Au nom du père, de la fille, et de l'agent qui mène tout ça à coup de feu, Amen ! [PV : Max et Taylor Hawkins]

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24h pour se préparé à une putain de mission !!! 24h pour préparé une mission qui aurait du demander plusieurs semaines, voir de mois pour être prête. Obligé de faire des valises, de se faire faire un max de vaccins, tout ça pour aller en Afrique du Sud ! Et oui je sais, j'ai une mission en Afrique du Sud. Je sais que j'ai toujours voulu voyagé par là, voir des lions et tout dans la savane, mais là !!! Enfin en soit ça ne me dérange pas, c'est pour aller y capturer la femme que j'ai le plus envie de voir cellule ! J'ai nommé : Taylor Hawkins !

Bref, j'avais don eu 24h pour réalisé tout ça. Planning très chargé. Rester 2h chez le médecin pour ces fuckin's vaccins contre toute les sortes de maladie étrangère, puis devoir enduré pour une énième fois le spitch sur tout ce qui est à faire et à ne pas faire en Afrique (les aliments, les boissons, les femmes, ...). "Consommé AVANT de partir" qu'il nous à dis le toubib' ! Moi j'veux bien mais en 24h c'est assez short. Et donc ensuite retour chez moi, en passant par la pharmacie, et faire sa valise. BOn ca, ca va vite, comme d'hab' : quelques chemises classes, quelques beaux jeans et de belles chaussures pour les moments plus relax, puis équipement standard de l'agent, remis à neuf pour la savane : pantalon kakis (quelques shorts aussi), t-shirt noir ou style militaire aussi un léger gilet pare-balles et bien évidemment, pour les deux cas : les mythiques lunettes de soleil Ray-Ban sacrées !

Au final (bien que je m'en doutais un peu) j'ai réussi à être près et à dormir quelques heures avant de démarrer pour l'aéroport. Je devais passer chercher mon collègue sur la route, celui qui allait m'accompagner en mission, et aussi celui que je surnommais le vieux parce qu'il semblait âgé : Max Hawkins. Comme Taylor, mais il y a beaucoup de Hawkins sur Terre. J'ai même déjà vu passé sur mon bureau le dossier d'un certain D.L. Hawkins, sans suite, il a du mourir. Bref, je m'arrêtais devant sa maison, j'était habillé classe, même à 4h du matin je mettais mes lunettes de soleil, mais accrochées à ma chemise, et non sur mon nez, et j'avais une chemise blanche avec une veste grise, ainsi qu'un jeans. J'avais la classe et j'étais en forme, même à 4h du matin. Max entra dans ma Mercedes Benz noire payée par l'Etat. Puis je lui dit en rigolant (toujours le même humour) alors qu'il s'installait :

"Alors le Vieux ? En forme pour faire bronzette en Afrique de Sud ?"

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L'absence n'était plus de mise pour moi. On devait éviter de dormir sur ses lauriers. Je suis après tout le conseiller du président, un proche direct qui peut grandement l'influencer. Seulement, l'opposition commence à être plus vive. Depuis que j'avais vu Duncan, je m'étais fait petit, comme à mon habitude au point que l'on me pensait disparu. Je m'étais retiré dans ma maison, non loin de la ville de Washington. Je savais qu'ici, je serais en sécurité et au pire, je serais capable de neutraliser la personne qui pourrait me dénoncer. Je venais de me lever tôt. En effet, on m'avait donné une mission. J'avais accepté bien sûr. Au moins, cela ne rentrait pas dans mes objections mais surtout, j'allais pouvoir récupérer ma fille. Mais ce que j'ai pu apprendre c'était qu'elle avait quitté les Etats-Unis pour partir en Afrique. Elle est quand même dingue ! A moins, qu'elle savait qu'elle ne pourrait m'échapper qu'en étant très loin de moi. Serait-elle avec mon petit fils ? Je priais pour que cela soit le cas. J'avais préparé mes affaires. Je pensais m'occuper de ma fille seule mais Nathan a estimé que Dilan était un spécialiste. Je me demandais par contre si Dilan était au courant de mes liens de parenté. Cela m'étonnerait vu la discrétion dont je pouvais faire preuve. Mes affaires se trouvaient devant la porte de la maison. Il était temps de partir. J'éteignais la lumière. Je fermais les fenêtres en utilisant ma télékinésie. Je sortais de la maison et je pouvais voir une magnifique voiture garée juste devant. C'était une Mercedes Benz noire. Je m'approchais donc de la voiture et je l'ouvrais. Je pouvais voir Dilan à l'intérieur. Je commençais à m'installer. Je n'étais plus tout jeune mais j'avais encore des forces pour combattre. La justice ne devra plus attendre. Et là, il me disait si j'étais en forme pour partir en Afrique du Sud. Je sais qu'il m'avait dit le vieux. Cela ne me faisait rien mais plutôt sourire.

