature et accepte sa condition. Elle vit le moment présent. Elle agit par instinct mais elle sait qu'elle est l'unique représentante de son espèce et que selon ce qu'elle peut faire par la suite, les humains ne la laisseront jamais vivre en paix. La population ne pourra jamais comprendre qu'un dragon puisse vivre près de nous. Ils auront peur. Ils sont ignorants. Elle pense être condamnée à vivre seule et à être chassée toute sa vie. Pour ce qui est de la solitude, il est possible que ses scientifiques aient pu faire subir les mêmes expériences à quelqu'un d'autre. Il faut mener l'enquête. Pour ce qui concerne la chasse, je verrais pour ça. Je dois réfléchir.
Nathan : Ce qu'ils ont pu faire est tout simplement horrible et scandaleux. Ils n'ont pensé qu'à leur avancée technologique au détriment de la vie humaine. Tout ce qui leur importait était de faire avancer les choses sans penser aux sentiments des personnes et à leurs conditions de vie. Même si vous avez accepté votre nouvelle condition, je déplore ce qui vous est arrivé et je suis désolé. Vous auriez pu vivre comme toutes les jeunes filles de votre âge. En tout cas, j'admire sincèrement votre courage. Vous avez bien fait de vous enfuir loin d'eux. Je vous promets que je me chargerais d'eux et qu'ils ne pourront plus jamais tenter d'expériences sur d'autres personnes. Les spéciaux, ceux pour lesquels vous auriez dû tenter de les arrêter est pour ainsi dire des personnes dotées de dons. Malheureusement, certains d'entre eux n'arrivent pas à contrôler leurs dons et cela peut être dangereux pour la population. Mais utiliser un dragon pour les traquer, je trouve que ses scientifiques vont trop loin. A mon avis, je ne pense pas que vous soyez seule dans ce monde. Ses scientifiques ne devaient pas en être à leur premier essai. Pour ce qui est du fait que vous soyez traquée, je pense à mon avis que les êtres humains sont ignorants. S'ils arrivent à comprendre qui sont réellement les personnes, ils sauront acceptés toute situation. Vous êtes quelqu'un de bien Rexia et vous méritez d'être connue.
J'étais remonté contre ce genre d'organisation et cela me rappelle toute la haine que je peux avoir contre les membres de la Compagnie.
Nathan : Si je suis si remonté contre ce genre d'organisation, c'est que j'ai connu ça durant toute ma vie. Mes parents ont été membres d'une autre organisation qui s'appelait la Compagnie. Leur but était de contrôler les spéciaux dans un seul but et c'était le pouvoir. Ils voulaient même aller plus loin en implantant ce don, cette capacité dans des enfants qui n'en sont au contraire non dotés. Cela m'est arrivé. Je suis doté d'un don. Je ne l'ai appris qu'après des années de mensonges sur l'origine de mon don. Je ne sais pas comment ils ont fait. Tout ce que je sais, c'est que cela provenait d'une formule mais la fabrication est un mystère pour moi. Je suis capable de voler tel un oiseau, un avion même. En venant ici, c'était un moyen de renouer avec ce pouvoir me permettant d'être libre de tout. Cette organisation qui a fait des expériences sur moi a payé pour ses crimes et vous pouvez être certain que celle qui vous a fait subir tout ça paiera également. Vous serez ensuite complètement libre. Est-ce que vous vous souvenez d'un nom en particulier, un responsable ? Peut-être que c'est une question difficile pour vous et je peux comprendre que vous ne vouliez pas répondre mais cela peut nous permettre d'arrêter les responsables.
J'ai dit mon secret ! C'est une grande première pour moi. C'est venu naturellement. Cela me rappelait ma rencontre avec Sam. Je pense que j'ai pu le dire tout simplement parce qu'elle était une dragonne, quelqu'un ayant subir les pires expériences qu'un être humain ne puisse connaître au sein de toute une vie. J'espère qu'en montrant que la Compagnie a pu payer, elle sera convaincue du fait que les scientifiques de cette autre organisation paieront également.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mer 31 Aoû - 10:01 | |
| Parler ainsi de son passé avait eu pour effet d'un peu déstabiliser Rexia... ce n'était jamais simple d'avouer à quelqu'un que nous avions eu une vie difficile, une vie de souffrance et de tristesse, surtout quand ils s'agissait d'une personne que l'on ne connaissait même pas, ou à peine. Ce genre de choses étaient vraies, même chez les membres de son espèce, même chez les animaix... mais au fond, en parler faisait quand-même du bien à la dragonne, ça lui donné l'impression de se libérer d'un poids qu'elle avait sur l'estomac. Elle se confiait à quelqu'un qui ne lui voulait pas de mal, et c'était déjà-ça... lorsqu'elle était à DESTINÉE, seule Michel acceptait de l'écouter, mais l'ennui c'était qu'il n'était pas là vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et qu'ils étaient souvent écoutés par les gardiens de l'installation. Elle avait parfois eue du mal à se confier à lui... mais là, elle sentait que cet homme était en train de l'écouter, et ici, au moins, elle n'avait pas à faire attention à se qu'elle disait, de peur de se recevoir une punition ou de prendre le risque d'apporter des ennuis à son ami...
Rexia avait réussie sa tentative de rassurer Nathan en ramenant simplement sa tête à sa place, près de son corps... ainsi, il devait sans doute la trouver un tout petit peu moins impressionnante, quand il n'avait pas ses crocs juste devant ses yeux et sa crinière d'épines sous le nez. Il semblait toujours un peu sur les nerfs, mais au moins il semblait avoir reprit le contrôle de ses propres émotions. La bête sentait toujours sa peur, mais elle était déjà un peu moins présente... et ce n'était pas parce que Nathan n'était pas doué pour cacher ses sentiments, c'était juste parce que les dragons étaient des prédateurs, aux sens tellement aiguisés qu'ils pouvaient ressentir ce genre de chose, même chez une personne qui savait très bien cacher ce qu'il ressentait. C'était surtout un moyen de défense, un moyen de savoir qui pouvait être dangereux pour elle et qui ne l'était pas. Mais plus le deux-pattes se sentait en confiance, et plus elle-aussi, elle se sentait en confiance, donc elle fit de son mieux pour rester ainsi, pour sembler la moins dangereuse possible.
L'homme en costume noir lui dit qu'il trouvait tout simplement scandaleux ce que DESTINÉE avait pu lui faire subir, et en voyant son air choqué, Rexia ne put s'empêcher de lui adresser un sourire reconnaissant. Au moins, il semblait comprendre à quel point elle avait pue souffrir, il trouvait triste qu'elle ne puisse pas vivre comme toutes les autres jeune-fille de son âge... en entendant cela, la dragonne pencha un peu la tête sur le côté : elle n'avait jamais songé à cela. Pour elle, sa condition animal avait été acceptée depuis longtemps, elle avait finie par penser qu'elle n'était plus une humaine, que même sans l'organisation qui l'avait créée, elle ne pourrait pas vivre comme une adolescente normal de son âge. Penser à cela ne la rendait pas vraiment triste, mais elle sentait quand même une sensation bizarre dans son ventre, comme si il lui manquait quelque-chose... et qu'il la trouvait aussi courageuse d'avoir subit tout-cela sans pour autant être devenue folle de douleur et de haine envers les humains, et il lui promit qu'il trouverait un moyen d'arrêter cette organisation de malheur. Il lui dit qu'elle était quelqu'un de bien, et que ses semblables étaient des ignorants à la chasser ainsi... et pour finir, il lui donna une once d'espoir : selon-lui, DESTINÉE n'était peut-être pas à son premier essaie. Elle leva son regard brillant vers les étoiles...
D'autres dragons ? Si elle avait bien comprit où Nathan voulait en venir, il prétendait que DESTINÉE avait peut-être créé d'autres dragons... ce serait, en effet, quelque-chose de tellement merveilleux, à ses yeux. Mais elle préféra quand-même ne pas prendre le risque d'encore penser à cela... l'espoir était permis, mais elle avait peur d'être déçue. Et si par chance il avait raison, cela voudrait dire qu'elle serait donc obligée de retourner au laboratoire, afin de trouver et de libérer ses semblables... elle verrait cela plus tard, après y avoir bien réfléchit, et en attendant, elle lâcha un doux ronronnement à l'adresse du deux-pattes. Chez les créatures comme elle, le langage par le son et le mouvement était aussi important que le langage à voie haute... faire vibrer ainsi sa gorge était pour elle un signe de bien-être, mais aussi l'un des plus grand remerciement qu'elle pouvait adresser à quelqu'un, l'un de ses plus grand signe de reconnaissance. Elle trouvait que c'était mieux qu'un long discours.
Le bipède lui expliqua que si il était aussi remonté contre DESTINÉE, c'était que lui-aussi, il avait subit de douloureuse expérience, de la part de ses propres géniteurs. Ils avaient fait de lui un Spécial, et leur but avait été de se créer une armée avec des gents qui, comme elle, avaient autre-fois étés des êtres tout à fait normaux. Rexia écouta cette histoire avec une grande attention, elle était intéressée d'apprendre cela... c'était donc pour ça qu'il se montrait aussi compréhensif, aussi intéressé par elle ? Parce que lui aussi avait eu le malheur de tomber entre les mains et les seringues de savants fous ? Il lui dit cependant que ceux qui lui avaient fait ça à lui avaient payés, et que ce serait également le cas pour elle, et que par la suite, elle serait libre, complètement libre. Cet homme avait le chic pour lui donner de l'espoir... libre, sans personne pour la faire souffrir, sans personne pour la poursuivre ? C'était tellement beau à imaginer qu'elle doutait un peu que ce puisse être vraie... mais après-tout, le monde était nouveau, à ses yeux, il pouvait peut-être l'étonner. Aussi, lorsqu'il lui demanda si elle avait en tête le nom des responsables de DESTINÉE, elle lui répondit, en toute sincérité :
-Je suis vraiment navrée de ce qu'il t'est arrivé, Nathan. Je comprend ce que tu peux ressentir... même si moi, ce ne sont pas mes propres parents qui m'ont fait ça. Je suis une orpheline de naissance, c'est pour ça que DESTINÉE m'a choisi. Je n'ai pas de famille, personne ne sais que j'existe, personne ne m'a jamais réclamé ni n'a remarqué ma disparition. Mais je te remercie vraiment pour tout, et sois sûr que si tu as besoin de mon aide pour arrêter cet organisation, ce sera pour moi avec le plus grand des plaisirs. Hélas, je ne connais aucun nom, je ne connaissais les scientifiques que par leurs odeurs... mais je me souviens cependant très bien de l'emplacement de la base où j'ai grandis, je pourrais très facilement t'y conduire.
Et, après avoir expliqué tout-cela, elle se permit de se lever et de s'approcher d'avantage de lui, en s'accrochant au mur de métal de la statue comme l'aurait fait un lézard sur le muret d'un jardin, aidée de ses griffes en les plantant dans le fer. Il y avait autre-chose qui l'intéressé beaucoup, chez cet homme, quelque-chose qui l'étonnait et qui la rendait un peu sceptique, même si il n'avait pas mentit, elle le sentait, et qu'elle voulait absolument voire...
-Tu dis que tu peux voler ? Lui demanda-t-elle, en se mettant à lui tourner autour, avec un regard empli de curiosité, comme si elle était un petit enfant devant un curieux insecte qu'il n'avait encore jamais vu. Pourtant, les hommes ne sont pas fait pour ça... vous n'avez pas de forme très aéro-dynamique, vos os ne sont pas creux, comme les miens, pour vous permettre de pénétrer dans les airs... et surtout, tu n'as pas d'ailes.
Après avoir dit-ça, elle écarta complètement les siennes, montrant leur impressionnante envergure, et se lâcha... elle tomba de plusieurs mètres. De temps en temps, un des replis de la fausse robe se dressait devant-elle, mais elle se contentait de lui donner un coup de pattes pour s'écarter de la trajectoire. Et, au bout d'un moment, elle se mit à battre et remonta en chandelle... elle revint rapidement à la hauteur de Nathan, à quelques mètres de lui, faisant du sur-place en se contentant de remuer régulièrement les ailes...
-J'ai envie de voir ça, lui dit-elle. Rejoins-moi... |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 3 Sep - 13:47 | |
| Etre ici auprès d'une créature si fantastique me permettait d'oublier toutes mes responsabilités, toutes mes souffrances relatives à ma vie d'être humain. J'avais les yeux ouverts sur un monde totalement inconnu et c'était grâce à Rexia. Par contre, j'avais en partie raison sur le fait que j'étais étranger à ce monde car il réserve toujours des surprises. Le passé est quelque chose de si compliqué. Me confier est toujours un parcours du combattant mais aujourd'hui, je me sentais plus libre. Cela devait être difficile pour Rexia de parler de sa vie. Elle ne méritait pas toutes ses souffrances. Je me rendais compte cependant que je n'avais moins peur qu'avant et c'était une très bonne chose selon moi. Ma seule grande crainte était de me faire dévorer vivant mais cela n'arrivera pas. Je m'en sortirais de nouveau en vie. Si je réfléchis bien, j'ai l'habitude de m'approcher de la mort et de m'en sortir ensuite. C'est une sale habitude. Rexia a dû sentir ce que je ressentais en fait. Je devais faire attention par rapport à mes émotions mais j'ai pris conscience que ce n'était pas facile de les contrôler. Je pouvais remarquer que Rexia me souriait lorsque je disais ce que je pensais de cette organisation qui l'avait emmenée et qui l'avait rendue ainsi. Je déteste ce genre d'organisation et je me suis toujours promis que je les arrêterais. Quand j'évoquais son courage et son âge, elle penchait sa tête sur le côté. Je crois qu'elle n'avait jamais pensé à cette éventualité. On ne pense jamais aux autres possibilités de vie, mais je le fais constamment. Je me demande ce que je serais devenu si j'avais défié mon père dès mon plus jeune âge. J'aurais pu me consacrer à un autre domaine que la politique. J'aurais peut-être été plus heureux. Cependant, j'avais l'impression d'avoir donné de l'espoir à Rexia sur le fait qu'il existerait d'autres dragons. Ses scientifiques ne s'arrêtent pas à un seul coup d'essai. Je connais ces individus. Il doit y en avoir d'autres, j'en suis certain. Elle regardait les étoiles à ce moment-là. Le fait de ne pas être seul doit être une priorité pour chaque être sur cette Terre mais je sais que pour moi, ce sera difficile. J'avais l'impression qu'elle me remerciait pour tout ce que j'avais pu dire. Elle avait fait ce que nous pourrions appeler un ronronnement. Malheureusement, je ne savais pas trop quel était le langage des dragons. Je faisais un signe de tête et un sourire afin de montrer que c'était normal. Elle méritait d'avoir quelqu'un qui l'aide et la soutienne dans les pires épreuves. Avec tout ça, j'ai avoué mon secret. C'était venu naturellement. J'avais toujours une certaine appréhension d'avouer la vérité mais aujourd'hui, c'est une autre histoire. J'avais donné certaines informations que j'aurais pu cacher pendant longtemps. Je me sentais libre mais je pouvais jurer que les scientifiques paieront. J'enverrais quelqu'un qui les déteste tout autant que moi et qui fera le ménage. J'espère sincèrement qu'elle avait le nom des responsables car cela pourrait faciliter le travail. Seulement, elle était navrée de ce qui m'était arrivé. Elle comprenait même ce que je pouvais ressentir même si pour elle, ce n'était pas ses propres parents qui lui ont fait ça. Elle m'explique qu'elle est une orpheline de naissance et c'est d'ailleurs pour ça qu'elle a été choisie par ses scientifiques. C'est encore plus scandaleux. Même les autorités ont participé à ça, je suis choqué. Elle n'aurait pas de famille, personne ne sait qu'elle existe, personne ne l'a jamais réclamé ni n'a remarqué sa disparition. Je pense au contraire que quelqu'un a dû la chercher mais les autorités ont détruit les preuves. Il suffit de faire une enquête pour découvrir toute la vérité. Elle me remerciait vraiment pour tout et je devais être sûr que si j'avais besoin de son aide pour arrêter l'organisation, ce sera pour elle avec le plus grand plaisir. J'étais heureux d'entendre ça et je vais avoir une nouvelle alliée. Malheureusement, elle ne connaissait aucun nom mais elle peut les reconnaître par leurs odeurs. Je vais devoir mener une enquête pour découvrir les noms. Par contre, elle se souvenait très bien de l'emplacement de la base où elle a grandie. Elle pourrait facilement m'y conduire. C'est une très bonne nouvelle mais je me rends compte que si elle évoquait une base, les scientifiques devaient être sous les ordres de militaires. C'est une piste.
