"Under The Red Moon" [Rachel&Sam] - (Intrigue : The Dark Side Of The Moon)

Light Of The Assassin

Dans tous les journaux, qu’ils soient télévisés ou bien sur papier, la présence de la lune rouge ne pouvait pas être ratée, par qui que ce soit, même par moi. Je n’étais pas un grand adepte de la télévision, mais j’avais quand même pu tout voir, un peu à cause de Duncan. Le vrai fan de télévision n’était autre que lui. Il ne pouvait pas passer sans vie sans voir un bulletin météo, et donc le journal qui allait avec. En découvrant la présence de la lune rouge, il n’avait pas pu résisté. A vrai dire, il était parti en courant, rien que pour la voir, ce qui ne m’étonnait pas du tout.

Pas réellement fan de l’astronomie, mais juste curieux, me voilà désormais dehors, les yeux rivés vers le ciel, à observer ce phénomène rare de la nature. Ceci pourrait bien se produire une fois dans une vie, alors il ne valait mieux pas rater cela, oh non… Je restais quelques minutes ainsi, à la voir en train de rougir, comme le sang. Cette vision de la nature était étrange à observer, mais elle était vraie, littéralement vraie.

Sans comprendre pourquoi, les gens autour de moi commençaient à perdre la tête, à devenir violents. Plusieurs personnes détruisaient des choses, en arrivaient aux mains, et ne me voyaient pas, sauf l’un d’entre eux à vrai dire, probablement le plus stupide possible à trouver dans le coin. Il venait vers moi avec un air de tueur, armé d’une arme. Je ne savais pas s’il était doté d’une capacité ou non, mais je le voyais comme un danger, capable de me tirer dessus à n’importe quel prix. Je fermais les yeux sans réfléchir et forger un mur de feu juste devant ce type, en éclipsant son arme au passage.

- Pars d’ici, tout de suite ! Dégage de là !; criais-je.

Beaucoup de gens se battaient, et moi aussi je m’y mettais, un peu par contrainte, mais c’était comme si je ne pouvais plus me retenir, que c’était plus fort que moi. L’action se répétait, encore et encore. Je me défendais, en criant, en brulant, et sans arme, car j’étais sorti sans arme pour une fois. Je passerais probablement pour un dingue, mais bon…c’était moi. Ce lieu devenait un champ de bataille, très rapidement, et ceci ne me plaisait pas. J’étais en colère, et tout ceci me surpassait. Tout était beaucoup trop fort pour moi, absolument tout. En plus, avec mes divers incendies et fièvres, je n’arrangeais pas les choses. Il y avait même un bruit d’orage, un, mais ce fut le seul. L’impact atterrissait même non loin d’un type, qui eut la peur de sa vie. Je n’arrivais pas à en faire sortir un autre, en réclamant un miracle, comme avant. La lune dominait tout…même ça.

En tournant le regard, je ne voyais que des inconnus, sauf une personne, une seule. Une femme, blonde, et familière, se trouvait non loin de moi. Mais…mais que faisait-elle là ? Je continuais à me battre mais elle était là…

*Rachel ?*

Curieuse comme je l’étais les nouvelles autour de la lune rouge m’intéressait beaucoup. J’en n’avais entendue parler un peu partout. Soit dans les journaux, les radios ou bien la télévision et au début je me disais que je resterais chez moi pour la regarder du haut de mon étage. Mais, quand la lune commençait à devenir de plus en plus rouge. Je ne sais pas comment l’expliquer, mais je sortis de chez moi et commençait à marcher en plein New York. Plusieurs personnes regardaient dehors et je dois dire qu’un événement comme celui-ci ne va pas arriver deux fois dans une vie. C’était quelque chose d’unique et je devais la regarder du début à la fin. J’avais la tête lever vers le ciel et continuait de marcher, mais je ne vis pas l’homme que je venais de bousculer. Ce dernier me demandait de regarder ou je marchais et je ne sais pas pourquoi, mais j’avais juste une envie c’était de lui faire exploser la tête.

Mais, je me retenais et me disait que si je faisais exploser sa tête les gens allaient mal réagir et j’aurais été exposé. Donc, je ne fis rien et continuait de marcher pour arriver vers des gens qui se battait comme de vrai sauvage. Je ne pouvais pas expliquer se qui se passait en moi, mais j’eu une énorme colère qui prit l’avantage sur moi que je ne pouvais pus rien contrôler. Dès que quelqu’un me poussait ou arrivait dans mon champ de vision je faisais exploser quelques choses proche de lui ou elle. Puis, il eu un homme qui tombait sur moi et me prit les deux mains pour me faire mal. Mais, se qui se produit ne me laissait aucune émotion. Je fixais les deux mains qu’il avait et les fis exploser une à la fois. L’homme partit et criait qu’une folle lui avait fait exploser les deux mains. Bien bon pour lui il la mérité. Je continuais à avancer dans la foule et pousser un peu ceux qui sont dans mon chemin. Que sa soit hommes, femmes ou enfants je m’en foutais un peu et avançait encore plus. C’était plus fort que moi comme si c’était animal comme si quelqu’un d’autre avait le contrôle de mon corps. J’avais tant de colère et de sentiment négatif en moi que même si c’était quelqu’un de bien devant moi. Je ne pouvais que l’attaquer comme si c’était un ennemis.

J'avançais encore plus et vis comme un grand mur de feu. Je décidais de l'attaquer dans un moment de rage. J'étais comme un poupée qu'on contrôlait, donc j'attaquais sans me poser de question.

Hj: J'espére que mon début est ok, parce que moi même je ne l'aime pas trop.

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Cette lune rouge teignait le ciel d’une folie beaucoup trop flagrante, qui affectait tout le monde, y compris moi-même. J’étais victime de cela, comme tout le monde et je ne pouvais absolument rien faire pour m’empêcher de mal agir, et de faire souffrir les personnes autour de moi. C’était comme si j’étais devenu une poupée dominé par le mal : un espèce de monstre que je ne connaissais pas avant. C’était plus fort que moi, beaucoup trop fort.

Avec la fondation du mur de feu, même si j’étais démuni sans mes armes, je connaissais d’autres combats, car certaines personnes, aussi malades que moi, provoquaient la folie, la confrontation, et je ne pouvais rien faire d’autre que d’y participer aussi. Deux personnes tombaient à terre, victimes d’une fièvre provoquée par mon pouvoir. Trois autres finirent brûlées à certains endroits, et d’autres, j’en parlais même pas… Personne n’était mort, et c’était pour cela que je ne pouvais pas m’arrêter. J’avais conscience de ce que je faisais, mais je n’arrivais pas à m’arrêter. J’avais tant de colère et de sentiments négatifs en moi que l’identité des personnes, que je combattais, m’importait peu. Même si c’était quelqu’un de bien, je n’arrivais pas à l’épargner. Je ne pouvais que l’attaquer et considérer tout le monde comme un ennemi.

Une fois ces fameuses personnes écartées, et le feu étendu, je vis quelqu’un qui sortait de nulle part et qui commençait à m’attaquer, comme possédée par la lune rouge. Elle était comme tout le monde, victime de ce virage à 180 degrés. C‘était radical. Avec une attitude digne d‘une bête, je ne pouvais que la suivre et participer à ce combat grotesque. Tout ceci n‘avait pas de sens, mais je ne pouvais pas m‘en empêcher.

Alors que nous nous combattions, sans nous arrêter, je vis un moment très étrange. On pouvait appeler cela un bref moment de lucidité. Je remarquais enfin le visage de celle qui était en face de moi : Rachel…

- Rachel, c‘est moi ! C‘est Samuel ! C‘est la lune qui nous rend complètement fous ! Je t‘en supplie, arrête ça !; disais-je comme pour me libérer…

Pourvu qu’elle puisse m’écouter…il le faut…

Cette nuit était la plus bizarre de toute ma vie. Dans mon esprit c’était tout ta fait moi, mais ce qui contrôlait tout le reste n’était pas moi. Dès que je marchais vers se mur de feu qui savait maintenant rependu un peu partout autour de la personne. Des personnes un peu stupide marchait vers moi et en deux secondes se retrouvait par terre soit gravement blesser ou simplement mort d’une explosion en plein ventre. Dans mon esprit je me disais que ce spectacle était horrible. Dès gens autour se battait comme si c’était des animaux. Je me demandais si c’était cette maudite lune rouge qui venait de faire tout ceci. Combien de temps elle allait durer, j’en savais rien je n’étais que prisonnière de mon propre corps. C’était comme si le diable en personne contrôlait nos corps et que le reste de nous étions des marionnettes et que nous n’avions pas le choix de faire ceci.

Donc, mon corps marchait de plus en plus vite et elle lançait des explosions vers la personne au mur de feu. Cette personne parlait enfin et j’ai enfin peu reconnaître la voix c’était celle de Samuel, mais qu’est qu’il faisait ici ? J’essayais de dire à mon corps d’arrêter de lui jeter des explosions sur lui. Mais, je ne pouvais rien faire il y avait tant de colère et de penser négatif qu’elle continuait à l’attaquer. Cette lune rouge nous avait tous rendus fou et même s’il avait des gens innocents et avec sans don spécial ils se battaient entre eux. Des gens mourraient et moi j’entendais cela et ne pouvait rien faire. La seule chose que je pouvais faire était de regarder mon corps se battre avec Samuel et à entendre les mots qu’il disait il voulait que j’arrête ça au plus vite.

