Monster (Pv avec Duncan Peregrym)

Invité

Les choses doivent s'accélérer au plus vite. Finalement, je m'estimais être quelqu'un d'assez fort et doué avec mon pouvoir mais la force des personnes entourant Nathan est quelque chose d'assez incroyable. Seulement, ils ignorent encore ce dont je suis réellement capable. Je saurais leur montrer qu'il ne faut pas me défier en temps et en heure. Aujourd'hui, c'était le jour pour moi de traquer mes ennemis voire même de les tuer si c'était d'anciens membres de la Compagnie. Je serais sans pitié. Tous les coups sont permis, c'est ce que l'on dit très souvent. Mon lieu aujourd'hui était Central Park. D'ailleurs cet endroit avait une signification pour moi que personne ne sait. C'est ici que j'ai repéré une victime lorsque j'ai travaillé pour la Compagnie et qui a changé la vie de beaucoup de personnes à jamais. Je ne devais pas me souvenir de mes victimes car c'est un acte de faiblesse. Je devrais plutôt me souvenir des bons moments en famille mais c'est quelque chose de douloureux. Résultat, il valait mieux être froid et distant. C'était ce qui me caractérisait le mieux. Soudain, je voyais en face de moi un spécial recherché depuis un certain temps. J'appréciais ce moment en particulier où ma cible ne savait pas encore qu'elle était observée. J'ai tout le contrôle nécessaire. Je le voyais juste en face de moi et j'utilise mon pouvoir de télékinésie sur lui. Il tombe à terre. Je me précipite sur lui. Il allait s'échapper. En volant, je le met de nouveau à terre et je le maîtrise. J'utilise de l'électricité pour lui montrer que je ne plaisante pas du tout. Je faisais signe à des agents aux alentours que tout était bon. Ils venaient donc prendre le nouveau prisonnier et le mettent dans le fourgon. Et voilà un spécial en moins dans les rues. J'étais satisfait. J'allais partir en direction de chez moi. Quand je me tourne, je voyais juste en face de moi, Duncan Peregrym, le meilleur ami de ma fille Taylor lorsqu'ils étaient enfants. Cela était a priori mon jour. Je n'avais pas prévu cela.

Max : Duncan, c'est une surprise que de te trouver ici après toutes ses années. Que viens-tu faire ici ?

J'étais plutôt surpris mais je pense que Duncan doit l'être encore plus sachant qu'il me connaissait et surtout, qu'il me croyait mort.

Max : Je sais que cela peut paraître dingue de se retrouver dans cet endroit après notre dernière rencontre. Le destin nous joue parfois un sacré tour. J'aimerais savoir comment tu vas depuis la dernière fois.

J'étais gentil, calme alors que peut-être Duncan a assisté à la scène de la capture de cet être doté d'un pouvoir. Il a dû me voir en train d'utiliser même plusieurs pouvoirs. Il y a un danger, c'est certain. Je devais être prudent. Duncan avait confiance en moi lorsqu'il était plus jeune. J'acceptais volontiers qu'il venait à la maison pour voir ma fille Taylor. J'espère qu'il ne fera rien contre moi sinon, je serais obligé d'utiliser les grands moyens pour le faire taire.

Invité

Depuis quelques temps, je ne savais plus quoi faire. J’étais faible, distant dans un sens, et tout ceci à cause de mes problèmes mentaux. Ma folie dangereuse causait d’énormes problèmes à mon entourage, et je ne pouvais pas penser le contraire sans me sentir hypocrite sur le coup. Je n’étais qu’un moins que rien, et oui.

A l’extérieur, mes pieds foulaient désormais le sol de Central Park, une des rares choses que je parvenais à apprécier, et à voir comme réelle. La voie n’était pas encombrée, tant mieux pour moi.

Enfin, je me trompais car j’assistais par la suite à une scène plus que révoltante : une capture. Quand je vis le responsable tout ceci, Max Hawkins, mon sang ne fit qu’un tour. L’ordure osait faire du mal à des innocents, qui ne le méritaient pas une seule seconde. Mais quel monstre ! Moi qui me croyait horrible, qui était-il lui hein ? Un saint ? Non…

En s‘approchant de moi, calme comme si rien ne s‘était passé, je vis l‘hypocrisie s‘avancer devant mes yeux.

- Tu n’es qu’une sale ordure. Comment oses-tu faire ça à des spéciaux qui ne t’ont rien demandé ? Tu détruis la vie d’innocents et à part je dois agir comme si j’étais heureux de te voir ? Désolé, je ne peux pas faire ça, car ce serait me mentir à moi-même, alors que je sais pertinemment ce que j’ai vu. Déjà tu t’es fait passé pour mort, ensuite tu as plusieurs pouvoirs, et voilà aussi que tu bosses pour traquer des spéciaux. Comment devrais-je t’accueillir hein ?

La surprise n’était guère ma réaction, car j’étais au courant de tout. Mes visions m’avaient tout révélé à son sujet.

- Oh sinon, je me sens très bien, la vie est belle comme tu peux le voir, car vous la pourrissez à chaque seconde qui passe ! Elle est magnifique ma pointe d’ironie n’est-ce pas ? Et toi, ça va ? La vie est belle ? Combien de personnes as-tu capturé ces temps-ci ? Qui as-tu tué aussi ? Allez dis-moi tout ! Des détails croustillants, c‘est tout ce que j‘aime !

Mon dieu mais quel grand sourire de faux-cul ! Décidément, j’étais de plus en plus fort à ce jeu-là : celui du faux heureux !

