Ce patin de Max Hawkins me révoltait, et je ne pouvais pas oublier ces sentiments-là, au profit de quelque chose, que je détesterais. Si je faisais semblant d'aimer Max Hawkins, bonjour le profil des bisounours ! Imaginez la scène, sérieusement ! Moi en train de faire des poutoux à ce...camembert ? Beurk...plutôt crever oui !

S'il y avait bien une chose dont j'étais certain : je n'étais pas une femmelette, pas une de ces midinettes qui adoraient leurs stars au point d'en crever pour elle ! Jamais je n'allais être ce genre de personne, surtout pour Max...non...non...non.

Je devais montrer que j'étais balèze quand même ! J'étais un homme ! J'étais quelqu'un de bien, même si j'étais légèrement perturbé...

- Tu penses à la sécurité nationale ? Tu es sérieux ou tu es juste stupide ? Nous ne sommes pas tous foncièrement mauvais quand même ! Il y a des innocents dans ce monde, et ne dit pas qu'il n'y en a pas ! Moi j'en connais un bon exemple moi !

*complètement débile lui...*

- Même si tu dis que tu n'avais aucune arrière pensée dans le passé, cela ne change rien à ce que je vois désormais ! Tu dis que personne n'est innocent, et bien je vais te dire une chose. Tu étais peut-être bon...à ce que tu dis dans le passé...mais plus maintenant ! Ce n'est plus pareil. Tu es autant coupable que n'importe quel pourri de cette planète ! Tu n'es pas Dieu, et jamais tu ne pourras être aussi puissant que Dieu, jamais... Rien qu'en faisant ce que tu fais, tu prouves que tu es un monstre ! Tu aides le président des Etats-Unis à errer dans son horreur, tu te rends compte ? En pensant améliorer la vie de la population, vous l'aggravez, et vous commettez des horreurs injustes ! Franchement qui vous remerciera pour ça, hein ?

Max se prenait en quelque sorte pour Hulk, en ce montrant puissant, comme pour me faire croire que je n'avais aucune chance, mais je le détestais quand même. Le combat allait probablement avoir lieu, mais quand ? Je l'ignorais encore à vrai dire. Mais, son changement était flagrant. Je ne pouvais plus dire qu'il était le même Max Hawkins qu'autrefois, car ce n'était pas le cas...jamais cela n'allait pouvoir être le cas...non non.

- Prend conscience d'une chose Maxounet ! Je connais la vérité sur toi ! Je sais qui tu es, ce que tu as fait, toute la vérité ! Cela te surprend hein ? Tu me pensais si faible que ça ? La preuve que tu dois un peu plus réfléchir au sujet de tes plans, car je ne suis pas le seul capable de te poser des problèmes, ça c'est certain !

Ce type se croyait au sommet du monde, et cela me révoltait. Entre le Max que j’avais pu connaître dans le passé, et celui que j’avais sous mes yeux, la différence était flagrante. Le fossé s’était creusé, et je ne reconnaissais plus mes souvenirs en le regardant dans les yeux. À vrai dire, tout devenait clair à présent. Les vérités, que j’avais pu voir dans mes visions, n’étaient plus du tout au stade de la supposition. C’était réel.

Max n’était plus Max, il était devenu autre chose, quelque chose de mauvais. Il fallait s’y faire.

- Ecoute espèce de boite à camembert, les êtres égoïstes et stupides, je les repère à des kilomètres, et mon radar est à fond pour toi ! Tu n’es pas proche de Dieu, tu n’es pas Dieu ! Tu n’es qu’un espèce de pourri qui se prend pour Dieu. Mon exemple est au contraire parfait, contrairement à ce que tu dis, sauf que des grands enfoirés comme toi ne lui procurent que des ennuis. Il mène une vie difficile à cause de personnes comme vous, et j’en ai assez de le voir souffrir. Si tu l’as vu en colère, je peux te dire que c’est logique. Avec une vie comme la sienne, j’aurais également craqué, mais je peux te dire qu’il l’a fait au contraire beaucoup plus tard que n’importe qui. Il est exténué, crevé, et il en a assez, pourtant il ne se plaint pas. Alors la prochaine fois que tu dis du mal de lui, je vais extrêmement mal le prendre, et tu sais comment je peux être en étant en colère, vu que tu m’as connu, hein petit Maxounet ?