J’étais impuissante face à se que j’entendais et au fond de mon corps je savais qu’une autre attaque arrivait. Ce n’était pas une petite comme les autres. Non ! Elle allait être plus grande et mon corps visait en plein milieu du ventre de Samuel. Mon dieu ! J’essayais du mieux que je pouvais pour qu’elle ne bouge plus, mais cette lune était plus forte que moi et mon simple esprit et de plus je ne faisais qu’exploser des choses. Je n’étais quelqu’un qui contrôlait les esprits, donc j’étais un esprit faible face à ce qu’il allait arriver. Ce que je ne voulais pas qui se produit arrivait enfin. Cette chose qui avait mon corps avait lancé l’explosion sur Samuel. J’espérais qu’il allait changer de direction, mais mes explosions même les plus petites vont très vite. Il n’avait rien à faire je devais entendre tous ce qui se passait.

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La lune rouge était en quelque sorte le marionnettiste en charge du contrôle de ses pantins, à savoir nous. Nous ne pouvions que fonctionner, sans nous rendre compte de ce que nous faisions au plus profond de nous-mêmes. Nous étions contraint de nous battre, les uns contre les autres, sans savoir nous arrêter. J’avais eu une minute de lucidité afin de pouvoir dire à Rachel que j’étais là, et que nous étions réduit à quelque chose de mauvais : le combat et seulement le combat. A cause de cela, nous pouvions même tuer n’importe qui, sans même le regretter. Cette chose nous décrivait comme des monstres, et c’était ce que nous étions, juste sous cette lune rouge.

Malheureusement, mes espoirs s’envolaient à mesure que Rachel continuait à lancer des explosions contre moi, et moi qui continuait de combattre aussi pour me défendre face à ce qu’elle faisait. Elle lançait des explosions, sans cesse, et elle ne savait pas s’arrêter. Cette possession unique était largement malsaine, et elle nous dépassait : Rachel tout comme moi. Nous étions faibles, trop faibles.

Là, quand je vis le regard de Rachel, quelque chose de froid traversait mon esprit. Une attaque d’une intensité forte allait probablement sortir. Les probabilités étaient nombreuses, mais j’étais certain de celle-ci. Un sérieux problème m’attendait, si jamais je ne faisais rien du tout surtout pour m’écarter, mais en observant la vitesse de ses explosions à elle, ceci allait être beaucoup trop difficile. Le problème était en fait divisé en deux. D’une part il y avait les explosions de Rachel et d’autre part il y avait les autres personnes présentes autour de nous, et que je devais repousser tant bien que mal, surtout s’ils voulaient nous attaquer de plein fouet. Je devais d’ailleurs en contrer un, qui prit la fuite à cause d’une flambée provoquée par ma faute, mais voilà Rachel. Je devais vite éviter cela, car même le fait de forger un mur de feu, surtout aussi vite ne pourrait pas être suffisant pour contrer ses explosions. J’étais à vrai dire pris de vitesse.

J’essayais rapidement de sauter pour changer de direction, afin d’éviter de subir l’explosion, mais je la subissais quand même. Elle avait l’air de viser mon ventre, mais j’avais pu changer sa direction. L’explosion avait eu lieu à côté de moi, donc sans exploser une partie de mon organisme, mais ceci m’effleurait quand même au point de me blesser grandement, mais je n’étais pas mort, dans un sens heureusement pour moi.

- Rachel, écoute-moi. C’est la lune ! C’est la lune qui nous force à faire cela. J’en ai conscience maintenant. Je t’en prie écoute-moi. On peut être plus fort que ça. On peut dominer ce qui se passe, je te l’assure. On ne fait que subir une souffrance, et surtout pour rien; disais-je avant de me mettre soudainement à crier.

Mon ventre n’avait pas explosé, mais ma blessure était quand même très forte. J’étais encore plus touché que ce que je croyais et c’était très grave. Ceci me faisait vraiment souffrir, et j’en étais affaibli, parce que je perdais beaucoup de sang, mais j’avais encore la force de parler, pour tenter de raisonner Rachel et de la récupérer.

Je ne savais pas comment j’avais pu avoir conscience de ce qui nous arrivait, mais j’en avais conscience. Dans le fond, je l’avais peut-être compris après avoir vu une personne en train de perdre la vie dans ce combat. Peut-être que la mort m’avait fait prendre conscience de ce qui était en train de se passer, et c’était bien cela le pire. On pouvait très bien savoir ce qui se passait, sans être capable de convaincre les autres personnes, autour de soi, d’arrêter cette mascarade, et de se torturer mutuellement. Voilà ce qui m’arrivait. Je voulais convaincre Rachel d’arrêter ce qu’elle faisait, mais je n’y arrivais pas, en tout cas pas encore, mais je n’allais pas abandonner. La voir en arriver là n‘était pas facile à supporter, surtout quand je savais ce qui la rendait comme ça.

J’essayais du mieux que je pouvais avec ma force mental de parler ou de faire sortir quelque chose de ma bouche. Mais, rien du tout cette lune contrôlait tout. J’étais rendu encore plus faible que je l’étais avant. De plus les attaques que cette personne qui n’était pas moi lançait allait t’elle m’affaiblir un jour ? J’espérais que oui, car après je pourrais reprendre le contrôle qui sait ? Cela voulait dire que pour le moment je ne devais rien faire. Je devais juste écouter se qui se disait. Même si pour le moment je n’étais qu’un esprit et que mon corps se faisait contrôler par une force plus forte que moi. J’entendais se qui se disait et j’entendis que Samuel essayait de faire comprendre à mon corps qui était posséder par la lune se qui ce passait.

Mon esprit criait de toutes ces forces pour essayer de faire sortir un son de ma bouche. Mais, rien ne se produisait. Je commençais à désespérer, quand tout d’un coup j’eu un moment de faiblesse de la part de mon propre corps. Est-ce que les paroles dites avait fait quelque chose qui avait fait perdre de la force à mon corps pour que je reprenne le contrôle ? Peut-être qui sait ? Je pris cette chance pour essayer de sortir un mot, une phrase ou bien quelque chose.

Je… sais… aide-moi

J’avais juste eu le temps de dire ces moi que la lune avait reprit le contrôle et continuait à attaquer. J’aurais voulu dire autre chose, mais j’étais à nouveau plus faible que tantôt. Après tout je ne faisais qu’entendre se qui se produisait. Je ne pouvais plus rien faire je n’étais que derrière la personne qui avait prit possession. Comme une arrière pensé j’étais bloqué maintenant. Comme si cette lune rouge avait su que pendant quelques secondes, j’avais reprit mon corps et que maintenant elle voulait que je regarde se qu’elle faisait. Et que après que cette nuit passe que j’aille tous se que j’avais sur la conscience.

Donc, elle approchait encore plus de Samuel, qui était toujours à plat ventre l’air souffrant. Elle le regardait et même si je n’étais qu’un esprit je pouvais savoir qu’il y avait quelque chose de froid et de sombre dans le regard. Il fallait trouver un moyen pour que je reprenne conscience et reprenne mon propre corps avant qu’il n’arrive quelque chose de grave et que je regrette. Je devais faire quelque chose, mais quoi ?

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*pitié…écoute-moi…je t’en prie…*

Il y avait des fois où j’aimerais mourir que d‘être dans une situation comme celle-ci. J‘avais conscience de ce qui se passait, sans comprendre comment j‘étais arrivé à ce stade mais Rachel, qui se situait juste en face de moi, demeurait encore comme possédée par cette lune, et incapable de s‘arrêter. J‘aimerais tellement qu‘elle puisse m‘entendre et s‘arrêter afin que l‘on puisse enfin mettre fin à cette histoire, une bonne fois pour toutes… Je perdais espoir, peu à peu.

Alors que je pensais que c‘était vraiment fini, j‘entendais une phrase, qui me fit prendre conscience que Rachel m‘entendait au fond d‘elle. Elle me demandait même de l‘aider, mais comment pouvais-je faire, alors que je ne savais même pas comment j‘avais pu retrouver mes esprits ? C‘était impossible. Même, quand elle me regardait, j‘avais l‘impression de voir quelqu‘un d‘autre, comme une autre facette que ce qu‘elle était. J‘avais peur, même si je me préoccupais surtout du fait de retrouver Rachel comme elle était auparavant.

- Rachel, cette lune ce n’est pas toi. C’est comme un état second, où on ne se rend plus compte de ce que l’on fait, et du malheur que l’on fait subir. Je ne sais pas si tu entend ce que je dis, mais je sais pertinemment que ce que tu es en train de faire n’a aucun rapport avec ce que tu es. Je sais qu’au fond de toi tu n’es pas comme ça. Tu mérites qu’on t’aime pour ce que tu es, et moi c’est cette Rachel que j’apprécie, la bonne Rachel. Ecoute-moi s’il te plait. Je peux t’aider.

Je venais de tout dire, même des choses que je ne pensais même pas dire à voix haute, en espérant que Rachel puisse les entendre et prendre conscience de ce qui se passait réellement. Sérieusement, au fond de moi, j’espérais qu’elle allait pouvoir revenir, car j’étais sincère dans tout ce que je venais de dire. Cette facette monstrueuse n’était pas celle que j’appréciais. Je préférais la bonne Rachel, celle de mes souvenirs.

Je regardais un instant derrière moi et je voyais quelqu‘un en train d‘armer une attaque. Je ne savais pas quel était son pouvoir mais peu importe. Je voyais qu‘il visait Rachel et cela me dérangeait énormément. Je ne pouvais pas encore me lever complètement, mais il fallait que je fasse quelque chose.

Je fermais les yeux un instant, me concentrant sur le crâne du type qui voulait nous attaquer. Je voulais juste lui provoquer une fièvre, afin qu‘il puisse s‘écrouler un moment, sans mourir. C‘était ce qu‘il fit, mais l‘attaque ne fut pas arrêtée, car celle-ci partit quand même. Mais, dans sa chute, l‘attaque semblait davantage se diriger vers moi que vers Rachel.