Nathan : Merci c'est vraiment gentil. J'ai souffert du fait que mes parents aient pu me faire subir ce genre de choses. Je ne pense pas que tu sois réellement une orpheline. A mon avis, quelqu'un doit te chercher depuis des années mais les autorités ont dû cacher les informations. Les scientifiques qui ont dû te faire ça devaient travailler pour la haute autorité à l'époque. Je serais ravi que tu puisses m'aider à arrêter ses scientifiques et toute l'organisation. Je comprends que tu n'ais pas retenu leurs noms mais c'est sûr qu'en étant en face d'eux, tu pourras les reconnaître. Je chercherais de mon côté éventuellement les noms. Tu as parlé d'une base comme emplacement. Il est possible que cette base fasse partie des emplacements secrets de l'armée. Sache que tu n'as pas besoin de me remercier. Ce que je fais est tout à fait normal et personne autre ne doit subir la même choe que toi ou même moi.
Je me suis rendu compte que je l'avais tutoyé. Ma peur commence donc à s'envoler. J'étais certes tout près d'une dragonne mais je m'y étais habitué. Elle se mit à se lever et s'approche davantage de moi. Il n'y avait plus cette peur de mourir. Elle me demandait si je confirmais bien que je savais voler. Oh, je sais faire ça. C'est comme si ma passion pour les avions et le fait d'être pilote avait transformé tout mon être même si une grande partie était dû aux expériences de mes parents. Elle se mettait à tourner autour de moi. J'ai l'impression qu'elle était curieuse. Elle ajoute que pourtant, les hommes ne sont pas fait pour ça, qu'ils n'ont pas de forme très aérodynamique, leurs os ne sont pas creux comme les siens pour nous permettre de pénétrer dans les airs et surtout, je n'avais pas d'ailes. C'est vrai qu'il y a de sacrés différences. Je suis plus comme une sorte de fusée qui prend son envol. Je n'ai pas d'ailes mais il me suffit de tendre les bras pour sentir l'air sur tout mon corps.
Nathan : Je sais voler en effet. Les hommes ne possèdent pas tout ça et surtout des ailes pour pénétrer dans l'air. Je suis simplement comme je suis avec un don particulier.
Elle écarte ses ailes et tombe de plusieurs mètres. Je ne la voyais plus vraiment. Je me demandais où elle était passée. Ensuite, elle revenait à ma hauteur. Elle avait ses ailes complètement ouvertes. Elle faisait du sur-place remuant ses ailes. Elle me demande de la rejoindre. Elle avait envie de voir ça. Elle me demande de la rejoindre. Je vais adorer voler avec quelqu'un pour une fois. Ce sera intéressant et divertissant.
Nathan : D'accord, je viens immédiatement.
Il était temps pour moi de décoller. C'est toujours un défi pour moi de le faire depuis la statue de la Liberté mais je vais y arriver comme à chaque fois. Ainsi, je me concentre sur l'objectif et je pousse avec mes jambes pour un départ en fusée. J'étais donc en l'air, quelque chose de magique à chaque fois. Je laissais toujours une trace de mon passage comme une fumée avec un rond. C'est ma marque de fabrique et je revenais vers elle. Je me positionnais juste devant.
Nathan : Je n'ai pas d'ailes et pourtant me voici juste devant toi. On peut faire un petit tour quelque part ? Je te montrerais ma technique de vol. En plus, voler à tes côtés est pour ainsi dire un honneur. J'avais toujours rêvé lorsque j'étais enfant de voler aux côtés d'un dragon.
J'étais tel un enfant qui va réaliser son souhait le plus fou. Très jeune, je voulais voler dans un avion, être pilote. Ce rêve à l'époque a été réalisé. Aujourd'hui, j'en réalise un autre. Je n'aurais jamais cru cela possible mais c'est le cas. Plus rien autour n'avait d’importance.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Dim 4 Sep - 20:09 | |
| La jeune dragonne sentait que la peur de Nathan continuait à diminuer avec le temps qu'il passait avec elle, à tel point qu'il était même allé jusqu'à lui dire "tu" à la place de ses habituels "vous"... ça lui faisait plaisir, même si au fond, elle ne savait même pas pourquoi il avait eu peur d'elle. Après-tout, elle n'avait montrée aucun signe de menace, aucun signe de prédateur, depuis le début de cette soirée, de cette rencontre. Elle ne se doutait pas qu'en fait, il avait peur qu'elle n’essaie de le manger, et c'était tant mieux, sinon elle lui aurait sans doute répondue avec une grimace de dégoût... Rexia n'avait jamais mangée d'être-humain de sa vie, même pas pour goûter, même pas pour se défendre. Rien qu'à les voir, rien qu'à les sentir, elle savait qu'ils devaient avoir un goût horriblement gras, avec leur peau huileuse... oui, même chez un homme qui prenait des douches tous les jours, elle sentait encore l'odeur de la transpiration. Et puis leurs os était si mince, ils ne devaient pas déborder de la moil dont elle était si friande, et se casser facilement en petits morceaux qui se coincés entre les dents. Et enfin, sans comptait sur tout-cela, il y avait quand-même toujours un minimum d'ADN humain qui parcourait son corps... elle avait dans l'idée que manger du deux-pattes serait pour elle contre-nature.
La bête se rendit soudain compte qu'en fait, elle n'avait pas dit toute la vérité à cet humain au costume sombre... en fait, si, elle connaissait un nom, parmi les gents qui travaillaient avec elle, sur son projet : celui de Bonzon, Michel Bonzon. Il avait été l'homme qui rentrait une fois tous les deux jours dans sa cage pour nettoyer le plus gros de la paille souillée, et la remplacer par de la neuve... il était aussi celui qui lui ramenait deux fois par jours de la viande fraîche et encore sanglante... en bref, il avait été son palefrenier, son palefrenier de dragon. Mais surtout, il avait été, avant Nathan, la seule personne qui la comprenait, qui acceptait de ne pas la considérer comme le vulgaire animal pour qui on la prenait... il avait été, durant ses quatorze ans de captivité, son confident, et son seul ami, presque un père, pour elle. Mais Michel était surtout un humain, il connaîtrait sans doute les noms de ses patrons, les noms des responsables de DESTINÉE... non, Rexia se refusa à révéler cela à Nathan, même si elle lui faisait confiance. Elle avait trop peur, peur pour son vieil ami... elle avait peur que si il tentait de l'aider, les gents de DESTINÉE lui fasse du mal. Déjà, elle n'était même pas sûr qu'il soit encore en vie, elle n'était même pas sûr qu'il n'ait pas été éliminer, parce qu'il en savait trop.
Le bipède la remercia pour ce qu'elle venait de lui dire, et lui annonça que, selon-lui, en réalité elle se trompée : des gents la cherchait obligatoirement. Mais la dragonne était sceptique... une orpheline de deux ans, sans frère, sans soeurs, sans amis, se faisant trimbaler de foyer en foyer jusqu'à ce qu'une famille veuille bien d'elle ou qu'un orphelinat accepte de lui céder une place ? A son avis, c'était carrément les responsables de son dossier qui l'avaient remise entre les mains de ces savants-fous, pour se débarrasser d'une petite fille encombrante et qui leur coûtait de l'argent. Rexia confirma cependant ses dires concernant l'emplacement de la base :
-Je ne serais pas étonné que tu ais raison : cette base était en faite militaire, plus que scientifique. Lorsque je suis sortie à l'air libre, je me suis retrouvée avec des centaines de canons pointés sur moi, mais personne n'a tirait... je devais être trop précieuse, j'avais due coûter trop chère pour qu'ils m'abattent comme-ça. Je crois bien qu'il y avait là-bas plus de soldats que de scientifiques... DESTINÉE semble possédait sa propre armée personnelle. J'ignore qui en sont les responsables, mais crois-moi : ils sont très puissants.
Lorsque la dragonne prit son envole, elle ressentit comme à chaque fois un bonheur intense, une infinie liberté... mais cela ne fut rien comparé à son étonnement lorsque Nathan accepta de lui faire une démonstration de ses dons : un nuage de poussière de souleva lorsqu'il plia les jambes, comme pour sauter... instinctivement, Rexia se prépara à le rattraper... et il décolla. Semblant glisser sur le vent, il s'approcha d'elle, en lui demandant si elle voulait faire une balade avec lui, que ce serait un rêve d'enfance qui se réaliserait si il pouvait voler à côté d'un être de sa race. La surprise passée, le reptile volant se mit à tourner autour du lui, comme un papillon autour d'une ampoule allumée, en riant... elle ne se moquait pas de lui, mais voler aux côtés d'un humain, elle ne savait pas pourquoi, ça l'amusait beaucoup. De toute façon, chaque fois qu'elle fendait les cieux, elle avait l'impression de retrouver son âge de petite fille...
-Tu es comme une feuille, lui dit-elle... la jeune dragonne aimait bien comparée les choses qu'elle voyait à des objets de la nature, c'était dû à son côté sauvage. Une feuille qui se décroche d'un arbre et qui flotte au vent. Sauf que toi, au lieu de tomber, tu monte. Ce serait pour moi aussi un honneur de voler à côté de toi. Surtout que ce sera la première fois que je peux voler à côté d'un ami, le vol me parettra moins solitaire que d'habitude.
Et, sans plus attendre l'avis de Nathan, Rexia partit devant, quittant Liberty Island pour allait voler au dessus des lumières de New York... elle ne risquait pas grand-chose, à une telle heure, les humains ne levaient jamais les yeux, et même si c'était le cas, ils la prendraient pour un avion ou un gros oiseau. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mer 7 Sep - 18:12 | |
| J'avais de plus en plus confiance et cette peur commençait à disparaître. J'avais repris la maîtrise de mes émotions. Je pouvais mieux apprécier le fait d'être à côté d'une créature exceptionnelle. Le fait de rêver de voler à côté d'un dragon et le fait d'être à côté d'un vrai était différent. Je ne pensais pas du tout que cela pouvait se produire. Je me suis rendu compte que tout était possible et j'en profite maintenant à fond. Je pouvais remarquer par contre qu'elle était ravie que je puisse la tutoyer. Rexia ne serait pas étonnée que j'ai raison sur la base. En effet, elle serait plus militaire que scientifique. Elle explique que lorsqu'elle est sortie à l'air libre, elle s'est retrouvée avec des centaines de canons pointés sur elle mais personne n'avait tiré. Elle pense qu'elle devait être trop précieuse. Elle avait dû coûter trop chère pour qu'ils l'abattent comme ça. Elle croit même qu'il y avait là-bas plus de soldats que de scientifiques. Elle ajoute que DESTINÉE semble possédait sa propre armée personnelle. Elle ignore qui en sont les responsables mais je devais la croire sur le fait qu'ils étaient très puissants. Je suis également puissant. Je saurais les défier.
Nathan : Je n'arrive pas à croire qu'ils aient voulu utiliser la grosse artillerie pour essayer de t'arrêter sans pour autant tirer. Ce que je ne comprends c'est qu'ils voulaient te garder et ils n'ont pas essayé de t'arrêter avant que tu ne t'échappes. C'est tant mieux pour toi car au moins, aujourd'hui, tu es dans la nature. Je suis d'accord sur le fait que tu sois précieuse mais ils ne se sont pas battus plus que ça. Ceux qui ont essayé de t'arrêter devaient être sûrement des personnes qui devaient sortir récemment des études. L'organisation devait en effet avoir sa propre armée. Les responsables devaient sûrement faire partie de l'armée avant. Si ça se trouve, j'ai dû peut-être même les rencontrer sans le savoir. Ils sont peut-être puissants mais je suis têtu et je pourrais les arrêter.