Max : Et comment ! Même à mon âge, je suis capable de faire une bronzette là-bas. Je n'avais pas pris de vacances depuis longtemps. C'est la première fois que nous travaillons ensemble et en plus pour une cible particulière. Elle doit arrêter de s'enfuir à chaque fois. Cette fois-ci, c'est la neutralisation assurée.

Je devais me montrer convaincant. Je ne devais pas laisser transparaître la vérité, sur les liens entre Taylor et moi. On commençait finalement à s'éloigner de la maison. J'appréhendais cette arrivée en Afrique car même si j'avais la mission de capturer Taylor, j'allais être en face d'elle après toutes ses années. On arrivait finalement à l'aéroport où un avion privé nous attendait pour partir directement dans le pays. Au moins, il n'y avait personne dans les alentours. Nous montions tous les deux dans l'avion qui se mettait à décoller. Le vol se passait plutôt bien. Je regardais mon collègue qui était beaucoup plus décontracté. Je devrais prendre quelque chose.

Max : Voulez-vous quelque chose en particulier ? A boire, A manger ? Je vous l'offre. J'aimerais savoir si vous avez réussi à avoir plus d'informations sur les conditions de notre mission, s'il y a une évolution. Je peux vous dire qu'un contact nous attendra là-bas pour nous dire la situation et où notre cible se trouve. Le président compte sur nous.

Je le proposais tout simplement. Je n'avais jamais l'habitude des partenaires. Cette expérience sera peut-être enrichissante pour moi. Le vol continuait sur des roulettes. Les heures passaient et voilà que nous arrivions à notre destination. En descendant, on faisait face à cette chaleur d'enfer mais c'était les conditions météorologiques. On devait continuer. Cependant, il manquait quelqu'un à l'appel, notre contact. Mais où se trouvait-il ? Il y avait une chose que je détestais par dessus-tout et c'était les imprévus.

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Je m'étais endormie profondément. Je me pensais en sécurité loin de tout, loin de mon père et loin de ce gouvernement qui voulait me capturer. Je pensais me reposer mais c'était toujours le même cauchemar, celui où j'avais mon père au téléphone qui m'annonçait qu'il m'avait retrouvé et qu'il venait me récupérer moi et mon fils Michael. Etre dans ce pays me procurait un sentiment de liberté depuis ce qu'il m'est arrivé. L'Afrique du Sud est un très beau pays. Derrière moi, j'avais laissé tellement d'amis, tellement de personnes qui étaient importantes pour moi mais j'ai dû partir de manière précipitée. Je dormais encore profondément même si c'était agité. Mon fils était tranquillement près de moi en train de dormir. C'était un moment privilégié entre une mère et son fils qui était devenu trop rare depuis quelques temps. Le fait de ne pas avoir reçu d'appele montrait bien qu'aux Etats-Unis, j'étais considérée comme disparue avec mon fils. Il n'y avait plus de chasses, plus de frayeurs. Mon ami ici heureusement m'avait prêté sa propriété. Mais les vieux réflexes ne partent jamais très longtemps. Quand je ne sentais plus Michael contre moi, je me réveillais aussitôt ayant peur qu'il lui arrive quelque chose. Je regardais un peu partout. Il n'y avait rien dans les alentours. Je trouvais que c'était un peu trop calme, beaucoup trop et étant une proie, je savais reconnaître les signes. Je me levais et me dirigeais vers la porte. Je faisais signe à mon fils de se cacher. Il savait très bien ce qu'il fallait faire. Je pointais le bout de mon nez au niveau de la porte. J'ouvrais et en étant presque à l'extérieur, je me faisais tirer dessus. Heureusement, il n'y avait aucune blessure. Cette cicatrice au niveau de la main était pénible et c'était dans cette situation-là que cela avait eu lieu. Je devais surmonter ce souvenir pénible au nom de la protection de mon fils. J'allais devoir tenter une nouvelle fois de sortir. Je retentais la manoeuvre. J'arrivais à sortir alors que je me faisais tirer dessus. Je me mettais en position, les mains levées pour éloigner mon ennemi mais je ne voyais plus personne. C'était curieux, réellement curieux. Je devais trouver celui qui avait pu faire ça et là, je voyais Dilan juste en face de moi. C'était vraiment mauvais pour moi.