*Mais…mais jamais je vais être capable d’éviter cela…*

Je tentais de me déplacer vers la droite, ce que je parvins à faire mais pas suffisamment. L’attaque me touchait quand même et me faisait hurler de douleur. L’important était que Rachel n’avait rien, mais mon état ne s’arrangeait pas… C’était de pire en pire. Je priais tellement pour que Rachel ait pu entendre mon discours, car je ne l’avais toujours pas entendue parler. Pourvu qu’elle puisse revenir…pitié…

Le peu de moi qui son sortit de ma bouche j’espérais qu’il aillait trouver une solution pour m’aider. Car, cette chose qui n’était pas moi me poussait de plus en plus dans un coin et je devenais de plus en plus petite dans ma tête. Puis, comme si d’une certaine façon il m’avait écouté. J’entendis les prochaines paroles qu’il me disait. Que tout ceci ce n’était pas moi et qu’il voulait revoir la Rachel qu’il apprécie. Il rajoutait que je méritais de me faire aimer pour ce que j’étais maintenant. J’avais juste un envie c’était de crier pour dire que j’étais encore là dans mon corps. C’était un combat pour mon propre corps et je devais le gagner. Depuis, que j’étais arrivé ici j’avais rencontré des gens qui m’avait aidé et aussi je devais retourner un jour en Angleterre et revoir ma famille et Lucy.

Ce que j’allais faire allait me demander beaucoup d’effort de ma part. Si je n’y arrivais pas je crois que je ne pourrais pas revenir et rester dans un coin de mon esprit pour toujours. C’était comme ce battre avec un force invisible et presque impossible à passer au dessus. Mais, je devais y arriver pour revoir tous ceux qui me sont important dans ma vie. Je devais penser à Lucy, ma famille, Taylor et même Samuel en ce moment. Puis, tout d’un coup j’entendis un cri de douleur tellement fort que je me demandais d’où il venait. Mais, la réponse me venait tout de suite et je savais que c’était Samuel. C’était la seule personne devant mon corps et il n’y avait personne d’autre je crois.

Puis, dans un effort qui je croyais presque impossible je courais vers lui. Une minute je pouvais de nouveau contrôler mon corps. Mais, comment je suis arrivé à le faire bouger ? J’y penserais plus tard. J’arrivais proche de lui et regardais sa blessure qui était vraiment très grave. Mon dieu est-ce que j’avais fait cela ? Si oui mon dieu j’avais presque tué quelqu’un. Moi qui ne ferais jamais mal à une mouche.

Mon dieu ! Samuel dis moi que je n’ai pas fait cela.

J’étais enfin revenu, mais qu’est qui allait arriver à Samuel. Sa blessure était trop grave et je ne pouvais pas le porter, car il était trop lourd pour moi. Pourquoi je n’avais pas une super force j’aurais pu le transporter sur moi. Mon dieu je devais faire quoi !

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L’autre type ne m’avait pas raté, vraiment pas raté. Je voulais éviter à Rachel de subir une attaque, et donc d’être blessée, mais j’avais tout prix. Etant déjà trop faible, je n’avais pas pu éviter ce qu’il avait fait, et ceci avait aggravé mon état. Ma blessure était grave, et pourtant je ne pensais qu’à Rachel. Je n’avais pas envie de la perdre, ni de la voir souffrir, alors que je souhaitais la voir revenir, et ainsi redevenir elle-même. Je l’appréciais comme elle était, et non dans l’état dans lequel elle était sous cette lune rouge. Je gardais espoir de voir cela, comme si je me sentais proche d‘elle. Puis, alors que je souffrais réellement, je vis quelque chose d’inespéré. Rachel courrait vers moi. Elle était revenue, vraiment revenue. Je n’arrivais pas encore à y croire.

Proche de moi, elle vit la réelle gravité de ma blessure, comme jamais. Rachel devait penser que tout était de sa faute.

- Non, ce n’est pas de ta faute. C’est uniquement la lune rouge qui nous a conduit à cette situation. L’important est que tu sois enfin redevenue toi-même. Je préfère largement te voir comme ça.

Ma douleur était réellement intense, alors que d’autres personnes se combattaient entre elles, autour de nous. Cette scène n’était guère une marque de sécurité, car on pouvait très bien subir n’importe quelle autre attaque, à n’importe quel moment, sans nous y attendre.

- Ecoute, il ne vaut mieux pas que tu restes ici, surtout avec une scène aussi horrible que ça. Tout le monde se combat, les uns contre les autres, et ils ne se rendent pas compte de ce qui leur arrive. Tu arrives désormais à t‘en rendre compte Rachel, et tu peux donc t‘en aller désormais. Tu peux sauver ta vie, je t‘en prie. Si tu t‘attardes sur moi, tu risques ta vie et je n‘ai pas envie de te perdre.

*Sauve ta vie…je t‘en supplie…*

Je tentais de bouger, mais je n’y parvenais pas sans avoir mal et ainsi crier. Rachel devait partir. Je voulais lui sauver la vie, et si elle essayait de sauver la mienne, elle allait risquer gros. Je ne voulais plus la perdre. Je pense avoir compris ce qui se passe en moi. Ma conscience voulait tellement la récupérer, parce que je tenais à elle. Je tenais à elle, et la réponse était claire.

Quand tout ceci allait pouvoir se terminer, et la lune rouge partir du ciel, si jamais par miracle je parvenais à m‘en sortir, j‘allais tirer ce sentiment au clair, sans hésiter, car je ne pouvais pas manquer une occasion de vivre un instant de bonheur.

Je regardais autour de moi et voyais plein de gens se battre et je n'avais aucune idée de comment j'étais arriver ici. Tout se bruit et ces gens qui criait de douleur et il y avait des gens qui pleurait de douleur. Mon dieu l'endroit ou j'étais avait presque l'état d'un champ de bataille. Je revenais vers Samuel qui me disait que je n'y étais pour rien et qu'il aimait mieux comme ça. À entendre comment j'avais réagis il y a quelques minutes à cause de cette lune rouge je le croyais quand il me disait qu'il aimait mieux comme ça. Je regardais à nouveau autour et vis que les gens continuait à se battre. Je crois qu'il n'y a que moi et Samuel qui se rend compte de se qui se produissait autour. Avec Samuel, qui était très gravement blessé nous devions bouger au plus vite.

À se moment, comme si on n'avait lu mes pensers. Samuel voulait que je pars et le laisse ici. Dans ma tête je me disais non pas question ! Il voulait que je sauve ma vie et que si je restais ici avec lui je risquais la mienne. D'un côté il avait raison et de l'autre non. Je voulais rester ici pour le sortir d'ici. Je devais essayer quelque chose, mais je n'avais rien et je ne voulais pas laisser un ami dans un telle sort.

Non t'est malade ! Je veux pas te laisser ici quand je sais que tu pourrais mourir ici.

Plus les minutes passait et plus les combats devenait plus fort et plus violent. Si je tenais à ma vie je devais partir et laisser Samuel ici. Mais, ce n'était pas dans mon habitude de laisser quelqu'un que je connaissais comme ça. Je devais faire quelque chose au plus vite, mais je crois que je devais le laisser ici. Des fois je me dis que j'aurais du rester dans mon pays et ces tout. Comme ça je n'aurais jamais connue tout se qui m'arrive en ce moment et dans les derniers mois que j'ai eu. Je devais me faire une évidence je devais abandonner Samuel ici et partir pour sauver ma vie.

Je sais que je dois partir, mais je ne veux pas te laisser ici tout seul, alors qu'il y a des fous qui se batte un peu partout dans la ville.

Pourquoi toujours perdre les amis que nous avons toujours. La première fois, avec Lucy quand j'ai quittée mon pays et la maintenant Samuel dans ce champ de bataille.

Hj : Désoler si ces court, mais je l'ai poster de l'ordi de mon père et il est assez bizarre, car quand je suis dessus je ne vois que la moitié de se que j'ai écris.

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*J’ai mal…trop mal…et je ne le dis pas…*

A mesure que je bougeais, pour tenter de me lever et ainsi partir d’ici, ma souffrance grandissait, et je me retenais de hurler, à chaque fois. Je pourrais pleurer, crier, avoir tellement mal, car le danger était désormais sur moi, mais je pensais à la vie de Rachel sans hésiter. Je m’étais rendu compte de mes sentiments, et je n’avais pas envie qu’elle perde la vie dans cette scène d’horreur. Je ne savais pas comment j’avais pu parvenir à me rendre compte de ce qui se passait, et à ouvrir les yeux sur ma lucidité, mais j’avais pu aider à Rachel à ouvrir les yeux, pour ainsi redevenir elle-même.

Je voudrais tellement qu’elle puisse s’en aller, sauver sa vie, car c’était tout ce qui m’importait, mais j’étais sûr d’une chose : elle n’allait jamais le faire. Je lui demandais l’impossible pour penser la sauver, mais elle pensait à moi. C’était noble, je le sais, mais je voudrais tellement la sauver, la voir vivante, parce que je tenais à elle, encore plus après ce que ma conscience venait de savoir. J’allais probablement être incapable de le dire face à elle, une fois cette histoire terminée, mais je savais désormais ce que je voulais. C’était contradictoire, bien sûr, mais mon blocage émotionnel m’emmenait dans cette extrémité. C’était une horreur, une belle horreur… Pourquoi tout ceci arrivait ? Pourquoi maintenant ?

Avec les forces que j‘avais encore, je parvenais à prendre la main de Rachel. J‘avais un grand nombre de paroles, qui venait dans ma tête, mais je n‘allais pas les dire, car ceci reviendrait au fait de dévoiler mes sentiments à voix haute, et je m‘en sentais incapable.

- Rachel, tu es vivante. Tu es désormais consciente de ce qui se passe autour de toi, et tu peux faire le bon choix. En restant ici avec moi, tu risques également de mourir, par ma faute. Je ne veux pas que ça arrive.