L'armée, ou plutôt la Navy, est une période difficile mais qui m'a permis de découvrir un métier important pour moi à savoir celui de pilote. A tous les coups, j'ai dû les rencontrer lors de réunions à cause de mon statut actuel ou lorsque je faisais mon service à la Navy. Cependant, j'ai vu que Rexia était étonné par ma manière de décoller et de voler dans les airs. Elle venait finalement vers moi et se mettait à tourner autour de ma personne. Elle riait. C'était une douce mélodie et c'était un plaisir que de me retrouver ici loin de toutes mes responsabilités. J'étais redevenu un jeune homme réalisant un de ses rêves les plus fous. Elle me comparait à une feuille. Si je réfléchissais bien, c'était une bonne comparaison. Elle ajoutait que c'était comme une feuille qui se décroche d'un arbre et qui flotte au vent mais précise que ce n'était pas comme moi qui au lieu de tomber, je montais. Ce serait pour elle également un honneur de voler à mes côtés. Ce serait la première fois qu'elle pourra voler aux côtés d'un ami. Le vol lui paraîtra moins solitaire que d'habitude. Je ressens la même chose. Voler aux côtés de quelqu'un est quelque chose de fantastique. Je ne pourrais réitérer cette expérience à moins que je revoie souvent Rexia. Sans attendre, elle partait devant moi s'éloignant de Liberty Island. Je me concentrais et de nouveau, je repartais en volant. J'arrivais à la rejoindre. J'étais plutôt assez rapide.
Nathan : C'est vraiment un honneur. Il y a une magnifique vue et la partager avec quelqu'un rend ce moment particulièrement exceptionnel. Je te remercie pour ce moment. Je réalise un rêve. En tout cas, je peux dire que tu es majestueuse. Je pense sincèrement que le monde ne devrait pas avoir peur mais bien au contraire. J'avais c'est vrai peur au début mais ce n'est plus le cas. Je suis ravi de partager cette expérience.
Elle avait les ailes bien déployées. J’avais toujours rêvé de voler comme un avion mais j’étais plutôt comme une fusée. Je pouvais peut-être mettre mes bras comme un avion. Je faisais un looping. J’étais heureux. Je poussais même un youpi. On avait quitté l'horizon de Liberty Island pour voir l'île en intégralité. ON voyait un paysage magnifique. Je suis l'un des rares à pouvoir contempler cette vue. Je devrais profiter de ça dès l'occasion s'en présente mais ma responsabilité m'empêche de jouir de ma liberté.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Ven 9 Sep - 18:58 | |
| La jeune dragonne fendait les cieux à grande vitesse, en battant régulièrement et en repliant ses ailes contre ses flans pour lui permettre d’avoir plus d’aérodynamisme, puis en rebattant avant qu’elle ne commence à tomber. Elle n’était pas encore à sa vitesse maximale, mais lorsque c’était le cas, très peu de chose pouvaient la dépasser… elle était même capable de laisser à l’arrêt certains avions de chasse de l’armée. Il lui arrivé parfois de le dire, lorsque montait en elle un peu trop de fierté « Y-t-il un seul véhicule humain au monde capable d’aller plus vite qu’un dragon ? ». Mais elle devait quand-même avouer que Nathan se débrouillait vraiment très bien, pour un deux-pattes, et pour preuve : il ne tarda pas à la rattraper.
Les deux amis volèrent cote à cote près de l’une des plus grandes villes du monde. Rexia observa l’homme et s’aperçut qu’ils volaient tous les deux, mais qu’ils avaient chacun une façon bien particulière de se déplacer dans les airs… Nathan filait, le corps allongé comme lorsqu’un nageur fait la planche sur de l’eau. Il avait en réalité l’air d’être porté par le vent. Son allure lui rappela un peu celle du super-héros imaginaire, là… Superman. Comment est-ce qu’elle connaissait Superman, alors qu’elle n’avait jamais regardée la télévision de toute sa vie ? C’était simple, en fait : Michel était le genre d’homme qui passait ses Week End à rechercher toutes sortes de bandes-dessinées de collection, et parfois, il lui arrivé d’en ramener une les soirs de garde. Il s’asseyait alors à côté d’elle et la lui lisait. Il lui disait toujours qu’à voir sa vie, elle lui rappelait certains de ses héros… il lui disait toujours qu’un jour, elle ferait de grande choses, car elle en avait le pouvoir. Mais jusque-là, Rexia était surtout ravie d’avoir assez de pouvoir pour échapper à DESTINEE, mais pour le reste, elle n’était pas sûr ni d’avoir ce qu’il fallait pour, et de vouloir devenir une héroïne. Elle aspirait plutôt à se trouver un territoire neutre où elle pourrait vivre sauvagement et en paix…
Et quand à elle, lorsqu’elle volait, il lui semblait qu’elle devait faire un peu plus d’efforts, car elle se servait d’ailes. Ses deux membres-avants étaient repliés contre son ventre, et ceux de derrière le long de sa queue, afin d’avoir une meilleure pénétration dans l’air. Quand à sa queue, elle bougeait librement de droite à gauche tendis qu’elle tournait, afin de l’aider à bien prendre ses directions… en fait, sans sa queue, elle ne pourrait tout simplement pas voler. Elle était tout aussi importante que ses ailes, car elle lui servait à la fois de gouvernail et de contrepoids pour se déplacer, que ce soit en marchant comme en volant, afin de l’aider à garder son équilibre. Elle n’était cependant absolument pas obligez de garder ses pattes contre elle : elle pouvait très bien les laisser pendre, cela réduirait sa vitesse sans gêner le vol, et s’était toujours utile pour attraper une proie et l’emporter.
Tendis qu’ils volaient, les deux amis continuèrent de discuter, cela ne les dérangea absolument pas. Nathan lui répondit qu’il avait du mal à comprendre pourquoi ils avaient décidés de ne pas tirer, pourquoi ils l’avaient laissés s’échapper aussi facilement. Il était vrai qu’elle était précieuse, mais de là à la laisser gambader librement dans la nature… mais Rexia avait déjà réfléchie à cette question, en fait, et, après avoir rassemblée ses idées dans sa tête, elle lui répondit, en parlant fort, afin de couvrir le bruis du vent qui leur sifflait aux oreilles :
-En fait, je ne crois pas que ces hommes étaient là pour m’empêcher de m’enfuir. Ils devaient plutôt êtres là pour empêcher les civils d’entrer, et aussi camouflait le laboratoire en simple base militaire. Si ça se trouve, la plupart d’autre-eux n’étaient même pas au courant de mon existence avant de me voir. Les scientifiques devaient croire que leurs installations suffiraient à me retenir : les barreaux de mes cages étaient en acier renforcé, et le sol était électrifié pour me calmer lorsque je m’énervais. J’ai cependant réussie à briser ma cage après l’avoir fragilisée avec mon feu et il a été pour moi un jeu de dragonnette de me creuser un chemin dans le béton jusqu’au sommet. Et pour finir, si ils ont décidés de me laisser partir plutôt que de me tuer, c’est parce que DESTINEE n’a plus d’ADN de dragon viable. Avant mon évasion, ils voulaient me prélevés du sang pour me cloner. J’imagine qu’ils vont me récupérer pour prélever tout l’ADN qui leur faut, et une fois finit, ils me disséqueront, préférant ça que de garder une arme désobéissante.
A cette pensée, les écailles de Rexia se dressèrent de dégout. Il ne devait y avoir, selon elle, pas de pire mort que celle où l’on vous découpe en morceau pour faire elle ne savait quoi avec vos organes vitaux, votre peau, vos griffes, vos dents,… et toutes les parcelles de votre corps qui pourrait être utile.
Nathan remercia Rexia de lui laisser « l’honneur » de voler à ses côtés. Il ajouta qu’il la trouvait vraiment majestueuse, et que les hommes avaient tors d’avoir peur d’elle… sur le coup, la dragonne ne sut que répondre, mais elle laissa sortir sa reconnaissance et son plaisir à entendre cela en lâchant un nouveau ronronnement, qui se mélangea à la mélodie de l’air. Le deux-pattes semblait vraiment heureux, il en fit même un looping. Le grande bête mythologique ne le suivit pas dans l’expérience : elle préféra se mettre à tourner sur elle-même, comme une torpille… c’était là une de ses figures préférées. Lorsqu’elle s’arrêta, elle avait mal à la tête et avait du mal à différencier le haut du bas, mais elle en riait de bon cœur. Elle tourna alors la tête… de là où se trouvaient les deux amis, ils avaient d’un côté une vue totale sur la statue de la liberté, et de l’autre une vue imprenable sur toute les lumières de la ville…
-Les humains ont détruits beaucoup de chose, à commencer par mon espèce, dit Rexia en faisant du sur-place face à la grande dame verte… et ce n’était pas du tout un reproche qu’elle faisait à Nathan, c’était juste une constatation. Mais vous créez aussi des choses vraiment magnifiques. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mar 13 Sep - 9:07 | |
| C'est quelque chose de magique que de voler avec une dragonne. Elle allait vite et cela me permettait de tester mes aptitudes au vol. Je ne pensais pas être capable de progresser au vol mais tout est possible. Je vais pouvoir tenter de nouvelles choses et en plus, Rexia assistera à tout ça. Rexia battait régulièrement des ailes et en les repliant contre ses flans. Je pense que cela doit être une histoire d'aérodynamisme. Mon passé dans la Navy m'aide beaucoup. Elle les rebattait et commençait à tomber. Elle allait passer à la vitesse supérieure. J'avais réussi à la rattraper. Finalement, j'étais capable de rattraper un dragon. Je me demande si quelqu'un va me croire. Mais bon, au moins, j'ai réalisé un rêve. Au moins, le destin a pu se faire un cadeau. On volait ensemble. Nous étions quand même au coeur même de la ville de New-York. C'est quelque chose d'exceptionnelle. Je filais comme le vent. J'adorais me laisser porter par la nature. J'étais libre de mes mouvements. Je me suis toujours demandé ce que cela pouvait donner si j'avais des ailes. Je serais considéré comme un ange ou un démon. Je serais en dehors de ce monde. Rexia avait ses deux membres-avants repliés contre son ventre et ceux de derrière à mon avis au niveau de la queue. C'était une question de prise de l'air. Je pense qu'au niveau de la queue, elle ne devait pas intervenir dans sa procédure de vol mais était quand même essentiel si elle voulait être quelqu'un qui vole. Après, je ne pouvais pas savoir en détail comment elle pouvait voler. En effet, on ne pouvait comparer n'importe quel oiseau à un dragon. Ce qui était bien, c'est que pendant le vol, on pouvait quand même continuer de discuter sans aucune retenue. Je ne sentais aucune gêne. Le fait d'être libre me permettait de faire le point. Cela me faisait un bien immense. Rexia avait élevé la voix. En effet, parler alors que l'on était en train de voler n'était pas facile. Les oreilles entendaient plus difficilement. En fait, elle ne pensait pas que ses hommes étaient là pour l'empêcher de s'enfuir. Ils devaient être là plutôt pour empêcher les civils d'entrer et aussi de camoufler le laboratoire en simple base militaire. C'est ingénieux car quand Rexia a pris la fuite, le laboratoire était couvert car il n'y avait aucune preuve d'une évasion. Elle pense qu'il est possible que la plupart de ses militaires n'étaient pas au courant de son existence avant de la voir. Ce qu'ils ont fait est plutôt logique et ingénieux. Rexia explique une chose concernant les scientifiques. Ils devaient croire que leurs installations suffiraient à la retenir. Elle précise que les barreaux de sa cage étaient en acier renforcé et le sol était électrifié afin qu'elle puisse se calmer lorsqu'elle s'énervait. Ce n'est pas juste. Le traitement était inhumain alors qu'au fond, Rexia est comme nous. Elle ajoute qu'elle a réussie à briser sa cage après l'avoir fragilisée avec son feu et il lui a été facile pour elle comme un jeu de dragonnette de se creuser un chemin dans le béton jusqu'au sommet. Ensuite, les scientifiques ont décidé de la laisser partir plutôt que de la tuer car ils n'ont plus d'ADN de dragon viable. Ils ont choisis cette solution par défaut. Rexia m'explique qu'avant son évasion, les scientifiques voulaient prélever de son sang pour la cloner. C'est tout simplement scandaleux surtout qu'ils violent les lois fédérales. Je suis choqué. Elle imagine qu'ils vont la récupérer pour prélever tout l'ADN qui leur faut et une fois finie, ils préfèreront la disséquer plutôt que de garder une arme désobéissante. Cette organisation se dirige bien vers l'horreur et l'illégalité. Ils mettent en péril la sécurité de la population. Je suis entièrement convaincue qu'il faut démanteler l'organisation au plus vite.
Nathan : C'est vrai que s'il y avait un problème, le fait de camoufler ce laboratoire en base militaire permettait de cacher de nombreux secrets sans pour autant que quelqu'un ose mener son enquête. Chaque personne de cette population est certes fascinée par les bases militaires mais c'est plus courant qu'un laboratoire. Tout le monde déteste les labos. C'est synonyme d'expériences secrètes et de complots. Je pense que tu as raison. Il est possible que ton existence n'ait été connue que des personnes avec une autorisation spéciale. Les militaires ont sûrement été surpris en te voyant. La manière dont les personnes de cette organisation t'ont traité est tout simplement inhumain, scandaleux et inégal. J'ai toujours détesté les personnes qui croient pouvoir aller au-delà des lois de notre pays. Ils se prennent tout simplement pour des dieux. Je suis choqué de voir encore ça aujourd'hui. Heureusement que tu as pu t'échapper mais je me rends compte que cela n'a pas été facile pour toi vu le dispositif que les scientifiques avaient mis en place. Même ton traitement là-bas était inhumain et scandaleux. Je suis encore plus déterminé à arrêter cette organisation. Je n'arrive pas à croire qu'ils avaient l'intention de te cloner. Mais ils violent les lois mondiales. On interdit le clonage. Tu n'es pas qu'une simple dragonne mais tu as également une âme. Si on commence le clonage de cette manière, jusqu'où irons-nous ensuite ? Le fait de te disséquer est scandaleux. Ils ont complètement oublié qui tu étais à la base. Ils paieront et je te le promets.
