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 A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)

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Kieran N. Blackburn
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Kieran N. Blackburn

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MessageSujet: A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)   A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson) Icon_minitimeDim 25 Aoû - 23:01

En l'espace d'une seule et unique soirée, j'avais pu profiter d'un aperçu humain de l'existence, une vie fondée sur un bonheur que je n'avais jamais pu vivre jusqu'à aujourd'hui, et je pouvais affirmer que j‘avais adoré cela. Toutes ces années, j'avais cru que ma vie n'était qu'une succession de faux semblants et que le bonheur n'était que le rêve sans fondement d'abrutis finis. Finalement, la seule chose certaine n'était que le fait que je m'étais voilé la face. La véritable existence ne ressemblait en effet pas à cela, et j'avais pu en faire l'expérience en rencontrant Iseult ce soir-là. Au moment où elle avait pu entrer dans ma vie, tout s'était éclairci comme par magie. Je croyais au départ ne jamais pouvoir ressentir ces émotions humaines pourtant si belles, mais elles avaient pu entrer dans mon cœur, qui ne ressemblait désormais plus à une pierre dénuée d'émotion. Iseult m'avait révélé la nature de mon âme, en me montrant que j'étais bien plus humain que ce que je pensais. En sa présence, mon sourire éclatant avait pu naître et surtout ne jamais s'enfuir. Mon visage était radieux, splendide. J'étais envahi par le bonheur à son état le plus pur pour la première fois de mon existence. Avec elle, je parvenais à être heureux comme jamais je ne l'avais été et j'avais pu forger l'ombre de souvenirs inoubliables. Cela avait été la soirée la plus magnifique de toute mon existence et elle avait eu lieu cinq jours auparavant, cinq longs jours vécus sans Iseult à mes côtés.

Jamais je n'avais cru que le fait de me trouver si loin de la femme la plus importante de ma vie pourrait être aussi douloureux. Chaque journée passée sans elle avait été le reflet d'une douleur insupportable présente dès le premier jour. J'avais tout d'abord commencé à roder un peu partout dans la ville, en solitaire. Pourquoi faisais-je cela ? Je la cherchais, tout simplement. J'avais visité chacune des rues comme si je pensais la retrouver, même si je savais qu'en fin de compte je n'allais jamais la trouver. Malgré tout, cette recherche infructueuse me décevait. Je revenais sur mon toit la mine dépitée. Je déprimais non pas parce que j'étais seul mais parce qu'Iseult n'était pas auprès de moi. La vie n'avait pas la même saveur sans elle. Je pris la décision inconsciente de sortir, tous les soirs. Sans cesse je passais mon temps à la chercher, à tourner en rond, et les nerfs n'avaient pas pu résister à cette folie. Pas plus tard que hier, mes nerfs fragiles avaient eu raison d'un chantier de construction. Aucune victime n'était à déplorer mais tout le travail de ces chiens humains avait été soigneusement anéanti par mes soins. C'était là le signe que tout allait mal. Cette douleur m'avait fait comprendre à quel point j'avais besoin d'Iseult et surtout à quel point je demeurais attaché à elle. Je me mis alors en quête du précieux carnet où j'avais noté l'adresse de la belle. C'était décidé. J'allais tout faire pour la voir et lui dire ce que je ressentais pour elle. C'était bien mieux que de me perdre dans une vie que je ne reconnaissais plus du tout. Je me fichais complètement du nombre d'états que j'allais devoir traverser et du nombre d'heures que j'allais passer sur la route. Tout ce que je voulais c'était la voir elle.