Invité

J'étais toujours très prudent lorsque je capture l'un des spéciaux mais cette fois-ci, j'ai commis une grossière erreur. Cela ne va pas être simple à corriger. Duncan me rappelait un passé plutôt compliqué et chargé pour moi. J'avais l'impression que c'était même une autre vie. Etais-je capable de tirer définitivement un trait sur ce passé ? Je n'en savais rien et là, je n'avais pas la réponse ce qui était plutôt déroutant pour moi qui me mettait à l'extérieur du monde tel un fantôme. Duncan me disait que j'étais une sale ordure. Il me demande comment j'ose faire ça à des spéciaux qui ne m'ont rien demandé. Oh, ils sont dangereux et je dois les arrêter. Il ajoute que je détruis la vie d'innocents et à part ça, il devait agir comme s'il était heureux de me voir. Il ne pouvait pas faire ça car ce serait se mentir à soi-même alors qu'il sait pertinemment ce qu'il a vu. Déjà que je me suis fait passer pour mort, ensuite, j'ai plusieurs pouvoirs et voilà aussi que je bosse pour traquer des spéciaux. Cela devait faire beaucoup pour lui. Il me demande comment il devrait m'accueillir. Je pense qu'il devrait le faire comme quelqu'un qu'il n'a pas vu depuis un moment.

Max : Je ne fais que mon devoir envers le président. Ils ne sont pas si innocents que ça. Personne ne l'est réellement. Je sais que cela peut faire beaucoup d'un seul coup le fait de me voir, de découvrir mes dons et de savoir ce que je fais mais pourtant, c'est moi qui t'a accueilli dans ma maison alors que tu étais jeune. Tu devrais te souvenir de ça.

Etre convaincant dans ce genre de situation était plutôt mission impossible mais je pouvais faire des miracles et je peux y arriver encore aujourd'hui. A la différence de Nathan, je connais Duncan et la relation qu'il a pu avoir avec ma fille par le passé. C'est risqué mais je peux le convaincre de la bonne action que le gouvernement est en train de faire. Je suis en train de penser à une chose, c'est qu'il était peut-être déjà au courant pour moi et de tout ce que je pouvais faire aujourd'hui. Je dois être encore plus prudent. Duncan disait qu'il se sentait très bien, que la vie était belle comme je pouvais le voir car le gouvernement la pourissait à chaque seconde qui passe. Pour le recruter, je crois que c'est mort pour de bon. Il me demande si la pointe d'ironie était magnifique. En effet, c'est bien joué. Il me demande comment ça va pour moi, si la vie est belle. Il me pose également les questions sur combien de personnes j'ai capturé, qui j'ai tué. Je devais selon lui tout lui dire car les détails croustillants, c'était tout ce qu'il aimait. Il me souriait mais je devine facilement que ce n'était pas sincère. Devrais-je tout lui dire ? C'est une bonne question.

Max : On essaye au contraire d'améliorer la qualité de vie de la population mais vous êtes tous convaincus que nous sommes les monstres. Ce n'est pas le cas. J'ai adoré ta pointe d'ironie. La vie pour moi ? Je suis un fantôme donc on me remarque peu. Je vais renouer des contacts avec mes deux filles. Pour le fait de capturer les personnes ? Il y en a plein qui vont tout simplement éviter de faire du mal à la population. Qui j'ai pu tuer ? Des anciens membres de la Compagnie. Ils vont mourir jusqu'au dernier et tu pourras m'en empêcher. Il faut qu'il y ait une justice. Tu devrais le savoir. Ma femme a payé à ma place.

Autant dire une partie de la vérité car c'était préférable. Duncan était un grand danger pour moi et s'il a pu rencontrer Taylor ou même Alyson avant moi, je ne pourrais récupérer mes filles. Je devrais continuer ma vengeance seul mais je n'ai pas dit mon dernier mot.

Invité

L’ironie désignait un décalage entre le discours et la réalité, entre deux réalités ou plus généralement entre deux perspectives qui produit de l'incongruité. Merci Wikipédia pour ce petit jingle de culture, mais bon là quand même, c’était mon histoire, et non l’histoire d’une superbe entreprise qui était capable de faire des profits en laissant les autres éditer leurs cultures sur des espèces de pages web ! Moi, je n’étais pas une page web non, mais un bon gros camembert, quelque chose de sans intérêt, et de complètement fragile : un certain Duncan Peregrym, malade de profession, et fou au point de faire les pires conneries de sa vie.

Mais, dans le fond, quelque chose me rassurait, car je savais que quelqu’un était bien pire que moi, quelqu’un de bien plus méchant. Max était un beau fumier oui ! Je ne pouvais qu’être ironique en sa présence, et non sincèrement gentil. La stupidité était une horreur oui, et je ne pouvais pas m’amuser à mentir autant à ma propre conscience. Je n’étais pas un mec facile moi, non !

- Oui monsieur Hawkins fait son devoir envers le Président des Etats-Unis d’Amérique, c’est bien heureux oui ! Vous vous abaissez à cela sérieusement ? Vous chassez des personnes avec des pouvoirs. Personne n’est entièrement innocent selon vous ? Pour moi vous avez tort, car des personnes le sont, et j’en connais. Cela ne fait pas beaucoup de vous voir en face de moi, de toute façon je savais que vous étiez en vie ! Cela vous en bouche un coin un ? Vous m’avez certes accueilli dans votre maison quand j’étais jeune, mais c’était uniquement parce que je fréquentais votre fille, que j’étais son ami. Vous croyez franchement que je pensais que vous étiez gentil dans le passé ? Vous faisiez cela uniquement pour elle oui !

