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 « Vantage Point » - Samuel L.

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Anastasia A. Karenine
La Sauvage
Anastasia A. Karenine

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MessageSujet: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeDim 31 Mar - 1:09


Ce matin là, New York avait une bien triste mine. Le ciel était envahis par une épaisse couche nuageuse qui ne semblait pas vouloir se disperser. Les grattes ciels étaient les derniers remparts pour contre ces nuages gris qui menaçaient de tomber sur terre. La pluie sournoise attendait son heure pour s’abattre sur le bitume. Mais la vie dans la Big Apple ne prêtait pas attention à ces détails météorologique, après tout la Terre ne s’était jamais arrêter de tourner le jour ou un Tsunami avait déferlé sur plusieurs pays en Asie. Le klaxon des taxis jaune de la city américaine ramenait à la réalité de ce monde. La circulation, les gens qui marchaient a pas rapide sur les trottoirs, des touristes de toutes les nationalités qui arpentait Manhattan, sourire aux lèvres devant la grandeur des architectures. Building de fer et d’acier, colosses impassibles. Anastasia sortait à l’instant du Starbuck café avec son capuccino entre les mains. Un doux parfum embaumait ses sens. La belle brune regardait à droit et à gauche avant de remonter dans sa voiture. Surveillant son rétroviseur, elle s’engagea dans la circulation. Arrivé à un feu rouge, ses doigts tapotèrent sur le volant pour montrer son impatience. L’Ukrainienne n’aimait pas New York pour ça, il n’y avait que dans les films que l’on avait l’impression qu’il était possible de rouler à cent kilomètre heure tout en parvenait à esquiver le flot incessant de véhicules. Troisième à droite puis tout de suite à gauche, tout droit pendant cinq bonnes minutes qui semblaient être des heures. Sous téléphone se mit soudain à sonner. Décrochant avec le kit mains libres, Anastasia continuait de veiller sur la route. « Oui John, qu’est-ce que tu veux? » La voix de son second s’éleva alors dans le haut parleur de la voiture « On a une urgence à l’ONU, nos informateurs racontent que des terroristes veulent faire sauter le bâtiment. La section d’intervention va arriver sur place, on attend plus que toi.  » Fronçant les sourcils la belle regarda où elle se trouvait. « Très bien, j’arrive d’ici dix minutes. » Aussitôt elle raccrocha. Arriver à l’intersection, elle accéléra pour passer avant le rouge et fit un demi tour détonnant au carrefour, dérapant sur le macadam et filant direction l’ONU. La journée commençait bien…

Slalomant entre les voitures, Anastasia ne regardait plus le compteur. Le temps défilait aussi rapidement que sa Chevrolet. Elle n’était plus qu’à quelques encablures du bâtiment internationale. Celui ci fini par se dessiner au détour d’un gratte ciel. Les drapeaux de différents pays flottaient fièrement dans le vent tandis que la perspective verticale donnait au building une allure démesuré. La camaro grise se gara là où il y avait de la place. L’agent du FBI regardait les équipes déjà sur place, ses subordonnés étaient déjà là, attendant d’en savoir plus pour réfléchir à une solution. Sortant de la voiture avec son Cappuccino, Nastia s’avança vers ses collègues, jetant un coup d’œil à l’ONU. Tout semblait bien calme tandis que les hommes du Bureau Fédérales prenaient place pour mener le siège du bâtiment. John repéra sa supérieur et s’avança vers elle, près à lui déballer tout ce qu’il s’avait. « Qu’est-ce qu’on a ? » demanda la brune afin d’éviter au subalterne de jubiler plus longtemps. « Cinq hommes armés, ils ont pris le bâtiment vers huit heure et quart. Ils retiennent en otages une dizaine de personnes, principalement des employés. Il doit y avoir également un représentant chinois et une traductrice suédois. Il est aussi question d’une bombe. » Fronçant les sourcils, Anastasia restait regarder le building, contrariée de commencer ça journée de boulot ainsi. De quoi bien l’agacer en sommes. Au pas de charge, elle se dirigea vers le fourgon dédié aux communications et y entra comme un char d’assaut, tout au moins de façon suffisamment remarquable pour la comparer à un engin ravageur. « Je veux un contacte avec ses terroristes, que l’on sache au moins ce qu’ils veulent et s’il y a besoin de négocier quelque chose. » Se retourna, elle vit le chef de la brigade d’intervention qui discutait de la situation avec d’autres hommes. « Williams, je veux des snippers pour chaque entrée et sortir du bâtiment, voyez s’il y a des civils qui trainent encore dans le coin, je ne veux personne dans un rayon de cent mètre autour d’ici. » Après quoi, sans attendre une réponse, elle appela John « Je veux que la circulation soit arrêté, personne dans un raison de cent cinquante mètres autour de notre position. » Aussitôt il s’exécuta afin de ne pas perdre de temps. L’Ukrainienne en profita pour finir son café, laissant sentir à tous qu’aujourd’hui était un beau jour pour exterminer du terroriste. Al-Qaïda, ou une autre organisation… De toute façon il ne fallait pas leur montrer le moindre signe de faiblesse. S’il le fallait, Anastasia irait elle même leur tordre le cou. En attendant, elle jeta rageusement son gobelet dans la poubelle non loin de là.

« Agent Karenine, on a un contacte avec un des terroriste, il dit être leur chef, il veut vous parler. » Enjambant la courte distance qui la séparait du fourgon, la native de Kiev monta dans le véhicule et pris le casque pour le mettre sur ses oreilles. « Ici l’agent Karenine du FBI, je vous écoute. » Le ton était ferme, quelque peut agressif, faisait preuve d’une volonté farouche de ne pas montrer le moindre signe de peur. Elle n’était pas du genre à avoir peur. « Karenine, ce n’est pas très américain comme nom. Russe je présume? » Arquant un sourcil face à la méconnaissance de l’homme, la Sauvage répliqua aussitôt « Ukrainien. Mais je vous excuse, ce n’est pas donné à tout le monde de connaître sa géographie. » Il y eut un rire. Anastasia fit signe à l’opérateur de remontrer à la source pour localiser le signale. « Не звинувачуйте мене, дорога. » La jolie brune traduisit alors la phrase sur un bout de papier pour que les autres puissent comprendre : Il ne faut pas m'en vouloir ma jolie. Il fallait gagner du temps afin d’affiner au mieux la localisation. La Douce répondit alors dans sa langue natale, continuant de traduire en écrivait sur la première feuille qui lui était tombée sous la patte « Йдучи прямо в точку да ? » : Allons droit au but vous voulez bien ? De nouveau un rire. L’Agent du FBI regardait l’écran de contrôle qui cherchait à cibler la source. Celle ci fut enfin trouvé au dixième étage. Tout en faisant signe à l’équipe d’intervention, Nastia écoutait la réponse de son interlocuteur. « Ce que je veux ? Peut-être mettre à mal l’organisation qui tente d’établir la paix dans le monde. » Quelle humour, un vrai charmeur… Elle le trouvait navrant. « Très bien, nous savons de toute manière que la paix est impossible. » Cet air charmeur qu’il tentait de se donner laissait à penser que c’était un redoutable parleur mais aussi le plus intelligent de la bande. Pour on ne savait quelle raison, lui aussi tentait de gagner du temps. L’idée effleurait l’esprit de la belle mais elle se refusait pour le moment à en faire part aux autres. La voix vocodée de l’inconnu s’éleva « Un agent du FBI pessimiste ? C’est peu commun. » Aussitôt l’ukrainienne répliqua dans sa langue « Змусив мене не витрачайте мій час. », insinuant qu’elle n’avait pas envie de perdre son temps en bavardages inutiles. Sentant le charisme de l’agent Karenine, le terroriste se décida enfin à cracher le morceau. « Votre gouvernement détient des informations importantes sur quelques sujets sensibles… Nous voulons les récupérer. Sinon soyons certains que personne ne sortira vivant de cette histoire et une partie de Manhattan sera rayé de la carte. » Regardant John Anastasia lui fit signe que l’homme était sur le point de lui dire ce qu’il voulait. « Arrêtez les films d’action, ça vous monte à la tête. Pour ce qui est de ce que vous souhaitez, je vais voir ce que nous allons pouvoir faire pour vous. Un café serré avec ça ? » Loin de là le plaisir d’imaginer l’ukrainienne faire de l’humour, il s’agissait de sarcasme qui semblaient plaire à l’inconnu. « Nous allons vous envoyer un otage qui portera avec lui les informations nécessaires. Ne tentez rien ou nous tuerons le reste des otages. » - « Très bien, nous attendons. »

Enlevant le casque, Anastasia poussa un soupire. Cela faisait longtemps qu’elle ne s’était pas retrouvé face à ce genre de situation. Un deuxième cappuccino ne serait pas de refus. Et le temps qui ne s’arrangeait pas. La pluie venait de se mettre à tomber. « John, vous me bouclez le quartier, faites évacuer les immeubles autour du l’ONU, je ne veux aucun civil dans les parages. » Mais si ce que le terroriste avait dis était vrai, cette précaution semblait dérisoire. Saisissant le parapluie qu’on lui tendait, la brune alla surveiller l’entrée principale du bâtiment au côté du chef de l’équipe d’intervention. Les snippers en position épiaient les moindres mouvements visibles par les fenêtres. Jetant un coup d’œil à sa montre, le temps paraissait avoir repris paisiblement son cours. C’est alors qu’une silhouette féminine se dessina derrière la porte vitré de l’entrée. Il devait s’agir d’une femme de ménage au vu de son allure. Lentement, les mains levées en l’air, suivit d’un homme cagoulé et armée, elle passait la porte qui sortir. Son visage était marqué par les larmes et la peur. Un agent du FBI s’avança tranquillement vers elle afin de la récupérer. Une fois la chose faite, on ramena l’otage au près d’Anastasia. Celle ci se trouvait incapable de parler tellement elle était terrorisé et choquée. Dans une de ses poches, un papier sur lequel était marqué toutes les informations nécessaires pour trouver l’objet désiré. Sans attendre, Nastia le confia à John, lui donnant la dur tâche de l’obtenir. « Vous êtes sûr de vouloir faire ça patron? » Le foudroyant du regarde, elle répliqua « Non, je compte leur offrir un séjour en enfer. » Parfois elle le trouvait idiot sur les bords, mais il fallait excuser son inexpérience dans ce genre de situation. Après ça, elle reporta son attention sur la jeune femme qui tentait de se calmer. Elle lui apporta une boisson chaude et s’assit à côté d’elle. « Je sais que ce que je vais vous demander et difficile, mais j’aimerais en savoir plus sur ce qui se passe dans le bâtiment. Vous vous en sentez capable. » Hochant la tête, la demoiselle lui donna un signe affirmatif. « Très bien. Dîtes moi combien ils sont et si vous avez vu la bombe. » Prenant son courage à deux mains, la jeune femme cherchait ses mots pour s’exprimer. « Ils sont cinq hommes. Leur chef s’appel Vladimir. Il y a un sixième homme avec eux… Mais il semble avoir été emmené ici de force… Pour… Pour ce qui est… de la bombe, je ne sais pas, je ne l’ai pas vu, mais il y a… un sac noir avec eux. » Esquissa un sourire, Aleksandra la remercia avant de la laisser tranquille. Après ça, elle demanda à la faire évacuer et placé sous surveillance.