Dès l'instant où je fus arrivé à destination, c'était comme si tout s'était enfin calmé. L'atmosphère de la ville m'avait littéralement apaisé. L'idée de pouvoir revoir prochainement Iseult m'aidait à croire que tout allait s'arranger pour moi. Même mon sourire était revenu à pleine puissance car je savais que ces kilomètres qui me séparaient d'elle n'étaient qu'un lointain souvenir à présent. A la recherche du domicile de la belle Iseult, je parcourais chaque recoin de cette ville, extrêmement impatient de la revoir. Je voulais à tout prix la revoir afin de pouvoir lui dévoiler la véritable nature de mes sentiments, ce que j'avais pu comprendre en étant éloigné d'elle. Devant elle, j'avais eu souffert d'un intense blocage au moment de lui dire les deux mots les plus importants de toute ma vie. Lors de cet éloignement, j'avais pu comprendre la nature réelle de ce sentiment que je n'étais pas parvenu à lui dévoiler et je voulais à tout prix lui dire. Elle devait entendre ces mots. Il le fallait vraiment. Après plusieurs heures passées à tourner en rond, je vis enfin la divine habitation. Là, ce fut limite l'illumination du miracle. C'était comme si j'avais attendu ce moment toute ma vie. Au moment de mon arrivée devant chez elle coïncidait le moment où elle franchissait sa porte.

Jamais je n'avais eu le visage autant illuminé qu'en cet instant précis.


- Iseult, je t'ai enfin trouvée. dis-je avec le sourire.
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MessageSujet: Re: A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)   A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson) Icon_minitimeSam 7 Sep - 13:55

Jour cinq.

Je fis un énorme X sur le calendrier afin de rayer la journée en cours puis, en soupirant, je remis le crayon à sa place dans le contenant réservé à cet effet.  Depuis mon retour à la maison, cinq interminables jours s'étaient écoulés.  Cinq très longues journées que j'avais péniblement traversées à grands coups de bâillements et de tapotements de doigts impatients sur la table de la cuisine, le regard dans le flou voguant loin, très loin sur l'un des nombreux toits peuplant l'immense ville de New York.  Un toit que j'avais eu le bonheur de visiter et sur lequel j'avais passé la plus belle soirée de toute ma vie en compagnie d'un homme extraordinaire.  Assurément la plus belle rencontre qu'il m'avait été donné de vivre.  Définitivement les plus belles heures de ma monotone existence.  Une nuit durant laquelle je m'étais enfin épanouie.  Kieran avait fait de la magie avec moi.  Il avait non seulement réussi à me sortir de ma coquille mais il avait aussi réussi à me faire comprendre que je n'étais pas seule au monde.  Que je n'étais pas un monstre comme je l'avais toujours cru.  Qu'il y avait d'autres personnes dans ma situation.  Avec des mots doux et une voix rassurante, il m'avait patiemment apprivoisée... et rendue extrêmement dépendante de lui.  Le quitter avait été une déchirure épouvantable.  Dès que nos mains s'étaient lâchées, un froid glacial s'était emparé de mon cœur.  Mon corps s'était couvert de frissons, ma gorge s'était serrée.  Même ma respiration en avait été affectée.  Sans Kieran, mon cœur battait tout de travers.  En sa présence il en faisait tout autant seulement les battements étaient différents.  Ils étaient désordonnés mais de manière adorable.  C'était difficile à expliquer mais tellement agréable à ressentir!

Étrangement, en aucun temps Kieran et moi n'avions prit contact depuis notre séparation.  Parfois je me demandais si tout ceci n'avait pas été qu'un très beau songe.  Je me disais que j'avais dû rêver éveillée, que j'avais imaginé tout ce qui s'était passé.  Puis je me pinçais.  Durement.  Et je réalisais que cette très belle histoire s'était réellement produite car le fait de la revivre réanimait ma figure.  Le temps que durait ma rêverie, je souriais bêtement.  Je me retrouvais complètement déconnectée du moment présent.  Pendant un court laps de temps je vivais dans le passé, je retournais contempler le ciel étoilé de New York tout en me laissant doucement caresser par celui qui avait su attraper mon cœur et se l'approprier.  Mes pensées étaient si profondes que parfois j'avais le sentiment que Kieran était réellement près de moi, que ses mains effleuraient doucement mon corps comme il l'avait fait, ce soir-là, sur le toit de son immeuble.