Par la suite, je ne pouvais pas me retenir de dire ce que j‘avais à dire…

- Vous n’améliorez pas nos vies ! Ne vous rendez vous donc pas compte de ce que vous faites bon sang ? Voyez-vous des personnes rires et surtout vivre heureuses grâce à vous ? Moi non… Ma pointe d’ironie est sincère parce que je serais probablement très méchant si je m’exprimais pleinement, à voix haute, sans retenir mes paroles. Je serais très cru oui, trop peut-être même… Je suis au courant de ta vie, donc tu n’as pas besoin de me faire de dessin ! Je connais la vérité alors ne soit pas stupide devant moi, car je le vois ! Quand quelqu’un me ment, je le vois, et je ne suis pas aveugle. Il n’y a qu’une seule personne en qui j’ai confiance, et ce n’est pas vous…ce ne sera pas vous…

Invité

Je n'avais pas prévu de me retrouver directement confronté à mon passé. Je me souvenais de Duncan quand il était enfant. C'était quelqu'un de fantastique et ma fille était heureuse en sa compagnie. J'envisageais un avenir radieux mais pour ainsi dire, les choses ont changé. J'avais décidé de fuir, de me venger de la Compagnie car ils avaient osé tuer ma femme et le seul moyen était de me faire passer pour mort. Les ennemis ne pourront se douter d'un fantôme. Je sentais que Duncan m'en voulait. Il est quelqu'un de têtu. Je devais essayer de tout faire pour qu'il ne s'oppose pas à moi. Il disait que je faisais mon devoir envers le Président des Etats-Unis d'Amérique, c'est bien heureux. Il me demande si je m'abaissais à cela sérieusement c'est à dire au fait que je chasse des personnes avec des pouvoirs. Ils sont dangereux pour nous tous. Nous devons penser à la sécurité nationale. Il était surpris que personne ne soit entièrement innocent pour moi. Selon lui, j'avais tort car des personnes le sont et il en connaît. Le monde est bien corrompu depuis un moment. Cela m'étonnerait qu'il y en ait encore. Duncan disait que cela ne lui faisait pas beaucoup de me voir en face de lui car de toute façon, il savait que j'étais en vie. Il me demande si cela m'en bouche un coin. Je ne devrais pas bien au contraire. Duncan serait l'une des rares personnes à pouvoir me démasquer. Je me demande s'il connaît mes réelles motivations. Il ajoute que je l'avais certes accueilli dans ma maison quand il était jeune mais c'était uniquement parce qu'il fréquentait ma fille, qu'il était son ami. J'aurais tout fait pour elle. J'étais quelqu'un de respectable à cette époque-là. Il me demandait si je croyais franchement qu'il pensait que j'étais gentil par le passé. Il pense que je fais cela uniquement pour elle. Taylor est ma fille et j'aurais tout fait pour elle.

Max : J'accomplis mon devoir envers notre Président car je pense à la sécurité nationale. Je chasse des personnes avec des pouvoirs car ils peuvent causer des problèmes au sein de la population. Ils peuvent sans le faire exprès les tuer et ce serait désastreux. Le monde corrompu. S'ils existent des personnes innocentes, ce serait bien de les connaître. Je savais que tu serais capable de découvrir la vérité sur ma pseudo-mort mais j'avais mes raisons de disparaître. Je t'ai accueilli dans ma maison à l'époque non psa seulement pour ma fille mais aussi parce que je te considérais comme un fils pour moi. Ma femme t'appréciait énormément aussi et on aurait tout fait pour toi. Ma fille est ce qu'il y a de plus important pour moi mais j'étais gentil par le passé même si tu ne le crois pas. Je n'avais aucune arrière-pensée à l'époque.

Je ne savais pas si j'avais convaincu Duncan. Je l'appréciais à l'époque mais peut-être que je ne lui avais jamais dit. Pendant un bref instant, j'avais évoqué ma femme et j'étais plutôt mélancolique. Elle me manque terriblement mais je devais éviter de montrer cette faiblesse. J'avais une mission à accomplir. Duncan me dit que je n'améliorais pas leurs vies. Il me demande si je ne me rends pas compte de ce que je fais. Oh, si, je sais ce que je fais et je calcule bien la suite des évènements. Ma vengeance sera terrible ! Il me demande si je voyais des personnes rires et surtout être heureuses grâce à moi. Oh, je ne recherchais pas réellement leurs bonheurs mais la satisfaction que justice soit rendue. Il disait que non. Sa pointe d'ironie est sincère parce qu'il serait probablement très méchant s'il s'exprimait pleinement à voix haute sans retenir ses paroles. Il serait très cru, trop peut-être même. Je ne pense pas qu'il oserait me faire du mal. Par contre, il me dit qu'il est au courant de ma vie, donc je n'ai pas besoin de lui faire de dessins. Il connaît la vérité alors je ne devais pas être stupide devant lui car il le voit. Quand quelqu'un lui ment, il le voit aussi et il n'est pas aveugle. Il n'y a qu'une seule personne en qui il a confiance et ce n'est pas moi et ce ne sera pas moi. Je pense que j'ai bien perdu Duncan.