Elle avait l'air un peu dégoûté d'avoir parlé de dissection. En même temps, je ressentais la même chose. Le monde part vraiment en vrille. Ses scientifiques comprendront qui je suis. Ils sauront que personne ne devrait vivre une mort aussi atroce. Ils sont des monstres. Moi qui pensais que je perdais mon âme au fur et à mesure, eux, ils l'avaient déjà perdus pour devenir de véritables monstres sans coeur. Le fait que je lui dise qu'elle était majestueuse avait permis à Rexia d'être plus heureuse. Elle poussa un ronronnement en guise de reconnaissance et de remerciement. Je commence à comprendre certains sons. Je m'adapte vite mais je ne comprends pas encore tout. J'avais tendance de temps en temps à faire des loopings. C'est la première fois que quelqu'un me voyait. Rexia faisait un tour sur elle-même. C'était vraiment impressionnant. Je crois qu'elle a tourné un peu trop vite vu comment elle était. Ce genre de sensation ne durait pas vraiment mais l'expérience était quelque chose de magnifique. Combien de personnes peuvent dire qu'ils ont vu voler un dragon, faire des mouvements dans l'air ? On peut dire que c'était personne sauf moi. Je suis un privilégié. Elle riait et c'était un doux son à entendre. Elle était heureuse, loin de ses scientifiques de malheur. Je suis convaincu maintenant que toute organisation effectuant la même activité que la Compagnie devra être détruite. Je saurais qui je vais devoir envoyer pour ça. On tournait et on avait une vue imprenable sur la statue de la Liberté. On voyait également la ville sous une forme complètement inédite. New-York est une ville splendide. Je souriais à la vue de ce paysage magnifique. Je me rends compte de la chance que j'ai de posséder ce don lié au vol. Rexia évoquait le fait que les humains ont détruit beaucoup de choses à commencer par son espèce. Elle faisait du sur-place. Les êtres humains voient une nouvelle menace dès qu'il s'agit d'une nouvelle choses dont ils ne comprennent pas grand-chose. Les humains se sentent supérieurs et je suis président du pays le plus puissant. Quand on y réfléchit, le pire, c'est le fait que les êtres humains se détruisent entre eux. Mais Rexia ajoute que l'on sait aussi créer des choses magnifiques. C'est vrai. Les êtres humains sont complexes, pires que n'importe quelle créature sur cette planète.
Nathan : Je sais que les êtres humains sont capables du pire quand ils ne comprennent pas ce qu'il y a autour d'eux. Ils se pensent être seuls au monde. Je suis désolé d'ailleurs de ce que ses personnes ont pu faire aux dragons par le passé. Les choses changeront. C'est en cela que l'histoire est quelque chose d'essentielle. On peut apprendre de nos erreurs et changer les mentalités. Je suis convaincu de cela. Le pire, c'est le fait que les êtres humains se battent entre eux mais c'est depuis la nuit des temps alors que d'autres êtres vivants sont capables d'être unis en toute circonstance. On devrait penser comme eux, se rapprocher de la nature. On peut créer aussi des choses magnifiques. C'est gentil de l'avoir dit. L'être humain est vraiment complexe car ils ne savent pas se décider entre construire et détruire.
J'étais bien philosophe sur la vie en générale. Je me rends compte que les explications que j'ai pu donner pouvaient être utilisés sur moi concernant la chasse aux spéciaux mais je comprenais ce qui se passe. Il peut y avoir des conséquences dramatiques et je dois tout faire pour éviter ça.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mer 14 Sep - 11:38 | |
| Pour la jeune Rexia, voler n’avait pas été qu’une simple question d’apprentissage. La preuve, avant la nuit de son évasion, la seule chose dont elle avait eue la possibilité de faire, c’était voleter en ligne droite jusqu’en haut de sa cage. Normalement, au temps où ceux qu’elle appelait les « purs-souches » existaient encore, c’était les parents qui apprenaient à leurs dragonneaux à voler, lorsque ceux-ci atteignaient l’âge de quitter le nid… mais tout comme ça avait été le cas pour elle, ce n’était absolument pas obligatoire. Les dragons naissaient avec un instinct digne des plus grands animaux sauvages, un instinct qu’elle avait gagné durant sa transformation… c’était l’arme la plus puissante qu’ils possédaient, même encore plus puissante que leurs griffes, leurs crocs ou leur feu. L’instinct de survie permettait à un bébé dragon qui serait né seul, sans ses parents, pour une raison ou pour une autre, de s’en sortir malgré-tout… c’était une petite voie dans sa tête qui lui apprenait à se cacher, à se méfier, à trouver de la nourriture, et plus tard, à voler et à cracher du feu.
C’était grâce à ce puissant instinct que la dragonne s’élancée aujourd’hui dans les airs à côté de Nathan Petrelli. Sans lui, elle serait sans doute devenue le vulgaire animal que DESTINEE avait voulu faire d’elle. Et plus le temps passé, plus Rexia grandissait en même temps que son instinct. Une géante cracheuse de feu née comme elle n’atteindrait jamais la perfection des anciens dragons, mais elle s’en rapprochait de plus en plus avec le temps qui passait. Les scientifiques avaient tentés de la détruire de l’intérieur, de réduire son esprit à néant, à travers leurs mauvais traitement et leur dressage… mais en réalité, ils n’avait fait qu’égayer son instinct de survie en lui implanté une graine de souffrance et de haine envers-eux. Ils n’avaient réussis qu’à la rendre plus forte, jusqu’au jour où sa colère fut assez grande pour lui permettre de s’en sortir.
Le président répondit à Rexia en lui disant que ce qu’elle lui expliquait était logique, que ses créateurs avaient été malins de camoufler ce laboratoire en base militaire. En effet, laboratoire signifiait expérience, et elle ne pouvait que lui donner raison… après-tout, elle n’en était que la preuve vivante.
-Tu dis qu’ils se prennent pour des dieux, mais en fait, ils se croyaient même au-delà de ça, lui répondit Rexia. Et ce que j’étais à la base, ils s’en fichent, même lorsque j’avais encore forme humaine, ils s’en fichaient. Merci de te montrer aussi scandalisé… mais s’ils te voyaient réagir ainsi, ils te traiteraient de fou. Selon-eux, ILS ont raison et les autres ont tors. Ils sont décidés à abattre les Spéciaux, ils sont persuadés d’œuvrer pour le bien et la justice, et si pour cela ils doivent désobéir à une lois comme l’interdiction du clonage, ils sont près à en arriver jusque-là. Ils sont persuadés que tous les remercieront, un jour, même toi, ou moi.
Le monde avait toujours été dangereux, à cause de la peur de l’étranger, et même si Nathan voulait changer cela en détruisant la société qui l’avait créée, Rexia doutait qu’un seul homme soit capable de tout changer… l’homme était ainsi depuis beaucoup trop longtemps pour pouvoir changer aujourd’hui, et d’ailleurs, bien des gents avaient essayait avant-lui, et tous étaient morts déçus. Peut-être que, effectivement, la créature manquait d’espoir sur l’humanité, mais elle avait vécue trop de choses horribles pour réussir à croire sans le voir qu’elles pouvaient changer aussi facilement.
Mais bon, il n’était pas temps que Rexia songe à tout-cela. Elle était heureuse, elle était en train de voler, elle était libre… en fuite, certes, mais libre quand-même… alors elle n’allait pas tout gâcher, à elle ou même à son ami, en songeant à de faux espoirs ou au déclin de l’homme. Elle préféra continuer d’écouter le deux-pattes volant en faisant du sur-place, voletant et observant le paysage nocturne, sous les rayons de la lune qui venaient se refléter sur ses écailles de rubis.
Nathan confirma ce qu’elle disait sur la folie destructrice des humains, et ajouta qu’il était désolé pour ce qu’ils avaient fait à ceux de son espèce… Rexia lui donna un petit coup de museau amical sur l’épaule, afin d’essayer de lui faire comprendre qu’elle ne voulait pas qu’il s’en veuille pour ce que ses semblables avaient pus faire. Un seul homme ne pouvait prendre sur ses épaules la responsabilité des erreurs de ses ancêtres.
-L’homme est l’être le plus complexe que je connaisse, répondit-elle. Et même si je fais à un quart partie de ton espèce, je n’arrive jamais à comprendre la moitié de vos actions. Hélas, certaines choses sont dans votre nature… si il pouvait y avoir plus de gents comme-toi, qui veulent changer le monde en quelque-chose de bien…
Elle préféra ne pas continuer sur sa lancée et quitta sa contemplation de la statue de la liberté pour partir voler au dessus de New York et admirer ses lumières. Voulant partir sur une base plus joyeuse, elle finit par lui demander :
-Tu peux voler combien de temps sans te fatiguer ? Moi, mes ailes sont longues et fines, c’est très pratique pour voler vite et silencieusement… mais je n’ai pas plus d’une heure d’endurance. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Dim 18 Sep - 23:19 | |
| La liberté, c'est ce qui me manque en ce moment. J'étais devenu le président des Etats-Unis et par conséquent, j'étais submergé par les responsabilités liées à mon statut ou même à ma vie d'homme. Je me rends compte que ma vie d'homme politique a pris le pas sur tout le reste. Au moins, Rexia m'a permis de renouer avec ce qui était la base de moi-même : le vol. Le fait de voler que ce soit dans un avion, un hélicoptère a toujours été un apaisement pour moi et j'aurais dû le comprendre avec le pouvoir de voler. Je devrais garder cela en moi et ne pas le perdre. Cependant, avec ce qui m'est arrivé récemment, cela peut très bien être le contraire. Rexia me disait qu'en fait au lieu de se prendre pour des dieux, les scientifiques se croyaient même au-delà de ça. Elle ajoutait qu'ils s'en fichaient même de ce qu'elle était à la base même lorsqu'elle avait encore forme humaine. Je ne peux pas croire que ses scientifiques n'avaient aucune considération pour cette jeune fille. Je suis réellement scandalisé. Elle me remerciait car je me montrais si scandalisé. Selon elle, s'ils me voyaient réagir ainsi, ils me traiteraient de fou. Ils pensent avoir raison et les autres ont torts. Je vais leur montrer qu'ils sont à côté de la plaque. Je saurais les neutraliser. Ils seraient décidés à abattre les spéciaux. Ils seraient persuadés d'oeuvrer pour le bien et la justice. S'ils doivent pour cela désobéir à une loi comme l'interdiction du clonage, ils sont prêts à arriver jusque-là. Ils sont dingues s'ils pensent que nous allons les remercier que ce soit Rexia ou moi. D'abord, c'est mon travail. Je me rends compte que certaines organisations me font concurrence. Ils vont payer.
Nathan : Ils ne se rendent pas compte des conséquences de leurs actes. Tu as raison sur le fait qu'ils se prennent pour des dieux et même pire que ça. Je trouve cela normal d'être scandalisé par ce qui a pu t'arriver. Je t'assure que tu n'as pas besoin de me remercier. Ils n'auraient pas dû ne pas s'occuper de toi comme un être humain à part entière. Ils vont payer de leurs actes. Je sais qu'ils pourraient me traiter de fou, de cinglé mais après tout, quelqu'un doit leur dire qu'ils se trompent de chemin. Je saurais les arrêter. Ils seront ensuite punis par la loi, c'est promis. Ils n'auront jamais de remerciements que ce soit par toi ou par moi. Ils entendront juste leur sentence pour leurs crimes.
On aurait pu dire que j'étais prêt à changer le monde mais je n'aimais surtout pas avoir de la concurrence. Je sais que penser cela est cruel mais en y réfléchissant, ses scientifiques faisaient plus de mal que de bien. Ils ont choisi la mauvaise voie et c'était à moi de les neutraliser quitte à les éliminer mais pour ainsi dire, je ne devais rien dire à Rexia. Un seul homme pouvait tout changer et c'était moi qui pouvait le faire. Alors que je parlais au nom de l'espèce humaine en présentant des excuses pour ceux qu'ils avaient pu faire à son espèce, Rexia me donna un petit coup de museau sur l'épaule. J'avais pour ainsi dire un poids sur l'épaule depuis très longtemps mais j'avais l'impression que celui-ci s'est envolé en partie grâce à Rexia. Je pouvais m'imaginer qu'elle pouvait essayer de me faire comprendre que je ne devais pas m'en vouloir. Mon plus grand défaut était que j'endossais facilement les responsabilités. Je devais quand même changer les choses mais ce sera un long travail sur moi-même. En tout cas, c'était gentil à elle d'essayer de me réconforter. Je sortais même un sourire. Rexia me disait que l'homme est l'être le plus complexe qu'elle connaisse. Elle ajoute que même si elle faisait à, un quart, partie de mon espèce, elle n'arrivera jamais à comprendre la moitié de nos actions. A vrai dire, je suis dans la même position qu'elle et c'était désolant à dire. Elle précise qu'hélas, certaines choses sont dans notre nature. Elle aimerait qu'il y ait plus de personnes comme moi qui veulent changer le monde en quelque chose de bien. Cependant, elle ne préféra pas continuer. En effet, c'est quelque chose de triste.
Nathan : C'est difficile de nous comprendre, c'est certain mais beaucoup ont pris conscience qu'il fallait changer les choses. Pour ainsi, je fais partie de ses personnes qui veulent voir un monde meilleur. Je me bats pour ça. Les choses pourront changer.
Elle s'éloignait de la statue de la Liberté pour arriver vers les lumières de la ville. Elle me demande finalement combien de temps je peux voler sans me fatiguer. Elle explique que ses ailes sont longues et fines. Ainsi, c'est très pratique pour voler vite et silencieusement mais elle n'a pas plus d'une heure d'endurance. A vrai dire, je n'avais pas vraiment poussé mes limites. Je suis quelqu'un qui vole comme un avion si on pouvait comparer. Cela faisait déjà un bon moment que j'étais en train de voler avec Rexia. Je ne sais pas si je suis en train de pousser mes limites et si j'allais tomber à un moment donné. En tout cas, le fait qu'elle puisse tenir plus d'une heure est impressionnant.
Nathan : En effet, tes ailes sont très pratiques. Je trouve que tenir une heure est vraiment impressionnant. Quand j'y pense, de mon côté, je n'ai jamais vraiment osé pousser mes limites. J'ai fait des trajets limités et je n'ai jamais osé voler sans avoir un but précis. Etre ici me montre d'une certaine manière ce dont je suis capable. Tenir pendant longtemps comme ça en vol, je ne l'avais jamais fait jusqu'ici.
Il valait mieux dire la vérité sur mes capacités en ce qui concerne le vol. Ce qui me faisait le plus peur, c'était la lévitation, cette nouvelle capacité qui vient d'apparaître dans ma vie.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Lun 19 Sep - 20:16 | |
| En effet, Rexia pensait que les gents de DESTINEE se croyaient au-delà du pouvoir d’un dieu… en fait ils devaient même penser que l’humanité était tout simplement la plus grande de toute les forces à avoir vécu dans cet univers. L’homme avait réussi à dompter les éléments… grâce à ses machines, il avait conquis la nature, la terre, les mers, le ciel… et pour cette raison, certains croyaient que la pluparts des autres espèces n’avaient étés mises au monde que pour une seule et unique chose : les servir, être dompté, ou alors être détruite en essayant de leur résister. La dragonne était persuadée que si un jour, les scientifiques réussissaient à trouver la preuve de l’existence des dieux, ils feraient tout ce qu’ils pouvaient pour trouver un moyen de s’emparer de leurs pouvoirs, comme ils avaient voulus le faire avec elle… et alors, toutes les autres armes biologiques, les dragons y compris, ne leur seraient plus d’aucune utilité.