Taylor : Qui mieux que toi pour me retrouver Dilan ! Je ne te suivrais pas. Je ne serais pas une des cobayes du gouvernement. J'ai encore ma fierté. Je vis une vie paisible ici. Cependant, ce qui m'étonne, c'est que tu m'ais retrouvé ici, dans ce pays, ce coin perdu. Quelqu'un t'a aidé ? Qui est-ce ?

J'étais prête à le neutraliser, à lui montrer que j'étais prête à me venger pour la souffrance qu'il m'avait causée. Je vais lui montrer que je ne rigole pas.

Taylor : Tant que je te tiens, tu vas payer pour ce que tu m'as fait subir la dernière fois. Tu vas comprendre qu'il ne faut jamais m'énerver.

Alors que j'allais amorcer mon pouvoir devant Dilan, je me faisais expulser à terre. Il n'était pas seul ? Je ne l'avais pas prévu ça. Je tentais de me relever. Je voulais savoir qui était cette deuxième personne. J'arrivais finalement à me relever et en me tournant, j'avais la surprise de ma vie. C'était mon père, il était juste devant moi.

Taylor : Papa !

Sur le coup, je ne savais pas quoi faire. Je n'avais réussi qu'à sortir ça. J'avais peur pour mon fils qui s'était caché à l'intérieur. Ils ne devaient absolument pas le trouver. Je n'ai jamais été aussi prise au piège. Je me posais la seule et unique question à savoir comment m'en sortir.

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Finalement, notre contact arrivait à temps et c'était le mieux qu'il fallait. Je ne pouvais laisser passer cette opportunité de voir ma fille de retour auprès de moi et surtout avec mon petit-fils. J'aurais atteint tous les objectifs. Notre contact nous indiquait que Taylor était replié du reste du village. Je reconnaissais bien-là qu'elle me ressemblait même si elle niait le contraire. Têtue, déterminée, elle n'arrive jamais à lâcher prise. Le transport s'était plutôt bien passé sans qu'aucun homme d'une guérilla locale ne vienne nous déranger. Ils seraient plutôt surpris. On arrivait finalement à destination. Il était temps de passer à l'action. On devait éviter de faire le moins de bruits possibles. On devait attendre que ma fille sorte. Elle le fera de toute façon. Chez nous, le calme était synonyme de danger. Je priais pour que ma fille commette une erreur. Pour moi, je devais la prendre par surprise et je faisais signe à Dilan qu'il devait rester devant. Il allait donc être la première personne qui va s'attaquer à ma fille. C'était douloureux mais il le fallait au nom de l'avenir. Je devais me planquer, me mettre à un endroit pour essayer de la coincer. Je me disais qu'elle n'avait aucune chance. Le combat commençait. Ma fille était énervée comme prévue et s'en prenait à Dilan. Le combat allait tourner en l'avantage de Dilan lorsque ma fille avait l'occasion de lui faire du mal. Elle allait amorcer son pouvoir quand j'amorçais le mien et elle se retrouvait à terre. Je sortais à découvert. On l'avait bien eu, c'était certain. Elle avait un peu de mal à se relever. J'ai dû y aller un peu fort là-dessus. Elle m'appelait Papa. Dilan allait découvrir l'un de mes secrets car jamais, je ne parlais de ma fille sauf en présence de Nathan.

Max : Ma fille chérie, je suis là en effet. Il est temps maintenant que tu sois raisonnable et que tu veuilles enfin rejoindre le camp qui permet de préserver la population.