Le temps continuait de défiler inlassablement. John fini par revenir avec des informations secrets défenses demandées par le prénommé Vladimir. Anastasia demanda alors à reprendre contacte avec les terroristes. Cela ne tarda pas à se faire. Aussitôt, la voix de l’homme s’éleva à nouveau. « ]On peut dire que vous êtres une femme efficace agent Karenine. » Ne cachant pas un sourire moqueur, la Sauvage lui répondit avec le même ton narquois « Je n’aime pas décevoir mes malfrats, ils n’ont plus aucune raison de vivre. » Le rire de Vladimir se fit entendre dans le casque. « Vous m’êtes bien sympathique. Pour la peine je veux que ce soit vous qui m’apportiez ce que je veux. » Nastia lança alors un regard à John avant que l’homme n’ajoute « Venez seule. » Poussa un soupire, l’Ukrainienne accepta, bien qu’intérieurement elle avait envie de le laisser sauter, lui et tous les autres. Après qu’on eut pris soit de lui poser un micro et un mouchard, elle prit alors avec elle la clé USB qui contenait les informations et saisit son parapluie pour affronter la pluie qui tombait toujours un peu plus fort, rajoutant une touche un peu plus dramatique à la situation présente. Lentement, sous le regard de tous Anastasia parcourait la distance qui la séparait de l’entrée de l’ONU. Son regard se baladait sur les vitres qui se dressaient devant elle, cherchant à voir s’il n’y avait pas de présence humaine qui l’observait depuis l’intérieur. Mais rien. Ces hommes étaient des professionnels.

Lorsqu’elle eut passé la porte principale, elle ferma son parapluie et le posa prévu à cette effet, profitant pour regarder derrière elle afin de voir s’il se passait quelque chose dehors. Ce fut alors qu’une voir attira son attention. Un homme cagoulé se tenait derrière un pilier et pointait une arme lourde sur elle. Il lui fit signe d’approcher. Lorsqu’elle fut assez proche de lui il lui attrapa le bras pour l’attirer hors de vu de l’extérieur. Là il l’a fouilla pour vérifier qu’elle n’avait pas d’armes ou quoi que ce soit. Il s’empara de son pistolet automatique avant de la brusquer un peu la faire monter dans l’ascenseur. A défaut d’être un gentleman, il savait éviter les efforts inutiles. L’homme appuya sur le bouton du dixième étages, se postant derrière la brune afin de la surveiller. La musique du lieu ajoutait à ce moment un note parfaitement ridicule, mais il fallait composer avec. La clé USB toujours en mains, Anastasia regardait les chiffres des étages changer au fur et à mesure qu’ils montaient, jusqu’au moment de cette petite cloche qui annonçaient qu’ils étaient arrivés. Là les portes s’ouvrirent et l’homme la poussa avec le bout de son arme. Sans un mot, elle quitta l’ascenseur . Ils marchèrent dans un long couloir avant qu’il ne lui ordonne de tourner à gauche, ce qu’elle fit sans attendre. Dans son esprit, elle réfléchissait à ce qui allait se passer par la suite. Bien sûr elle allait lui donner la clé… Enfin une clé, ça c’était certain. Sans doute qu’il allait vérifier, c’était plus que sûr. Mais après? Impossible de savoir avec précision ce qu’il allait se passer. En aucun cas pourtant il ne fallait perdre espoir de réussir cette délicate mission.
Là il lui fit ouvrir une porte qui semblait être celle du grand hémicycle ou se déroulait les débats du conseil de sécurité. En bas Anastasia vit les otages regroupés autour du pupitre généralement utilisé par les représentants des divers pays. Tout autour, quatre hommes sécurisaient l’endroit, bouclant chaque sortir et entrée pour ne permettre à personne de s’échapper ou de s’infiltrer. Le regard de l’ukrainienne se posa sur Vladimir, le seul qui ne portait pas de cagoule. A côté de lui, un visage familier. Ce fut avec surprise qu’elle découvrit qu’il s’agissait de cette informaticien qui l’avait déjà aidé par le passé. Le monde était curieusement petit tout à tout. Mais la jeune femme ne pu l’étudier plus longtemps car déjà Vladimir lui adressait la parole.
« Agent Karenine, merci de vous être joins à nous, votre présence commençait à se faire désirer. » L’homme qui avait escorter la Sauvage repris son poste, gardant l’arme pointé sur elle. Nastia restait le regarder droit dans les yeux, étudiant le physique de ce dernier. Il semblait avoir des origines soviétiques, la carrure imposante et sculpté par des années d’entrainements. Il avait tout d’un mercenaire avec des manières. Et s’il était certes séduisant, il y avait quelque chose chez lui qui donnait à notre agent du FBI, l’envie de lui arracher les yeux. Cependant elle ne dit mot de son sentiment et gardait une allure neutre. « C’est ce que j’avais cru comprendre. » Après ça, son regard se porta sur le sixième personnage. Elle avait reconnu Samuel Langster. Un sourire se dessina au coin des lèvres du soviétique. « Vous m’excuserez de ne pas avoir préparer du thé et quelques gâteaux, à vrai dire je ne m’attendais pas à recevoir une aussi charmante camarade. Après tout nous sommes tout deux ici de l’ex-URSS. » En entendant prononcer le mot URSS, Nastia crut qu’elle allait se jeter sur lui pour lui briser la nuque. Elle haïssait les soviétiques comme lui, ceux qui avaient grandis avec l’esprit martelé par la propagande soviétique. Toutefois, elle faisait mine de n’éprouver aucune réaction face à ce que disait l’homme, gardant ce même humour face à une situation aussi tragique. Il continuait de gagner du temps pour une raison qui lui était toujours inconnue. « Vous me décevez, moi qui avait pris la peine de venir… » A sa façon d’agir, l’Ukrainienne comprenait qu’il était issu d’une famille riche de bonne éducation. Il n’empêchait qu’elle avait toujours envie de lui faire ravaler sa fierté et manger cette clé USB. Vladimir prenait un malin plaisir à taquiner la Sauvage afin de mieux cerner son adversaire. Cependant, celle ci jouait le même jeu que lui sans pour autant tomber dans le piège, c’était un peu comme deux vieux amis qui se retrouvaient après des longues années, une volonté de vengeance sous jacente ondulait silencieusement sous leurs mots. « Я буду це виправити, не хвилюйтеся. » dit il, insinuant qu’il tenterait de se racheter afin de pardonner sa maladresse envers elle. Sa voix mielleuse n’était pas pour plaire à Aleksendra. Celle ci reporta son attention sur Sam qui ne semblait pas vraiment ravis d’être là. Elle se demanda alors pour qu’elle raison il était ici, après tout il n’était ni dans la politique, ni dans quoi que ce fut en rapport avec ce que faisait l’organisation de l’ONU. De nombreuses choses restaient encore à comprendre. Peut-être que ce bavard de Vladimir saurait mieux lui expliquer les choses, avant de tenter de la tuer elle et les autres…
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Samuel Langster
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeDim 31 Mar - 23:19

La nuit avait pourtant si bien commencé. Pour une rare fois depuis quelques jours je m'étais endormi sans aucune douleur. J'allais bien. C'était le signe que tout commençait à s'arranger et ceci me donnait l'espoir de voir mes ennuis s'envoler une bonne fois pour toutes. Hélas, cela n'allait malheureusement pas durer. J'avais en effet parlé trop vite car ma nuit allait finalement être écoutée...encore et surtout me conduire à la plus belle des erreurs.

A trois heures du matin, une insomnie était parvenue à tirer mon pauvre corps du sommeil une nouvelle fois, me prouvant bien que je ne m'étais pas encore remis de ce qui m'était arrivé. Préférant ne pas réveiller Rachel, je pris la décision de me lever et me rendre au salon pour regarder un peu la télévision. A cette heure-ci, seuls les programmes de la nuit tournaient en boucle. Ces rediffusions répétitives devinrent rapidement insupportables et les programmes musicaux furent alors une excessivité qui me lassa. La télévision se retrouva alors rapidement éteint et mon pauvre derrière quant à lui préféra la cuisine pour pouvoir siroter un peu une tasse de café, histoire d'avoir un visage ressemblant davantage à un humain qu'à un zombie. Le fait de ne pas pouvoir dormir autant que ce que je souhaitais m'empêchait d'avoir un quota de sommeil décent. Souvent je ne dormais plus que quatre heures et des poussières durant la nuit, et ce quota répétitif étendu sur une semaine était atroce pour ma forme physique. Mon corps à la longue se trainait. J'étais encore endolori par ce qui m'était arrivé en la présence des obsédés de mon statut de sauveur. Meknes m'avait clairement dit que le temps allait me guérir au fur et à mesure mais je commençais à trouver le temps long. Chaque minute d'une journée était le reflet d'une nouvelle douleur et je n'en pouvais plus. A la longue, je perdais patience et ma convalescence devenait de moins en moins évidente, au point que j'en perde le sourire. C'était un tourment qui me faisait beaucoup trop souffrir pour que je parvienne à être heureux et surtout à le montrer. En même temps, avec un organisme qui refusait le repos, mon bras ne cessant de piquer et ces visions de l'avenir se répétant sans interruption dans ma tête, comment pouvais-je me remettre pleinement de tout cela ? Impossible. Je n'étais qu'une carcasse destinée à tourner en rond sans savoir comment s'en sortir. Il suffisait de voir comment je me comportais dans cette cuisine. Je ne parvenais même pas à être immobile en buvant une tasse de café. C'était la preuve que la dose de caféine me réveillait mais qu'elle ne parvenait pas à m'apaiser. Cette perturbation n'allait pas s'éteindre comme ça...pauvre de moi.

A la longue, même l'intérieur du domicile provoqua une lassitude en moi. Je me dirigeais alors mécaniquement vers le divan pour enfiler les habits que j'y avais laissé pour normalement prendre l'air quand le jour se lèverait. Il faisait encore nuit mais je m'en fichais. J'avais besoin de sortir, de respirer un autre air que l'intérieur du domicile. Afin de ne pas inquiéter Rachel au cas où qu'elle se réveille alors que je n'étais pas là, je pris la décision de lui laisser un mot, pour la rassurer sur les raisons de ma disparition.

"Mon amour, je me sentais affreusement mal et je n'ai pas voulu te réveiller. Je suis sorti un peu pour prendre l'air, je reviens tout à l'heure. Je t'aime."

Une veste sur le dos, je franchissais la porte d'entrée que je refermais derrière moi juste après. La clé atterrit par la suite dans la même cachette habituelle histoire de ne pas la garder sur moi, une politique que j'avais décidé d'adopter à la suite de ces nombreux problèmes que j'avais, car il était hors de question d'amener ces obsédés directement vers Rachel. Elle ne méritait pas de subir mes douleurs. Une fois la clé cachée, mon corps se mit à fonctionner mécaniquement, se fichant littéralement de la destination. La seule chose qui importait était le fait de me retrouver à l'extérieur, respirer un air nouveau et oublier un peu mes tourments du moment, dont une qui était toujours planquée sous le bandage et le gant qui le protégeait. Pendant ma marche, impossible de quitter mon bras droit du regard. Je souhaitais chasser ces signes de mes pensées, mais j'avais l'impression que c'était tout bonnement impossible. Ce changement était bien trop fort pour que je parvienne à l'éclipser de mon esprit tout de suite. J'aurais beau marcher, courir et tout faire pour penser à autre chose, cette marque de changement était bien trop visible pour être effacée de ma mémoire. Il suffisait pour moi de baisser mon regard pour observer ces signes. Croire que je pouvais vivre sans n'était qu'une illusion sans fondement et puis ma marche ne me menait à rien du tout. Au contraire, plus je marchais et plus l'ambiance devenait sinistre. Chaque petit bruit alimentait une atmosphère d'horreur me faisant parfois sursauté. J'avais en effet l'impression d'être suivi, comme si des pas ne cessaient de s'approcher de moi pour tenter de me surprendre. Mon réflexe ne fut pourtant pas la fuite. Je restais simplement là, à observer l'environnement, comme si je cherchais l'affrontement à tout prix. Ce dernier fut finalement trouvé. Un pervers sortit de l'ombre pour tenter de me prendre par surprise par derrière. J'eus la chance d'avoir le réflexe de me retourner pour le toucher par les flammes. Même si normalement je devrais encore me calmer sur les flammes, je ne me gênais pas pour cramer les entrailles de ce type, qui devait sans doute être l'un des nombreux lascars s'intéressant à moi. J'en pouvais plus de cette filature perverse.