Nathan lui promit que malgré-tout, il trouverait un moyen de leur faire payer leurs crimes contre-nature, à la fois contre elle et contre l’humanité elle-même… et Rexia, bien que sur le coup, elle préféra ne pas le lui révéler, de peur qu’il ne se mette à la prendre pour une prédatrice mangeuse d’homme, aurait bien aimait pouvoir l’accompagner lors de son attaque. Elle rêvait de planter ses griffes et ses crocs dans la chaire de ceux qu’elle détestait, qu’elle considérait comme ses ennemis… elle rêvait de tuer, d’arracher des membres et des têtes… elle rêvait de leur faire payer par sa propre justice, la justice du plus fort. Car en effet, la créature n’avait pas la même notion de justice que les hommes… pour elle, cela ne serait pas des meurtres : elle ne ferait que se défendre, car jamais elle ne pourrait vivre en paix temps que ces gents seraient en vie. Il ne fallait pas oublier que la dragonne n’avait qu’un quart de part humaine, et que le reste la rendait animal… et il fallait surtout espérer que son nouvel ami ne l’apprendrait pas un jour à ses dépends.
Le président lui disait qu’elle n’avait pas à le remercier… mais vu qu’il était l’une des rares personnes à la comprendre et à l’accepter, elle trouvait que si, elle devait le remercier, au moins pour ces deux raisons. Mais puisqu’il ne tenait pas plus que ça à l’entendre dire « merci », elle se contenta de lâcher à nouveau des ronronnements, qui au fond revenaient au même. Et elle glissa comme petite remarque, à la fin du discours de Nathan :
-Je ne leur suis reconnaissante que pour une seule et unique chose : ils ont fait de moi un être puissant, et surtout beaucoup plus libre que ce que pourrait l’être n’importe quel humain. Mais pour le reste… elle poussa un grognement, claqua férocement des mâchoires dans l’air, comme pour attraper un oiseau, et termina par : je rêve qu’ils aillent bruler en enfer, dans un feu alimenté par ma rage.
Nathan lui dit par la suite que même si il était difficile de comprendre les deux-pattes, certains avaient pris conscience et voulaient, comme lui… et comme elle, même si elle ne savait pas comment faire… changer les choses. Rexia lui accorda alors un sourire, même si elle n’était pas forcément d’accord avec lui. Pour elle, les choses étaient partis, la roue du destin tournait, et il n’y avait que très peu de chance que quelque-chose puisse un jour l’arrêter… cependant, elle ne voulait pas briser en mille morceau le fin verre qui formait l’espoir de son ami, alors elle fit mine d’avoir les mêmes idées que lui.
Le bipède lui dit qu’il trouvait déjà très impressionnant que quelqu’un comme elle puisse voler aussi longtemps sans se fatiguer… ce qui n’était pas forcément faut, vu la taille qu’elle faisait. Mais il ne fallait pas se fier aux apparences : son poids était trompé par des os creux et flexibles, qui la rendaient bien plus légère que ce qu’il paraissait, même si cinq hommes costaux ne seraient pas suffisants pour la porter. Il lui expliqua par la suite qu’il n’avait jamais cherché à dépasser ses limites, et que c’était la première-fois qu’il volait comme-ça, sans but précis, pour le simple plaisir de voler… la dragonne trouvait ça un peu choquant, pour un être doué de pouvoirs tel que les siens.
-C’est idiot, lui répondit-elle. Voler sans but est ce qui donne un sens à la vie des êtres qui, comme-nous, ont sus dompté le vent… elle fit une petite cabriole et continua : moi, c’est l’inverse : je n’ai jamais eue de but précis. Quand je vol, c’est mon instinct qui me guide, qui me dit où je dois aller et où je dois me poser. Si je ne pouvais pas voler sans but, pour le simple plaisir de m’amuser, de danser avec le danger, ma vie serait aussi ennuyeuse que si je ne m’étais pas enfuie de DESTINEE . Si j’en avais la possibilité, je volerais jusqu’au soleil et je ne me poserais jamais… mais même si j’aime aller au-delà de mes limites, je ne les dépasse jamais trop, non-plus. Quand mes ailes commencent à se crisper, je sais qu’il est temps pour moi de me reposer, et si je sens des gouttelettes d’eaux se former entre mes écailles, je redescend, car je sais que si je vais trop haut, je finirais par me retrouver prisonnière de la glace, et je tomberais.
Rexia baissa le museau et observa les rues tortueuses de New York… elle avait très envie d’aller voler entre les bâtiments, de profiter d’un vol un peu plus dangereux. Mais elle savait qu’elle ne pouvait pas prendre le risque de le faire… il ne fallait pas que les autres humains la voient. Mué par ce désir impossible à réaliser, elle finit par demander, autant en l’air qu’à Nathan :
-Est-ce que les deux-pattes finiront un jour par m’accepter tel que je suis ? |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Ven 23 Sep - 0:12 | |
| Je voyais que de nombreuses personnes pouvaient se sentir au-dessus des lois. Ses personnes faisant partie de l'organisation DESTINEE vont comprendre qu'ils doivent payer de leurs crimes. Rexia méritait d'avoir une meilleure vie. Le fait qu'ils ne soient plus une menace pourra lui permettre de commencer à vivre. Je sais que ce ne sera pas facile dans ce monde mais peut-être que la population pourra comprendre. Je me demande comment cela va se dérouler la marche à suivre. Même si elle n'avait pas besoin de me remercier pour ce que j'avais pu dire, elle poussa un petit ronronnement. Finalement, après mon discours sur les actes horribles de cette organisation, elle me dit finalement qu'elle ne leur est reconnaissante que pour une seule et unique chose c'est par rapport au fait qu'ils ont fait d'elle un être puissant et surtout beaucoup plus libre que ce que pourrait être n'importe quel humain. Elle a raison mais j'entendais cette idée de pouvoir qui me trotte dans la tête depuis longtemps. Cela faisait écho en moi. Par contre, elle poussa ensuite un grognement, en claquant férocement les mâchoires dans l'air. J'aurais pu avoir peur au tout début de notre rencontre mais finalement, j'étais subjugué, admiratif. Elle rêvait qu'ils aillent brûler en enfer, dans un feu alimenté par sa rage. En réfléchissant, je commence à me dire que je ressentais la même chose tout au fond de moi mais que je la laissais éclater au grand jour de temps en temps.
Nathan : Ils ont fait de toi quelqu'un de puissante et peut-être même de plus libre que n'importe lequel être humain mais tu ne dois pas leur montrer qu'ils ont raison. Tu ne dois pas leur faire plaisir en laissant éclater ta colère sur eux. Ils méritent de payer, c'est sûr. Je les arrêterais et ils seront jugés. En tout cas, tu es mieux que ses scientifiques.
J'ai montré qu'il fallait être meilleur que les personnes qui lui ont fait subir ses horreurs. Il faut être habile. J'ai choisi le fait de me venger mais d'une manière plutôt implicite. J'ai laissé mon conseiller faire le travail et j'ai détruit l'organisation de la Compagnie de manière légale. Rexia me souriait alors que j'évoquais les différences de l'être humain mais surtout, sur ceux qui veulent changer les choses. Peut-être qu'elle gardait au fond un certain espoir de voir les choses en train de s'améliorer. Rexia me disait que c'était idiot. Le fait de voler sans but est ce qui donne un sens à la vie des êtres qui comme nous ont su dompter le vent. Elle faisait une petite cabriole. Elle précisait que pour elle, c'était l'inverse car elle n'avait jamais eu de but précis. Quand elle vole, c'est son instinct qui la guide, qui lui dit où elle doit aller et où elle doit se poser. Si elle ne pouvait pas voler sans but, pour le simple plaisir de s'amuser, de danser avec le danger, sa vie serait aussi ennuyeuse que si elle ne s'était pas enfui de DESTINEE. Si elle en avait la possibilité, elle volerait jusqu'au soleil et elle ne se poserait jamais mais même si elle aime aller au-delà de ses limites, elle ne les dépasse jamais trop non plus. Nous avons un point commun mais je devais réfléchir à tout ça. J'avais peut-être un grand besoin de renouer avec la nature. Quand ses ailes commencent à se crisper, elle sait qu'il est temps pour elle de se reposer et si elle sent des gouttelettes d'eaux se former entre ses écailles, elle redescend car elle sait que si elle va trop haut, elle finirait par se retrouver prisonnière de la glace et elle tomberait. Ce serait catastrophique.
Nathan : Je devrais suivre tes conseils. En renouant avec moi-même, je pourrais me ressourcer avec la nature. On devrait se fier à nos instincts. Tu m'as appris quelque chose de précieux Rexia et je t'en remercie. Ma vie serait peut-être plus remplie et je me détacherais de mes responsabilités qui occupent la majorité du temps. Je dois prendre un peu soin de moi. Tu ne serais pas ennuyeuse si tu n'avais pas décidé de voler pour le plaisir. J'aimerais voler dans des contrées inexplorées, voyager. Nous sommes deux à ne pas dépasser souvent les limites. Nous sommes avant tout prudents. Ce serait un rêve de voler près du soleil. J'aurais voulu le faire également, montrer que j'étais différent de beaucoup de personnes. Je voulais sentir les choses. Tu prends conscience de tes limites. Je n'ai pas encore confronté à mes véritables limites mais cela pourrait faire mal. Je peux nous dire qu'au moins, on pourra s'entraider si jamais, nous étions fatigués.
Elle m'avait ouvert les yeux ce que personne n'avait pu faire jusqu'à présent. Je me rendais compte que certaines choses devaient changer. J'étais sur le point de modifier beaucoup de points négatifs. Venir ici m'avait fait beaucoup de bien. Rexia baissa le museau et observait les rues de New-York. Je sentais que quelque chose n'allait pas. Elle me demandait si les deux-pattes pourront un jour l'accepter telle qu'elle est. C'était dur comme question mais je pense sincèrement que cela serait possible. Je devais la rassurer sur l'avenir.
Nathan : Selon moi, il est bien possible que l'on t'accepte comme tu es mais il faudra un peu de temps. Beaucoup de personnes seraient surprises de te voir. Ils ne s'attendraient pas à voir un dragon mais au fond les humains ne sont pas méchants. Nous pouvons accepter tout le monde et vivre en communauté. Pour continuer de voler, je connais certaines rues qui ne sont que très peu fréquentées. Nous pourrions aller voler là-bas avant de revenir vers notre point de départ. Qu'est-ce que tu en penses ?
Je ne sais pas ce qu'elle va penser de ma proposition mais voler au niveau des rues qui ne sont que très peu fréquentées, c'était le mieux. J'appréhendais sa réponse mais par contre, j'espère l'avoir rassurée sur l'avenir.
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 24 Sep - 9:15 | |
| Il était sûr que le jour où DESTINEE n’existerait plus, la jeune dragonne aurait une vie bien plus agréable… même si elle ne comptait pas forcément se mélanger aux humains et vivre à leur façon, préférant faire les choses comme le faisaient les anciens dragons, mais elle ne serait au moins déjà plus obligée de se cacher. Et en même temps, elle n’en était pas tellement certaine… car après que les scientifiques qui avaient fait d’elle ce qu’elle était aujourd’hui auraient disparus et qu’elle ne serait plus leur « propriété », qu’est-ce qui empêcherait d’autres hommes de la chasser ? On continuerait à la considérer comme un animal, des gents voudraient la tuer, car ils la considéreraient comme une menace. Ou alors on voudrait la capturer, pour l’exhiber dans un zoo. Ou encore pire, des chasseurs prendraient gout à la poursuivre pour essayer d’accrocher sa tête au dessus de leur cheminé. Oui, Rexia doutait vraiment de pouvoir un jour avoir la vie tranquille qu’elle espérait, du moins temps que les humains existeraient, car sans eux, elle ne doutait pas qu’aucune créature au monde ne pourrait jamais l’arrêter.
Mais le reptile décida qu’il n’était pas temps de songer à cela. De toute façon, elle n’aimait pas penser à l’avenir. Elle se concentrer sur le présent, apprenait de son passé, mais elle évitait de songer à demain, car cela la détournait de son instinct et des dangers qu’elle devait affronter aujourd’hui. Nathan dit à Rexia que même si elle était reconnaissante envers DESTINEE d’avoir fait d’elle ce qu’elle était, il ne fallait pas qu’elle leur donne raison, ni leur donner le plaisir de la voir éclater de colère…
-Jamais ! Dit Rexia, d’un ton qui se montrait presque choqué par ces propos. Jamais je ne donnerais raison à ces humains… ils m’ont torturés durant quatorze ans, ils m’ont gardés enfermée. J’avais oubliée à quoi ressemblaient les étoiles avant la nuit de mon évasion. Si les choses ne tenaient qu’à moi, ils seraient déjà tous morts. Mais… elle baissa le museau vers son ami : par respect pour toi et ton espèce, je vous laisserais le soin de juger vos semblables.
Toujours pour la même raison qu’elle ne voulait pas trop passée pour un monstre sanguinaire, elle n’ajouta pas, du moins pas tout de suite, qu’elle était prête à le guider, mais qu’elle ne participerait surement pas à l’assaut qui serait lancé sur la base… elle savait se contrôler, parfois, mais si elle se retrouvait à nouveau devant un scientifique et que celui-ci se retrouvait à sa merci, elle doutait d’être capable d’aller contre son instinct.
Le président trouvait que les conseils qu’elle lui donnait étaient bons, et il trouvait qu’il devrait les suivre. Il la remercia de lui avoir appris qu’il fallait voler pour le plaisir et non par obligation, simplement parce que c’était un moyen de transport fort original. Lui aussi aurait voulu pouvoir tester ses propres limites, bien que cela pourrait faire mal… mais au moins, ils seraient tous les deux, ils pourraient s’entraider. Lorsqu’il eut terminé, elle lui répondit :
-Je t’en pris pour le conseil, et fais en bonne usage, apprend à voler pour toi, et non pour les autres. Bien évidemment, je serais ravie de t’aider à trouver et à dépasser tes limites. Si tu veux, quand tu te sentiras prêt, nous pourrons tenter de voler de plus en plus haut dans le ciel, jusqu’à ce que tu ne sois plus capable de tenir à la pression. Ne t’en fait pas, ma peau écailleuse résiste mieux que la peau nue des humains, je garderais l’esprit clair et je te rattraperais si jamais tu tombe.
