Mon souhait primaire avait été la solitude mais ce dernier avait été rompu par l'arrivée de ce type auprès de moi, un type qui avait l'air plutôt louche à première vue, mais je ne pouvais pas réellement déterminer la nature de ma méfiance. En effet, je me méfiais un peu de tout le monde depuis la déficience partielle qui frappait ma mémoire, une réaction légitime mais plutôt compliquée qui m'empêchait de me lier facilement avec une personne inconnue. Ce type ne faisait pas réellement exception. Un certain blocage naissait dans ma tête, qui m'incitait à me méfier et à faire gaffe à ce que je faisais, probablement une agitation interne de Meknes qui n'était pas très à l'aise lui non plus. En parlant de lui, il me soufflait des mots étranges, comme pour m'inciter à revoir la première impression que j'avais pu avoir. En effet, en me focalisant sur la facilité avec laquelle ce type avait pu deviner mon envie d'être seul mais aussi connaître mon prénom, mes pensées primaires m'avaient automatiquement redirigé vers la télépathie, mais Meknes semblait croire que je n'avais qu'en partie raison, qu'une autre chose se cachait derrière tout ceci. Etait-ce une simple agitation de sa part ou bien la preuve que je devais davantage cerner ce type avant de savoir quoi faire ? Je ne savais pas trop quoi penser, mais Meknes semblait sûr de lui, chose qui me faisait douter. Peut-être que ce doute s'envolera après avoir un brin de discussion avec mon interlocuteur. Peut-être que les mots de cet inconnu me feront comprendre à qui j'avais affaire. Il fallait juste attendre, juste cela. Attendre était une tâche complexe et bien dure à accomplir, mais je devais pourtant m'armer de patience si je souhaitais mieux comprendre ce qui se passait et peut-être aider ma crainte à s'évanouir de ma tête.

Ce type que je ne connaissais pas encore avait décidé de prendre place non loin de moi, sans même demander mon avis préalable, un geste qui me prouvait que j'étais réellement la chose qui l'intéressait. Je ne savais pas pour quelle raison il pouvait s'intéresser à moi, mais il était clair que j'étais l'objet de sa venue. Pour tenter d'y voir plus clair et de comprendre ce que j'allais devoir faire, j'essayais de réfléchir aux raisons qui avaient pu l'amener ici mais mon esprit demeurait embrouillé, perdu dans ces voix qui ne cessaient de s'approcher de nous. Ces voix étaient celles de la foule, cette même foule que j'avais pu éviter tout à l'heure en me frayant un chemin minuscule. Elle commençait à se déplacer peu à peu et à se rapprocher de l'endroit où nous étions. Quelle chance... Il suffisait de plonger quelques secondes dans mon regard pour comprendre que la compagnie massive n'était pas une chose qui me mettait à l'aise. Je m'étais en effet éloigné pour m'asseoir ici et les éviter au moins quelques instants, mais ce n'était qu'un bien maigre effort...un effort trop vain... Malheureusement, je ne pouvais pas éviter cette foule. Elle allait me suivre encore et encore, comme si je ne pouvais jamais me retrouver seul ne serait-ce qu'un instant. Pourtant c'était ce que je voulais...mais jamais je ne parvenais à obtenir ce que je souhaitais. Qu'allais-je devoir faire ? Me lever ? Partir au courant ? Tenter de tout supporter malgré le fait que je pourrais subir des tremblements, une sorte de crise de panique ? Je ne savais pas trop quoi décider pour le moment, mais je devais pourtant y réfléchir, car la foule n'allait pas mettre six mois à venir, bien au contraire. Elle allait bientôt nous submerger.