J’étais capable de lui poser des problèmes, que ce soit pour lui ou bien n’importe qui. Un mot venant de moi, et la polémique pouvait naître. Une chose était sûre. Si Samuel découvrait ce que je savais, il n’allait jamais laisser cela impuni, oh non ! Si en plus il informait Amaranth, tout bénef ! De toute façon, j’avais déjà fait ma manœuvre. Je n’étais plus seul !

- Ne me prend pas pour un être stupide, je sais ce que tu crois que je ne sais pas, simplement parce que mon pouvoir me fait découvrir beaucoup de choses. Alors évite de dire que tu n’as rien à craindre de moi, car il y a bien une chose que je peux faire. Un mot venant de moi et imagine les problèmes que je suis capable de t’amener. Si tu crois que je bluffe, je peux te dire que tu as tort ! De toute façon, c’est trop tard.

*et oui…*

- Et puis, je te signale que les neutres peuvent combattre qui ils veulent. Si j’avais accepté la proposition du président, je serais devenu un membre de l’Etat et non neutre. Là je suis indépendant. Je vis ma vie à ma manière, et ceux que je n’aime pas, je leur mène la vie dure, c’est clair ?

Cela me faisait mal au coeur de devoir affronter Duncan car je le considérais comme un fils mais aujourd'hui, il est contre moi, contre mon projet, contre ma vengeance. Je ne peux me permettre de laisser faire ça, c'est impossible. Il mérite d'y avoir une justice et tout le monde comprendra qui je suis. Là, il m'insulte. Je serais pour lui qu'une espèce de boîte à camembert. D'abord, je ne suis pas comme ses français car je suis d'origine anglaise. Il me dit qu'il repère les êtres égoïstes et stupides à des kilomètres et son radar est à fond pour moi. Il ajoute que je n'étais pas proche de Dieu, que je n'étais pas lui. J'étais mieux pour lui. Je n'étais qu’une espèce de pourri qui se prend pour Dieu. Je m'approche de lui contrairement à d'autres. Je fais partie de ceux qui ont accès à tous les pouvoirs. Duncan ajoutait que son exemple est au contraire parfait contrairement à ce que je pouvais dire sauf que des grands enfoirés comme moi ne lui procurent que des ennuis. Oh, ce n'est pas le cas. Les ennuis peuvent être provoqués par n'importe qui. Il explique que son ami mène une vie difficile à cause de personnes comme moi, et il en a assez de le voir souffrir. Si je l'ai vu en colère, pour Duncan, ce serait logique. Il ajoute qu'avoir une vie comme celle de son ami, Duncan aurait également craqué mais il peut me dire qu'il l'a fait beaucoup plus tard que n'importe qui. Il serait exténué, crevé, et il en a assez. Pourtant, il ne se plaint pas. C'est bien mais à force de tout garder, on explose. Ensuite, Duncan me dit que la prochaine fois que je dirais du mal de lui, il va extrêmement mal le prendre et je dois savoir comment il peut être quand il est en colère. Les menaces ne fonctionnent pas avec moi. Je détruis beaucoup de vies et je continuerais encore.

Max : Egoïste, Stupide, boîte à camembert ? Tu m'insultes maintenant ! Sache que déjà, je ne suis pas comme l'un de ses français. Je te rappelle que je suis d'origine britannique et surtout, tu insultes ma pauvre mère ! Je ne suis pas Dieu mais je suis proche de lui comme tous ceux qui possèdent un pouvoir similaire au mien. Et d'ailleurs, je suis l'un des seuls à pouvoir m'occuper de Sylar. Il mène une vie difficile ? Tu lui donnes toutes les raisons nécessaires pour parler de ce qu'il a vécu et que l'on doit faire attention à lui mais pour ma femme, pour mes filles, tu as eu cette même compassion ? Je ne crois pas. N'essaye pas les menaces avec moi car même si je sais comment tu es lorsque tu ressens de la colère, je suis pire. Ne joue pas à ce petit jeu avec moi car tu perdras comme tous les autres.