Elle lui accorda un clin d’œil complice, puis continua à voler en observant les rues, où des groupes de deux-pattes marchaient, quittant les boites de nuit entre amis. La dragonne regrettait d’être obligée de se cacher à leurs yeux… elle aurait bien aimée pouvoir se déplacer au milieu d’eux sans inspirer crainte ou convoitise. Et encore, cette nuit-là, c’était moins difficile de penser qu’elle se faisait éviter comme la peste par les autres, car au moins là elle avait un ami avec qui elle discutait.
Nathan pensait que les hommes finiraient un jour par l’accepter. Ces mammifères n’étaient, selon lui, pas méchant, et ils étaient capable de s’adapter et de s’habituer à vivre dans une communauté où elle serait présente, qu’ils acceptaient les différances… une fois de plus, Rexia se sentit sceptique, et elle fut sur le point de lui faire remarquer que les hommes n’acceptaient déjà pas les Spéciaux, alors qu’ils leur ressemblaient, alors un lézard géant cracheur de feu... mais elle retint sa remarque en se souvenant que Nathan était lui-même un Spécial, et que c’était-là le genre de remarque bête et méchante qui pourrait lui faire du mal. Alors elle se contenta donc d’acquiescer d’un signe du museau ce qu’il venait de dire.
Et par la suite, le bipède lui dit qu’il connaissait certaines rues désertes où elle pourrait voler à raz du sol. Cela arracha un nouveau sourire à la dragonne, qui tourna sur elle-même pour exprimer sa joie avant de répondre :
-Ca, c’est une bonne idée ! Allons voir jusqu’à quelle limite je peux voler dans une rue. Passe devant, je te suis, mon ami !
Et elle se laissa doucement glisser derrière-lui, afin qu’il la guide… |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Jeu 29 Sep - 22:55 | |
| En venant ici, j'étais perdu. J'avais l'impression de devenir quelqu'un de fou et d'instable. En volant avec un dragon, en prenant conscience de ce qui comptait le plus, j'avais de nouveau la forme. Je m'étais ressourcé mais d'une manière totalement différente des autres fois. Je devais neutraliser cette organisation qu'était DESTINEE afin d'éviter de voir des hommes se prenant pour Dieu en train de prendre le pouvoir. Ils sont en train de jouer avec des êtres humains. Ils sont véritablement des monstres et la population ignore ça. J'avais l'impression de toucher un point sensible en tentant de la convaincre de ne pas agir comme ses scientifiques en voulant se venger. Elle disait que jamais, elle ne donnerait raison à ses humains. Ils l'avaient torturé durant quatorze ans. Ils l'ont gardé enfermée. Elle avait oublié à quoi ressemblaient les étoiles avant la nuit de son évasion. Si les choses ne tenaient qu'à elle, ses scientifiques seraient déjà tous morts. Elle aurait agi tout comme moi. Après ce qui m'est arrivé, je ne rêvais que de justice et de vengeance. Ce que je souhaite surtout, c'est que Rexia ne tombe pas dans le même piège que moi. Cependant, elle baissait son museau vers moi. Elle me disait que par rapport à moi et à mon espèce, elle me laisserait le soin de juger mes semblables. En tant que président, je dois garantir la justice.
Nathan : Je sais ce qu'ils ont pu te faire subir. Je suis désolé si j'ai pu te mettre en colère car ce n'était pas mon attention. Ce que je voulais dire c'est que nous valons mieux qu'eux et nous allons le montrer. Aujourd'hui, tu as la chance de pouvoir contempler les étoiles. Je pense réellement que c'est ce qu'il y a de plus beau. J'aurais pu réagir comme ça pour ce que j'avais subi par rapport aux expériences mais je me suis dit qu'ils méritaient d'être punis. Ceux qui t'ont fait ça méritent aussi d'être punis. Je te remercie sincèrement de nous laisser juger ses scientifiques. Je peux te promettre qu'ils ne verront plus jamais la lumière du jour. Tu ne les croiseras plus jamais sur ta route.
J'ai voulu lui montrer qu'elle pouvait compter sur moi et mon soutien. Au moins, elle pourra vivre loin de ses expériences. Rexia m'avait donné des conseils. Je vais tenter de les suivre. Je vais pouvoir enfin améliorer ma vie et aller de l'avant. Elle me disait que le fait de donner ce conseil était normal et que je devais en faire bon usage. Je devais selon elle apprendre à voler pour moi et non pour les autres. Elle serait ravie de m'aider à trouver et à dépasser mes limites. Cela me faisait plaisir. Elle précise que si je le voulais, quand je me sentirais prêt, nous pourrions tenter de voler de plus en plus haut dans le ciel jusqu'à ce que je ne sois plus capable de tenir à la pression. J'aimerais beaucoup faire ce genre de chose. Je ne devais pas m'en faire car sa peau écailleuse résiste mieux que la peau nue des humains. Elle garderait l'esprit clair et me rattraperait si jamais je tombe. Je suis toujours partant surtout si je sais que quelqu'un était près de moi au cas où je tombe.
Nathan : Je vais sincèrement le suivre et voler rien que pour moi, pour me sentir libre de tout ce qu'il peut y avoir autour. Je te remercie pour cette proposition de me faire dépasser les limites. Je serais en tout cas partant pour le faire. Je te fais confiance. Je sais sincèrement que tu pourras me rattraper si jamais, je tombais. Je sais qu'il est temps pour moi de ne plus avoir peur de ce don que je possède même si je ne l'ai pas obtenu de manière classique. Je ne dois surtout pas donner satisfaction aux agents de l'ancienne Compagnie.
Elle me faisait un clin d'oeil. Je souriais. Rexia continuait à voler en observant les rues. Il n'y avait pas beaucoup de monde. A cette heure-ci, c'est l'affluence au niveau des établissements de nuit. Ils ne seront pas occupés à regarder le ciel. Elle était pensive. J'essayais de lui faire entrevoir un espoir pour son avenir parmi nous. La population peut l'accepter un jour. Elle semblait d'accord avec moi. J'étais satisfait. Cependant, quand je lui fais la proposition de voler au niveau des rues qui étaient désertes à cette heure-ci, elle avait le sourire. Elle tournait même sur elle-même pour exprimer sa joie. Elle me disait que c'était une bonne idée. Elle me dit que nous devons aller voir jusqu'à quelle limite elle peut voler dans la rue. Elle me propose que je passe devant et elle va me suivre. Elle me considérait comme un ami. J'étais heureux.
Nathan : Merci. Nous allons alors voler dans les rues. Je vais passer devant. Suis-moi alors mon amie !
J'affichais un grand sourire. Elle se laisse glisser derrière moi. Je devais partir devant. Je commence à actionner de nouveau ma fusée en direction des petites rues de la ville. Là-bas, on pouvait se sentir protéger des petits curieux. Rexia pourra voler comme bon lui semble et fréquenter la société. Je volais dans cette direction. Il n'y avait personne aux alentours. Nous étions seuls pour profiter du vol. Nous étions libres. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 1 Oct - 10:23 | |
| Cela faisait vraiment beaucoup de bien à Rexia de voler aux côtés de Nathan Petrelli, mais en fait, c’était plus leur conversation qui lui faisait du bien que le fait de fendre les cieux avec un ami. Le deux-pattes l’acceptait, il cherchait à la rassurer sur ce qu’elle était en réalité, la traitait comme si elle appartenait toujours à la même espèce que lui… et ça, ça la faisait se sentir bien, presque intégrée dans la société qui désirait plus que tout la rejeter, elle se sentait moins seule. Ce qui lui faisait vraiment du bien, c’était de sentir que quelqu’un lui faisait confiance, qu’il était son ami.
Nathan venait de s’excuser… il croyait qu’il l’avait mise en colère en prétendant qu’elle donnait raison aux scientifiques de DESTINEE qui lui avaient offerts ses capacités. Elle laissa alors échapper un ronronnement se voulant rassurant, et lui expliqua :
-Ce n’est pas ce que je voulais dire, tu ne m’as pas mise en colère… mais il est vrai que je me laisse parfois emportée par mon côté animal, désolée.
Le deux-pattes lui promettait que la punition de ses tortionnaires serait exemplaire, et que comme ils le lui avaient fait subir, plus jamais ils ne reverraient la lumière du jour. Intérieurement, la dragonne sourie, un sourire qui aurait pu paraître cruel… mais c’était surtout parce qu’elle était en train de s’imaginer les scientifiques enfermés dans des cages, à sa place à elle, un collier autour du coup, le même genre que celui qu’ils lui obligeaient à porter lorsqu’ils l’attachaient pour lui faire des injections ou des prises de sang, un affreux collier en cuir rouge qui serrait et qui grattait là où il tenait chaud sur ses écailles et la faisait transpirer. Nathan lui promettait que plus jamais elle ne croiserait leur route, mais au fond, elle se demanda si elle n’irait pas les voir de temps en temps dans leur cellule, jusque pour se moquer d’eux, les narguer…
Très vite, la partie humaine de la jeune bête mythologique reprit le dessus… non, elle ne ferait et ne devait pas faire ça, et elle était bien tentée de se gifler avec sa queue pour s’apprendre à elle-même à ne pas songer à ce genre de choses. C’était-là le comportement que les scientifiques avaient sur elle… cruel, moqueur, ils aimaient lui faire comprendre qu’ils avaient la chance de connaitre le monde de dehors lorsqu’ils l’étudiaient alors qu’elle était enfermée dans sa cage. Mais elle n’était pas comme-eux, elle ne voulait pas être comme-eux, elle valait beaucoup mieux que ça ! Alors après qu’elle serait sûre que ses hommes et ses femmes seraient enfermés, jamais elle ne les verrait plus, plus jamais, et elle se contenterait de s’imaginer ce qu’ils pouvaient ressentir maintenant qu’ils étaient à sa place.
Le jeune homme sourit après qu’il lui ait répondu qu’il serait ravi qu’elle soit près de lui pour tenter de dépasser ses limites, et Rexia imita cette grimace en tirant les parties supérieur de son museau… elle savait sourire, même si ce n’était pas aussi parfait que ce que faisaient les bipèdes. Il fallait dire que les dragons, même ceux qui ne sont pas de pure-souche, comme elle, n’avaient pas de lèvres.
Nathan la guida dans une des rares parties désertes de la ville de New York… les rues y étaient sombres, même avec les lumières des quelques réverbères, mais ce n’était pas grave pour elle, vu qu’elle était nyctalope. Personne ne marchait sur les trottoirs, et la dragonne n’était même pas sûre que les appartements soient habités. Lorsqu’elle vit-ça, elle finit par dépasser son guide et se laissa planer sur le vent au milieu des immeubles… et là, elle en profita pour faire des figures et sprinter entre les bâtiments des humains.
Certains endroits étaient serrés, l’envergure de ses ailes y rendait le vol dangereux… mais elle arrivait à tournoyer sur elle-même et à éviter les chocs. De temps à autre, le bout de l’un de ses instruments de vol toucher un mur, mais elle ne faisait que le frôler à peine, pas assez pour lui faire mal, pour la blesser. La créature se mit à rire. Depuis qu’elle savait voler, elle était devenue un peu casse-cou, et elle adorait sprinter avec le danger… hélas, toute les bonnes choses ont une fin, même si ce n’est qu’une fin temporaire.
Au bout d’un moment, elle repéra un immeuble assez haut pour que, du sommet, elle puisse y admirer tout le quartier, et alla s’y percher sur le bord, les serres de ses pattes-avants pendant dans le vide. Elle s’assit et laissa ses ailles pendre des deux côtés de son corps, reposant sur le toit. Elle repéra Nathan et lui cria pour lui expliquer :
-J’ai mal aux ailes, elles sont fatiguées et ne peuvent plus me porter. Il faut que je me repose un peu… |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Sam 8 Oct - 17:24 | |
| Je pouvais voler autant que je le voulais. J'étais libre de toute responsabilité. Je redevenais un être humain comme les autres. Le président se reposait tranquillement. J'essayais au mieux de montrer à Rexia qu'il existait une porte de sortie dans ce monde, un moyen de se faire accepter. Le fait d'avoir été une victime des expériences d'organisations malfaisantes. J'aiderais Rexia dans sa nouvelle vie et j'en profiterais également pour faire payer toutes les personnes qui lui ont fait du mal. Il y aura une justice. J'essayais de m'excuser pour ce que j'avais pu dire. Elle ronronnait. Elle essayait de se montrer rassurante envers moi et ça marche. Elle précise par contre que ce n'était pas ce qu'elle voulait dire. Je ne l'avais pas mise en colère mais il est vrai qu'elle se laisse parfois emportée par son côté animal. Elle s'excusait mais ce n'était pas la peine. Je pouvais la comprendre. On ne pouvait contrôler tout le temps cette rage qui sommeillait en nous.
Nathan : Tu n'as pas besoin de t'excuser, je comprends. Même les êtres humains peuvent se laisser emporter par leur colère. C'est notre esprit de justice qui veut ça.