Le type confirma rapidement que j'avais touché au but en disant qu'il était télépathe, ce qui me prouvait que j'avais en partie raison, mais ceci n'apaisait pas encore les doutes de Meknes, bien trop présents dans ma tête. Peu après, j'appris enfin l'identité de mon interlocuteur : Niallán Taggart. Il travaillerait pour une société de la ville, chose pour le moment pas trop intrigante jusqu'ici, qui pourrait le placer dans le rang des démarcheurs bien entreprenants, mais il ajouta une chose qui me fit comprendre que je venais de plonger encore une fois dans la complexité de mes problèmes. En effet, Niallán m'avoua que ses employeurs s'intéressaient à moi. Là...les questions augmentaient. Pour quelle raison pouvaient-ils s'intéresser à moi ? Pourquoi moi ? Qu'avais-je de si spécial qui les intéressait ? Là j'étais perdu. J'avais déjà entendu ce type de discours autrefois, mais les gens qui les avaient tenus n'étaient pas réellement honnêtes, bien au contraire. Ils voulaient juste de moi parce que j'étais différent, que je pouvais servir leurs intérêts...ou bien pour d'autres raisons que je n'avais pas réellement envie de citer. J'espérais énormément que ce type allait pouvoir m'expliquer les raisons de l'intérêt de ses employeurs, car ce sera la seule indication qui pourra me faire comprendre si je dois lui faire confiance et croire en son histoire ou bien si je dois m'enfuir le plus vite possible.

J'observais les passants et notamment une petite fille en train de faire du vélo pas très loin de nous au moment où Niallán posa la question qui attira mon attention. Il tenait à entendre de ma bouche la nature du don que je possédais. Rien que le fait d'entendre ce mot singulier me prouvait qu'il ne savait pas forcément tout sur moi, ou bien qu'il s'amusait à jouer avec moi et me faire croire qu'il ne savait rien. La frontière entre le mensonge et la vérité demeurait bien compliqué à déterminer, surtout quand les manipulateurs étaient capables de se trouver n'importe où sur cette Terre. Je commençais à lui répondre :

- Oh vous savez...si vous me demandez quel est mon don, c'est une très longue histoire...parce qu'en fait il n'y en a pas que...

La chute de la petite fille me tira de ma concentration. Elle venait de chuter et de s'écorcher le genou au point d'en saigner. Ses larmes me motivaient et me donnaient envie de me lever.

- Excusez-moi...je vais aller l'aider. Je reviens vers vous après.

Je me levais et allais vers cette petite fille, qui pleurait de douleur. A peine proche d'elle, elle appuya sa tête contre mon torse en disant :

- J'ai trop...trop...mal...

- Laisse-moi regarder.

Je regardais sa blessure, et je vis que je pouvais clairement l'aider. Je voulais la soulager, n'aimant pas observer des jeunes enfants pleurer de douleur.

- Ma chérie...ne t'inquiète pas, cette blessure ne sera qu'un mauvais souvenir crois-moi. Reste tout contre moi et vide ton esprit. La magie de l'oubli va t'aider à guérir.

La petite fille m'écouta et resta contre mon torse. A ce moment-là, je fis mon travail. Je me concentrais sur sa vilaine blessure et mis mes forces dans sa guérison. Une lumière bleue, symbole de mon pouvoir, se déclencha sur sa blessure, et parvint à guérir le flux sanguin qui s'écoulait de son genou. Sa douleur s'évanouit un peu plus tard et la jeune fille retrouva le sourire.

- Merci monsieur magicien ! Merci beaucoup ! dit-elle avant de remonter sur son vélo et repartir de plus belle.

- De rien... dis-je tout bas avant de retourner sur le banc.

Je fis quelques pas pour revenir sur le banc que j'avais quitté et retrouver Niallán. Je m'assis enfin, et lui parlais. Je venais de retrouver un peu le sourire, ce qui était un bon signe.

- Pardon...je ne pouvais pas la laisser souffrir. Je n'aime pas observer cela sans rien faire.

the lying games

En plongeant mon regard dans celui de Rachel, ma peur de la voir partir ne cessait de grandir.