Sans lui j'étais triste, j'étais vide.  Quand des moments de creux comme celui-là survenaient j'empoignais habituellement mon violon pour me plonger dans une longue improvisation, ou bien j'interprétais simplement une pièce lente et triste.  À tout coup cette activité me calmait.  Le problème, toutefois, était que depuis mon retour à Pagosa Springs je n'avais envie de rien du tout.  Trop souvent mon esprit dérivait vers New York, s'acharnait à ressasser mes si beaux souvenir.  Dans le fond c'était un message assez limpide qu'il m'envoyait : je devrais à tout prix revoir Kieran.  J'étais clairement incapable de fonctionner sans lui.  Je l'aimais... Je l'aimais réellement.  Ces milliers de picotements qui trouaient mon cœur et mon ventre ne trompaient guère.  J'avais beau ne jamais avoir ressentit ça auparavant, mon instinct ne me trompait pas : j'étais amoureuse.  J'étais profondément et sincèrement amoureuse de Kieran.

Ce fut le gargouillis de mon estomac qui me ramena à la réalité.  J'avais faim... sans avoir faim.  Plantée devant le réfrigérateur à moitié vide, ne voyant pas réellement ce qui s'y trouvait, je soupirais.  Il était, tout comme mon violon, un exemple de mon laisser-aller.  Lui aussi, je l'avais négligé.  Au cours des cinq derniers jour je n'étais pas allée faire de courses, je n'étais pas allée pêcher aux chutes.  Mais qu'est-ce que j'avais mangé, exactement?  Pas grand chose, à vrai dire.  Des rôties, quelques fruits, un ou deux bols de soupe...  Bon Dieu mais qu'est-ce qui m'arrivait?  C'était toujours comme ça quand on était en amour?

Dégoûtée, je fis un pas par derrière tout en refermant la porte du frigo.  Il fallait que je me trouve un truc à bouffer.  Il fallait que je me bouge et que j'aille faire des courses, histoire de renflouer les tablettes vides du réfrigérateur et de l'armoire.  Au moins une chose n'avait pas été négligée pendant ces cinq longues journées : ma maison.  Elle était dans une condition plutôt respectable.  J'avais fait ça, moi?  Je l'avais entretenue?  Bizarre, je n'en gardait pas réellement de souvenir!  Ouhhh là, c'était grave!  J'étais peut-être mûre pour sortir prendre l'air, moi!

En soupirant longuement, je réussis à traîner ma carcasse à travers la cuisine pour me rendre jusqu'à la salle de bain.  Devant le miroir je ne remuais plus, hormis le va et vient de ma main brossant mes longs cheveux.  Puisque je comptais me rendre en ville à vélo, autant les tresser.  C'est ce que je fis avant de me laver les dents et de monter à ma chambre, au deuxième étage.  Il me fallait un truc simple à porter.  Mon choix s'arrêta sur une banale paire de shorts en jeans et un t-shirt blanc à collet en V.  Une paire de chaussettes et d'espadrilles s'ajoutèrent ensuite pour compléter l'ensemble.   Mon sac à dos sagement déposé sur mes épaules, je pris quelques billets que j'enfouis dans la poche de mon short.  Clés en main, ne me restait plus qu'à sortir, ce que je fis en poussant doucement la porte de devant.  C'est à ce moment que j'eus la plus belle vision des cinq derniers jours.  Mon Kieran, tout sourire, se tenant sagement planté non loin de ma maison.  Dans ma tête, une voix résonna :

C'est grave, me voilà aux prises avec des hallucinations!

Sauf que cette supposée hallucination avait l'air sacrément vraie!  Surtout qu'elle parlait!

Mes mains se portèrent à mon visage pour le frotter énergiquement.  Je rêvais, c'était certain!  La figure bien enfouie dans mes paumes, j'espérais de tout mon coeur que lorsque j'allais les retirer, Kieran allait encore se trouver devant moi.  Bien malgré moi, des larmes chutèrent de mes yeux.  J'étais si bouleversée que je n'arrivais pas à les retenir.  Après ce qui me parut une éternité, index et majeurs se séparèrent pour laisser deux petites fenêtres s'ouvrir devant mes yeux.  Quand je vis que Kieran était toujours devant moi, par automatisme autant que par instinct, mes pieds se mirent à avancer tout seuls vers lui et ce, de plus en plus rapidement.  Ce geste engendra une réaction en chaîne à l'intérieur de moi.  Mes bras retombèrent lourdement de chaque côté de mon corps et sans que je m'en aperçoive réellement, je me retrouvais à courir vers mon ami pour me jeter dans ses bras.