- Tu n'aurais pas du me suivre jusqu'ici toi...

Quand ce type me blessa en me poignardant, je pris la décision de me défendre de la plus cruelle des façons. En effet, je forçais sur mes capacités mentales, en oubliant les risques éventuels pour mon état de santé, dans le but d'aggraver l'incendie. Pas question de laisser ce type repartir et aller pleurer auprès de son patron qui allait m'envoyer encore d'autres lascars par la suite. Cette spirale infernale était insupportable. Ce type méritait d'y passer et je n'allais pas abandonner cette volonté. J'aggravais peu à peu l'incendie au point même de me provoquer une intense migraine. Cette concentration ne m'importait peu tant que je ne pouvais plus renifler la puanteur de ce type. Une fois la garantie de voir ce type mourir et ne plus être identifiable obtenue, je pris la décision de m'enfuir, sans courir parce que je savais bien que je ne pourrais jamais le faire sans m'épuiser. Je ne repartais pas chez moi, pas encore. L'envie de revenir ne m'était pas encore revenue. Malheureusement, maintenant que je savais ce qui m'était arrivé, je me rendais compte que j'aurais du pourtant le faire. Si j'étais rentré chez moi jamais je n'aurais croisé la route de ces types. Jamais je n'aurais croisé la route de ces types aux visages étranges. Ils étaient cinq. Quatre d'entre eux étaient cagoulés et non pas le cinquième, comme si sa passion était en effet de montrer qu'il existait et qu'il était à l'origine des sales coups. Son visage si étrange me donnait envie de courir et Meknes me criait également de le faire, mais je ne le pouvais pas du tout. Mes jambes étaient comme paralysées alors que rien ne les immobilisaient. C'était comme si une influence particulière m'empêchait de bouger, une influence qui ne relevait pas de mon état de santé. J'étais pris au piège malgré moi.

L'homme non cagoulé au visage plutôt sinistre s'approchait de moi. Sa main frôlait mon visage pour le caresser du bout de ses doigts alors que moi je ne pouvais rien faire pour me défendre. Cette situation me paniquait, me donnant envie de trembler mais je ne pouvais rien faire. J'étais immobilisé au point de ne même plus pouvoir exprimer ma panique, alors que ce type ne cessait de m'examiner de tous les côtés. Pourquoi m'étudier de la sorte ? Qu'est-ce qui l'intéressait autant en moi ? Il ne finit son affaire qu'au bout de dix minutes avant de lancer à ces collègues cette phrase :


- Il est parfait.

Quand j'entendis cela, j'eus le goût de dire "merde" mais rien ne sortit de ma bouche. En m'immobilisant autant, ces types me laissaient sans défense. Le monstre sinistre prit alors l'initiative de m'injecter quelque chose dans un bras, un produit qui m'étourdit tellement que j'en perdis connaissance. Littéralement drogué pour devenir leur chose, je fus transporté dans une voiture dans laquelle je passais plus d'une heure avant de parvenir dans ce lieu qui devait être leur repaire de fortune. Je ne me réveillais qu'à ce moment-là, la vue encore floue. Mon corps était attaché à une chaise par des liens tellement solides qu'ils le comprimaient d'une façon extrêmement désagréable. Seul mon bras gauche faisait exception, relié à la place à une sorte de mécanisme dont je ne compris pas le fonctionnement tout de suite. Ce qui m'importait était surtout la perfusion intraveineuse que je subissais. Avec des doses extrêmement indécentes pouvant me faire risquer une overdose à chaque instant, ces monstres me droguaient pour m'empêcher de m'enfuir. Cela devenait de plus en plus dur de tenir le coup, surtout que je ne pouvais pas me servir de mon pouvoir de guérison pour pouvoir me remettre d'une surdose de drogue. Il n'y avait aucune trace de blessure physique, ni même rien du tout alors autant espérer dans le vide. Je ne cessais de réclamer en vain la pitié de ces monstres pour qu'ils me laissent partir mais cela non plus ne servait à rien. Ma vue était tellement brouillée que je ne me rendais pas compte que j'étais seul. C'était une façon de m'épuiser sans m'en rendre compte.

Les monstres ne revinrent vers moi qu'au bout de plusieurs longues heures d'appels désespérés, la gueule illuminée d'une joie un peu trop brutale. C'était comme si je les avais satisfait sans que je ne comprenne ce qui avait bien pu se passer. Comment avais-je pu les satisfaire ? Ils m'avaient volontairement cloué là, drogué, donc on ne pouvait pas réellement dire que je leur avais été utile.


- On l'emmène avec nous. Dit l'un des types cagoulés.

Bien évidemment cette phrase n'inspirait rien de bon pour mon sort car je me doutais bien qu'ils ne m'emmenaient pas dans une fête foraine. L'un des types s'approchait de moi et me libéra de mes liens, non pas de la perfusion pour pouvoir me trainer jusqu'à leur fourgon. Ils étaient en train de m'emmener de force quelque part, préférant préserver les injections de drogue pour m'embrouiller les idées. Le trajet dura environ une heure pour ne se terminer que vers huit heures, heure que j'avais pu comprendre grâce à la voix de la radio qu'ils écoutaient. La voiture s'arrêta brusquement secouant mon corps sur toute sa longueur. Impossible pour moi de percevoir où on était. Un des types restait auprès de moi, comme pour surveiller si j'étais encore docile et capable de faire tout ce qu'ils souhaitaient. En même temps, comment pourrais-je ne pas l'être avec toute cette drogue qu'ils m'injectaient ? Me surveiller comme ça était extrêmement stupide. Ils parlaient alors entre eux, mais je ne compris pas tout ce qu'ils disaient. Les seuls mots qui parvinrent à mes oreilles furent : "ONU", "bombe", et "entre avec lui dans quinze minutes". Finalement je compris que j'étais l'instrument d'une attaque terroriste. Cette peur m'agitait un peu, peur que les types calmaient en rajoutant encore une couche sur les injections. Ils ne se gênaient pas à la vue du fait que j'étais assommé sans subir l'overdose. Quatre des types sortirent de la voiture pour pénétrer dans le bâtiment tandis que le cinquième restait avec moi dans le fourgon en compagnie également d'un grand sac noir qui devait sans doute contenir l'engin explosif. Pendant le temps d'attente avant notre entrée dans le bâtiment, le cinquième homme me préparait. Il me reliait à un espèce de mécanisme, le même que lorsque j'étais enfermé dans leur planque. A priori, cette chose me reliait à la bombe, comme si cette dernière avait besoin de moi...ou bien juste pour m'assurer que je reste. De là où j'étais je ne faisais qu'entendre des cris et des coups de feu qui ne faisaient que confirmer l'hypothèse de l'attaque terroriste et mon rôle dans toute cette histoire.

Au bout de quinze minutes, celui qui m'accompagnait reçut un message sur son téléphone pour lui dire d'entrer dans le bâtiment avec moi. Avant d'effectivement entrer dedans, le type me dit :


- Un geste brusque et cet engin détruira tout sur son passage alors tiens toi à carreau.

- En même temps où voulez-vous que j‘aille dans cet état…

- Bref, tu me suis, issue de secours.

Me voilà désormais trainé jusqu'à l'intérieur du bâtiment par le cinquième monstre pour finir délicatement déposé sur une chaise, non loin du chef de la bande, qui possédait à priori une télécommande pour activer la bombe en cas de besoin. Mon utilité dans cette affaire demeurait floue mais j'avais l'impression de jouer le rôle de batterie humaine, celui qui chargeait la bombe pour provoquer à l'avenir une déflagration gigantesque. Il suffisait de voir l'union que je subissais avec cet engin explosif. Je n'étais clairement jamais séparé de la bombe, dont le sac était à mes pieds comme pour bien me montrer que je pouvais pas m'en défaire. De là où j'étais, j'assistais à tout, me noyant moi-même dans cette terreur qui habitait chacun des otages. J'aimerais pouvoir me lever et les aider mais je ne le pouvais pas, et jamais cela n'allait être le cas. La drogue ainsi que la bombe bloquait tout agissement venant de ma part me faisant littéralement devenir la chose de ces monstres. J'assistais à la conversation que le chef avait avec les autorités. Le nom de Karenine vint alors à mes oreilles. Le monde était catastrophiquement petit. S'il y avait bien un endroit où je ne rêvais pas de la revoir, c'était bien ici, surtout dans des circonstances pareilles. Ce n'était pas le rêve idéal d'une nouvelle rencontre, loin de là, surtout quand je jouais l'instrument de l'obtention d'informations jugées sensibles. Je ne savais pas ce que ces types voulaient mais cela devait être suffisamment important pour organiser une opération pareille. Meknes semblait le savoir mais il préférait rester muet pour éviter que les monstres ne soupçonnent l'existence de plus d'un seul pouvoir en moi. Si jamais ils découvraient que j'étais un guérisseur immortel en plus d'un maître du feu, je ne donnerais pas cher de ma peau.

Les monstres maintenaient la pression sur tous les otages, y compris moi alors que j'étais déjà dans les vapes à cause de ce qu'ils m'injectaient. Dès qu'une personne faisait un pas de travers, ils tiraient des coups de feu pour les effrayer et les ordonner de se tenir à carreau. Ils n'avaient pour le moment tué personne car je me doutais bien que leur volonté était bien plus grande qu'une prise d'otage ayant mal tourné. Ce qu'ils voulaient, c'était les informations et sans doute marquer les esprits, sinon ils ne m'auraient jamais kidnappé pour me relier à cette bombe. Comme l'avait dit l'un des types, cette union entre moi et le bombe était leur issue de secours, une arme qu'ils gardaient sans doute secrète au cas où tout tourne au désastre pour eux. Ce statut me faisait peur. J'avais déjà subi une explosion de corps en terme de blessure, et ce n'était pas joli. La repousse d'un organe était une douleur que je ne souhaitais à personne...mais bon mon sort n'était pas important. Cette explosion dont j'étais l'instrument risquerait bien de souffler le bâtiment et plusieurs autres choses situées dans le secteur alors qu'est-ce le monde en avait à foutre d'un type qui allait survivre mais qui devait retrouver ses organes ? Rien du tout.

La situation parmi les otages demeura la même jusqu'au moment où le sinistre Vladimir décida de libérer un otage pour donner les informations nécessaires aux personnes situées à l'extérieur. Là je savais bien que tout allait changer et cette issue-là m'agitait. Pour bien me prouver que la situation allait évoluer et surtout me montrer que je devais à tout prix me tenir à carreau, le souriant et machiavélique Vladimir prit un intense plaisir à secouer le mécanisme d'activation de la bombe juste sous mon nez, histoire de me montrer que j'étais pris au piège et que je ne pouvais pas prendre la fuite. Tant qu'à faire, les collègues terroristes semblaient en posséder un eux aussi. Le message était alors clair : "bouge pas sinon tout explose et toi y compris". Tout ceci me faisait peur mais les terroristes s'en amusaient car rien ne pouvait gâcher leur joie tant qu'ils obtenaient ce qu'ils voulaient. C'était mon rôle de chose : "soit beau et tais-toi". J'étais agité car il était impossible de me calmer. Le temps passa et les otages le devinrent eux aussi, réclamant le même sort que la femme qui était partie mais les monstres calmèrent le jeu en tirant sur un d'entre eux, ne le loupant que de très peu, histoire qu'il sente la balle caresser sa joue. C'était le jeu sadique de la fabrication de la peur. Provoquer un passage à seulement quelques millimètres de la mort faisait forcément réfléchir celui qui bougeait, et cela avait eu son effet sur l'otage, refroidi par les millimètres le séparant de la balle. Il ne bougeait désormais plus du tout, comme tous les autres à vrai dire, condamnés à avoir peur en silence pour éviter la sentence de l'exécution. Ils n'appréciaient pas le fait d'être retenus prisonniers mais il s'agissait d'un meilleur sort que de se faire tuer. Pour calmer mes agitations personnelles, je reçus une nouvelle injection. J'étais vraiment dans un sale état.