Il essaye de me provoquer, de me pousser à bout mais je résisterais. J'ai une légende à tenir, quelque chose qui m'a poursuivi pendant toute ma carrière au sein de la Compagnie. Seulement, je me souviens du seul regret que j'ai pu avoir après ma fuite de la maison familiale et c'était ma mère et mon petit frère. Nos chemins se sont séparés. Ma mère est décédée avec les regrets. Mon frère doit être dans la nature mais j'ignore où exactement. Mais j'en ai toujours voulu à mon père de mon admission là-bas. D'ailleurs, c'est en grande partie à cause de lui que je suis devenu cet être froid et distant. Duncan me disait que je ne devais pas le prendre pour un être stupide. Il sait ce que je crois qu'il ne sait pas simplement parce que son pouvoir lui fait découvrir beaucoup de choses. Selon lui, je devais éviter de dire que je n'avais pas à le craindre car il y a bien une chose qu'il peut faire. Il ajoute qu'un mot venant de lui et je devais imaginer les problèmes qu'il était capable de m'amener. Il précise que si je crois qu'il bluffe, il pouvait dire que j'avais tort. De toute façon, c'était trop tard. Il a donc révélé la vérité. Mais j'ai de la ressource en réserve. Je n'en aurais pas fini avec ceux qui sauront la vérité à mon sujet. Quand j'y pense, en révélant la vérité, il a commis une erreur stratégique. Je devais tirer avantage de cela même si pour cela, je devais me servir de quelqu'un de proche.

Max : Te prendrais-je pour un être stupide ? Révéler à certaines personnes que j'étais toujours en vie est bien joué, je dois le reconnaître mais tu as oublié un détail : je suis protégé par le gouvernement américain. Je suis couvert par le président des Etats-Unis en personne et cela fait de moi un être intouchable. Tu as oublié le pire dans tout ça. Tu as peut-être éventuellement remis certains de mes ennemis à ma recherche mais tu as mis également en danger mes deux filles. Tu te rappelles ta meilleure amie et son fils, mon petit-fils. Je vais devoir encore plus m'acharner à les retrouver maintenant et pour cela, un grand merci.

Je me montrais ferme et déterminé. Je vais lui montrer qu'il a commis une grossière erreur qu'il va vite payer. Il me signalait que les neutres pouvaient combattre qui ils voulaient. S'il avait accepté la proposition du président, il serait devenu un membre de l'Etat et non neutre. Il vit sa vie à sa manière et ceux qu'il n'aime pas, il leur mène la vie dure. Je commence à cacher ce qui pourrait être de l'électricité. Envoyer ça contre lui était dur mais je devais le faire. Je devais lui montrer que je ne renoncerais pas.

Max : Seulement, ce que tu as oublié c'est qu'en refusant la proposition du président, tu as commis ta première erreur car tu aurais pu éviter que je sois intouchable mais non. Tu t'es attaqué à moi Duncan. Tu sais ce qu'ils ont commis de plus atroce, c'était de tuer ma femme, la personne qui avait changé mon existence. Ils l'ont tué pour que je revienne dans leurs rangs. Aujourd'hui, la vengeance est de mise et tout le monde comprendra qu'ils ont fait une grossière erreur avec moi. Le bonheur que tu as éventuellement connu, c'est du passé. Je vais te faire vivre le pire de tous les enfers et tu deviendras comme moi.

Je lance finalement de l'électricité contre lui mais avec ce que je possède, c'est facile de montrer que je suis supérieur. Ce pouvoir était une manière de lui montrer que j'étais intouchable. Seules des personnes comme Peter ou Sylar sont à ma portée.