Ce sentiment de fuite mélangé à des regrets obsédait mes sens et mes pensées au point que j'en souffrais de l'intérieur. C'était comme si une sorte de sixième sens avait pu prédire cette action, mais sans l'aide de Meknes. Le seul prophète qui avait pu agir en cet instant n'était autre que l'âme de l'homme amoureux que j'étais. L'homme amoureux voyait son âme sœur comme une sorte de complémentarité, une association parfaite avec son cœur, et il en prenait soin comme si c'était sa propre vie. C'était pour cette raison que je demeurais extrêmement inquiet pour Rachel. Voir cette fuite dans son regard me faisait peur, car cela générait une sorte de film dans mon esprit. J'avais peur de la perdre. Si jamais elle partait effectivement, peu importe la raison, et qu'elle me laissait derrière elle, qu'allais-je faire ? Qu'allais-je devenir ? L'impression que ma vie pouvait partir en fumée ne cessait de dominer mon esprit, de me faire peur, comme si je pouvais littéralement me perdre dans toute cette histoire. Au fond, les traumatismes de ce jour étaient probablement l'image de ce signal d'alerte qui pesait sur ma tête. Peut-être était-ce la preuve que je devais faire attention à moi, que ma vie pouvait être en danger même si elle ne pouvait pas être ôtée. La preuve, ma mémoire avait été atteinte aujourd'hui. Quelle allait être la prochaine étape ? Quelle chose allait me faire souffrir la prochaine fois ? J'avais peur... si peur que j'en tremblais mais je tentais de cacher ce que je ressentais. Tout ce que je voulais n'était autre qu'elle. Je voulais rester avec Rachel...juste avec elle.

Depuis très longtemps, je n'étais pas revenu ici, et j'avais laissé un sacré bazar que je n'avais jamais rangé, des montagnes horribles qui s'étaient accumulées au fil du temps. Je n'avais pas pu contrôler cette accumulation. Ce fichu désordre que j'avais laissé avait eu raison de moi. Je m'étais pris le pied dans un espèce de machin en métal, et le choc physique m'avait laissé une belle douleur. J'avais mal et de la peine à marcher, mais je le fis quand même pour me dégager de cette chose métallique et reposer ma jambe. La douleur physique ne parvenait pas à me faire oublier la douleur morale que je ressentais au fond de moi. Cela n'était qu'un ajout, un ajout horrible à supporter, mais je devais malheureusement le faire, pour mon bien. Je voulais préserver un minimum de force pour pouvoir rester avec Rachel. Je voulais tout faire pour rester avec elle parce que cette immense peur de la voir partir était en train de me détruire. La seule chose qui me maintenait en vie n'était autre qu'elle. Je ne voulais pas l'oublier. Je ne voulais pas la quitter. Je l'aimais tellement que le fait de la quitter serait une immense torture à supporter. Je ne pourrais jamais la laisser tomber, mais j'avais peur de voir ceci se réaliser sous mes yeux, sans que je ne puisse rien faire pour empêcher cela. Dans ma tête, je la voyais déjà s'en aller, et mon âme se brisait en mille morceaux rien qu'à cette idée. Ce n'était qu'une hypothèse, mais je la vivais comme si elle était déjà réelle. C'était très dur.

- Cela fait longtemps...vraiment...genre quelques mois je crois...je ne me rappelais plus de ce si gros bazar que j'avais laissé. La mémoire est lointaine parfois...trop lointaine, la preuve je ne me rappelais plus être aussi...désordonné. Au fond quand on oublie un endroit on oublie aussi ce qu'on y fait; disais-je assis contre ce mur sordide, que je ne pouvais quitter à cause de la douleur que je ressentais. Je ne parvenais qu'à rester là sans bouger...alors que Rachel risquait bien de... Non, rien qu'à l'idée de penser à son éventuel départ, mes mouvements se pétrifiaient. Je ne bougeais plus...me contentant de trembler et de verser des larmes qui sommeillaient en moi. C'était terrible. Ce que je ressentais était réellement terrible. Je n'en pouvais plus.

Si seulement quelque chose pouvait changer et me redonner le sourire...je le souhaitais tellement.