Ce fut dans ce contexte que l'agent Karenine pénétra dans l'hémicycle sans doute pour apporter les fameuses informations sensibles que Vladimir avait demandées. J'étais condamné à observer leur petit jeu d'observation mutuelle vu que je ne pouvais pas bouger sous peine de provoquer l'explosion de la bombe. Je mettais alors à contribution Meknes, en silence, afin de pouvoir savoir où tout ceci allait mener. J'avais besoin d'une longueur d'avance…


*Meknes, dis-moi que ça va bien finir je t'en supplie.*

*Malheureusement non...il y aura des morts*

*Les terroristes j'espère...?*

*C'est l'une des deux voies possibles.*

*Comment ça ?*

*Selon les agissements de tout le monde deux voies sont possibles, un choix entre une bonne nouvelle mitigée et une très mauvaise nouvelle. Il y aura forcément des morts et des blessés dans cette histoire, que ce soit d'un côté ou de l'autre. Seuls les agissements de chacun dessineront la victoire d'un des deux camps.*

*Je peux faire quelque chose ou pas...?*

*Dans ta position tu ne peux qu'attendre.*

*Attendre quoi...? Que dois-je attendre...?*

*L'agent, celle qui vient d'entrer...on dirait qu'elle a un plan. Tout ne me parait pas encore clair, mais si tout se passe bien et si Vladimir tombe dans le panneau, cela pourrait nous permettre de nous en sortir. Pour le moment, ne bouge pas et conserve ton expression de peur. Ils n'y verront que du feu. De toute manière aucun d'entre eux ne se rendra compte que tu parles avec moi. Garde espoir.*

Dans un sale état à cause des injections multiples, je continuais d'observer la scène, en espérant que Meknes puisse avoir effectivement raison...et que ce cauchemar cesse enfin.
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Anastasia A. Karenine
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeSam 6 Avr - 22:53


Regardant droit dans les yeux ce scélérat à visage découvert, l’Ukrainienne s’était engagée dans un duel de regard qu’elle comptait bien remporter. Mais le terroriste en face d’elle ne semblait pas l’affronter dans ce genre de tête à tête. Toute cela, la façon qu’il avait de lui parler sonnait faux pour elle. Anastasia n’était pas dupe bien qu’il n’était pas insensible à son physique. Surement pouvait elle en jouer. Son don lui serait d’un grand secours aujourd’hui. Le regard déviant toujours sur Sam, elle avait l’impression qu’il avait été drogué puis amené ici pour une raison toujours mystérieuse. L’objectif premier de cette mission restait de faire sortir les otages. Mais les cinq hommes souhaiteraient aussi sortir, ils n’allaient pas disparaître comme ça une fois qu’on leur aurait donner la clé. Vladimir allait sans aucun doute se servir de l’agent du FBI comme monnaie d’échange afin de pouvoir quitter les liens sans être inquiété par le dispositif mis en place à l’extérieur. Les terroristes étaient tellement prévisibles… Le russe tendit la main, signe qu’il voulait la clé USB. Arquant un sourcil, l’agent Karenin resta le regarder. « Allons ma chère, n’essayez pas de gagner du temps. » Prenant l’air faussement exaspéré, Ana prit la clé qui était dans la poche mais avant de la lui donner, elle posa sa condition. « Quand vous l’aurez, libérez les otages. » Un sourire s’esquissa aux coins des lèvres du soviétique, l’air se voulait charmeur mais la femme restait stoïque. « Accordé. » Elle trouvait ça tellement facile… Cela devait cacher autre chose pour être aussi simple. Elle lâcha alors la clé dans la main de l’homme puis laissa son bras revenir le long du corps. L’homme se dirigea alors vers un ordinateur portable posé sur le pupitre qui servait habituellement à donner la parole aux représentants des pays. Attendant son heure la jolie brune observait autour d’elle, regardant du coin de l’œil les quatre autres sbires qui pointaient leurs armes sur les otages.

Après vérification de la clé, Vladimir la retira de l’ordinateur et la mit dans sa poche. Sourire victorieux, il fit signe à deux hommes « Libérez les otages, nous n’en auront plus besoin. » Au moins il tenait parole. Jusqu’au moment ou son sourire s’effaça pour laisser transparaitre sur son visage l’ombre d’une folie meurtrière.
« Mais s’il y a un problème, n’hésitez pas à les tuer. Quant à vous agent Karenine, vous allez rester encore un peu. » Quelque chose de sombre se lisait chez lui. Le personnage sympathique et bien élevé avait fait place à davantage de professionnalisme. Ce n’était pas plus mal pour lui, mais pour Aleksandra, c’était une autre paire de manche. Qu’allait il lui réserver maintenant ? Ils n’étaient à présent plus que 4 dans la salle. Les otages étaient parti sans bronché, trop heureux de pouvoir enfin sortir de là. Bien évidemment, l’équipe de Nastia était déjà au courant de ce qui allait se passer et attendait patiemment que les choses se passent afin de récupérer tous les civils. Se tenant droite sans broncher, elle regardait le blond s’approcher. Elle n’aimait pas vraiment l’air de prédateur qu’il arborait, mais ce qui l’inquiétait le plus c’était le fait que Samuel soit toujours là. Que comptaient ils faire de lui maintenant que l’échange avait été fais ? L’affaire était loin d’être fini et l’objectif d’Ana n’était pas qu’ils repartent tranquillement avec les informations désirés. Il fallait détruire l’ordinateur portable et récupérer la clé USB. Alors si jusqu’à présent tout avait semblé easy, c’était parce que rien n’avait encore commencé. Que souhaitait il obtenir de plus d’elle si ce n’était la sécurité de disparaître sans soucis en quittant les nations unis ? Nastia avait du mal à lire en cet homme même si jusqu’à présent elle avait su prédire ses agissements.

C’est alors qu’il saisit Anastasia et l’attira contre lui, glissant une main sous son haut. Ses doigts cherchait quelque chose sur sa peau. Il savait qu’elle avait un micro. La comédie semblait avoir assez duré à son coup. Mais était-ce encore une ruse de sa part? Impossible de le savoir. C’est alors qu’elle décida d’user de son pouvoir en lui faisant soudainement croire qu’elle l’embrassait. C’était entièrement faux. Cependant, lui y croyait dur comme faire. Pendant que son esprit lui jouait des tours, elle en profita pour récupérer la clé USB qu’il avait glissé dans sa poche avant de parvenir à se défaire de son emprise. Il ne semblait pas vraiment heureux qu’elle le quitte aussi rapidement. Chez ce genre d’homme, le besoin de domination était si fort qu’il était facile de jouer avec pour briser le sang froid dont ils savaient habituellement faire preuve. Ce qu’elle lui avait fais imaginer semblait l’avoir mis dans un état proche de la bestialité. Il fallait encore gagner du temps. Il fallait sortir de là et emmener Sam avec elle.
Agissant vite et bien, elle continua d’altérer la perception de chacun, laissant croire aux deux hommes présents et à Vladimir qu’elle était encore en face de ce dernier. En vérité, elle était entrain de marcher vers le pupitre pour récupérer l’ordinateur. Sa concentration était telle qu’elle ne pouvait perdre de vu son objectif. Ainsi Ana devait elle garder l’illusion le plus longtemps possible afin de pouvoir se soustraire à leur surveillance. Se dirigeant vers l’ordinateur portable, elle le saisit pour le fracasser par terre. Relevant la tête, elle s’assura qu’il ne faisait plus attention à elle. Vladimir déchaînait son esprit contre un avatar d’elle sous les yeux de ses hommes de mains qui ne perdaient pas une miette de ce spectacle. Ils étaient dégoûtants… L’ordinateur détruit, quoi que surtout en sale état, elle récupéra le disque dur internet et le fourra dans sa poche de blazer avant de s’approcher de Sam. Posa sa main sur l’épaule de l’homme, elle le secoua un peu pour voir qu’elles étaient ses réflexes. Il ne semblait pas au mieux de sa forme le pauvre. Elle gardait un souvenir de lui bien différent la première fois qu’elle l’avait rencontré. Ce fut alors qu’elle remarqua son bras. Se tournant de nouveau pour observer les trois hommes, Ana resta longuement concentrer sur eux, laissant le soviétique s’amuser un peu. Heureusement qu’elle pouvait jongler avec plusieurs choses en même temps… Reportant son attention sur lui l’Agent Karenine cherchant à rencontrer le regard de Samuel.
« Hey, ça va ? Qu’est-ce qui s’est passé ? » demanda-t-elle dans un murmure. La brune doutait qu’il soit en état de parler, mais il était préférable d’en savoir plus sur ce qui lui arrivait avant de le déplacer. Peut-être était il blessé. Pas de précipitation pendant qu’elle gardait l’attention des preneurs d’otages. La situation restait compliqué.

L’avatar d’Anastasia avait entamé une discussion en ukrainien avec Vladimir, cherchant à calmer les ardeurs de l’hommes afin de ne pas lui demander trop au niveau de l’attention. Il lui était ainsi plus facile de s’occuper de Samuel sans avoir à supporter cet animal soviétique. Observait autour d’elle, il fallait trouver la sortie et ne pas trainer, les autres hommes pouvaient revenir d’un instant à l’autre. C’est alors qu’elle s’adressa à ses coéquipiers
« Neutralisez les deux terroristes qui descendent avec les otages, je tiens leur chef occupé. » Toutefois, elle ne pouvait en dire plus. C’était au moins du temps de gagné car personne ne surveillait les agissements du FB. Il fallait garder en tête que la partie n’était pas joué, la bombe était toujours là. Fallait il la prendre ? Non, il fallait d’abord neutraliser les trois hommes qui restaient et envoyer une équipe de déminage pour s’occuper du reste.
Aleksandra devait garder la tête froide. Cela lui demandait un effort important que de maintenir cette illusion pour trois. Autant pour une personne c’était assez facile, mais lorsqu’il s’agissait de faire autre chose à côté, c’était une gymnastique mentale dont elle n’avait pas l’habitude. Respirant calmement, elle écoutait ce que Samuel tentait de lui dire. Fronçant les sourcils, elle n’aimait pas tellement ce qu’elle entendait. La journée promettait d’être longue. Lorsqu’elle aurait fini, parce qu’elle comptait bien réussir cette mission, elle rentrerait chez elle pour s’allonger dans le canapé et regarder le film le plus niais du monde. Elle hésitait encore entre High School Musical ou Star Truck . Vraiment du bon navet à l’eau de rose pour adolescent en manque d’amour et surtout bien commercial. La firme Disney Channel avait un don pour réaliser ce genre de films… En tout cas au diable Twilight. Cette franchisse là risquait fort bien de l’agacer. Dire qu’elle était entrain de penser à regarder au film qu’elle allait regarder ce soir… Décidément l’agent Karenine ne perdait pas son Nord.