Je voulais m’enfuir à présent.

Cette conversation me gênait, et elle n’avait pour but que de me mettre en colère, pour faire ressortir cette espèce d’ordure que j’étais au fond de moi. À la différence de Max Hawkins, j’assumais le fait d’être cette ordure, car je savais ce que j’étais. Je savais que je n’étais pas un saint, ni un ange, et que j’étais pas le plus gentil de la Terre, mais le fait qu’il ose se servir de sa famille comme d’une raison pour que je compatisse à sa folie, ressemble à un immense n’importe quoi. Mais je le détestais, comme jamais…

- Écoute, ces insultes je les sors à tous ceux qui me gonflent, alors elles ne sont pas particulièrement redirigées vers toi, alors tu vas arrêter de nous péter une durite, car cela commence sérieusement à tirer ma colère vers le haut, et à me saouler comme personne ! En plus je suis resté soft, car j’aurais pu faire bien pire. Je peux tomber dans la vulgarité, dans la bagarre, ou bien pire encore, alors sache que tu as quand même un minimum de chance. Tu as déjà un minimum de lucidité en disant que tu n’es pas Dieu, mais tu n’en as pas en disant que tu es proche de lui, uniquement avec le pouvoir que tu possèdes. Personne n’est proche de lui. Toutes les personnes osant dire cela se voilent la face, et tu en fais partie selon moi, une grosse partie même ! Ne te considère pas comme le plus fort car tu as tort. Il y a bien une chose qui se vérifie dans nos vies, c’est que le plus fort est toujours emporté par quelqu’un de plus fort que lui. La surpuissance est un principe infondé, prends-en conscience. Il serait temps.

Cette espèce de fumier me poussait à bout, j’en avais marre.

- Je sais également que tu es protégé par le gouvernement américain, et aussi par le président par la même occasion, mais tu ne seras pas un être intouchable. Il y a toujours le moyen de changer les êtres intouchables. Je te signale espèce de machin-truc que ce n’est pas parce que tu as des problèmes que tu contamineras tes filles ainsi que ton petit-fils. Arrête ta paranoïa à force cela en devient lassant…

Je savais qu’il cachait de l’électricité, et c’était pour moi la preuve que ce type était devenu quelqu’un d’autre.

- Mais considères-tu mon langage comme étant du javanais ou bien un quelconque dialecte mort ? J’ai refusé la proposition du président simplement parce que je ne voulais pas devenir l’un de ses pantins ! J’aurais pu changer ton caractère intouchable en étant là-bas, mais je n’aurais pas apprécié le fait de me trouver là-bas, alors que je déteste le gouvernement ! Je ne pourrais pas me trouver là-bas et faire mine d’aider le gouvernement, alors que cela ne me plait pas ! Sache que je ne serais jamais comme toi. Je suis une ordure, certes, mais contrairement à toi j’assume ce que je suis. Je sais que je suis un pourri, que je peux me comporter comme le pire des enfoirés, mais moi au moins je sais qui je suis à la longue. Je sais que je suis horrible, et au moins je sais ce que je vaux…

Max lançait alors de l’électricité contre moi, que j’évitais d’un mouvement de tête, digne d’un réflexe.

- Contrairement à toi, je ne me suis pas attaqué de manière physique à mon interlocuteur ! Tu as osé utiliser de l’électricité contre moi et moi ai-je osé faire quelque chose contre toi, comme te tirer dessus, ou bien frapper les parties essentielles de l’organisme humain ? Je n’ai rien fait de cela. Toi tu as franchi la limite et je sais que c’est trop tard. Tu ne peux plus être sauvé, et je ne ferais jamais l’effort d’essayer, ça je peux te l’assurer.

*espèce de…truc sans nom que je ne trouvais pas…*

- Là, je vais me barrer et essayer de t‘oublier. Retourne à tes occupations, et moi je retourne aux miennes ! Lâche-moi ! Laisse-moi tranquille ! C’est fini ! Basta !

Et là je me barrais…