J'avais bien résumé ce qui caractérisait chaque être dans ce monde. Finalement, tout le monde avait en lui un instinct animal. Les êtres humains sont également dotés de ça mais avec la pensée, ils sont capables des choses les plus monstrueuses. Rexia avait subi la cruauté de ses êtres et aujourd'hui, elle doit vivre avec ce qu'ils ont fait. J'aimerais avoir le courage dont elle fait preuve. Pour ma part, les souffrances m'ont changé et m'ont rendu avide de justice. Seulement, je tiendrais ma promesse concernant cette organisation DESTINEE. Elle ne va plus exister. Elle subira la même chose que la Compagnie. Je souriais à l'idée de dépasser mes limites avec Rexia. Elle souriait à son tour ce qui était quelque chose de fantastique car j'avais l'impression de lui avoir montré sa part d'humanité, ce que chaque être humain a au fond de lui même si en ce moment, c'est en voie d'extinction. Finalement, elle me suivait dans ses rues désertes de la ville où on pouvait voler sans être dérangé ou sinon, c'est vraiment rare par quelqu'un non conscient des pouvoirs autour de lui. Ce qui était une bonne chose, c'était que les rues étaient plus sombres qu'à d'autres endroits de cette ville. Seulement quelques réverbères éclairaient les rues comme si c'était une veilleuse de nuit pour chaque être humain. Dans la rue, il n'y avait absolument personne. Je pouvais le constater. Je vois Rexia en train de me dépasser. Elle devait être ravie de voler dans ses rues. J'étais surpris par la vitesse. J'étais plutôt impressionné même. Je ne m'attendais pas à ce genre de chose. Je la voyais près des bâtiments. Ma première réaction si j'avais été en face de cette situation aurait été la peur mais c'était bien le contraire. Je volais avec elle et c'était un honneur car d'une certaine manière, je faisais la paix avec moi-même et je me rendais compte que le pouvoir de voler date de bien longtemps même avant que les scientifiques n'aient eu l'idée de m'implanter ce pouvoir en moi. Ses figures étaient magnifiques. Je n'avais jamais osé faire ce genre de chose auparavant. Je faisais des figures plutôt dans un lieu où j'étais sûr que l'on ne me voyait pas. C'était l'occasion pour moi de prendre des risques. Je devais la suivre, être rapide encore plus que d'habitude. C'était un défi mais j'allais le relever. Elle frôlait même avec le danger en volant près des immeubles. Je prenais de la vitesse comme jamais. C'était tout nouveau et je ne me sentais pas capable de le faire. Je l'entendais rire. Je vivais un rêve et personne ne pouvait m'enlever ça. Soudain, je la perdais. Sur ce coup, elle était plus rapide que moi. Je commence à la chercher. On ne peut perdre une dragonne comme j'ai pu le faire et pourtant, c'est ce qui est arrivé. Finalement, je l'entendais en train de crier. Elle me disait qu'elle avait mal aux ailes, qu'elles étaient fatiguées et ne pouvaient plus la porter. Elle devait se reposer un peu. Je repérais l'endroit où elle se trouvait. Elle était sur un immeuble non loin de ma position. Je faisais un demi-tour, une figure de style. J'arrive donc à sa hauteur. Je devais atterrir. Je prenais la position et malheureusement, celui-ci était arrêté. Je me faisais un peu mal mais cela allait quand même. Je devais sûrement être fatigué de voler mais je sais qu'il va falloir que je continue quand je vais rentrer. Je faisais comme si tout allait bien.
Nathan : Je comprends. Tu as besoin de te reposer un peu. Dès que cela ira mieux, on pourra retourner à notre point de départ. Comment te sens-tu ? Si tu as besoin d'aide, tu peux me demander, je ferais de mon mieux. Qu'est-ce que cela t'a fait de pouvoir voler dans ce coin ? Je suppose que tu n'as jamais dû venir par ici avant. Je connais cette ville comme ma poche. Pour moi, voler ici m'a permis d'être libre et de le faire rien que pour le plaisir. Tu m'as permis de retrouver ma passion première.
Je me préoccupais de sa santé. Si je pouvais l'aider, je le ferais sans hésiter. Après tout, Rexia m'a offert le plus beau des cadeaux. Je savais que nous avions fait une bonne partie du trajet. Nous avons volé pendant un moment et c'était d'ailleurs très agréable. Notre voyage allait toucher à sa fin car il va falloir que je pense à bien me reposer si je voulais rentrer à Washington. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Jeu 13 Oct - 13:37 | |
| [Je suis désolée pour le retard] Le cœur de la jeune dragonne était en train de battre à tout rompre, dans sa poitrine, elle l’entendait même résonner à ses oreilles, comme si il s’agissait d’un tambour. Elle avait peut-être réussie à dépasser son propre record de vitesse… elle ne le savait pas, elle n’avait jamais prie la peine de se chronométrer pendant qu’elle était en train de voler, car elle s’amusait souvent beaucoup trop pour songer à cela. Ses ailes, qui pendaient des deux côtés de son corps plutôt que de se rabattre contre ses flans, lui faisaient mal, mais c’était une douleur qui disparaitrait vraiment très rapidement… c’était le même genre de douleur qu’un humain pouvait ressentir aux bras après une série de pompes. Il lui suffisait de se prendre un petit temps de repos, et il n’y paressait plus.
Rexia leva bien haut le museau et inspira goulument une profonde bouffée d’air froid nocturne. En temps que reptile, elle préférait généralement les endroits chauds, mais la fraicheur ne lui faisait jamais vraiment de mal non-plus… à cause de sa poche à venin remplit de produits chimiques, elle était presque toujours parcourut par une chaleur naturel, sauf lorsqu’elle vidait celle-ci à travers ses flammes, et que cette chaleurs interne soit un peu réduite de temps en temps lui faisait du bien. C’était pour ça qu’elle aimait vivre dans des régions tempérées : le jour, elle pouvait se faire chauffer au soleil, et le nuit le froid rétablissait l’équilibre.
A son appel, Nathan la rejoignit sur son immeuble, et se posa près d’elle dans un atterrissage… quelque-peu manqué. La créature écailleuse lui jeta un regard un peu inquiet… mais il venait vers elle comme si de rien n’était. Cependant, être un dragon, plus un animal qu’un humain, ne signifiait pas qu’on était dupe… Rexia voyait bien dans sa démarche qu’il avait l’air fatigué, elle se demanda même si il ne l’était pas plus qu’elle. Elle l’avait vu, du coin de l’œil, tenter de l’imiter dans ses dangereuses figures. Ce n’était pas parce qu’elle s’amusait qu’elle ne faisait plus attention à ses amis… cependant, voler devait être différent pour un humain, comparé à elle… peut-être un peu plus difficile, plus impressionnant.
Certaine personnes pouvaient avoir tendance à oublier qu’autrefois, elle était humaine… mais ils avaient raisons : c’était autrefois. Aujourd’hui, dans son physique, elle avait tout du dragon, on pouvait donc dire que pour elle, le vol, c’était naturel, c’était SA nature… pour Nathan, c’était différent : on lui avait imposé cette nature, à lui comme à son corps qui n’était à la base pas taillé pour ça. Il était donc normal, selon elle, qu’il ait plus de mal à tenir la cadence dans les airs qu’une créature comme elle, conçue par la nature pour être la prédatrice du vent par excellence, aux os creux, au corps flexible tel celui d’un serpent…
L’homme volant demanda à la dragonne si elle allait bien, si il pouvait l’aider à quoi que ce soit… Rexia fit un signe négatif du museau, et lui répondit, d’une voie un peu essoufflée, mais toujours aussi énergique :
-Non, merci, ça ira. C’est juste que mes ailes fines ont du mal à tenir la cadence trop longtemps. Elles ne sont pas comme des jambes : mon poids me semble toujours plus lourd quand ce sont elles qui me porte. Mais d’ici quelques minutes, la douleur disparaitra et j’aurais retrouvée assez de force pour voler jusqu’à la statue de… euh, de… la grande dame verte, j’ai oubliée son nom.
Elle avait effectivement réussie à oublier le nom de la statue de la liberté, mais en fait c’était surtout parce qu’elle ne l’avait entendue que une ou deux fois dans sa vie… à DESTINEE, elle avait eue droit à un minimum d’éducation. Elle savait par exemple lire, écrire, compter, et tout autres choses pouvant être utile au soldat qu’elle aurait due devenir, mais des choses comme l’histoire, ça, elle n’en connaissait vraiment pas grand-chose, sauf s’il s’agit de comptes fantastique que lui lisait parfois Michel Bonzon.
-Et non, je ne connaissais pas cette endroit, ajouta-elle, mais je sens que je vais en faire ma « résidence secondaire ». Disons que quand je viendrais me cacher à New York, je pourrais m’installer sur ce toit. Je suis assez haut pour que personne ne me voie quand il fait jour, et durant la nuit, je pourrais voler sans avoir peur d’être vue. Je suis heureuse d’avoir pue t’aider à te ressourcer avec ton don de vol, et merci de m’avoir fait découvrir cet endroit.
Rexia laissa sa queue pendre dans le vide, par-dessus le toit. Ainsi, elle pouvait bouger de droite à gauche librement sans risquer de cogner quelque chose. C’était l’une des parties de son corps sur lequel elle avait vraiment le moins de contrôle… bien souvent, elle bougeait et battait l’air sans qu’elle ne s’en aperçoive vraiment, lorsqu’elle marchait, un peu comme un tic. Heureusement qu’elle en gardait le total contrôle pendant qu’elle volait, sinon partirait dans tous les sens. Puis finalement, elle se coucha, tout en gardant le cou dressé…
Être installée ainsi était un peu pour elle l’égal que d’être assis sur une chaise pour un humain, et ainsi, elle avait le museau au même niveau que le visage de Nathan, ce qui était plus agréable pour discuter. Elle lui fit finalement remarquer :
-Tu m’as l’air encore plus fatigué que moi. Si tu veux, pour notre vol de retour, je pourrais te porter sur mon dos. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Jeu 20 Oct - 17:35 | |
| Je pouvais remarquer que Rexia était un peu fatigué par le vol. Je m'inquiétais pour sa santé. Quelque part, je ne pensais pas vraiment à ma santé, au fait que j'étais fatigué. De plus, j'avais un trajet de retour à faire en direction de la ville de Washington. J'avais raté mon atterrissage et je pouvais remarquer par la suite, le regard inquiet de Rexia. C'était d'ailleurs gentil de sa part. Alors que je lui avais proposé de l'aider, elle décline ma proposition par un signe du museau. Elle me disait que non et que cela irait. Elle m'explique que ce serait juste ses ailes fines qui ont du mal à tenir la cadence trop longtemps. Elles ne seraient pas comme des jambes. Elle précise que son poids lui semble toujours plus lourd quand ce sont elles qui la porte. Cependant, d'ici quelques minutes, ka douleur disparaîtra et elle aurait retrouvée assez de forces pour voler jusqu'à la statue, en disant que c'était la grande dame verte. Elle avait oublié son nom. C'était pas mal d'entendre le nom de la grande dame verte. Après tout, certaines personnes l'appelant ainsi alors pourquoi Rexia ne ferait pas la même chose.
Nathan : Sache que si tu as besoin, je serais toujours présent. Je peux comprendre que tu ais besoin de repos et tu auras tout le temps nécessaire pour le faire. J'espère que cela ira mieux pour toi. Ce n'est pas grave par rapport à la Statue de La Liberté. On arrivera à voler vers elle. Souvent, on lui donne ce surnom de la grande dame verte. Je ne t'en veux pas d'avoir oublié le nom de ce monument.
Je m'inquiétais pour elle et je ne souhaitais pas qu'il lui arrive quelque chose surtout si c'était en rapport avec notre vol. Ensuite, nous parlons de cet endroit assez reculé dans la ville de New York où pratiquement personne ne pouvait voir un homme ou même un dragon en train de voler. Rexia me disait qu'elle ne connaissait pas cet endroit mais elle sent qu'elle va en faire sa résidence secondaire. J'étais ravi de l'entendre. Elle me précisait que quand elle viendrait se cacher à New-York, elle s'installerait sur le toit. Elle serait assez haute pour que personne ne la voit quand il fait jour et durant la nuit, elle pourra voler sans avoir peur d'être vue. Elle était heureuse d'avoir pu m'aider à me ressourcer avec mon don de vol et elle me remercie d'avoir fait découvrir cet endroit. J'avais l'occasion de voler et de faire partager l'un de mes secrets. Le vol est quelque chose qui m'a toujours passionné et je l'avais renié pendant un long moment suite à tout ce que j'avais vécu mais Rexia m'avait offert le plus beau des cadeaux. Mon pouvoir vient de plus loin qu'une simple expérience. C'était quelque part, une chose magnifique.
Nathan : Après tout, pourquoi pas venir ici. Tu seras peut-être tranquille et tu pourras profiter de la ville. Personne ne pourra te voir dans ce lieu. Tu pourras voler le plus tranquillement possible. J'avais besoin de me reconcentrer sur mon pouvoir et tu m'y as beaucoup aidé. C'est normal après tout que je te fasse découvrir cet endroit. Cet endroit est incontournable pour tous ceux qui peuvent voler. Je l'ai découvert et je profite de temps en temps pour venir jusqu'ici. On pourra se voir peut-être de temps en temps qui sait.
Je ne voyais plus vraiment la queue de Rexia qui la laissait dans le vide. Mais sa position lui permettait d'être à ma hauteur. Par contre, elle me disait que j'avais l'air d'être encore plus fatigué qu'elle. Rexia avait remarqué mon état. Je pensais l'avoir caché mais je me suis trompé. Elle me proposait ensuite si je le souhaitais, pour notre vol de retour, de venir sur son dos. J'étais en train de rêver, ce n'est pas possible ! Je peux voler sur le dos d'un dragon. C'est un rêve d'enfant qui se réalise.
Nathan : En effet, le vol m'a un peu fatigué. Le fait d'avoir fait du trajet avant de venir dans cette ville n'arrangeait pas mes affaires. J'aimerais bien venir sur ton dos mais j'espère que cela ne te dérange pas. Je ne voudrais pas aggraver ton état par ma faute.
Au fond de moi, cette proposition était la réalisation d'un rêve que je pensais inaccessible. J'étais heureux comme un enfant ce qui ne m'était pas arrivé depuis fort longtemps.
[pas de soucis, c'est compréhensible] |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Mer 26 Oct - 10:29 | |
| L’homme lui disait qu’elle pourrait toujours compter sur lui, si jamais elle en avait besoin, et cela arracha un sourire plein de reconnaissance à la grande créature. Elle qui avait toujours pensée qu’elle ne devrait jamais compter que sur elle-même le jour où elle se retrouverait dans le monde extérieur, elle était ravie de voir que certains humains, comme Nathan Petrelli, pouvaient faires preuve de gentillesse, de compassion, et qu’ils pouvaient l’acceptés comme elle l’était, comme les scientifiques avaient décidés qu’elle devait être. Il espérait que ça irait mieux pour elle, mais Rexia ne l’espérait pas : elle en était sûre… lors de ses journées de vol, elle était toujours forcée de se faire ce genre de petites poses régulièrement, histoire de ne pas s’endormir en plein vol pour finir en tas de bouillit sur un trottoir. Elle ressentait d’ailleurs déjà que ses ailes allaient mieux, la douleur s’apaisait. Dans peu de temps, les deux amis pourraient à nouveau fendre le ciel et l’écailleuse planerait comme le premier jour où elle avait pue déployer ses ailes dans le ciel nocturne, près de la base de DESTINEE dans un coin perdu du Texas.