*C’est beaucoup trop dur de penser à ce que je ressens, et sans le dire…si seulement tu le savais Rachel…*

Un grand nombre de personnes se combattait sans cesse autour de nous, et c‘était une scène très dure à voir, parce que leur douleur était également intense. En étant dans ma situation, je pouvais comprendre leur souffrance, car je souffrais également. Je pourrais très bien mourir, mais le sort de ces gens m‘importait plus que moi-même. Rachel était en tête, car j‘avais conscience du fait que je pouvais la sauver, bien qu‘elle n‘allait jamais se résoudre à partir, et à me laisser ici, en train de perdre mon sang dans cet endroit.

- Je sais que tu n’as pas envie de me laisser, mais je n’ai pas envie que tu meurs à cause de moi. Je m’en voudrais si jamais cela arrivait. J’ai réussi à te faire prendre conscience de ce qui se passait autour de nous, et à te faire redevenir toi-même. Je n’ai pas envie que tu perde ta vie pour finir.

*elle a trop de valeur pour moi ta vie Rachel…et ça je n’oserai jamais te le dire…*

J’hurlais une nouvelle fois, très fort, et ceci était vraiment de longue durée. La douleur était encore plus intense qu’avant, alors que je n’avais même pas bougé. Même en restant immobile, je souffrais. Rachel ne pouvait rien faire pour moi, surtout à elle seule. Je devais me débrouiller par moi-même si je voulais lui sauver la vie, et ainsi lui permettre de survivre. Dans le fond, j’avais besoin d’elle…

{H.J : pour moi ça allait ^^}

D'un côté je ne voulais pas partir et laisser quelqu'un que je connaissais tout seul ici. Mais, je devais le faire, car si je ne le faisais pas je pouvais dire adieux à ma vie. Ça je ne le voulais pas et je crois que Samuel non plus ne le voulais pas à voir comment il me parlait. Il m'avait prit la main et me disait que j'étais maintenant consciente de se qui se produisait autour de nous. Certain que j'en n'avais conscience. Cette maudite lune rouge faisait tout ceci et il n'y avait aucun moyen de l'arrêter. Il fallait attendre qu'elle disparaisse et pendant se temps je devais regarder des gens qui mourraient pour rien.

Et qu'en restant ici avec lui je signais mon arrêt de mort. Ça aussi je le savais, mais je devais prendre un choix. Rester ici et avoir une chance de mourir ou partir et peut-être laisser Samuel à une mort certaine. Un choix trop dur pour moi. Si ça aurait été Lucy qui aurait été avec moi elle aurais prit le bon choix. Mais, moi j'en savais rien j'aurais du rester en Angleterre loin de tout ceci. Loin de la souffrance que je voyais, loin de la colère que cette ville avait et loin du froid que cette ville aussi avait. Je n'aurais jamais du choisir de venir ici.

Il y avait encore des explosions causer par des gens en colère pour rien. Il y avait des personnes par terre qui était gravement blesser. J'en n'avais les larmes au yeux. C'étais trop de souffrance pour que je regarde, alors je revenais vers Samuel qui continuait à me parler. Vraiment même si je connaissais Samuel que depuis quelques temps. Je savais qu'il ne parlait jamais comme ça et j'en n'avais encore plus les larmes au yeux. J'étais peut-être la dernière personne qu'il allait voir. Il voulait que je parte et que ma vie était beaucoup plus importante.

À peine il avait fini de parler qu'il criait de douleur. Moi je devais regarder et ne rien faire, car j'en n'avais pas le pouvoir.

D'un côté je sais que je dois quittée, mais je vois tout ce qui se passe autour et je veux pas te quittée. Mais, je sais que je dois y aller pour me sauver et je sais que je dois te laisser là, car sinon je t'aurais porter sur moi, mais le destin à voulu que j'exploser des choses et non d'avoir un super force.

Mon dieu ! J'avais beaucoup d'émotions en ce moment et je ne savais pas par laquelle commencer, mais je me levais enfin. Je enlevais pas les larmes qui coulait le long des mes joues. Mais, j'avançais lentement comme si je ne voulais pas partir et j'essayais de ne pas me faire prendre par les gens. De toute façon s'ils venaient m'attaquer il allait voir que avec ou sans lune rouge je pouvais leur monter comment je pouvais exploser des choses.

Light Of The Assassin

Le côté terrible de cette scène me faisait hurler de douleur, et ma souffrance était telle, que je ne pouvais plus la dissimuler à présent. J’aimerais me retenir de crier, et ne pas partager ma douleur avec Rachel, mais je m’en sentais incapable, surtout en cet instant précis. Je ne savais pas ce qui était en train de m’arriver, ni si cette représentation ressemblait à la mort, mais j’avais moins peur pour moi que pour Rachel. J’avais encore assez de force pour penser à elle et pour tenter de la sortir de là, lui sauver la vie. Cette scène avait suffi à révéler à ma conscience certains sentiments, que je ne pensais plus ressentir depuis le jour où je l’avais perdue, ce jour où l’une des rares personnes, qui avait su m’aimer pour ce que j’étais, avait trouvé la mort par ma faute, alors que des personnes mal intentionnées voulaient me retrouver. Cette peine, ainsi que cette responsabilité me hantaient encore assez souvent, surtout dans mes cauchemars, parce que je restais toujours convaincu que tout ceci n’était que de ma faute. J’étais responsable de sa mort, et je n’allais jamais pouvoir oublier cela, jamais…

En cet instant, je n’aimerais qu’une seule chose : sauver la vie de Rachel. Mais, malheureusement pour moi, jamais je n’allais pouvoir la convaincre de me laisser, alors que je n’étais même pas sûr d’échapper à ce qui m’était arrivé. Sans être capable de bouger, j’étais coincé ici, alors que les combats faisaient rage autour de nous, tout ceci à cause d’une lune rouge, une horreur qui nous rendait monstrueux. Je ne savais pas comment j’avais pu me rendre compte de ce qui m’arrivait, afin de redevenir lucide et de tenter de ramener Rachel. La voir ainsi avait été une vision pénible pour moi, mais elle était désormais redevenue normal. Mais je la faisais souffrir maintenant… Cette fois-ci, il n’y avait plus de lune rouge dans nos histoires, juste mon unique faute…

- S’il y a bien une chose que j’aimerais, c’est te voir rester vivante. C’est vraiment tout ce que je souhaite. Encore une fois, tu ne dois pas te sentir responsable de ce qui m’arrive, car je sais que ce n’est pas de ta faute.

*Je n’ai pas envie de te perdre toi aussi, et jamais je ne pourrais te le dire…*

J‘arrêtais enfin de crier, car en fait je n‘avais pas la force de continuer de le faire. J‘avais tellement mal, que ma voix en souffrait aussi, et j‘en avais assez de subir cela. C‘était terrible, mais c‘était ma douleur…ma seule douleur. Je respirais tellement fort que j’avais l’impression de succomber. Ce fut en cet instant que je compris enfin la peur que je devrais avoir en moi, et que je refusais de croire.

Mais…il y avait une chose qui m‘intriguait en cet instant. J‘avais comme l‘impression de dégager une lumière bleue, assez intense, qui n‘avait aucun sens. Je l’avais remarquée en observant mon bras droit tout d’abord, et elle venait réellement de moi. Mais…comment était-ce possible ? Comment pouvais-je faire cela ?

- Mais…mais…je ne comprend pas. Qu’est-ce qui m’arrive ?

Là, j’avais peur…

Je commençais à reculer pour marcher et sortir de cet enfer au plus vite. Je n'en revenais pas depuis que j'étais arriver ici au États-Unis. J'avais renconter des gens qui avait été super gentils avec moi. Mais, je ne pensais pas en perdre un tout de suite. Au moins, je savais que ce n'étais pas de ma faute. Comme Samuel me l'avait dit il y a quelques minutes je n'avais rien fait. Mais, dans le fond je sais que j'ai du faire de quoi, car j'entendais tous se qui se produissait quand j'étais contrôler par la lune rouge. J'en n'avais oublier une partie, mais je savais que j'avais fait quelque chose.

J'étais en ce moment cacher pour ne pas que les gens me vois. Je devais sortir au plus vite et peut-être changer de ville pendant quelques temps. Je ne sais pas trop ou aller, mais peut-être aller vers d'autres villes au États-Unis ou même le Canada. Je voulais y aller avec Lucy, mais je crois que aujourd'hui je vais faire le voyage en solo. Pas que je ne voulais pas lui téléphoner ou lui envoyer de message, mais je crois que après ce que je vis de vivre il est mieux pour moi de rester un peu seule. Au moins, le temps que ça se passe et que je reprenne le peu de normalité qu'il me reste dans ma vie qui ne les plus ordinaire.

Ces au même moment que je vis comme une étrange lumière bleu pas trop loin ou j'avais laisser Samuel. Je me demandais se qui pouvais bien se produire. Car, avec cette lune se soir je crois que tout pouvais arriver et que la soirée allait devenir de plus en plus bizarre. Je revenais sur mes pas et vis justement la lumière qui me rendait presque aveugle. J'arrivais à peine a y voir quelque chose. Mais, je vis que cette lumière bleu qui était arriver de nul part venait de Samuel lui-même. Je me demandais se qui pouvais bien arriver. Est-ce que c,étais encore un coup de cette maudite lune ou bien autre chose ? Car, au dernière nouvelle il n'avait que la pyrokinésie comme pouvoir, alors d'ou pouvait venir cette lumière.

Je ne savais pas trop quoi dire. Après tout il m'avait dit de partir, mais là avec cette chose je ne savais pas s'il fallait que je dise quelque chose ou non. Donc, j'avançais quand même avec les yeux presque fermer et essayait de retrouver Samuel dans cette lumière.