Elle devait maintenant me dire où était Michael, mon petit-fils. Après tout, il est quelqu'un d'assez important et je devais l'avoir près de moi. Seulement, en voyant l'enfant, Dilan pourrait se rendre compte de la vérité.

Max : Maintenant Taylor, où est ton fils ? Où est Michael ? Cette fois-ci, tu ne le cacheras pas et il nous suivra. Il est temps maintenant que la famille se réunisse. J'ai le droit de le voir, tu ne peux me priver de ça.

Je n'avais jamais été aussi proche de mes objectifs. Il suffisait maintenant de voir mon petit-fils. Seulement, Dilan allait se poser des questions sur notre famille. Il fallait qu’il en découvre le moins possible mais je n’avais pas le contrôle. Finalement, nous étions à la merci de ma fille.

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Mon père, mon propre père était présent, juste devant moi et cela me faisait peur, car je ne l'avais pas vu depuis bien longtemps, depuis le jour où je l'avais fui. La mort, c'était ce qu'il pouvait m'attendre. Je devais le fuir, je devais éviter de lui montrer Michael. Il pensait que son grand-père était mort et rien ne devait changer. Il était agressif, voulant à tout prix me convaincre. Je n'aimais pas cet homme et je ne l'aimerais jamais. Je devais tout faire pour le fuir, pour ne plus jamais avoir à faire à lui. Il était un meurtrier, une personne ayant manipulé Nathan de la pire manière qu'il soit au monde. Je devais le stopper mais préserver mon fils était essentiel. Raisonnable ? Moi, non, jamais, surtout en sa présence.

Taylor : Raisonnable ? Que je rejoigne le camp pour préserver la population ? Mais tu es fou ou tu le fais exprès ? Il ne fait que la détruire Papa, enfin, si je dois toujours t'appeler ainsi vu ce que tu as fait. J'ai honte de t'avoir pour père.

J'insistais, je le regardais avec une très grande attention. Il me posait des questions sur Michael ? Hors de question que je lui dise où il se trouve. Il allait le suivre ? Il devait le suivre ? Il était tyrannique et je devais laisser mon fils ? Pas question.

Taylor : Tu devras me passer sur le corps, pour l'approcher.

Je priais pour les éloigner le plus possible. J'avais déjà des idées en tête. Mais la meilleure était de courir à l'intérieur et de passer par la porte de derrière pour prendre une voiture avec mon fils et fuir. Je priais pour qu'ils ne nous suivent pas.

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Ma fille n'avait aucune conscience des possibilités qu'il pouvait y avoir surtout avec son jeune fils Michael. Je devais tout faire pour arriver à les ramener, pour faire en sorte qu'ils reviennent au bercail et me permettent de me venger comme il le fallait. Elle était en colère, furieuse après moi, je ne pouvais que mériter toute cette haine à mon égard. Elle essayait de me convaincre que Nathan était le mal mais en effet, le mal entre nous deux, c'était moi mais personne ne savait mon implication dans tout ça. Ma fille osait me faire mal en précisant qu'elle avait honte de m'avoir pour père. Je la giflais rien que par ses mots aussi blessants.

Max : Comment oses-tu après ce que j'ai fait pour toi ? Comment oses-tu après les sacrifices que j'ai pu faire pour notre famille ? Nathan est notre sauveur, Nathan a tout fait pour notre pays !

Seulement, ma fille me tenait tête. Il fallait lui passer sur le corps pour s'approcher de Michael, je le ferais. Cependant, elle rentrait dans la demeure. J'entendais la porte de derrière, mince, il fallait y aller. Je faisais signe à Dilan pour la rattraper. On prenait notre voiture. Une course-poursuite allait se dérouler.

Max : Il faut l'attraper elle et son fils, de suite ! Ce n'est pas la peine de me regarder comme ça, je la veux, c'est tout !

La colère pouvait me faire faire n'importe quoi, et tout le monde allait le comprendre. On partait de suite à sa recherche. Seulement, elle arrivait à couvrir les traces. J'étais anéanti.

Fin.

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Au nom du père, de la fille, et de l'agent qui mène tout ça à coup de feu, Amen ! [PV : Max et Taylor Hawkins]

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