Max : On essaye d'améliorer les vies de la population. Oh, je me rends bien compte de ce que je fais car des personnes doivent être protégées. Tu sais que j'ai été là pour toi et tu ne seras pas capable d'être méchant avec moi. La population se rendra compte de ce que le gouvernement fait pour eux et elle nous remerciera. Tu connaîtrais sincèrement la vérité sur moi ? Je serais étonné si c'est le cas. Ton pouvoir serait alors devenu très puissant.

Je montrais qu'il avait peu de chances face à moi. Je me demande ce qu'il connaît réellement sur moi. Il est capable de connaître absolument toute la vérité. Si c'est le cas, il aurait une arme énorme contre moi. Je perdrais ma place et l'influence sur Nathan. Je ne devais sinon ma vengeance sur les Petrelli tombera à l'eau. Il est hors de question que ça se passe.

Invité

Ce patin de Max Hawkins me révoltait, et je ne pouvais pas oublier ces sentiments-là, au profit de quelque chose, que je détesterais. Si je faisais semblant d'aimer Max Hawkins, bonjour le profil des bisounours ! Imaginez la scène, sérieusement ! Moi en train de faire des poutoux à ce...camembert ? Beurk...plutôt crever oui !

S'il y avait bien une chose dont j'étais certain : je n'étais pas une femmelette, pas une de ces midinettes qui adoraient leurs stars au point d'en crever pour elle ! Jamais je n'allais être ce genre de personne, surtout pour Max...non...non...non.

Je devais montrer que j'étais balèze quand même ! J'étais un homme ! J'étais quelqu'un de bien, même si j'étais légèrement perturbé...

- Tu penses à la sécurité nationale ? Tu es sérieux ou tu es juste stupide ? Nous ne sommes pas tous foncièrement mauvais quand même ! Il y a des innocents dans ce monde, et ne dit pas qu'il n'y en a pas ! Moi j'en connais un bon exemple moi !

*complètement débile lui...*

- Même si tu dis que tu n'avais aucune arrière pensée dans le passé, cela ne change rien à ce que je vois désormais ! Tu dis que personne n'est innocent, et bien je vais te dire une chose. Tu étais peut-être bon...à ce que tu dis dans le passé...mais plus maintenant ! Ce n'est plus pareil. Tu es autant coupable que n'importe quel pourri de cette planète ! Tu n'es pas Dieu, et jamais tu ne pourras être aussi puissant que Dieu, jamais... Rien qu'en faisant ce que tu fais, tu prouves que tu es un monstre ! Tu aides le président des Etats-Unis à errer dans son horreur, tu te rends compte ? En pensant améliorer la vie de la population, vous l'aggravez, et vous commettez des horreurs injustes ! Franchement qui vous remerciera pour ça, hein ?

Max se prenait en quelque sorte pour Hulk, en ce montrant puissant, comme pour me faire croire que je n'avais aucune chance, mais je le détestais quand même. Le combat allait probablement avoir lieu, mais quand ? Je l'ignorais encore à vrai dire. Mais, son changement était flagrant. Je ne pouvais plus dire qu'il était le même Max Hawkins qu'autrefois, car ce n'était pas le cas...jamais cela n'allait pouvoir être le cas...non non.

- Prend conscience d'une chose Maxounet ! Je connais la vérité sur toi ! Je sais qui tu es, ce que tu as fait, toute la vérité ! Cela te surprend hein ? Tu me pensais si faible que ça ? La preuve que tu dois un peu plus réfléchir au sujet de tes plans, car je ne suis pas le seul capable de te poser des problèmes, ça c'est certain !

Invité

J'ai comme l'impression que la relation que j'avais pu avoir avec Duncan par le passé ne sera plus la même. Il va devenir l'un de mes plus grands ennemis et serait capable même de s'approcher de la vérité, de tous les secrets que je pourrais cacher y compris à ce cher président. Je vais devoir me montrer prudent. Il est possible que ma situation change suite à notre entretien. Compter Duncan parmi mes ennemis me déchirait le coeur vu que je le considérais comme mon fils mais je devais faire des sacrifices si je voulais me venger. Duncan me demandait si je pensais réellement à la sécurité nationale. Il me demande en plus si j'étais réellement sérieux ou juste stupide. Il précise que nous ne sommes pas tous foncièrement mauvais quand même. Seulement, il devrait comprendre que c'est la vérité. Il ajoute qu'il y a des innocents dans ce monde et je ne devais pas dire qu'il n'y en avait pas. Il en connaîtrait un bon exemple. Ensuite, il me dit que même si je n'avais aucune arrière-pensée dans le passé, cela ne changeait rien à ce qu'il voit désormais. Il faisait référence au fait que personne n'était innocent. Il affirme que j'étais peut-être bon par rapport à ce que je dis dans le passé mais plus maintenant. Il ajoute que ce n'était plus pareil, que j'étais autant coupable que n'importe quel pourri de cette planète. Il me dit que je n'étais pas Dieu et que je ne serais jamais aussi puissant que Dieu. Il ajoute que rien qu'en faisant ce que je faisais, je prouvais que j'étais un monstre. La vengeance doit emprunter beaucoup de voies même si c'est non conventionnel. Il précise que j'aide le président des Etats-Unis à errer dans son horreur. Il me demandait si je m'en rendais compte. Oh, je m'en rends bien compte et je le cautionne. En pensant améliorer la vie de la population, on l'aggravait selon lui et on commettait des horreurs injustes. Il se demande qui pourrait nous remercier pour ça. Notre relation était bien terminée. Je perdais quelqu'un de proche pour mieux me rapprocher de mon objectif. Nathan voulait l'engager. Cela ne se fera pas car il est désormais notre ennemi.