Il fallait qu’elle récupère une arme, n’ayant qu’une arme blanche dans l’une de ses bottes. Ce n’était pas avec ça qu’elle allait tuer grand chose à moins d’un combat rapproché. Il n’y avait néanmoins toujours pas l’occasion de perdre du temps. Relevant la tête, elle nota où se trouvait le pistolet de Vladimir afin de le lui dérober lorsqu’elle quitterait l’hémicycle. Il ne fallait pas s’éterniser ici. Que se passerait il ensuite lorsqu’ils auraient quitté cet endroit ? Anastasia ne pourrait pas maintenir indéfiniment cette illusion, arriverait un moment où son avatar disparaîtrait. Il faudrait alors éliminer Vladimir et ses sbires. Mais quelque chose lui laissait croire que les choses n’allaient pas être comme elle l’espérait. Un élément viendrait à compliquer tout ça. Son regard se posa alors sur le sac noir qui était présent ici depuis le début. L’Ukrainienne n’aimait pas beaucoup sa présence, se doutant qu’il était en lien avec le reste de l’affaire. Après tout, pourquoi prendre la peine de prendre un sac puis qu’il n’y avait pas de coffre en banque à dévaliser ? Prenant sa respiration, elle gardait le contrôle de son esprit. Le Soviétique devenait de plus en plus entreprenant, lui proposant de venir avec eux une fois qu’elle leur aurait servis de sauf conduit. Bien que l’âme aventureuse de l’agent était séduite, il n’en restait pas moins qu’elle détestait se sale bolchevique. Il était à l’image de tout ce qui avait construit la haine virulente qu’elle avait pour l’URSS et le communisme. Elle attendait avec impatience le moment où elle pourrait lui coller une balle entre les deux yeux, d’ailleurs la sauvage se réservait ce moment.
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Samuel Langster
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeLun 8 Avr - 11:49

Comment parvenais-je à rester encore vivant avec toute la drogue que ces terroristes m'avaient administré avec soin pour me rendre docile à tout agissement venant d'eux ? Je devais sans doute cette survie miraculeuse à mon pouvoir de guérison qui devait malgré lui bloquer les effets de la drogue pour éviter qu'elle n'agresse trop mon organisme. Malheureusement, cette survie miraculeuse générait tout de même une fatigue exceptionnelle. Mon corps était beaucoup trop mis à contribution entre l'alimentation de la bombe et les drogues qui affaiblissaient mon organisme. Ce dernier n'allait sans doute pas supporter éternellement cet effort qu'on lui imposait. La mort ne risquait pas de m'atteindre mais le sommeil forcé avait encore une chance de le faire et c'était bien ce qui me faisait peur dans cette histoire. Je n'étais que dans une position secondaire dans cette prise d'otages qui risquait bien de tourner au drame et je détestais cela. Ma conscience avait envie d'agir, de tout faire pour pouvoir encore une fois jouer au héros et faire quelque chose pour sauver ces vies mais je ne le pouvais pas. La drogue m'immobilisait et ma force vitale demeurait littéralement drainée par cette bombe pour la rendre de plus en plus dévastatrice. Si jamais elle était déclenchée, la déflagration de cet engin explosif risquait bien de rayer énormément d'immeubles de la carte et cette perspective m'effrayait. J'étais immobilisé, arrêté dans chacun de mes mouvements tout cela parce que des terroristes sinistres risquaient de tout faire exploser. Ils avaient chacun un mécanisme de contrôle à distance, et peut-être même qu'ils n'étaient pas les seuls à en avoir un. Tout pouvait arriver et Meknes m'avait bien montré que si je bougeais tout risquait de mal finir. Je devais rester immobile, même si cela ne me plaisait pas. De toute façon, je n'avais aucun réflexe dont la force demeurait suffisamment convaincante pour agir. Agir serait extrêmement risqué, autant pour moi que pour les autres. Il fallait supporter cette impatience et attendre. Meknes m'avait promis que tout allait s'arranger. J'espérais juste qu'il avait effectivement raison parce que là rien n'était du côté de la fin la plus heureuse dans cette histoire.

Malheureusement, le temps passait toujours et cela devenait de pire en pire. Le poids de la drogue augmentait encore en moi alors que Vladimir vérifiait le contenu de la clé USB remise par Karenine. Leur influence en moi était si puissante que je me demandais encore comme je parvenais à tenir le coup. Cette dose était la limite dangereuse de l'overdose. Je tenais le coup uniquement parce que je continuais à me battre. C'était la seule raison qui me permettait de tenir le coup, sinon j'aurais sans doute déjà sombré à la vue de l'acharnement dont mon corps était l'objet. Je souffrais. Ce qui se passait en ce moment était réellement atroce. Je n'avais qu'une seule envie, voir tout ceci se terminer. Je n'en pouvais plus. Je n'en pouvais réellement plus. Je me sentais extrêmement mal...vraiment extrêmement mal. J'avais besoin d'aide mais il m'était impossible de la réclamer. Je n'avais plus de force pour crier ni même pour dire que j'étais mal et que je ne pouvais rien faire pour me dégager de ces douleurs. Je n'étais qu'un pantin relégué au rang de chose, une chose qui avait le droit de souffrir mais qui n'avait pas le droit de l'exprimer. Je n'étais que l'instrument de leur plan sordide, celui qui pouvait tout détruire en un seul et unique instant. Ce rôle de batterie ambulante me faisait de plus en plus souffrir et je ne pouvais même pas le dire. La seule chose que je pouvais faire était le fait d'observer ce que les terroristes et Karenine faisaient. Je n'étais qu'un simple observateur, rien d'autre qu'un observateur, une personne victime des pires douleurs qu'il pouvait espérer avoir à vivre dans ses vies mais avant tout une personne silence. Je ne pouvais que regarder sans rien dire, car je n'avais pas d'autre choix que celui-là. Meknes tentait de tout faire pour me rassurer alors que j'étais en pleine crise de panique. Si jamais je plongeais plus profondément dans ma peur, je risquais bien de tout faire capoter. Le plan risquait bien de tomber à l'eau si jamais j'échouais de mon côté dans l'idée de garder à tout prix mon calme. Il fallait à tout prix que je réussisse...pour le bien de tout le monde mais aussi pour mon propre bien personnel surtout si je rêvais d'être détaché de cette bombe un jour ou l'autre.

A mesure que le temps continuait de passer, ma vue était de plus en plus floue à cause de cet étourdissement provoqué par la drogue qui m'était administrée. Je ne percevais pas énormément de détails car cette drogue brouillait tous mes mouvements. L'observation m'était désormais quasiment impossible car je devais dévouer mes forces au combat pour ma survie. J'avais du mal à rester éveillé car l'aspiration de mes forces combinée à la drogue m'affaiblissait énormément et je ne pouvais même pas exprimer ma détresse. Je ne pouvais rien dire sur ce que je ressentais réellement car je n'étais perçu que comme un pantin désincarné alors que j'avais des sentiments comme tout le monde sur cette planète. Impossible d'exprimer ma souffrance car c'était comme si je n'avais aucun droit de la montrer à qui que ce soit. Pourtant mes douleurs étaient largement visibles sur mon visage marqué par une peine et des crispations que personne n'avait en temps normal. C'était comme si je criais alors que je ne parvenais même pas à émettre un seul son valable avec ma bouche. Ma voix était beaucoup trop brisée pour me permettre de parler et même de crier pour montrer que je souffrais. Je parlais, à voix basse, mais c'était extrêmement vague car ma fragilité brisait mon discours et ma peur me faisait souffrir. Mon discours ne ressemblait à rien du tout mais c'était la seule plainte que je parvenais à exprimer, la seule et unique.


- Pitié...arrêtez...ça suffit...

Il était facile de voir que je souffrais rien qu'en m'entendant. Même pas besoin d'observer mon visage, rien que ma voix suffisait. Et oui, même les immortels pouvaient avoir le cœur brisé par la douleur. Cette immortalité n'empêchait en effet pas du tout la souffrance de pénétrer dans nos têtes, bien au contraire. Les immortels qui ne pouvaient plus trouver la mort subissaient les tortures à une intensité extrêmement indécente. C'était beaucoup trop dur. Je repris pleinement connaissance quand Karenine vint près de moi pour me demander comment j'allais et ce qui s'était passé. Je n'avais pas énormément de réflexe ni même une forme olympique mais je devais à tout prix lui parler. Elle devait avoir connaissance de la complexité de la situation et surtout du fait que j'étais l'alimentation de cette bombe que n'importe lequel de ces terroristes pouvaient activer à distance quand ils le souhaitaient. Il fallait vraiment que je parle même si cela me demandait énormément d'effort, déjà que je ne parvenais même pas à la regarder pleinement dans les yeux à cause de ce brouillard que la drogue provoquait dans mon esprit. Je ne pus pas parler tout de suite, préférant faire des gestes pour démontrer mon discours. C'était la seule chose que je parvenais à faire pour l'instant. Je levais péniblement ma main gauche, celle qui n'était pas monopolisée par le mécanisme de rattachement à la bombe, afin de pointer le sac noir qui était à mes pieds, l'épicentre de tous mes problèmes pour être honnête. Ce n'était pas le plus beau des moyens mais c'était au moins une façon de dire ce que j'avais à dire. Tous les moyens étaient bons pour tenter de dire ce que j'avais à dire, même le plus stupide d'entre eux.

- La bombe...dans le sac...

Avec cette même main, je pointais désormais le bras qui demeurait relié à la bombe. Visiblement ma souffrance était atroce mais je devais à tout prix la combattre pour dévoiler tous les détails de la situation à Karenine. Je pris une grande respiration avant de finalement décider de me lancer et de tout lui dire malgré le fait que je demeurais extrêmement faible.

- Ils m'ont relié à elle...alimentation par mon énergie...déflagration plus forte...j'ai déjà essayé de m'en défaire...je n'ai pas réussi.

Je n'avais pas tout à fait terminé mon discours et j'eus extrêmement de mal à le faire. Je ne pus le faire qu'en forçant sur mes capacités et en me rendant encore plus mal que je ne l'étais déjà.

- Chacun d'entre eux...ils ont tous une télécommande...pour l'activer...la bombe...
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Anastasia A. Karenine
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeLun 1 Juil - 20:28


Pour les fans de Bruce Willis, cette journée ressemblait à un film de Die Hard. Une bien sale journée qui avait pourtant semblé si bien commencer. Il fallait toujours se méfier des journées qui commençaient un peu trop bien car elles étaient vicieuses et ne laissaient en rien présager le chaos. Pourtant Anastasia aurait dut prendre l’habitude avec un boulot au FBI. Après tout quand on était agent du bureau fédéral d’investigation, il y avait toujours un grain de poussière pour venir bloquer les rouages du temps, de la ville, de la vie. Mais si ça n’avait pas été elle, se serait sans doute quelqu’un d’autre qui serait entrain de perdre son temps et avec moins d’intelligence que l’Ukrainienne. Car oui, il fallait reconnaître que le don d’illusion était une arme redoutable contre ces monstres de terroristes. Elle n’avait qu’une envie, c’était de tordre le cou de cet imbécile de russe… Mais avant cela, elle devait s’occuper de Samuel. Le pauvre était dans un bien sale état et s’il s’avérait bien qu’il était relié à une bombe, il allait falloir s’occuper rapidement de lui, c'est-à-dire au moins demander le service de déminage. Ce qu’elle fit en s’adressant à ses collègues restés à l’extérieur. Le temps passait et les deux hommes qui étaient allés livrer les otages avaient du être appréhendé ou au mieux tuer. Néanmoins, revenant sur Terre, Anastasia se dit qu’il était plus sage de tuer les deux gorilles qui restaient et faire de son hôte un prisonnier. Il aurait certainement bien des choses à raconter une fois qu’il passerait à l’interrogatoire. Sans doute était il entrainé pour ne rien lâcher… Oui sans doute… Il n’avait rien à perdre dans la vie également, mais le moment venu Anastasia lui ferait regretter de s’être cru au dessus des lois des Etats-Unis d’Amérique.