Light Of The Assassin

« Crois-tu que la vie soit un passage d’une mort à l’autre ? Faut-il vraiment transiter par tant de morts pour arriver à vivre ? »

Fernand Ouellette

A travers cette lumière, je me perdais. Elle gagnait en intensité alors que moi je perdais mes forces à chaque seconde qui passait. Ces événements m’effrayaient car je m’imaginais mort et définitivement enterré, sans que je puisse me battre et ainsi sauver ma vie. Le pire était peut-être devant moi, et mon heure allait enfin sonner, encore plus vite que ce que je pensais. Je voulais attendre, quitter ce monde le plus tard possible, mais peut-être que le Destin en avait décidé autrement, voulant me récupérer tout de suite plutôt que de patienter. Moi qui pensait la mort patiente, enfin de temps en temps, j’avais tort, car elle avait l’air de vouloir ma peau tout de suite et sans attendre. J’ignorais ce qui était en train de m’arriver, et c’était bien cela qui me dérangeait, car je ne savais pas comment cela allait bien pouvoir finir.

Alors que je perdais espoir, et que j’avais même fermé les yeux, me pensant en train de mourir, je commençais à reprendre conscience, peu à peu, et j’observais la nature de la lumière qui m’entourait. Elle était bleue, intense, et elle me traversait de part en part, comme si elle agissait en moi, et qu’elle me faisait quelque chose. Devais-je considérer cela comme un pouvoir, ou bien un élément extérieur ? Malheureusement, je ne pouvais pas trancher entre l’une et l’autre des propositions, car je n’avais aucune preuve, aucune… Je voudrais bien parler, crier, mais ma voix ne trouvait pas la force de parler, car mon cerveau était enfermé dans quelque chose qu’il ne comprenait pas, et dont il ne trouvait pas l’origine. Ceci n’avait aucun sens…aucun.

Les minutes passaient, et cette lumière sortait toujours de mon organisme. Peu à peu, j’avais l’impression de retrouver mes forces, alors que c’était impossible. Quand une âme était prête à mourir, comment pouvait-elle guérir et ainsi quitter le ciel, alors qu’elle n’en avait pas ce pouvoir en elle ? Je ne savais que contrôler le feu, m’en servir comme je le souhaitais, et non faire cela. Ceci n’était pas moi alors que cela sortait de moi. C’était n’importe quoi…n’importe quoi…car les évènements devenaient peu à peu impossibles. En effet, quand je vis le nouvel état de mon bras droit, là d’où était partie cette lumière bleue, il n’était plus le même. De vulgaires entailles l’endolorissaient auparavant, mais plus maintenant. Je ne les voyais plus. Elles avaient disparu, sans aucune raison, comme si elles avaient pu guérir, alors que je n’étais pas capable de cela. En observant chacun de mes membres, je les voyais redevenir purs, sans blessures. C’était comme si cette lumière, qui provenait de moi sans aucune raison, guérissait chacune de mes blessures, les unes après les autres, pour me faire reprendre des forces, et me sentir vivant. Mais…mais…comment une chose pareille avait-elle bien pu arriver ? Était-ce là la description de ma fameuse différence, celle que tout le monde voyait en moi sans pour autant la nommer ?

Rien que le fait de poser cette question me faisait peur, car je donnais raison aux personnes qui m’avaient testé : tout d’abord ces scientifiques inconnus dont j’ignorais encore le nom, et ensuite ce James Flanagan, celui qui aurait pu me tuer sans aucun remord, aucun remord. L’absence de remords était bien le point commun entre ces deux façons de me tester, car les deux étaient bien capables de toutes les horreurs pour arriver à leurs fins : me rechercher partout à travers le monde, me faire du mal en me torturant physiquement ou émotionnellement, mais aussi tuer ceux que j’aimais. En songeant à cela, je ne pouvais penser qu’à elle, celle que j’avais perdu, et penser aussi à Rachel, alors que j’aurais très bien mourir. En théorie, j’aurais du quitter ce monde, mais j’étais encore là, enfermé dans cette lumière bleue.

Ce phénomène prit fin quelques instants plus tard, et la lumière s’évanouissait enfin. J’étais encore à terre, secoué par ce qui venait de se passer. Je n’étais plus en train de mourir, mais j’étais vivant, bien que j’avais encore du mal à émerger de ce qui venait de se produire. Cette lumière bleue qui venait de s’éteindre, provenait de moi, sans que je ne comprenne pourquoi, et elle m’avait guéri. Tout était de nouveau clair devant moi, et je revoyais la même scène d’horreur que j’avais quittée. Quand je me retournais de nouveau, je vis Rachel. Elle n’était pas partie.

En voyant ma tête, une chose était largement claire. Je savais que cette lumière provenait de moi, mais je ne savais pas ce qui venait de m’arriver. Ma réaction n‘était autre que l‘incompréhension.

Après quelques minutes, à essayer de rejoindre Samuel. Je pris la déscion de rester ou j'étais à quelques mètres. Car, plus les minutes passaient et plus la lumière devenait aveuglante. J'ai du me retourner pour ne pas me faire mal au yeux. Pendant, que j'étais retourner je voyais les autres se battre et réalisait qu'il n'y avait que moi qui avait remarquer la lumière. Peut-être parce que j'étais de nouveau moi-même. Je crois que j'allais avoir beaucoup question dans ma tête après cette soirée. Certaines seront répondu d'autre non et je crois que ce qui venait d'arriver serait l'une de celle qui ne sera jamais répondu au complet.

Plus les minutes allaient et plus je me demandais se qui se passait. Puis la lumière devenait de moins en moins forte. Ces à ce moment que je me retrounait de nouveau et ouvrit mes yeux qui était fermer depuis quelques minutes. Au loin, je vis un corps et je me disais qu'il avait finalement quitté se monde. J'avais arrêter de verser des larmes, mais j'étais quand même triste de savoir que je venais de perdre un ami cher. C'étais le premier qui avait comprit certaine chose et aussi il m'avait quand même sauvée la vie. J'avançais et je savais à quoi je m'attendais et je savais que d'ici quelques secondes j'allais voir un corps sans vie. Je me disais au moins qu'il me restait Taylor, Lucy et Claire même si cette dernière je la voyais moins souvent.

Mais, quand j'arrivais devant le corps de Samuel la première penser que j'ai eu était la surprise. Dès que j'arrivais il était vivant et je me demandais pas quel miracle c'était arriver. La seul chose que je pouvais penser c'était que c'était un miracle. Je me tenais en face de lui et je ne savais pas trop quoi dire. J'avais la bouche ouverte j'avais l'air d'un poisson quand il respire. Puis, je pris la parole sans trop savoir quoi dire.

Mais, comment est-ce possible. Je t'ai vu tu était presque mort. Tu étais gravement blessé et il y avait du sang et tout.

J'avais arrêter ma phrase j'étais simplement surprise de tout ceci. Je ne savais pas trop d'ou venait cette lumière, mais j'étais contente qu'elle soit apparue se soir.

Light Of The Assassin

« Méditez sur la lumière. Premièrement vous êtes la lumière. Ensuite la lumière est en vous. Enfin, vous êtes la lumière. »

Sathya Sai Baba

La lune rouge brillait toujours dans le ciel, et rendait n’importe qui complètement fou, et terriblement agressif. A elle seule, elle provoquait tous ces combats, cette cause qui avait failli par me tuer. Pourtant, telle une exception, j’avais su comprendre par moi-même ce qui se passait, et je m’étais retrouvé dans une position qui ne m’avait pas fait plaisir. Je m’étais trouvé face à Rachel, elle encore possédée par la lune, et je devais la convaincre. J’y étais parvenu, mais je m’étais retrouvé à terre, et j’avais une chose importante en moi-même. Mes véritables sentiments étaient apparus, et j’avais peur de quitter la vie, comme de la quitter elle. Je n’avais pas envie de la perdre, et de la quitter sans rien lui dire, bien que j’allais probablement rester muet pendant le restant de mes jours, uniquement par timidité. Mon blocage de conscience était un problème, et je n’allais jamais pouvoir le résoudre, surtout aussi vite, oh jamais. Je n’avais pas confiance en moi. Alors que je croyais mes espoirs éteints, complètement éteints, une lumière bleue, inexplicable, avait su me sauver la vie, et guérir l’intégralité de mes blessures. Je m’étais senti mort, mais j’étais pourtant en vie.

Je demeurais fixé dans ma surprise, à me demander comme je venais de survivre face à la mort, alors que mon sort paraissait certain. En théorie, j’aurais du mourir, quitter ce monde, mais j’étais encore là, les blessures désormais vidées de leur présence, et de leur douleur. J’étais pétrifié par l’inconnu, à me demander quelle était la chose, qui m’avait aidé à échapper de la mort, et à rester en vie. Cette lumière, était sortie de nulle part, bien qu’elle avait l’air de venir de moi, et ma guérison s’était déclenchée peu après cela. Je n’arrivais pas à croire ce qui était en train de m’arriver. Moi, le pyromane, j’avais été victime d’une guérison, que j’aurais provoqué, alors que c’était impossible. Avoir deux pouvoirs, en tout cas pour moi, était une chose absurde, littéralement impossible, alors j’étais perdu. Malgré tout, j’étais conscient d’une chose. Sans cette lumière, je serais probablement décédé et j’aurais pu ne plus la revoir. Cette fois-ci, la perte n’aurait pas été en face de moi, mais elle aurait été moi. Finalement, il n’y avait rien eu, par chance, mais c’était quand même moins une…

Tout comme moi, Rachel ne comprenait pas ce qui venait de se passer. Elle m‘avait vu presque mort, ensanglanté, et en train d‘agoniser, et voilà bien une différence. Désormais, j‘étais vivant, guéri, et en pleine possession de mes moyens. Cette vision ressemblait à une blague, mais j’étais quand même sérieux. J’étais en vie.