Max : Tu crois sérieusement que je suis stupide ? Je ne pense pas. Je suis au contraire plus intelligent que ce que tu ne le penses. Des innocents dans ce monde ? C'est possible mais personne n'est tout à fait innocent. Chacun a une part d'ombre en lui. Tu connais un bon exemple. Il me semble l'avoir rencontré mais crois-moi que cette exemple est lui aussi pas si merveilleux que tu ne le crois. Je suis peut-être coupable mais je fais ce qui me semble juste. Je ne suis pas Dieu certes mais je peux être proche de lui. J'aide le président des Etats-Unis en effet car je vois qu'il incarne le renouveau de notre société. C'est la population qui va nous remercier pour ça, crois-moi.

En fin tacticien, je ne vais quand même pas révéler mes intentions, celles cachées même pour le gouvernement. Les choses vont bouger et cela risque de faire très mal. Je pense sérieusement que Duncan ignore mes plans en totalité. Les apparences sont souvent trompeuses. Duncan me disait que je devais prendre conscience d'une chose et c'était qu'il connaît la vérité sur moi. Je ne crois pas. Il mentait. Il savait qui je suis, ce que j'ai fait, toute la vérité. Il me demande si cela me surprenait. Il me demandait si je le pensais si faible que ça. Pour lui, c'était la preuve que je dois un peu plus réfléchir au sujet de mes plans car il ne serait pas le seul capable de me poser des problèmes.

Max : Tu penses sérieusement tout savoir de mes plans ? Je ne crois pas. D'après ce que tu m'as dit tout à l'heure, tu es loin de tout savoir Duncan. Je ne pense pas que tu puisses m'arrêter Duncan. Les problèmes, je les contrôle et n'existent plus par la suite. Tu as refusé la proposition du président et pourtant, tu me combats de manière très active. Aurais-tu finalement choisi ton camp ?

Belle manoeuvre que le doute. En effet, je pense qu'il bluffe et je vais le prouver.

Invité

Ce type se croyait au sommet du monde, et cela me révoltait. Entre le Max que j’avais pu connaître dans le passé, et celui que j’avais sous mes yeux, la différence était flagrante. Le fossé s’était creusé, et je ne reconnaissais plus mes souvenirs en le regardant dans les yeux. À vrai dire, tout devenait clair à présent. Les vérités, que j’avais pu voir dans mes visions, n’étaient plus du tout au stade de la supposition. C’était réel.

Max n’était plus Max, il était devenu autre chose, quelque chose de mauvais. Il fallait s’y faire.

- Ecoute espèce de boite à camembert, les êtres égoïstes et stupides, je les repère à des kilomètres, et mon radar est à fond pour toi ! Tu n’es pas proche de Dieu, tu n’es pas Dieu ! Tu n’es qu’un espèce de pourri qui se prend pour Dieu. Mon exemple est au contraire parfait, contrairement à ce que tu dis, sauf que des grands enfoirés comme toi ne lui procurent que des ennuis. Il mène une vie difficile à cause de personnes comme vous, et j’en ai assez de le voir souffrir. Si tu l’as vu en colère, je peux te dire que c’est logique. Avec une vie comme la sienne, j’aurais également craqué, mais je peux te dire qu’il l’a fait au contraire beaucoup plus tard que n’importe qui. Il est exténué, crevé, et il en a assez, pourtant il ne se plaint pas. Alors la prochaine fois que tu dis du mal de lui, je vais extrêmement mal le prendre, et tu sais comment je peux être en étant en colère, vu que tu m’as connu, hein petit Maxounet ?

J’étais capable de lui poser des problèmes, que ce soit pour lui ou bien n’importe qui. Un mot venant de moi, et la polémique pouvait naître. Une chose était sûre. Si Samuel découvrait ce que je savais, il n’allait jamais laisser cela impuni, oh non ! Si en plus il informait Amaranth, tout bénef ! De toute façon, j’avais déjà fait ma manœuvre. Je n’étais plus seul !

- Ne me prend pas pour un être stupide, je sais ce que tu crois que je ne sais pas, simplement parce que mon pouvoir me fait découvrir beaucoup de choses. Alors évite de dire que tu n’as rien à craindre de moi, car il y a bien une chose que je peux faire. Un mot venant de moi et imagine les problèmes que je suis capable de t’amener. Si tu crois que je bluffe, je peux te dire que tu as tort ! De toute façon, c’est trop tard.

*et oui…*

- Et puis, je te signale que les neutres peuvent combattre qui ils veulent. Si j’avais accepté la proposition du président, je serais devenu un membre de l’Etat et non neutre. Là je suis indépendant. Je vis ma vie à ma manière, et ceux que je n’aime pas, je leur mène la vie dure, c’est clair ?