Trêve de bavardage, il fallait passer aux choses sérieuses à présent. Ni une ni deux, elle adressa un regard confiance à Samuel pour qu’il ne s’inquiète pas de ce qu’elle allait faire. La concentration était à son comble. Si le civil souffrait de servir d’alimentation pour une bombe, je souffrais de devoir inventer une pareille illusion. Tout son être me hurlait de lui briser la nuque et pourtant elle parvenait à garder le contrôle, à ne pas laisser son imagination montrer l’étendu de son pouvoir à ce maudit bolchévique.  Hors donc, ce ne serait pas pour aujourd’hui elle enverrait une pluie de vipère à la tête de ses terroristes. A dieu aussi dragons et créatures insoupçonnables… Discrètement, elle récupéra le 9 mm de Vladimir et après l’avoir pris en main, elle se décida enfin à agir. Une balle en pleine tête pour chacun des gorilles dans la salle et l’illusion pris fin. Le russe se retrouva fort désabusé de découvrir que l’avatar de l’ukrainienne avait disparu comme de la fumée au vent. Sa propre arme était à présent pointée sur lui, visant le poitrail côté cœur. Lentement, il s’était retourné pour faire face à Anastasia. Sur son visage pouvait se lire la surprise et l’inquiétude. Vladimir ne maitrisait plus rien et l’agent Karenine en était ravis mais ne le montrait pas. On y lisait davantage la détermination. Maintenant que son pouvoir était mis au repos, la brune pouvait enfin s’occuper comme il se devait de son hôte devenu à présent son otage.
« Ви втратили дитину посмішку.* » Il était méchant de se moquer d’un terroriste désarmé. Anastasia n’était pas connue pour sa grande pitié. L’humour ukrainien était d’autant plus particulier lorsqu’il était assaisonné d’une rancune tenace envers ceux qui avaient détruit politiquement le pays. « Maintenant passons aux choses sérieuses. Tu vas me désamorcer cette bombe où je t’écorcherais vif. Pas de négociation, pas de bavardage. Plus nous perdrons de temps et plus nous nous rapprocherons de ton arrestation. » Encore secoué parce qu’il venait de lui arriver, Vladimir semblait décontenancé. « De toute façon, que je le fasse ou pas, je sais perdrait ma liberté. Je préfère mourir. » Karenine ne bronchait pas et pensait à ce pauvre Samuel qui était là entrain de souffrir inutilement. Cela donnait alors une idée à l’agent du FBI pour forcer son otage à coopérer.  Sans explication aucune, les des sbires qu’elle avait tué  se retrouvèrent à empoigner leur ancien patron pour l’asseoir sur une chaise et l’y attacher. La vérité était qu’ils étaient tout droit sortir de l’imagination de la Sauvage et qu’il ajoutait à la scène une touche particulière d’incompréhension. Pour ceux qui ne percevaient pas l’illusion, ils ne pouvaient observer qu’un homme s’ayant sans personne autour de lui. « Tu as tout intérêt à préférer la mort à ce qui va t’attendre. Maintenant tu vas m’écouter. Je veux que tu me dises comment désamorcer cette bombe et sauver une vie de plus aujourd’hui. Est-ce que c’est clair ? »

C’est alors qu’un des hommes porta son arme sur la tempe de Vladimir qui n’y comprenait plus rien. Mais la peur et la folie étaient de bien souffrance que la douleur physique. Le doute commençait à s’installer chez le russe tandis qu’Anastasia s’approchait du sac contenant la bombe. Avec précaution, elle ouvrit celui-ci pour en découvrir le mécanisme. Peut-être était-il temps qu’elle planche un peu sur le désamorçage de bombe… Jetant un rapide coup d’œil à Samuel, elle tenait à s’assurer qu’il allait bien, enfin qu’il tenait le coup. Quant à Vladimir, il n’avait aucun intérêt à sauver la vie de qui que ce soit. Peut-être ne l’avait-il encore jamais fait parce qu’il était quelqu’un de stupide qui pensait pouvoir jouer les mauvais garçons. Nastia n’aimait pas les mauvais garçons, tout ce qu’ils méritaient c’était de se faire briser la nuque d’un coup sec comme on briserait celle d’un lapin. A cette pensée, un des sbires sorti son couteau pour le planter dans la cuisse gauche de Vladimir. Un crie de douleur lui échappa. La Sauvage y était peut-être allé un peu fort en illusion mais tant pis pour lui, ce n’était pas comme s’il avait été réellement blessé. Le plaisir restait le même et dans l’esprit de l’homme il croyait sincèrement qu’on le torturait. « Bien mon lapin. Par quoi on commence ? » Il avait gâché sa journée, il était temps qu’elle s’amuse un peu non ? Elle le voyait résister à la souffrance comme on le lui avait sans doute appris. Poussant un soupire et regardant Sam, elle s’adressa alors à lui. « Je suis désolée, il n’est pas vraiment très coopératif… Tu as une idée pour le faire parler ? » C’était peut-être elle la vraie méchante de l’histoire. Aucun scrupule, pas de remord de faire ce qu’elle faisait. Elle ressemblait à ces  personnages de films qui prenaient plaisir à faire participer les autres au carnage. D’un côté, c’était l’occasion pour Sam aussi de voir quelqu’un d’autre que lui souffrir, et c’était loin d’être un innocent celui là ! Attendant la réponse de Samuel, l’agent Karenine fit remuer le couteau dans la plaie par l’un des hommes. Dans son regard brillait une lueur farouche qui appréciait ce changement de situation. Les autres à l’extérieurs étaient loin d’imaginer ce qu’il était entrain de se passer, ce qui en un sens l’arrangeait assez bien. Parfois il était préférable de travailler en solo qu’en équipe. Certes elle était elle-même chef d’une équipe mais la solitude avait toujours été un meilleur compagnon de travail dans ces cas là. A noter que ce n’était pas tous les jours non plus qu’elle avait à faire à des terroristes. Dit comme cela, les terroristes semblaient tellement ridicules… Et pourtant, il n’y avait pas de quoi en rire et la situation était très sérieuse, d’autant plus qu’elle avait une bombe sous le nez et qu’elle attendant les instructions pour la désamorcer. Sauf si on voulait bien lui remettre la télécommande. Une moue septique s’afficha sur son visage, devrait elle se lever pour aller chercher cette télécommande ? Peut-être ne permettait-elle que d’activer et non de désactiver la bombe. Il était donc préférable de la mettre définitivement hors d’état de nuire plutôt que de se voir dérober la télécommande au dernier moment et périr dans une magnifique explosion... Ana, pessimiste ? Non, elle aimait juste prévoir tous les scénarios possibles. Celui-ci en faisait parti. C’est là que dans son esprit, elle aurait aimé connaitre quelqu’un comme Michelotto dans les Borgia. Un assassin expert de la mort et de la lente et douloureuse torture. De quoi faire parler même le plus résistant des hommes. Hélas, Anastasia n’avait pas ça sous la main. Mais elle pouvait facilement y remédier…
*Tu as perdu le sourire chéri.
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Samuel Langster
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeJeu 4 Juil - 22:16

L'inconvénient extrêmement pénible de cette prise intensive de drogue à mon insu était le fait que mon pouvoir de guérison ne pouvait rien faire pour m'en libérer. Cette substance brouillait ma perception de l'environnement et permettait à cette bombe, ou plutôt à l'aspirateur de cette dernière, d'agir pleinement sur mes forces histoire de me plomber encore davantage. Je me sentais littéralement assommé, limite à chaque fois de perdre définitivement le seul pan de mes forces qui me maintenait encore réveillé. Je ne savais même pas comment je parvenais à réussir encore à me battre pour tenir le coup alors que tout semblait perdu par avance. C'était pour ainsi un sérieux miracle. En temps normal, je devrais déjà être dans les vapes et ne pas en sortir. Pourtant, avec le peu de force que j'avais encore, je parvenais à avoir l'audace de me battre encore, en croyant voir de la lumière au bout du tunnel. Mais elle était si loin de moi cette lumière...bon sang c'était horrible. Une seule et ridicule petite minute semblait durer une éternité, et c'était ce qui me faisait terriblement souffrir là-dedans. Mon cœur demeurait sérieusement vulnérable. La preuve, ce dernier ne cessait de battre de travers, limite à bondir de ma poitrine avec un rythme instable. A la longue, je n'en pouvais plus de tout cela. Mon seul souhait était très clair à présent. Je voulais juste me libérer de tous ces problèmes, de cette aspiration forcée de mes forces qui me rendait de plus en plus faible. Le danger était immense, mais il y avait quand même un certain point positif là-dedans. Ce qui m'aidait à garder espoir était le fait que je n'étais plus seul parmi ces terroristes de malheur. Anastasia était avec moi. Ce n'était qu'une seule présence mais cela m'aidait vraiment pour croire que rien n'était perdu dans cette histoire. Au fond, même en étant démuni, je parvenais à placer mes croyances en elle de telle sorte à ne pas perdre définitivement espoir. C'était mieux que rien du tout, non ?

Dans un sens, on ne pouvait pas dire que j'entretenais une relation sérieusement intime avec Anastasia, mais je parvenais tout de même à avoir suffisamment confiance en elle pour croire que j'allais pouvoir m'en sortir tout de même, malgré le fait que la situation semblait pas mal désespérée pour l'heure. Plus le temps passait et plus l'aspirateur me vidait de mes forces pour me rapprocher de l'inconscience. C'était sérieusement insupportable ce qui m'arrivait en ce moment mais je devais à tout prix tenir le coup tant que je n'étais pas tiré d'affaire et cela pourrait bien durer quelques instants comme très bien s'étendre sur une éternité extrêmement pénible. Cette incertitude était sans doute la plus terrible des tortures à subir pour l'heure. J'avais si mal mais je ne pouvais pas exprimer cette douleur en criant car je n'en avais tout simplement pas la force. Je souffrais en silence et cette position était insupportable. Je ne rêvais que d'une seule et unique chose : sortir de cet endroit sans aucune bombe reliée à mon bras et sans ce statut d'otage kamikaze. Malheureusement, je ne pouvais pas agir de telle sorte à m'en sortir tout seul. C'était justement cette bombe qui bloquait tous mes mouvements. Je ne pouvais pas bouger d'une part parce que je n'avais pas la force mais aussi parce que j'avais peur justement de cette bombe. Un seul geste pourrait très bien tout détruire si jamais je ne faisais pas suffisamment attention et je n'avais pas vraiment envie d'être le responsable de l'extinction de nombreuses vies uniquement par pure manque d'attention. Ce serait vraiment ignoble de faire ça...et c'était pour cette raison que je restais actuellement pétrifié dans ma peur, en espérant qu'elle s'évanouisse. Je n'étais qu'un vulgaire observateur, condamné à voir Anastasia malmener Vladimir sans bouger d'un pouce. Aucune révolte. Aucune plainte. Aucun mouvement. Je ne devais absolument rien faire en dehors de simplement rester calme le plus possible dans le but de ne pas gêner Anastasia et surtout de ne pas tout faire foirer par mon côté inexpérimenté. Ce genre de situation, je n'en avais clairement pas l'habitude. En même temps qui rêverait d'être kamikaze dans une attaque terroriste ? A mon sens, personne ne pouvait rêver d'une chose pareille, à part si cette personne avait radicalement perdu la tête ou si elle souhaitait mourir.