Nathan disait que l’endroit qu’il venait de lui faire découvrir, ce toit et ce quartier où elle espérait pouvoir s’installer sans que personne d’hostile ne vienne jamais la trouver et la déranger, était un endroit incontournable pour toute personne capable de voler… et cela failli arraché un petit rire à Rexia, qui lui fit remarquer :
-Incontournable… mais en même temps, à part toi et moi, et quelques oiseaux migrateurs, il n’y a pas grand monde en ville qui peut en profiter. Le vol semble être un don qui nous est réservé à nous-deux… elle pacha la tête par-dessus le toit et observa la rue déserte, en bas… c’est bien pour ça que je me dis qu’ici, je pourrais vivre une petite vie en paix sans être embêtée par les chasseurs. La seule personne qui pourra savoir que je suis ici, ce sera toi… elle releva la tête vers lui pour lui répondre : et bien évidement, je serais ravie que nous continuions à nous voir. Tu es la première personne en dehors de Michel que j’arrive à considérer comme un ami.
La jeune dragonne était directe, mais à quoi bon faire autrement ? Elle disait toujours ce qu’elle pensait comme elle le pensait, elle ne voyait pas pourquoi elle ne devrait pas le faire… elle ne connaissait pas Nathan depuis plus d’une heure, mais elle l’aimait déjà beaucoup, et elle considérait qu’il était son ami. Par le fait qu’il l’acceptait, qu’il l’aidait, et qu’ils avaient partagés un vol ensemble… cela créait des liens. C’était pour cela qu’elle lui proposait et qu’elle acceptait qu’il monte sur son dos. Elle n’aimait pas être traitée comme une mule, généralement, mais si c’était elle qui le voulait, c’était différent… en revanche, toute personne qui pourrait tenter de la monter sans y être invité ressentirait son courroux, et vous pouviez demander aux scientifiques de DESTINEE ce qu’ils en pensaient. L’un d’entre eux avait un jour essayé de le faire, et il avait depuis quitté l’armée… il n’était pas mort, mais il touchait la pension d’invalidité.
Nathan avait tenté de cacher au reptile géant à quel point il était fatigué… mais il fallait qu’il se rende compte d’une chose : elle n’était plus une humaine, et il n’était pas facile de lui cacher ce genre de choses… en outre, elle pouvait comprendre qu’il était fatigué grâce à sa petite respiration sifflante, un son que peu d’humains pouvaient entendre car ils n’y faisaient pas attention, mais qui sonnait bien à l’oreille d’un dragon. Elle voyait bien que le deux-pattes était ravi qu’elle lui fasse cette proposition, cependant il voulait d’abord être sûr que ça ne la dérangé pas… il avait peur que le poids supplémentaire n’aggrave l’état de fatigue de la dragonne. D’accord, elle sera sans doute un peu plus fatiguée en arrivant à la statue que si elle n’avait pas eue à le porter, mais quand-même, il ne fallait pas exagérer…
-Tu crois vraiment que je suis incapable de voler avec un humain sur le dos ? Tu ne seras qu’un poids-plume, pour moi… et puis, comme je te l’ai déjà expliquée, mon état est normal, ce n’est rien de grave, et d’ailleurs, il a déjà disparu…
Rexia se remit sur ses quatre pattes, bien droite, et fit fonctionner un peu ses ailes, en les faisant battre dans le vide, levant un nuage de poussière et de gravier sous la force de ses bourrasques… elle n’avait plus mal, et elle aurait bien le temps de retourner jusqu’à la grande dame verte avant de devoir à nouveau se reposer. Elle replia alors ses deux instruments de vol contre ses flans et s’accroupit devant le président, afin de lui faciliter la tache… il pouvait maintenant s’appuyer sur les coudes de la créature comme sur des étriers pour se hisser.
-Allez, grimpe, lui dit-elle. Du moment que tu t’installe bien derrière les articulations de mes ailes pour ne pas en gêner le mouvement et que tu te penche en même temps que je tourne pour bien répartir ton poids, tout devrais bien se passer. |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Lun 14 Nov - 23:01 | |
| J'avais trouvé une raison de vivre, d'exister et de trouver une échappatoire face à ce qui m'attendait. Le destin ne m'avait pas fait de cadeaux mais aujourd'hui, c'est une autre histoire. J'essayais de rassurer un dragon ou plutôt une dragonne qui était auparavant une jeune fille. Beaucoup de choses ont changé depuis toutes ses années et cette rencontre m'a permis de me ressourcer et de trouver une partie de l'origine de mon pouvoir. Depuis longtemps, les dragons savaient voler et aujourd'hui, j'incarne une de ses créatures qui peut voler. Je devrais en être fier mais cela est terni par les expériences de la Compagnie ou même de celles de DESTINEE. J'avais l'impression qu'elle était reconnaissante que je puisse venir l'aider si elle en avait besoin. Elle affichait un grand sourire. Finalement, en parlant d'endroit incontournable à Rexia, elle avait un petit rire. Elle me disait que c'était incontournable mais en même temps, à part elle et moi et quelques oiseaux migrateurs, il n'y avait pas grand monde en ville qui pouvait en profiter. Elle précise que le vol ne serait que réservé pour nous deux. Elle observa la rue qui était située en bas de nous. Elle précisait que c'était pour cela qu'elle se dit qu'ici, elle pourra vivre une petite vie en paix sans être embêtée par les chasseurs. La seule personne qui saura qu'elle se trouve ici, ce sera moi. En effet, j'étais quelqu'un de plutôt privilégié et j'étais ravi de l'être. Elle relève la tête vers ma direction. Elle serait ravie que l'on continue à se voir. J'étais très heureux de l'entendre. Je serais donc la première personne qu'elle considère comme un ami après un certain Michel. Cet homme devait être exceptionnel. Ma fatigue se faisait sentir et surtout je savais que j'avais un long chemin à faire avant de rentrer à Washington. Nathan : Au contraire, certaines personnes peuvent profiter de la vue sans même avoir notre don entre leurs mains. Un criminel du nom de Sylar a la capacité de prendre les dons des autres. Il suffit pour lui de me tuer et je peux être sûr qu'il obtiendra mon don mais je resterais en vie, c'est certain. Un autre le peut également. Il s'agit de mon frère. Il peut arriver à copier un pouvoir et à l'utiliser. Je sais qu'il est capable de venir mais arriverait-il à trouver mon secret, je ne pense pas car pour cela il faudrait qu'il connaisse ce secret. Je ne l'avais jamais révélé à qui que ce soit jusqu'à aujourd'hui. Je serais ravi que nous puissions nous voir de nouveau et ce qui me fait le plus plaisir est de savoir que tu me considères comme un ami. Je te considère comme quelqu'un de confiance, quelqu'un d'important pour moi. Je pensais avoir perdu cette confiance envers les autres mais je vois qu'aujourd'hui, ce n'est plus le cas. Je t'en remercie. Tu es également une amie pour moi.Je ne pensais pas que de parler de mon conseiller serait quelque chose de vraiment judicieux. Sylar, je le verrais bien manger par un dragon et ce serait une belle vengeance et le problème sera résolu. Mon frère, plus compliqué, m'a trahi. Cela ne se pardonne pas aussi facilement. Cependant, je m'inquiétais pour Rexia. J'espère qu'elle ira mieux. Elle me demande si je croyais qu'elle était incapable de voler avec un humain sur le dos. Je ne savais pas en fait si c'était possible en y réfléchissant. Pour elle, je ne serais qu'un poids-plume et puis comme elle me l'avait expliquée, son état était normal et d'ailleurs, il a déjà disparu. J'étais plutôt rassuré. Nathan : Je suis rassuré. Je voyais Rexia en train de se relever. Elle faisait fonctionner ses ailes pour me montrer que tout fonctionnait correctement. Il y avait soudain beaucoup de vents mais c'était normal après tout. Je pouvais résister à cet appel d'air et je pouvais rester sur le sol en toute quiétude sans même utiliser ce que j'ai découvert récemment. Elle les replia aussitôt. Elle s'accroupit devant moi. Elle voulait me faciliter la tâche ce qui était très gentil de sa part. Elle me proposait donc de grimper. J'avais un grand sourire. Elle m'explique que je devais m'installer au niveau de l'articulation de ses ailes pour ne pas en gêner le mouvement et que je me penche en même temps qu'elle tourne pour bien répartir mon poids, tout devrait selon elle bien se passer. Je vais donc faire comme elle me l'avait conseillé. Nathan : Je vais suivre ton conseil. Je m'aidais du mieux possible afin de monter vers l'endroit que Rexia m'avait conseillé. Je devais me positionner de telle sorte à ne pas la gêner lors de son envol. On pourrait dire de moi que j'étais aidé mais là, c'était différent. Rencontrer quelqu'un pouvant voler mais sans copier aucun pouvoir était un moyen de me rapprocher de mes origines. J'arrive finalement à bien installer. Cela me faisait bizarre d'être ici. J'avais l'impression de découvrir le monde sous un autre jour. Je ne pensais jamais avoir ce genre de surprise-là. Nathan : Je n'ai qu'une chose à dire : wow ! On commençait finalement à s'envoler de cet endroit où personne ne pouvait repérer et on se dirigeait vers la statue de la liberté, le lieu de notre rencontre que je n'oublierais jamais. Etre sur un dragon c'est comme vivre un rêve d'enfant. Tout ce que je vivais était en train de s'envoler en étant dans cette position. Le moment présent surpassait tout le reste. - Spoiler:
désolé pour le gros retard
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] Jeu 17 Nov - 13:53 | |
| [J'aurais un sacré culot de t'en vouloir x) ] Nathan Petrelli corrigea la jeune dragonne par rapport à une erreur qu'elle venait de dire : en réalité, le vol n'était un don tellement unique que ça, réservait seulement à eux-deux et à l'espèce animal qu'elle aimait appeler les "emplumés"... certains Spéciaux, dont un criminel et le frère de cet homme, avaient le don de copier les dons, et donc seraient capable de voler uniquement en entrant en contact avec l'homme volant ou en le tuant. Cela alluma une lueur curieuse dans les yeux de Rexia, qui pencha un peu la tête sur le côté... elle était en train de se demander se qu'il se passerait si l'un d'entre-eux entrait en contact avec elle et si il cherchait à s'approprier ses dons. Se changerait-il lui-aussi en dragon ? C'était possible, mais tout au fond d'elle, elle en doutait un peu...
Ce genre de pouvoir devait être lié aux gênes des Spéciaux, et Rexia n'en était pas une. Sa transformation était venu de manipulation génétique, de la fusion de son propre ADN avec celui des dragons, elle ne gardait aujourd'hui que quatre-vingt-dix pour cent de l'ADN humain qui coulait dans son sang, le reste n'était que celui de la bête mythologique qu'elle était devenue. Et même en songeant aux autres dons des dragons, cela n'étaient pas des "pouvoirs" à proprement parlé, mais une évolution naturelle... elle ne crachait pas le feu par magie, mais grâce à une poche remplit d'un produit chimique qu'elle pouvait cracher. Donc elle n'était pas forcément sûre qu'un Spécial soit capable de copier ses capacités à elle.
Finalement, après lui avoir prouvé que tout allé bien au niveau de ses ailes, son nouvel ami accepta enfin de monter sur le dos de la grande créature, s'aidant en posant le pied sur son coude. Il lui promit qu'il suivrait ses conseils, ce qui était le mieux... elle saurait se maintenir en vol, mais si elle ne pouvait pas garder la cap, elle risquait de rentrer dans quelque-chose. Lorsque Nathan fut finalement assis juste derrière ses articulation, là où ses jambes ne risquaient pas de se faire fouetter par sa membrane, de le blesser et de gêner le vol, elle se redressa, sous le wow ! impressionné de l'humain. L'entendre dire ça la fit rire, elle était heureuse de pouvoir le rendre heureux. Elle se percha sur le bord du toit, ajusta bien ses ailes de chaque côtés de son corps, se positionnant tel un félin sur le point de se jeter sur une proie, donna une dernière instructions à Nathan :
-Tu peux t'accrocher aux pointes de ma crinière, si tu veux, mais fait attention à ne pas te blesser...
... puis elle s'élança à nouveau dans le ciel nocturne. Battant frénétiquement des ailes, elle prit rapidement de l'altitude, et comme elle l'avait prévue, elle n'était pas dérangeait par le poids supplémentaire. Il était vrai qu'elle penchait un peu sur la droite, mais il lui suffit d'apprendre rapidement à battre plus fort d'une aile que de l'autre pour partir dans la bonne direction. Il traversèrent à nouveau la ville en sens inverse et se dirigèrent vers la Statue de la Liberté, où Rexia passeraient la nuit. Elle fit en sorte de ne pas monter trop haut pour ne pas déranger l'humain, car elle savait que sa peau résisterait moins bien au froid et à la pression de l'altitude que les écailles de la prédatrice.
Ce coup-ci, elle ne fit pas de pirouette et de cascades dans les airs... même si son passager savait voler par ses propres moyens, elle préférait éviter de le désarçonner. Ils passèrent au dessus des rues illuminées et des toit des immeubles aux fenêtres éteintes. La ville était en partie endormie, même si les noctambules continuaient encore à faire la fête dans les rues, que ce soit à pied ou en voiture. Lorsqu'ils passèrent au dessus du port et qu'ils aperçurent la grande dame verte un peu plus loin, la dragonne voulut allée toucher l'eau, alors elle se laissa descendre doucement et vola au dessus de la mer, en faisant pendre sa patte avant-droite qui jusque-là était restée plaquée contre-elle et trempant une de ses griffes qui semblait déchirer la surface liquide. Il était très agréable de sentir les flots caresser sa pointe d'ivoire...
-J'adore-ça ! S'exclame-t-elle... s'était la première fois qu'elle tentait cette expérience, et elle ne regrettait pas de l'avoir fait, l'eau passait entre les écailles et lui chatouillait les coussinets.
Elle se pencha un peu sur côté et ce coup-ci fit tremper le bout de son aile... cela créa une grande vague sur laquelle elle avait l'impression de surfer. Rexia ferma un peu les yeux afin de bien profiter du moment, et elle sentit que quelque-chose nageait dans leur direction... et cette même-chose sauta hors de l'eau en poussant ce qui ressemblait à un rire d'enfant amusé. Elle n'eut pas le temps de voir ce que c'était que la chose disparaissait dans l'eau. Elle semblait aussi vive en milieu marin qu'un dragon en vol. La jeune femelle se redressa et continua à voler en rasant l'eau... ils étaient presque arrivés à la statue...
-Tu as vue ce que c'était ? Demanda-t-elle à Nathan... elle aurait sans doute pue devinée à son cri qu'il s'agissait d'un dauphin, sauf que personne, à DESTINEE, n'avait jamais pris la peine de lui apprendre ce qu'était cet animal tellement beau... |
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| Sujet: Re: [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] | |
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| | | | [Sur la Statue de la Liberté] Les étoiles dans les yeux... [Libre] | |
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