Invité

Cela me faisait mal au coeur de devoir affronter Duncan car je le considérais comme un fils mais aujourd'hui, il est contre moi, contre mon projet, contre ma vengeance. Je ne peux me permettre de laisser faire ça, c'est impossible. Il mérite d'y avoir une justice et tout le monde comprendra qui je suis. Là, il m'insulte. Je serais pour lui qu'une espèce de boîte à camembert. D'abord, je ne suis pas comme ses français car je suis d'origine anglaise. Il me dit qu'il repère les êtres égoïstes et stupides à des kilomètres et son radar est à fond pour moi. Il ajoute que je n'étais pas proche de Dieu, que je n'étais pas lui. J'étais mieux pour lui. Je n'étais qu’une espèce de pourri qui se prend pour Dieu. Je m'approche de lui contrairement à d'autres. Je fais partie de ceux qui ont accès à tous les pouvoirs. Duncan ajoutait que son exemple est au contraire parfait contrairement à ce que je pouvais dire sauf que des grands enfoirés comme moi ne lui procurent que des ennuis. Oh, ce n'est pas le cas. Les ennuis peuvent être provoqués par n'importe qui. Il explique que son ami mène une vie difficile à cause de personnes comme moi, et il en a assez de le voir souffrir. Si je l'ai vu en colère, pour Duncan, ce serait logique. Il ajoute qu'avoir une vie comme celle de son ami, Duncan aurait également craqué mais il peut me dire qu'il l'a fait beaucoup plus tard que n'importe qui. Il serait exténué, crevé, et il en a assez. Pourtant, il ne se plaint pas. C'est bien mais à force de tout garder, on explose. Ensuite, Duncan me dit que la prochaine fois que je dirais du mal de lui, il va extrêmement mal le prendre et je dois savoir comment il peut être quand il est en colère. Les menaces ne fonctionnent pas avec moi. Je détruis beaucoup de vies et je continuerais encore.

Max : Egoïste, Stupide, boîte à camembert ? Tu m'insultes maintenant ! Sache que déjà, je ne suis pas comme l'un de ses français. Je te rappelle que je suis d'origine britannique et surtout, tu insultes ma pauvre mère ! Je ne suis pas Dieu mais je suis proche de lui comme tous ceux qui possèdent un pouvoir similaire au mien. Et d'ailleurs, je suis l'un des seuls à pouvoir m'occuper de Sylar. Il mène une vie difficile ? Tu lui donnes toutes les raisons nécessaires pour parler de ce qu'il a vécu et que l'on doit faire attention à lui mais pour ma femme, pour mes filles, tu as eu cette même compassion ? Je ne crois pas. N'essaye pas les menaces avec moi car même si je sais comment tu es lorsque tu ressens de la colère, je suis pire. Ne joue pas à ce petit jeu avec moi car tu perdras comme tous les autres.

Il essaye de me provoquer, de me pousser à bout mais je résisterais. J'ai une légende à tenir, quelque chose qui m'a poursuivi pendant toute ma carrière au sein de la Compagnie. Seulement, je me souviens du seul regret que j'ai pu avoir après ma fuite de la maison familiale et c'était ma mère et mon petit frère. Nos chemins se sont séparés. Ma mère est décédée avec les regrets. Mon frère doit être dans la nature mais j'ignore où exactement. Mais j'en ai toujours voulu à mon père de mon admission là-bas. D'ailleurs, c'est en grande partie à cause de lui que je suis devenu cet être froid et distant. Duncan me disait que je ne devais pas le prendre pour un être stupide. Il sait ce que je crois qu'il ne sait pas simplement parce que son pouvoir lui fait découvrir beaucoup de choses. Selon lui, je devais éviter de dire que je n'avais pas à le craindre car il y a bien une chose qu'il peut faire. Il ajoute qu'un mot venant de lui et je devais imaginer les problèmes qu'il était capable de m'amener. Il précise que si je crois qu'il bluffe, il pouvait dire que j'avais tort. De toute façon, c'était trop tard. Il a donc révélé la vérité. Mais j'ai de la ressource en réserve. Je n'en aurais pas fini avec ceux qui sauront la vérité à mon sujet. Quand j'y pense, en révélant la vérité, il a commis une erreur stratégique. Je devais tirer avantage de cela même si pour cela, je devais me servir de quelqu'un de proche.

Max : Te prendrais-je pour un être stupide ? Révéler à certaines personnes que j'étais toujours en vie est bien joué, je dois le reconnaître mais tu as oublié un détail : je suis protégé par le gouvernement américain. Je suis couvert par le président des Etats-Unis en personne et cela fait de moi un être intouchable. Tu as oublié le pire dans tout ça. Tu as peut-être éventuellement remis certains de mes ennemis à ma recherche mais tu as mis également en danger mes deux filles. Tu te rappelles ta meilleure amie et son fils, mon petit-fils. Je vais devoir encore plus m'acharner à les retrouver maintenant et pour cela, un grand merci.

Je me montrais ferme et déterminé. Je vais lui montrer qu'il a commis une grossière erreur qu'il va vite payer. Il me signalait que les neutres pouvaient combattre qui ils voulaient. S'il avait accepté la proposition du président, il serait devenu un membre de l'Etat et non neutre. Il vit sa vie à sa manière et ceux qu'il n'aime pas, il leur mène la vie dure. Je commence à cacher ce qui pourrait être de l'électricité. Envoyer ça contre lui était dur mais je devais le faire. Je devais lui montrer que je ne renoncerais pas.

Max : Seulement, ce que tu as oublié c'est qu'en refusant la proposition du président, tu as commis ta première erreur car tu aurais pu éviter que je sois intouchable mais non. Tu t'es attaqué à moi Duncan. Tu sais ce qu'ils ont commis de plus atroce, c'était de tuer ma femme, la personne qui avait changé mon existence. Ils l'ont tué pour que je revienne dans leurs rangs. Aujourd'hui, la vengeance est de mise et tout le monde comprendra qu'ils ont fait une grossière erreur avec moi. Le bonheur que tu as éventuellement connu, c'est du passé. Je vais te faire vivre le pire de tous les enfers et tu deviendras comme moi.