J'observais toujours la scène alors qu'Anastasia malmenait Vladimir dans une séquence forte à laquelle je ne comprenais pas grand-chose. Je ne savais pas ce qu'elle lui faisait mais je savais juste que ce fait aidait à perturber le terroriste. Ce fait soulageait un peu ma conscience, dans un sens, car je pouvais observer Vladimir souffrir ne serait-ce qu'un peu même si ce spectacle n'avait pour le moment pas le résultat d'arranger mes affaires. Je n'étais pas libre, toujours pris au piège dans ma situation périlleuse. Je ne pouvais qu'observer, incapable de faire quoi que ce soit d'autre pour m'en sortir. Meknes me parlait parfois pour tenter de me rassurer et m'aider à tenir le coup mais c'était dur. Nous avions déjà échangé nos places plusieurs fois lui et moi dans le but de me maintenir conscient mais c'était extrêmement dur de poursuivre sur cette lancée. J'avais si mal et j'étais si faible à la fois que c'était extrêmement étrange, vraiment. Mon état empirait même. Ce que je ressentais était inexplicable mais c'était comme si l'aspirateur augmentait son effet brusquement. Vladimir avait peut-être un plan particulier que personne ne savait. En même temps, j'étais leur issue de secours. Ce n'était sans doute pas une appellation donnée au hasard. Une issue de secours était un plan au cas où que le plan primaire ne fonctionne pas. C'était sans doute la raison de ma présence auprès d'eux. C'était forcément cela et pas autre chose. Vladimir avait quelque chose en tête, c'était évident et peut-être que l'aggravation de l'aspiration de mes forces était un signe du plan de secours, de cette issue que j'étais. L'aspiration avait lieu dans un crescendo effrayant. A chaque seconde, plus elle était forte et plus tout ceci me faisait peur. C'était comme si la bombe jouait la montre pour se charger, comme pressée d'exploser. Meknes tentait de me rassurer en disant que ce n'était peut-être qu'une impression mais moi j'étais quasiment sûr que quelque chose n'allait pas. C'était beaucoup trop terrible pour être honnête. Mes forces me quittaient de plus en plus alors que Karenine me demandait si j'avais une idée pour le faire parler. Malheureusement, je n'en avais aucune, en dehors du fait de lui dire que l'aspiration s'était accentuée tout d'un coup. Je devais faire cette annonce. Karenine devait à tout prix le savoir, car c'était le signe que quelque chose n'allait pas et que le vicieux Vladimir avait plus d'un tour dans son sac.


- Je ne sais pas...je ne sais pas comment faire pour qu'il coopère...mais quelque chose a changé...il faut que tu le saches...à tout prix.

Je respirais afin de pouvoir suffisamment parler pour déclarer tout ce que Karenine devait savoir, même si cet effort allait me demander pas mal d'énergie. J'allais quand même parler, peu importe ce que tout ceci allait me coûter.

- Je pense qu'il a une idée derrière la tête...quelque chose de grave. La bombe...cela aspire de plus en plus mes forces...comme pour précipiter le chargement. Le changement a été sérieusement brutal. Je ne sais pas si c'est prévu ou pas...mais il prépare quelque chose...il prépare quelque chose...c'est grave...sérieusement grave...

Et là une idée me traversa l'esprit tout d'un coup, une issue macabre qui ne me plaisait pas. Peut-être que Vladimir souhaitait en effet précipiter l'explosion de la bombe, même s'il avait la garantie de ne précipiter aucune des morts innocentes prévues au départ. La seule chose qui me manquait était la justification de ce déclic. Pourquoi voulait-il faire ça...pourquoi cela faisait-il aussi mal ? Je n'en pouvais plus. Je ne supportais plus ce qui m'arrivait. Je souhaitais juste m'en sortir, le plus vite possible.

- Arrêtez...ça suffit...vous aspirez plus de force que j'en ai là...arrêtez...

Plus l'aspiration se renforçait et plus la souffrance grandissait. Mon état était en train de s'aggraver et cela devenait de plus en plus sérieux, au point même que des larmes parviennent à tomber de mes yeux. Je n'avais jamais subi une chose pareille avant aujourd'hui. C'était comme si on forçait l'énergie à abandonner le corps, et cet abandon était justement ce qui faisait le plus souffrir l'organisme. C'était horrible de vivre une chose pareille. Mon Dieu...quelle horreur...

- Arrêtez...pitié....je n'en peux plus... disais-je, épuisé parce que je subissais.
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeSam 13 Juil - 17:51


« Qu’il est triste le monde des hommes. Qu’il est monotone le cœur qui tonne et tambourine contre la poitrine. Dans un souffle ses poumons expirent toute la lassitude de son être. De sa bouche il inspire l’air et se donne du courage pour continuer. La longue marche qu’il a commencé ne saurait lui permettre de se retourner. Il n’est plus temps de rebrousser chemin, il n’est plus temps de redouter demain. » Anastasia se souvenait de ce vieux texte ukrainienne qu’elle avait lu un jour dans les ruines d’une bibliothèque de Kiev. Toujours devant le sac qui contenait la bombe, celle là même qui pouvait rayer un bon morceau de New York, elle continuait sa joyeuse mascarade avec le terroriste Russe. Toutefois, elle remarquait que la torture de l’homme n’avait pas l’effet escompté. Samuel semblait un peu plus être un martyr, la douleur lui montant dans l’âme sans que rien ne puisse le calmer. La bête grondait, tournant en rond tel un lion en cage qui attendait de pouvoir se jeter sur un morceau de chair tout chaud.  En l’occurrence il s’agissait de Vladimir. Il osait faire souffrir un citoyen américain sur son territoire ? De plus quelqu’un qu’elle connaissait ? Il voulait vraiment s’aventurer sur ce terrain là ? Terrible serait la douleur de son âme. Elle allait le rendre fou, elle serait Micheletto Corella, l’ombre de Cesare Borgia. Celui qui, d’une main sûr, torturait tout ce qui se mettait sur le chemin de son maitre. Il fallait donc se faire violence.  Vladimir arborait un sourit de dément pendant que les deux sbires continuaient de maintenir sur sa chaise. Oui il était fier de lui. Qu’à cela ne tienne, Karenine allait prendre les choses en mains…

Se levant comme si elle avait eu des ressorts dans les pattes, l’Ukrainienne bondit vers le Russe avec toute la détermination du monde. Néanmoins, son esprit lui criait de garder le contrôle. Il aurait été trop facile de satisfaire Vladimir d’une colère qui risquait de les tuer tous les trois. Hors donc, il fallait trouver une autre technique d’approche, prouver qu’elle avait les cartes en main et le pouvoir à porter de bras. Le pouvoir, celui qui fait trembler le cœur de plaisir, la satisfaction de dominer la race humaine. Il était temps de jouer les méchantes comme dans les films, mais en mieux. S’arrêtant devant le soviétique à l’allure moins charmante à présent, elle tenait le cape et ne laissait voir aucune émotion. Retirant le couteau de la jambe de l’homme, elle regarda le sang qui coulait de la jambe. Elle déchira d’un coup sec le vêtement qu’il portait sur lui, découvrant ainsi son torse. Quelle méthode allait-elle bien pouvoir employer ? Sans parler, sachant que le temps tournait mais qu’on ne pouvait précipiter les choses, elle approcha la lame de l’arme près de la peau du bolchevique. Elle écarta le tissu qui couvrait encore la zone du cœur. Là, elle identifia les côtes entre lesquelles frapper pour atteindre le cœur. Certes elle allait devoir affronter quelques muscles saillants qui attestaient là d’un homme entrainé. Enfin, il ne s’agissait que d’un détail. Chaque souffle soulevait le torse de l’homme en souffrance, cette respiration qu’elle voyait douloureuse. L’ukrainienne reporta son regard sur celui de Vladimir. Sans un mot, ses yeux lui signifièrent qu’elle était capable de tout. Ses yeux verts arboraient une flamme farouche, sauvage, dansant avec force au fond de ses prunelles. Si l’on avait quelques doutes quand à l’âme qui habitait son corps, on aurait dit qu’il s’agissait du Diable. L’homme résistait encore face à la peur. Il se montrait fort et ne voulait pas craquer. Anastasia passa derrière lui et approcha ses lèvres douces de l’oreille du terroriste.
« Dit moi comment on la désactive. » dit elle d’une voix lente, accentuant ainsi son accent. Il se mit à rigoler, mais cela non en éprouver quelques douleurs qui le firent grimace. En face d’eux se tenait Samuel, souffrant d’un plus grand mal encore, quelque chose d’insaisissable lui tenaillait le corps. « Jamais. » Oui, ils disaient tous ça au début. C’était un peu comme torturer le frère Savonarole pour qu’il avoue n’être qu’un hérétique. Hum alors il y aurait un bûcher à la fin… L’homme périrait par les flammes.

Passant son bras autour du coup de Vladimir, la Sauvage fit glisser sa main qui tenait le couteau le long de son torse. Toujours derrière lui, elle lança un regard à Sam pour s’assurer qu’il était toujours parmi eux. Puis avec la pointe du couteau, tel un scalpels, elle trancha la chair avec une précision chirurgicale tandis que le soviétique grimaçait de douleur, retenant ses cris pour ne pas donner satisfaction à l’agent Karenine. Mais elle sentait qu’il endurait le mal. Sa respiration était rendu difficile pour ses muscles endoloris, il continuait pourtant de résister admirablement. Et cela continuerait jusqu’à ce qu’il lui donne ce qu’elle voulait. De son autre main, elle se mit à fouiller les poches en quête de ce qui pourrait sauver Samuel ou au moins apaiser ses tourments. Rien. Elle remarqua alors que Vladimir serrait quelque chose dans sa main gauche. Sans même faire signe à l’un des sbires, celui-ci saisit la main de l’homme et la lui fit ouvrir. Il résistant tant bien que mal mais il ne pouvait rien faire. C’est alors qu’elle découvrir une étrange petite télécommande. Elle remarqua qu’une LED rouge clignotait lentement. Vladimir eu le sursaut d’un ricanement mais il s’arrêtait bien vite car la balafre que lui avait faite Anastasia commençait à saigner plus abondamment encore. Etudiant l’appareil, elle planta le coupeau dans l’épaule gauche du soviétique, manche orienté perpendiculaire par rapport  au plafond. Autant dire que c’était comme avoir planter un couteau dans une table en bois pendant qu’on lisait une lettre. Quoi que la métaphore aurait été plus reconnaissable si l’aventure s’était déroulée à l’époque féodale. Trêve de bavardage, cette fois le bolchevique ne pu retenir un hurlement. En effet, personne ne pouvait s’attendre à pareil chose. Pendant qu’il se tortillait de douleur, cherchant à enlever la grosse épine de son épaule, Nastia cherchait à comprendre le fonctionnement de la chose. C’était trop simple. Elle appuya sur ce qui était un bouton de suspend. Du reste, impossible de savoir ce qui désamorçait la bombe. Tournant le regard vers Samuel, elle s’assurait de ne pas avoir fait de bêtises. Mais normalement, il allait pouvoir souffler un coup car son Russe n’était pas trop à déplorer. Du reste, l’affaire n’était pas terminée. Et les démineurs qui peinaient à arriver… Il lui semblait pourtant avoir demandé à son équipe d’envoyer des démineurs ! Une fois encore, elle allait devoir faire le sale boulot. Il y avait des habitudes qu’on ne pouvait changer. Reprenant le couteau d’un coup sec, la blessure se mit à saigner. Sans aucun doute qu’elle avait touché la jugulaire sous-clavière. Une bonne hémorragie interne le sang qui coulait sur l’épaule de l’homme qui devait commencer à voir papillons et étoiles.
« Ça va Samuel ? » demanda l’agent du FBI. Il fallait s’assurer qu’il était bel et bien encore parmi eux.