- Je ne comprend pas ce qui s’est passé. Je m’étais senti mourir, quitter ce monde, mais cette lumière, peu importe d’où elle est sortie, a guéri mes blessures et m’a sauvé la vie. C’est étrange.

*Tu ne peux pas savoir à quel point je suis heureux de te revoir, et je ne montre que le quart de mes sentiments. Comme d’habitude, je suis assez stupide pour ne rien te dire à voix haute.*

J'étais soulagé, bien qu’heureux d’être encore en vie, et de la voir. Bien sûr, je ne montrais pas toute ma joie, alors que cette scène, à l’extérieur et probablement partout dans le monde, demeurait encore horrible. Les gens continuaient de se combattre, alors que nous étions redevenus nous-mêmes, conscients de ce qui se passait autour de nous. Cette position n’était guère rêvée.

Peut-être devrais-je lui parler de mon impression, histoire de mettre les choses au clair ? J‘avais tout vécu dans cette lumière, et mes suppositions étaient immenses. Je devrais lui en parler.

- Quand j‘étais dans cette lumière, j‘ai vu tout ce qui se passait. Mes membres guérissaient les uns après les autres, sous l‘effet de cette lumière. J’étais dominé par une impression étrange, quand cette lumière a commencé à jaillir. Elle venait de moi. Ce qui s’illuminait ainsi, c’était mon corps. C’est étrange, complètement étrange. Je crois que je m’embrouille même dans mes paroles tellement que je suis perdu dans tout ce qui se passe.

*et dans ce que je ressens aussi…*

En voyant quelque chose venir rapidement vers nous, une sorte d’attaque que je ne savais pas qualifier, je prenais la main de Rachel, afin que l’on puisse aller vers un espace hors d’atteinte. Je n’avais pas envie qu’elle soit blessée. Mais…je ne pouvais pas tout éviter. Je me pris une légère couche sur le pied droit. C’était bien ma veine.

- Oh, bon sang...ce n‘est vraiment pas ma veine.

Une lumière bleue, de l‘ordre de quelques secondes, jaillissait depuis la faible blessure, et elle disparaissait. Je ne contrôlais pas ce qui se passait, mais j‘avais au moins la confirmation d‘une chose : ceci provenait de moi.

- Mais…mais…cela vient vraiment de moi alors ? Je ne comprend rien du tout…

Mes théories étaient-elles toujours fondées ?

Tout ceci devenait de plus en plus bizarre et je crois que depuis que j'ai découvrais mon don. L'événement d'aujourd'hui est le plus bizarre que j'ai vu en date. Même avec l'explication de Samuel je ne comprennais pas comment il avait survécu. À voir le visage qu'il avait je savais qu'il trouvait cette situation aussi étrange que moi. Il n'avait plus aucune blessure sur lui elle avait toute guérrit. Vraiment un petit miracle je n'arrête pas de le dire, mais de mon point de vue c'était ce qu'on peut appeler un miracle. Il y a quelques minutes je croyais avoir perdue un ami et maintenant il était devant moi.

Il continuait à m'expliquer que pendant qu'il était sous la lumière. Je ne faisais qu'écouter ce qu'il me disait et j'étais vraiment heureuse que cette lumière soit arriver. Même si je me demandais d'ou elle venait, car ce n'était pas son pouvoir. Et je n'ai jamais connu de personnes avec un deuxième pouvoirs. Même s'il aurait un deuxième dons il ne pouvait pas être à l'opposer de son premier. Pour me sortir des mes pensers Samuel me prit la main et courait dans une direction. Je n'avais même pas vue pourquoi on n'avait bouger, mais je crois que avec les battailles qu'il y avait autour et nous qui restait là a discuter nous étions des cibles facile. Donc, je crois que c,était pour cela que nous avions bouger au plus vite.

Mais, même si nous avions bouger le plus vite que nous pouvions. Je vis une blessure sur le pied de Samuel. Ils pouvaient pas le laisser tranquille pour la soirée. Il venait de mourir et il était à nouveau blesser. La prochaine fois, ces moi qui les attaques pour qu'il nous laisse tranquille. À peine cette attaque faite je vis de nouveau cette lumière bleu qui guérrissait la blessure de Samuel.

Vraiment moi qui pensait avoir vu le plus bizarre, et bien ça ce les encore plus.

J'étais vraiment surprise, car moi qui pensait que c'était comme un petit miracle. Et bien je crois que cette lumière fait maintenant partit de Samuel, mais comment ces arriver ?

Light Of The Assassin

« Le vrai miracle n'est pas de marcher sur les eaux ni de voler dans les airs : il est de marcher sur la terre. »

Houeï Neng

Devais-je finalement ma vie à un miracle, ou bien à quelque chose qui faisait effectivement partie de moi-même ? Cette lumière bleue m’amenait à me poser tant de questions, et je n’arrivais plus à me comprendre. Je pensais me connaître, mais je devais avoir tort finalement. A priori, les scientifiques, qui m’avaient testé les uns après les autres, avaient peut-être raison depuis le départ. Ils disaient tous que j’étais différent, que quelque chose de spécial était en moi. Ce soir, il était possible que ma question ait trouvé une réponse. Ma différence se définissait probablement dans cette lumière bleue, cette chose qui m’avait sauvé la vie. Sans cette lumière bleue, mon corps ne serait devenu qu’un cadavre parmi tant d’autres. Gisant sur le sol, surtout dans cet endroit, je serais passé inaperçu, puisque la note de ce soir était au sens macabre de la vie. La lune rouge nous rendait ainsi. On pourrait commettre un meurtre, sans s’en rendre compte ni ressentir un quelconque remord. Ceci nous définissait comme des monstres, rien de moins que cela. Je n’aimais pas cette conclusion, mais c’était la seule chose valable dans cette histoire. Malheureusement, j’étais perdu, et cela m’étonnerait que mon problème puisse trouver une réponse, surtout rapidement.

J’avais retrouvé Rachel, bien que je ne lui dirais probablement jamais ce que je ressentais au plus profond de moi, mais ce fait me soulageait. J’étais enfin serein, alors que j’aurais pu mourir. Ce sentiment était étrange, car je devais continuer à être effrayé. Mais, je ne l’étais pas. Je restais juste dans l’incompréhension au sujet de cette lumière bleue en ce soir de lune rouge. Rachel venait d’assister à une nouvelle bizarrerie venant de moi. Dans notre course, pour éviter l’attaque que j’avais vue, j’avais été blessé à la jambe, juste à la jambe. Il s’agissait de quelque chose de minime, comparé à ce qui aurait pu me tuer, mais cette blessure venait de guérir, juste sous nos yeux. Cette lumière bleue m’avait encore sauvé la vie. Tout devenait de plus en plus étrange ce soir.

- Je ne comprend pas ce qui se passe. Quand je me blesse, cette lumière me guérit juste après. Mais je suis juste capable de contrôler le feu, et non de faire ça. Cette lumière n’a rien à voir. Cette lumière a l’air de venir de moi, mais comment je peux faire ça ?

Rien n’avait de sens ici, surtout à présent. Malheureusement, passer notre temps à réfléchir n‘allait pas servir à grand-chose, simplement parce que nous n‘étions pas capables de la trouver par nous-mêmes. Comment comprendre quelqu‘un qui avait l‘air de posséder deux pouvoirs différents, largement opposés, alors que n’importe qui penserait que cela était impossible ? Je l‘ignorais…

De mes propres yeux, j‘observais la scène d‘horreur qui était le combat de différents groupes d‘inconnus, sous cette lune rouge. On était éloignés d‘eux, et ils n‘allaient pas nous attaquer. Nous étions préserver dans le sens où on continuait à les éviter. En courant vers eux, nous ne pouvions que risquer notre mort. Quand même, nous n‘étions pas fous à ce point-là pour mourir alors que nous avions conscience des événements.

Mort une fois et rejeté sur terre, je n‘avais pas envie de mourir une seconde fois et que l‘on puisse me considérer comme un mort-vivant. Si maintenant je me mettais à mourir indéfiniment, j‘imaginais déjà la nature de mon problème à l‘avenir. Dans ma tête, les images se dessinaient déjà. Je pouvais y voir une affiche, avec ma tête en plein centre et avec comme phrase d‘accroche ceci : Venez dans notre fête foraine et admirer le défouloir le plus intéressant de la Terre. Amusez-vous à torturer Samuel Langster pour le plaisir, et découvrez le goût du sang sur vos mains, car cet homme ne meurt pas ! Mais quelle finesse ma parole ! Qu‘étais-je devenu ? Voici la véritable définition de la bête de foire.

Je vis alors quelqu’un en train de tomber à terre. Il était blessé, et ceci avait l’air grave. J’avais peur, car j’avais encore en tête ce qui aurait pu me couter la vie. Je le regardais sans bouger, en me concentrant sur sa guérison. J’avais envie qu’il aille mieux, mais je ne savais pas comment faire cela sans risquer la vie de Rachel, alors que je l’a…l’ai…l’appréciais, oui c’était ce mot là que je cherchais. Non, je n’étais qu’un idiot. Je voulais lui dire mes sentiments, mais je n’arrivais même pas à penser à mes propres sentiments, alors à quoi cela allait-il mener ? A un blocage éternel, alors qu’elle était peut-être celle qui…celle qui…était là pour moi. Voilà encore quelque chose que je venais de censurer moi-même. Alors que je pensais arrêter de me concentrer, je vis quelque chose d’incompréhensible. Ce type avait été animé par la même lumière bleue, après mon souhait lié à sa guérison. Cette chose me faisait peur, car cela me montrait bien, que cette lumière était peut-être la mienne.