Je lance finalement de l'électricité contre lui mais avec ce que je possède, c'est facile de montrer que je suis supérieur. Ce pouvoir était une manière de lui montrer que j'étais intouchable. Seules des personnes comme Peter ou Sylar sont à ma portée.

Invité

Je voulais m’enfuir à présent.

Cette conversation me gênait, et elle n’avait pour but que de me mettre en colère, pour faire ressortir cette espèce d’ordure que j’étais au fond de moi. À la différence de Max Hawkins, j’assumais le fait d’être cette ordure, car je savais ce que j’étais. Je savais que je n’étais pas un saint, ni un ange, et que j’étais pas le plus gentil de la Terre, mais le fait qu’il ose se servir de sa famille comme d’une raison pour que je compatisse à sa folie, ressemble à un immense n’importe quoi. Mais je le détestais, comme jamais…

- Écoute, ces insultes je les sors à tous ceux qui me gonflent, alors elles ne sont pas particulièrement redirigées vers toi, alors tu vas arrêter de nous péter une durite, car cela commence sérieusement à tirer ma colère vers le haut, et à me saouler comme personne ! En plus je suis resté soft, car j’aurais pu faire bien pire. Je peux tomber dans la vulgarité, dans la bagarre, ou bien pire encore, alors sache que tu as quand même un minimum de chance. Tu as déjà un minimum de lucidité en disant que tu n’es pas Dieu, mais tu n’en as pas en disant que tu es proche de lui, uniquement avec le pouvoir que tu possèdes. Personne n’est proche de lui. Toutes les personnes osant dire cela se voilent la face, et tu en fais partie selon moi, une grosse partie même ! Ne te considère pas comme le plus fort car tu as tort. Il y a bien une chose qui se vérifie dans nos vies, c’est que le plus fort est toujours emporté par quelqu’un de plus fort que lui. La surpuissance est un principe infondé, prends-en conscience. Il serait temps.

Cette espèce de fumier me poussait à bout, j’en avais marre.

- Je sais également que tu es protégé par le gouvernement américain, et aussi par le président par la même occasion, mais tu ne seras pas un être intouchable. Il y a toujours le moyen de changer les êtres intouchables. Je te signale espèce de machin-truc que ce n’est pas parce que tu as des problèmes que tu contamineras tes filles ainsi que ton petit-fils. Arrête ta paranoïa à force cela en devient lassant…

Je savais qu’il cachait de l’électricité, et c’était pour moi la preuve que ce type était devenu quelqu’un d’autre.

- Mais considères-tu mon langage comme étant du javanais ou bien un quelconque dialecte mort ? J’ai refusé la proposition du président simplement parce que je ne voulais pas devenir l’un de ses pantins ! J’aurais pu changer ton caractère intouchable en étant là-bas, mais je n’aurais pas apprécié le fait de me trouver là-bas, alors que je déteste le gouvernement ! Je ne pourrais pas me trouver là-bas et faire mine d’aider le gouvernement, alors que cela ne me plait pas ! Sache que je ne serais jamais comme toi. Je suis une ordure, certes, mais contrairement à toi j’assume ce que je suis. Je sais que je suis un pourri, que je peux me comporter comme le pire des enfoirés, mais moi au moins je sais qui je suis à la longue. Je sais que je suis horrible, et au moins je sais ce que je vaux…

Max lançait alors de l’électricité contre moi, que j’évitais d’un mouvement de tête, digne d’un réflexe.

- Contrairement à toi, je ne me suis pas attaqué de manière physique à mon interlocuteur ! Tu as osé utiliser de l’électricité contre moi et moi ai-je osé faire quelque chose contre toi, comme te tirer dessus, ou bien frapper les parties essentielles de l’organisme humain ? Je n’ai rien fait de cela. Toi tu as franchi la limite et je sais que c’est trop tard. Tu ne peux plus être sauvé, et je ne ferais jamais l’effort d’essayer, ça je peux te l’assurer.

*espèce de…truc sans nom que je ne trouvais pas…*

- Là, je vais me barrer et essayer de t‘oublier. Retourne à tes occupations, et moi je retourne aux miennes ! Lâche-moi ! Laisse-moi tranquille ! C’est fini ! Basta !

Et là je me barrais…

Invité

Cette confrontation partait réellement en vrille totale et j'étais de plus en plus impuissant car je voyais un morceau de mon passé en train de se détacher de moi. Finalement, le fait de combattre afin qu'il y ait une justice était plus difficile que je ne le croyais. La vengeance me permettra de faire payer tous ses criminels. J'ai déjà commencé depuis longtemps et cela va continuer. Si Duncan est en travers de mon chemin, tant pis. Il en paiera les conséquences. Il me dit que ces insultes, il les sort à tous ceux qui le gonflent alors elles ne sont pas particulièrement redirigées vers moi donc, je devais selon lui arrêter de péter une durite car cela commence sérieusement à tirer sa colère vers le haut et à le saouler comme personne. Il ajoute même qu'en plus il est resté soft car il aurait pu faire bien pire. Il pouvait tomber dans la vulgarité, dans la bagarre ou bien pire encore alors je devais savoir que j'ai quand même un minimum de chance. Cela me faisait sourire mais je ne le montrais pas. Il précise que j'ai un minimum de lucidité en disant que je n'étais pas Dieu mais que je n'en avais pas en disant que je m'approchais de lui uniquement avec le pouvoir que je possède. Selon lui, personne n'était proche de Dieu. S'il est bien là, où se cache-t-il depuis tellement d'années ? Toutes les personnes osant dire qu'elles se rapprochent de Dieu se voilent la face et j'en ferais partie selon lui, une grosse partie même. Je me contentais de l'écouter, voyant où est-ce que cela pourrait nous conduire. Je ne devais pas me considérer comme le plus fort car j'ai tort. Il y aurait selon lui une chose qui se vérifie dans nos vies, c'était que le plus fort était toujours emporté par quelqu'un de plus fort que lui. La surpuissance est un principe infondé et selon Duncan, je devais en prendre conscience. C'est ce que nous verrons.