La tête du Russe tomba en avant. Pas si résistant que sa finalement… Il était vrai qu’enfoncer un couteau comme ça… C’était comme se prendre une flèche ou une balle de gros calibre. La délicatesse n’avait jamais vraiment été son fort, il fallait bien se l’avouer… Saisissant le menton de Vladimir, Anastasia lui redressa la tête pour le regarder, lui faisant tourner la tête de gauche à droite et inversement pour l’observer. La sueur perlait sur son visage. S’il savait que tout cela n’était que le fruit de son imagination mais également du pouvoir de l’Ukrainienne, il s’en trouverait ridicule. Mais pour l’heure, il croyait à toutes les souffrances qu’elle lui infligeait. Quoi que pour l’heure, on ne pouvait pas dire qu’elle lui eut fait grand-chose. Néanmoins, elle avait quelques idées pour la suite, notamment lui sortir les tripes et les déballer devant lui. Une incision dans le bas ventre et il n’y avait plus qu’à récupérer ce qu’elle voulait. Nastia pouvait même s’amuser à le dépecer si elle voulait. En faite, elle pouvait tout lui faire et il verrait sa de son vivant, sans parvenir à mourir. Sans attendre, elle enfonça donc le couteau dans le bas ventre de l’homme, tranchant la chair de droite à gauche pour lui ouvrir les entrailles et avec l’aide de la large lame du couteau, elle écarta les bords de la plaie pour aller chercher ce qu’elle désir. Vladimir poussa à nouveau un hurlement. La scène était digne de celle dans Prométhéus au moment ou l’alien était retiré du ventre de la pauvre scientifique. L’agent Karenine le regardait se débattre, poussant se hurlement si terrifiant, emplit de rage et de douleur. Nastia ne cilla pas et le regardant tandis qu’elle baissa la tête vers elle, la bave aux lèvres, il continuait d’afficher une mine résistante.
« Dis moi comment désamorcer cette bombe ou je sortirais tes tripes pour y lire le mode d’emploi. » Elle lui montra le couteau couvert de sang pendant qu’il éprouvait les plus grandes difficultés à respirer. Chaque soulèvement de son torse était une torture en soi. Son épaule, son ventre. Des trous de chairs dont s’écoulait un fluide pourpre et vital. Anastasia pouvait s’amuser à lui en faire perdre des litres et des litres, mais il risquait de ses rendre compte de la mascarade. Toute déterminé qu’elle était, la Sauvage ne lâcherait pas l’affaire. Jusqu’à présent, tout ce qu’elle avait fait, elle l’avait exécuté avec un sang froid exemplaire. Elle avait tout d’un tueur à gage. Dommage, elle travaillait pour le gouvernement.

Vladimir la haïssait plus que tout au monde mais il s’obstinait à ne rien dire. Quoi que si elle le tuait, cela ne pouvait plus déclencher la bombe puisqu’elle avait le détonateur avec elle. Alors elle pouvait attendre les démineurs avec Samuel. Non, il fallait continuer de travailler ce bolchevique jusqu’au bout, il finirait bien par craquer. Mais pour ce qui allait être du rapport d’enquête… Karenine risquait d’inventer la vérité…
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MessageSujet: Re: « Vantage Point » - Samuel L.   « Vantage Point » - Samuel L. Icon_minitimeLun 15 Juil - 21:39

A chaque seconde s'écoulant dans cette fichue scène coïncidait une part de plus en plus importante d'énergie en train de déserter mon pauvre corps. Cette torture que m'imposait le chargement de la bombe était sérieusement atroce au point de donner l'impression que tout se brisait à l'intérieur de moi. J'étais littéralement à bout de force et ce fait m'immobilisait radicalement, m'empêchant de lutter pour ma propre survie. Je ne pouvais que subir les choses, sans bouger, et ce fait commençait vraiment à me taper sur les nerfs. Je rêvais simplement du moment où je pourrais quitter ma position de martyr, me lever sans avoir la tête qui tourne, et mettre sa magistrale raclée à ce Vladimir pour m'avoir scotché là. Et oui, à défaut de pouvoir penser au meilleur moyen de me sauver, je nourrissais des souhaits de vengeance dirigés vers mon tortionnaire. Ce n'était qu'une succession de pensées cruelles, mais Vladimir le méritait. Je n'étais qu'un otage qui n'avait rien demandé, et surtout un otage en colère, une colère qui ne cessait d'être étouffée par un fichu mécanisme de merde contre lequel je ne pouvais rien faire. C'était la position la plus inconfortable de l'univers. Je ne pouvais qu'exprimer ma douleur à voix haute, mais je ne pouvais pas agir pour la stopper net. J'avais mal et cela allait sans doute durer encore longtemps. Meknes avait beau tenter de me rassurer en disant que j'allais m'en sortir plus rapidement que ce que je pensais mais cela ne m'aidait pas du tout à me calmer. J'avais tellement mal qu'il m'était impossible d'éclipser cette douleur et cela n'était sans doute pas près de changer pour le moment. Je devais malheureusement m'y faire car je n'avais pas le choix. Cette bombe allait être ma si méchante copine durant un bon bout de temps même si ce fait ne me plaisait pas réellement.

Le fait de conserver son souffle devenait évidemment de plus en plus compliqué à chaque seconde qui passait. J'avais énormément de difficulté à respirer car je sentais mes voies respiratoires se boucher de plus en plus. C'était comme si la bombe avait besoin de tuer quelqu'un pour avoir la plus puissante déflagration qui soit. J'avais beau être visiblement immortel, mais la souffrance ne restait pas écartée dans un coin pour toujours. Je pouvais toujours avoir mal et par conséquent être torturé comme jamais. C'était extrêmement difficile pour moi de tenir le coup lors de souffrances normalement réputées comme étant mortelles. Normalement le corps était censé succomber lors de tortures aussi horribles que celles-là mais le mien continuait toujours d'exister. C'était assez contradictoire de vivre ainsi...mais c'était ma peine, une peine que je n'avais absolument pas demandée mais c'était tout de même ma peine. La supporter était une mission impossible et toutes mes tentatives pour le faire me plonger directement dans les vapes. C'était obligatoire. Me concentrer sur mes forces m'empêchait de dédier mon attention sur autre chose et au fond ce n'était pas plus mal. En effet, je ne percevais ainsi pas ce qui se produisait autour de moi et cette boucherie dont Vladimir commençait à faire l'objet, une boucherie que lui seul percevait. C'était plaisant de savoir qu'il souffrait pour une fois mais c'était un spectacle assez dur à observer. Mon état m'en préservait d'une majeure partie. Au fond, c'était sans doute la seule chose pour laquelle je pouvais remercier la bombe. Ce petit objet dérisoire me faisait un mal de chien mais au moins je n'avais pas à supporter ce qui se passer juste devant mes yeux, même si je savais que tout ce qui se passait était surtout fait pour mon bien. Au fond la torture avait pour objectif d'arracher l'information de la désactivation de la bombe, la seule chose qui pourrait me faire sortir d'ici entier, certes affaibli, mais au moins je serais entier si jamais cela pouvait m'arriver. C'était sans doute le seul moyen d'éliminer cette peur qui ne cessait de m'ensorceler. On voyait surtout cette expression de douleur qui assombrissait mes traits mais il y avait aussi de la peur derrière tout cela. Je n'aimais pas ce qui se passait. Je n'aimais vraiment pas tout cela. Je voulais juste me lever et quitter cet endroit le plus vite possible, mais je ne pouvais pas quitter cette bombe ni même bouger pour espérer le faire, alors pas la peine de continuer d'espérer réussir l'impossible.

Tout d'un coup, quelque chose changea. C'était comme si l'aspiration de la bombe s'était interrompue soudainement, comme si quelque chose l'avait interrompue. Je ne compris rien sur le coup mais ce fut bien plus clair quelques instants plus tard. Ma vue devint en effet bien plus nette et me permit de comprendre ce qui s'était passé. Anastasia avait appuyé sur un bouton capable de suspendre le chargement de la bombe, action qui m'avait par conséquent délivré d'un poids. J'étais soulagé, vraiment. Ce qu'elle avait fait m'avait libéré de l'aspiration imposée et c'était sérieusement quelque chose de bien, vraiment. J'étais sérieusement faible. J'avais encore pas mal de difficulté à respirer mais j'allais pouvoir tenter de garder mon calme sans avoir peur de perdre toute mon énergie l'instant d'après. Le danger qui était sur ma tête avait considérablement diminué et je devais m'estimer au moins heureux de subir au moins cette délivrance. C'était grâce à Anastasia si j'étais au moins libéré de cela.


- Merci... parvenais-je à dire malgré ma faiblesse. Cela devenait réellement insupportable...

Et encore "insupportable" n'était pas un mot suffisamment fort pour exprimer la gêne que cette bombe imposait à mon organisme. C'était horrible, mais au moins Vladimir en prenait pour son grade. Pour une fois, je n'étais pas le souffre-douleur. Je ne retrouvais pas encore ma pleine respiration mais j'avais au moins plus d'espace pour exister. Je rechargeais en quelque sorte mes propres batteries vu que j'étais à présent libéré pour le moment de la bombe.

*Respire...profite de ton répit*

*Meknes...est-ce que ça va durer...ce calme...? J'en ai besoin là...*

*Profite*

*Autant me dire non tout de suite tu sais...*

*Désolé Samuel...*

C'était bien une des rares fois dans ma vie où Meknes n'avait rien du tout de rassurant. Cette absence de douleur n'était qu'un répit, sans doute une période calme avant quelque chose de bien pire encore. Rien que ce fait m'attristait énormément. L'absence de douleur n'était sans cesse que temporaire et j'en pouvais plus de tout cela.

*Pourquoi un répit temporaire Meknes, parle-moi...*

*Karenine est en danger. Vous avez oublié quelqu’un. Un homme...un homme est caché quelque part et celui-ci va bientôt arriver pour tenter de tirer sur elle.*

*Est-ce que je peux l'atteindre...?*

*Oui...mais pas sans conséquence*

*Je m'en fous...*

J'avais pu récupérer un peu de force, suffisamment en tout cas pour pouvoir activer mon pouvoir, non pas pour tuer le type mais au moins pour le déstabiliser et permettre éventuellement à Karenine de l'achever. Brusquement, je pris la décision de fermer mes yeux dans le but de me concentrer sur ce type. Il était loin de moi mais j'allais tout faire pour l'atteindre.

- Pas question... dis-je extrêmement bas.

Mon feu n'était pas dirigé simplement vers le type mais plutôt vers son arme, afin qu'il puisse la lâcher et que cette dernière fasse suffisamment de bruit pour alerter Karenine de la présence de ce type oublié. L'arme se mit alors à chauffer de plus en plus avant d'échapper des mains du type pour atterrir sur le sol. Au moins, il n'allait pas tirer sur Anastasia. Mon état était par contre une toute autre histoire. Ces efforts je les avais fait alors que je n'avais qu'à peine récupérer de quoi utiliser mes pouvoirs. Résultat, j'en fus pas mal assommé. Ces yeux que j'avais fermés pour me concentrer sur mon don ne se rouvrirent pas tout de suite.

En même temps quelle idée stupide de vouloir chercher à utiliser son don quand j'avais déjà peu de force pour simplement respirer…
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