Je voulais voir Rachel se reposer, car ceci me rassurerait un peu. J'aurais peut-être moins peur de la voir s'enfuir si je la savais sur un lit en train de se remettre de ce qui était arrivé. Je ne voulais pas la voir partir. Je souffrais certes, mais tout ceci n'avait pas autant d'importance que l'amour que je ressentais pour elle. Rachel vint s'approcher de moi après ma proposition, me suggérant de prendre le lit que je proposais, parce que j'avais vécu des chose plus graves qu'elle, mais je ne voulais pas faire ça. Je ne voulais pas me séparer d'elle. J'avais peur du fait que ma fuite pourrait conduire à sa fuite à elle et que je ne pourrais pas l'empêcher de partir. Je ne voulais pas partir...ni même la voir partir. Je ne voulais pas la quitter même si je devais limite la coller et sentir son corps proche de moi. La quitter serait une déchirure.

Les larmes aux yeux, je tentais de lui parler.

- Non...je ne veux pas prendre place sur ce lit...je ne veux pas de quitter...j'ai peur. S'il te plait, reste avec moi...

Je pris sur moi afin de respirer un peu et dévoiler la peur que je ressentais à l'intérieur de moi.

- Si je prend ce lit à ta place pour me reposer...j'ai peur de te perdre. Dans ton regard, je vois quelque chose, une étincelle particulière que j'ai ressenti par le passé...et ça me fait peur...ça me fait peur...

J'avais un peu mal, mais je ne cessais pas de parler.

- Ne pars pas...s'il te plait.

Kristen bell

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Dilan Sorian
L. Elsa Thompson
@ Nathan Petrelli
@ Samuel Langster

♥

hawkeye

Depuis que j’avais ce collier autour de moi, je n’entendais plus ces voix dans ma tête qui m’appelait depuis un long moment. Ces appelle que j’avais dans ma tête à répétition était partir comme bloquer par un très grand mur. J’étais bien contente de ce qui venait d’arriver. J’étais tellement heureuse de tout ce qui m’arrivait en ce moment. Premièrement, cet homme qui m’avait non seulement sauver la vie mais aussi m’avais aidé avec les voix que j’entendais et aussi pour avoir ouvert en moi mon côté romantique que je ne pensais jamais ouvrir à quelqu’un. Je pensais mourir vieillie et sans personne pour m’aider. Maintenant, je savais maintenant que la journée où je serais sur mon lit de mort j’aurais mon bel ange à mes côtés.

Si je n’aurais pas rencontré Alan aujourd’hui je ne sais pas ce que je serais devenu. Honnêtement, cet homme ma percée le cœur avec des flèches d’amour et même s’il n’était pas cupidon je savais qu’il venait de le faire. C’était mon ange et mon ange à moi et j’allais l’aimer plus que tout même si plusieurs personnes pourrait nous séparer à cause qu’il était de nature divine et que je n’étais qu’une humaine.

Mais, il restait une question sans réponse de mon côté. Pourquoi j’avais tout ces appelle dans ma tête ? Pourquoi me dire d’aller en forêt seule et de tout abandonner ? Pourquoi je voudrais abandonner ma vie ici alors qu’elle venait de m’ouvrir les portes ? Alan répondit à ma question un peu il me disait qu’il allait demander à tout le monde pourquoi ceci m’arrive et qu’est qui se passe avec moi. Que j’étais la plus magnifique âme qu’il avait rencontrée et la plus surprenante aussi. Cela me fit rougir comme une belle fraise et je devenais aussi rouge que mes cheveux.

Je me cachais un peu plus pour ne pas qu’on voit mon rouge sortir. Je n’étais pas si parfaite que cela. Mais, seule une personne amoureuse pouvait dire cela, car je l’écrivais toujours dans mes histoires.

Je me tordais de plus en plus de douleurs et encore ces mots-là demeuraient très faibles pour décrire la nature du mal qui me détruisait au fond de moi. Ce n'étaient que des mots, un langage descriptif juste utile pour dévoiler quelque chose, une faible chose comparé à la douleur que je possédais. Je demeurais largement affaibli à cause des déchets de la vision qui me bloquaient. Cela me faisait mal, je ne pouvais que l'admettre, et je ne savais pas comment m'en sortir

G - George Clooney

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J'aimerai bien si cela est possible de t'avoir tout entier et rien que pour moi

Samuel Langster