Max : Même si tu avoues que tu dis ce genre d'insultes à tous les gens qui te gonflent, tu me les a dîtes ce qui prouve que cela m'était destiné. Un minimum de chance ? Je ne pense pas réellement que ce soit le cas. Tu sais, j'ai plus d'expériences que toi et je sais ce que vaut les personnes en face de moi. Qu'est-ce que je peux dire sinon, à part le fait que je m'approche de Dieu ? J'ai le plus puissant de tous les pouvoirs que le monde ait pu connaître depuis bien longtemps. Avec moi, il n'y a que deux personnes pouvant faire cela. Ce n'est pas une question de surpuissance mais juste une question de contrôle. Si j'avais eu la pleine puissance, j'aurais pu sauver ma femme.

J'étais nostalgique de cette vieille époque où ma femme était encore présente dans ma vie. Elle me manque terriblement, elle qui m'avait fait arrêter mon activité d'assassin de la Compagnie. Je l'aimais comme un fou. Duncan me disait qu'il savait que j'étais protégé par le gouvernement américain et aussi par le président par la même occasion mais je ne serais pas un être intouchable. Il y aurait toujours un moyen de changer les êtres intouchables. Cela m'étonnerait selon moi qu'il puisse faire changer d'avis le président et tant que j'aurais ce soutien, cela ne changera pas mes projets. Ensuite, Duncan me signalait que ce n'est pas parce que j'ai des problèmes que je contaminerais mes filles ainsi que mon petit-fils. Je devais arrêter selon lui ma paranoïa à force cela en devenait lassant. Mais c'est justement celle-ci qui faisait ma légende au sein même de la Compagnie et au-delà.

Max : Il sera difficile de me faire changer de position. Serais-tu capable de faire changer le président d'avis ? Je ne crois pas. Je crois au contraire que tu réussiras à faire en sorte que mes filles ou que mon petit-fils soient en danger. La paranoïa est quelque chose qui me permet de rester en vie et en même temps de protéger ma famille. Jusqu'ici, cela avait bien réussi mais maintenant, c'est une autre histoire.

Ma famille est ce qu'il me reste et j'aurais fait beaucoup de choses pour elle, pour la défendre et c'est la raison qui m'a fait reprendre mes activités. Duncan me demande si je considère son langage comme étant du javanais ou bien un quelconque dialecte mort. Il doit parler javanais sûrement. Il a refusé la proposition du président parce qu'il ne voulait pas devenir l'un de ses pantins. Il m'explique qu'il aurait pu changer mon caractère intouchable en étant là-bas mais il n'aurait pas apprécié le fait de se trouver dans ce lieu alors qu'il déteste le gouvernement. Il ne pourrait pas se trouver là-bas et faire mine d'aider le gouvernement alors que cela ne lui plaît pas. Il précise qu'il ne sera jamais comme moi. Il est une ordure certes mais contrairement à moi, il assume ce qu'il est. Il sait qu'il est un pourri, qu'il peut se comporter comme le pire des enfoirés mais lui au moins, il sait ce qu'il est à la longue. Il sait qu'il est horrible et au moins, il sait ce qu'il vaut. J'assume ce que je suis quand même. Pourquoi il pense le contraire ?

Max : Je comprends ce que tu dis même si tu penses le contraire. Tu as fait un choix et regarde-moi maintenant où je me trouve encore. Tu passeras au même stade que moi et tu feras des choses dont le monde ne pourrait comprendre. Je sais qui je suis. Tu crois que je ne l'assume pas mais tu te trompes. Je sais que tu vas progresser et tu verras un jour que j'aurais raison sur ce monde qui est en crise profonde.

J'étais vraiment énervé et finalement, j'ai lançé de l'électricité contre lui. Je ne pouvais plus me contrôler. Il évitait mon attaque en faisant simplement un mouvement de la tête. Il me disait que contrairement à moi, il ne s'est pas attaqué de manière physique à son interlocuteur. J'avais osé selon lui utiliser de l'électricité contre lui et me demande si lui, il a osé faire quelque chose contre moi, comme le fait de me tirer dessus ou bien frapper les parties essentielles de l'organisme humain. Il n'a rien fait de cela. Il affirme que j'ai franchi la limite et il sait que c'est trop tard. Je ne pouvais plus être sauvé et il ne ferait jamais l'effort d'essayer, ça, il pouvait me l'assurer. Il allait se barrer et essayer de m'oublier. Je devais retourner selon lui à mes occupations et lui il allait retourner aux siennes. Je devais le lâcher et le laisser tranquille. C'était fini. Je ne savais pas trop quoi dire. J'étais comme stupéfait, surtout par le fait que je venais de m'en prendre directement à mon propre passé, celui que je considérais comme un fils. Il s'en allait. Je criais.

Max : Duncan, tu verras ce que c'est que de perdre la personne qui a changé ta vie ! Tu seras dans la même situation que moi !

Je m'envolais pour aller finalement vers d'autres cieux et me rendre compte finalement que je m'étais fait un ennemi qui allait être redoutable.

Fin.

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