Quelques instants après, j‘arrêtais simplement de regarder ces gens se combattre entre eux, se blesser ou bien se tuer, car je ne supportais plus le fait de les voir dans cet état. Ils ne provoquaient que des malheurs, et c’était horrible.

Je me retournais vers Rachel, un peu plus tard, les yeux bercés par une émotion qui ne me plaisait pas. J‘étais résigné. Le rythme de tout ceci était trop fort. Si nous souhaitions sauver notre vie, nous devions nous enfuir, sans attendre, bien que cette issue ne me plaisait pas. J‘aurais préféré m‘interposer, faire quelque chose pour les sauver, mais la lune rouge affectait beaucoup trop de monde, et nous n‘étions que deux à être conscients de ce qui se passait. Deux contre tous, la loterie ne nous laissait que peu de chance de gagner.

Si je voulais la préserver, bien que je n‘allais pas dire ce que je ressentais pour elle, notre départ était nécessaire. C‘était bien trop malheureux, mais voilà notre problème. C‘était une obligation.

- Je crois qu’il vaut mieux partir Rachel. On a conscience de ce qui se passe autour de nous, mais nous ne pouvons pas partager cette même sensation avec tout le monde. Je serais tenté d’essayer, mais la scène est trop forte pour nous.

*Je serais stupide de me faire des illusions, alors que je ne suis qu’une illusion, enfin un revenant pour être précis.*

- En restant ici, nous risquons notre vie, et je n‘ai pas envie de te perdre, ou de t‘inquiéter encore parce que je risque de me perdre moi-même.

*En gros, espèce de crétin, si tu résumes ta phrase à l’essentiel, tu aurais du lui dire : On doit partir parce que je t’aime bon sang !!! Mais voilà que tu aimes la complexité de la langue de Shakespeare…*

Je venais peut-être de guérir un homme, alors je n’avais pas envie de devenir encore plus fou et en plus de partager ma folie, ce serait bien le pire alors que j’a…j’ai…je tenais à Rachel. Je tenais ma phrase, enfin !

Tout ce qui venait d'arriver en un soirée était sûrement la plus bizarre, mais aussi cette qui fut remplit avec le plus d'émotion et d'aventure d'en un sens. Avec Samuel on venait de se cacher pour ne pas se faire attaquer par des gens posséder par la lune rouge. J'avais toujours une question dans ma tête. C'était pourquoi il n'y avait eu que moi et Samuel qui était revenu normal ? Pour moi il devait y avoir le fait que j'avais entendu toute les penser de cette chose qui m'avait posséder et même encore je n'avais pas toute le réponse... je crois. Mais, pour Samuel j'en n'avais aucune idée. De plus, cette lumière bleu étrange qui guérir tous à chaque fois qu'il se blesse et très hors du commun, mais quand on n'est dans un monde comme le notre tout est étrange. J'écoutais se que Samuel me disait par rapport à se qui lui arrivait avec cette lumière et le fait que c'était bizarre vu qu'il contrôle que le feu. Moi aussi, je trouvais cela bizarre, car je n'avait jamais rencontrer de personne qui avait deux pouvoirs différents.

Donc, je regardais un peu du coin de l'oeil se qui se passait. C'était toujours la même histoire des gens qui mourait un peu partout. J'aurais voulu les aider avec leur blessure ou faire quelque chose, mais je ne pouvais rien faire. Je devais juste les regarder et être spectatrice de ce massacre. Je fermais les yeux pendant quelques secondes et essayait de ne plus penser à ceci, mais il y avait des gens qui criait de douleur et il y avait du bruit partout. Je me demande si ce phénomène était partout dans le monde ou juste ici dans cette ville.

Je me retournais voir Samuel qui je ne sais pas trop se qu'il essayait de faire, mais quelques minutes après l'homme qui était proche se sentait beaucoup mieux. Je ne savais pas trop se que cette lumière avait fait à Samuel, mais je crois qu'il pouvait même guérir par la penser. En n'y pensant avoir deux pouvoirs qui était l'opposer de l'un et l'autre c'était vraiment bizarre. Mais, j'oubliais très vite ce penser que j'avais et revenait à Samuel qui me disait qu'il fallait complètement quitter les lieux, car à nous deux il était impossible de rester ici. Même si avec ce nouveau pouvoir je ne voulait pas voir Samuel souffrir et moi de mon côté je ne voulais pas être blesser.

Les prochaines paroles qu'il me dit me touchait beaucoup, car personne depuis que j'étais ici m'avait dit qu'il tenait à moi. Bon j'y était pour quelque chose, car avant je pensais que j'étais un monstre, puis, j'ai connu des gens qui son comme moi. Je ne savais pas trop quoi répondre donc, je ne fis qu'un signe positif pour que nous quittions se champ de bataille une bonne fois pour toute.

Light Of The Assassin

Mais qu’étais-je devenu ?

En l’espace d’une soirée, mon corps avait changé au point de devenir sérieusement intriguant. Cette lumière faisait désormais partie de moi, c’était évident, mais à quoi servait-elle ? Comment l’avais-je obtenu alors que mon premier pouvoir n‘était autre que le feu, ce contrôle que j‘avais toujours eu ?

La différence, que ces scientifiques n’avaient jamais pu comprendre, se trouvait peut-être dans cette lumière bleue, qui arrivait à guérir non seulement moi, mais aussi les autres personnes. Je ne savais pas si je pouvais caractériser cette histoire comme un nouveau pouvoir, qui se cacherait en moi, ou bien comme un élément extérieur qui m’avait percuté. Malheureusement, je n’aurais probablement la vérification de cette histoire que demain matin, lorsque la lune rouge allait enfin quitter notre ciel. Si jamais cette lumière apparaissait en dehors de cette période, ceci définirait la preuve que ceci m’appartenait sans hésitation.

Quand je suggérais de partir de cet endroit, à force de continuer à voir des gens tomber, mourir, et demeurer blessés à cause de cette histoire de lune rouge, Rachel ne fit qu’un mouvement de tête pour signifier la réponse positive.

Nous commencions alors à marcher pour quitter cet endroit, mais j’étais quand même inquiet. Le fait que Rachel reste muette face à moi m’inquiétait un peu. Moi je restais muet parce que la vérité de mes sentiments restait enfermée en moi, donc c’était une sorte de bonne raison. J’aimerais vraiment pouvoir tout lui dire, mais je n’allais probablement jamais pouvoir tout lui dire, et être enfin sincère comme il le fallait. J’aimerais être capable de cela, mais j’étais certain d’une chose : cela n’allait pas être possible. Manque de chance… Bien sûr, nous allions devoir éviter encore certaines attaques de passage, en tout cas je le supposais, mais cela allait probablement être moins intense que là où nous nous trouvions auparavant. En effet, le lieu précédent ressemblait plus à un rassemblement de personnes plutôt que les rues. Les présences allaient plus être un biais du hasard, voilà tout.

- Rachel, qu‘est-ce qui se passe ? lui demandais-je. Oh, c‘est ma faute si tu ne parles pas…j‘en suis sûr.

Nous avions commencer à marcher pour sortir de cet enfer. Moi les deux seules choses que je pensait en ce moment était qu'il ne fallait pas que je me tombe par terre ou quelque chose comme ça. Car, j'avais peut-être une chance après de me faire tuer. Et tant que je n'étais pas chez moi dans mon bain à relaxer je n'allais penser qu'à ça et aussi toute les choses qui se sont produit quand j'étais posséder par la lune. J'avais toute les pensers de la chose qui m'avait posséder dans la tête. Elle ne voulait faire que du mal autour d'elle et je voulais oublier ceci, mais je ne savais pas trop quoi faire.

Je continuais à marcher et à me perdre dans mes pensers. Avoir su ce qui serait arriver se soit je serais rester chez moi. J'aurais écouter un film, lit un livre avec ma musique dans les oreilles ou bien je me serais tout simplement coucher. Non il a fallu que je me retrouve posséder et que je sorte dehors et que je détruis tous ce qui était devant moi. Mon dieu ! J'allais en avoir pour des années à y penser moi qui ne faisait pas mal à une mouche. Voilà que j'avais blesser et peut-être même tuer des gens qui était innoncent. D'autres étaient peut-être des méchants, mais je ne pouvais pas m'enlever de la tête que j'avais peut-être tuer des gens qui n'avait pas voulu se faire tuer.

Après mon bain et une bonne nuit de sommeil je devais quitter la ville pour quelque temps. Loin de New York et peut-être donner un rendez-vous à Lucy pour qu'on se revoit à nouveau. Après se qui sait produit se soir j'avais besoin de parler à ma meilleure amie. Celle qui avait jouer le rôle de soeur pour moi pendant toute ces années. Peut-être qu'en même temps je lui dirais la vraie raison du pourquoi que je suis partis. Soudainement, je vis Samuel arrêter de marcher et me demander pourquoi je restais silencieuse. Il avait l'air inquiet pour moi veux que je ne parlais pas.

Non ces pas toi au contraire je pense à beaucoup de chose. Avec se soir je dois dire que j'ai beaucoup de question et certaine vont peut-être sans réponse.

Avec ma main, je replaçais mes cheveux qui étaient dans mon visage et je ne voyais pas beaucoup. Maintenant, je voyais un peu mieux et je ne sais pas comment je devais remercier Samuel de m'avoir réveiller de la possésion dans laquelle j'étais prisionnière.

Je n'ai pas eu la chance de te le dire, mais merci de m'avoir sortie de cet enfer. Avoir été dans la place que j'étais pendant que j'étais posséder j'ai entendu des choses et elle était horrible.

J'eu un autre larme qui coulait le long de ma joue, mais je l'enlevais très vite. Ce n'était pas parce que j'étais triste que j'eu cette larme, mais parce que j'avais fait des choses horrible ce soir.

Light Of The Assassin

Voir Rachel rester muette, alors que nous marchions dans le but de quitter ce champ de bataille, était une chose qui m’inquiétait. En même temps, j’avais l’impression d’être un petit peu responsable de ce silence. J’avais malheureusement été une grande partie des événements mystérieux de ce soir, avec cette lumière bleue qui me guérissait moi, mais aussi les autres personnes. J’avais changé cette nuit-là… Beaucoup de choses m’intriguait en plus de cela, notamment le fondement de ma lucidité. Comment avais-je pu parvenir à retrouver la raison, et me rendre compte de ce qui se passait réellement cette nuit-là ? Dans ma tête, je pensais que le fait d’avoir vu Rachel dans cet état, comme possédée par une force extérieure, avait été probablement été l‘élément déclencheur de mon retour, et aussi de la compréhension de mes véritables sentiments, que j‘allais probablement continuer de taire, à cause d‘un blocage...ce blocage qui m’empoisonnait la vie. Mélanger l‘influence de la lune rouge, ainsi que des véritables émotions, bien sincères, était peut-être la définition de mon retour, mais je ne pouvais pas en être absolument sûr.

Pour moi, si Rachel ne parlait plus, c‘était de ma faute, parce qu‘un grand nombre d‘interrogations était né à cause de moi, surtout de cette lumière bleue. Mais, elle me disait alors que ce n‘était pas de ma faute. Elle pensait à beaucoup de choses, notamment à des questions qui risquaient de ne pas trouver de réponses. A vrai dire, je me trouvais dans la même situation, alors je pouvais comprendre ce qu‘elle ressentait. Par contre, le sens inverse ne risquait pas de se faire, surtout si je ne lui disais pas ce que je ressentais.

- A vrai dire, je ressens la même chose que toi par rapport à ce soir. Depuis le moment où je me suis trouvé dans cette lumière, je ne comprend plus grand-chose. En tout cas, je peux te dire une chose. Si jamais tu as besoin d’aide, de quoi que ce soit, sache que je serai là pour toi.

Avec sa main, Rachel replaçait ses cheveux, afin qu’il ne puisse pas la gêner, notamment pour sa vision. Alors, elle me remerciait de l‘avoir sortie de l‘influence de la lune rouge. La place dans laquelle elle avait pu être n‘avait pas été facile. Rachel aurait entendu des choses...probablement horribles, et ça je ne pouvais pas savoir ce que cela lui avait fait.

- Tu n’as pas besoin de me remercier pour ce que j’ai fait Rachel. J’ai pu retrouver mes esprits, et me rendre compte de ce qui se passait réellement autour de moi. Quand je t’ai vue ainsi, je ne voulais pas que tu restes dans cet état. Je ne voulais pas te perdre.

Quand j’avais vu cette larme tomber, même si Rachel l’avait essuyée très rapidement, j’eus un réflexe plutôt rapide. Je prenais sa main droite dans la mienne.

- Je suis là, avec toi. Tu n’es pas toute seule. Cette histoire est finie désormais.

J’avais vraiment envie de l’aider, et d’être là pour elle. Mes sentiments étaient sincères, bien que j’en dissimulais une grande partie. J’avais su en effet dire à voix haute que je tenais à Rachel, mais je ne lui avais pas dit à quel point.

Enfin tout ceci était terminer et je pouvais enfin respirer. Le seul problème que j'avais était encore le chuchotement de la voix qui m'avait posséder. Je ne savais pas pourquoi j'avais cette voix qui me poursuivait, car je savais que j'étais moi-même. Je n'étais plus posséder, car si c'était le cas je serais dans la foule à me battre pour aucune raison. Alors, pourquoi avoir cette voix dans ma tête ? J'avais peut-être était sous le choc et ceci n'était que mon imagination. Mais, la voix avait l'air vraie. Pendant, quelques minutes je ne pensais qu'à ceci et rien d'autre. Donc, quand Samuel me parlait que la raison du pourquoi que je ne parlais pas était peut-être de sa faute.

Non t’inquiète se n'est pas de ta faute si je ne parle pas. Je fait juste réfléchir sur certains points par rapport à cette soirée.

J'avais juste hâte de voir les premiers rayons du soleil et de enfin voir cette nuit finir. De voir les gens revenir normal et de reprendre une vie normal. Enfin, pour ceux qui peuvent, car pour moi et ceux qui son comme moi même si cette nuit fini. Ils n'auront pas de vie normal il va falloir se re-cacher. Peut-être que je vais le faire moi aussi pour quelques semaines ou 1 mois. Juste pour oublier ce qui vient de se produire sous mes yeux. Puis, avec le petit vent qu'il y avait je pris les cheveux que j'avais devant moi et les replaçait en les attachant. J'avais le visage dégager et je pouvais mieux voir. Quand je remerciait Samuel de m'avoir sauver il me répondait tout de suite que je n'avais pas besoin de le faire.

Je crois que oui je dois te remercier, car ces quand même la deuxième fois que tu me sauve la vie.

C'était en quelque sorte une sorte de héros. M'avoir sauver deux fois il le mérite de ma part, même s'il dit qu'il ne l'ai pas. Pour moi il est et ces ça qui compte. Puis, en repensant à ce qui savait produit une larme coulait le long de ma joue et je l'enlevait très vite. Mais, à peine que je l'ai faite Samuel me prit la main et me disait que je n'était pas toute seule et qu'il était là. C'était la première fois qu'on me le disait en dehors des parents et de ma meilleure amie. Les autres personnes que j'avais rencontre n'était pas vraiment des personnes à qui je pouvais faire confiance. Je savais que même si je ne connaissait pas beaucoup Samuel je pouvais lui faire confiance.

Merci ces la première fois qu'on me dit ceci en dehors des parents et oui enfin tout ceci et fini.

J’espère qu'il n'aurait pas de prochaine lune avait des siècles. Elle avait fait assez de malheur comme ça. Elle pourrait revenir autant fois qu'elle veut, mais quand je serais morte comme ça elle ne viendrait plus jouer dans ma tête comme elle la faite.

Light Of The Assassin

« Souvent une fausse joie vaut mieux qu'une tristesse dont la cause est vraie. »

René Descartes

Toute cette histoire était terminée, et nous pouvions enfin respirer sans cette lune rouge, capable de nous faire faire toutes les horreurs possibles, comme le meurtre par exemple...le pire des crimes. En une seule et unique soirée, le record de cadavres, abandonnés en pleine rue, allait probablement être largement bouleversé. C‘était une prouesse stupide et macabre, mais l‘humanité avait commis cela, soumis à un élément naturel.

Je me sentais mal…car je me croyais en partie responsable, mais c‘était mon idiotie personnelle comme d‘habitude. Peut-être étais-je aveuglé par mes sentiments actuels, pensant que toute la peine de Rachel était de ma responsabilité, mais je devais arrêter cela rapidement, pour éviter d‘étaler des choses que je n‘avais pas envie d‘étaler.

A priori, ce n‘était pas ma faute si Rachel ne parlait pas. Elle réfléchissait par rapport à certains points par rapport à cette soirée étrange. A vrai dire, je ne pouvais que la comprendre, sans la contredire, car il était vrai que les événements demeuraient plus qu‘exceptionnels.

- Je comprend que tu ais besoin de réfléchir. C’est logique après tout ce qui est arrivé, en l’espace d’une seule et unique soirée.

S‘il me tardait qu‘une seule chose, c‘était bien l‘arrivée de la lumière du jour. Quand le soleil pourrait se lever, cela scellerait la fin de cette nuit d‘horreur. Tout le monde redeviendrait normal, et je comprendrais aussi une chose. Cette lumière bleue, faisait-elle partie de moi ou bien était-elle un événement extérieur, qui m‘avait sauvé la vie ? Cette question n‘allait trouver une réponse que demain matin malheureusement…

Rachel croyait qu‘elle devait effectivement me remercier, car elle disait que cela faisait la deuxième fois que je lui sauvais la vie. En effet, c‘était le cas, mais je le faisais sincèrement, sans avoir envie de recevoir quoi que ce soit en retour. Avec ce que je venais de comprendre ce soir, ces sentiments que j‘ignorais jusqu‘à présent, le fait de la sauver était devenu une évidence, en quelque sorte. Cela allait peut-être m‘empoisonner la vie, ou bien me détruire, mais je les ressentais réellement, sans pouvoir le dire à voix haute. J‘allais probablement rester muet toute ma vie, alors qu‘il s‘agissait de bons sentiments, et non d‘une menace. Pourquoi cette vie était-elle trop compliquée ? Mince alors…

- Je t’assure, je n’ai pas besoin d’être remercié. Quand je t’ai vu comme ça, je ne pouvais pas te laisser continuer à subir cela, alors que c’était horrible.

*t’es limite à lui dire là…ça suffit…*

- Si je veux t’aider, et être là avec toi afin de t’aider à te remettre de ce qui s’est passé, c’est un sentiment sincère. J’ai vraiment envie de faire cela pour toi, je te l’assure.

De plus en plus, je devenais sincère avec mes sentiments. Je me bloquais sur la déclaration suprême, bien entendu, mais je savais une chose. Je n’avais pas envie de la laisser tomber, ni de l’abandonner, surtout si elle avait besoin d’aide, ou d’une épaule sur laquelle se reposer. Je voulais être cette épaule, pour elle.

- Si tu veux, on peut faire ensemble le chemin vers chez toi, comme ça tu seras rassurée.

Je lui souriais, et ce sentiment était véridique. Je n’avais pas ressenti ceci depuis longtemps, et c’était vraiment plaisant.

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