La chaleur de son corps et de ses bras se refermant sur le mien me couvrit de frissons.  Mes bras se nouèrent spontanément autour de son cou tandis que mon visage se déposait tout doucement près du sien.  Je respirais sa délicieuse odeur tout en glissant mes doigts dans ses cheveux.  J'osais le faire, oui, car je savais pertinemment que c'était ce que Kieran souhaitait le plus au monde.  Je le savais, je le ressentais. Et je le désirais également.

- Kieran...  Kieran tu m'as tellement manqué!

Ma gorge serrée et mes pleurs m'empêchaient de m'exprimer correctement.  Ma voix était rauque et basse.  Je luttais péniblement contre l'envie d'attraper son visage pour presser mes lèvres contres les siennes.  Je ne me reconnaissais plus.  La Iseult timide et réservée que j'avais toujours été s'était carrément désintégrée et c'était tant mieux!  J'étais beaucoup plus heureuse ainsi.

- Ce moment, je l'ai imaginé des centaines de fois au moins...  j'en ai rêvé à chaque seconde depuis mon départ.  Je t'en supplie, Kieran, reste avec moi...

Mes doigts se refermèrent sur lui, mon emprise se raffermit.  Il était hors de question que je le lâche, hors de question qu'il m'échappe.
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Kieran N. Blackburn
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MessageSujet: Re: A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)   A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson) Icon_minitimeLun 9 Sep - 0:56

Toutes ces si longues journées passées alors que je demeurais éloigné de ma bien-aimée Iseult avaient été l'histoire d'un horrible cauchemar. Maintenant que je l'avais retrouvée, elle, cette femme qui était devenue en une soirée la personne la plus importante de toute ma vie, je ne l'allais plus jamais la quitter et cela allait éclipser toute trace en moi de ce cauchemar que j'avais vécu pendant son absence. L'idée de me trouver avec elle et de ne plus jamais la lâcher me soulageait. Cela me permettait d'éclipser cette terrible souffrance qui avait été mienne lors de notre séparation. Je n'avais pas pu supporter son départ. Cet éloignement était en quelque sorte l'écroulement de ce monde de bonheur que je venais à peine de construire, et il avait été très dur pour moi de m'en remettre. D'ailleurs, je ne m'en étais pas remis. Il suffisait de voir cette horreur que j'avais fait subir au chantier de construction. C'était la marque de mon désespoir. Quand mes émotions me torturaient, l'absence de contrôle était à son maximum. Cette terre que je maitrisais habituellement échappait à mon contrôle et se déchainait à mesure que je souffrais. Maintenant qu'Iseult était là, je me sentais bien mieux. Cette absence de maitrise, j'avais l'impression de la gommer. Mon cœur battait de nouveau comme il le fallait, même s'il montrait tout de même ce plaisir et cette joie de la revoir enfin juste devant moi. J'allais enfin pouvoir faire passer ce message que cette séparation m'avait fait comprendre, à savoir la véritable nature de mes sentiments pour Iseult. Ces fameux mots que je n'arrivais pas à lui dire le premier soir allaient enfin pouvoir sortir. Cela allait être le jour de l'explosion intégrale de ma carapace, et j'allais l'ouvrir rien que pour elle.

Il était évident que c'était elle, la personne qu'il me fallait pour être heureux. Avant la soirée de notre rencontre, jamais mon cœur n'avait pu être envahi par cette magie qui nous avait unis elle et moi. Iseult était celle qui m'avait permis de devenir cet humain que je n'avais jamais été jusqu'à aujourd'hui. Elle m'avait aidé à connaître la profondeur de mon âme, ces sentiers que je n'avais jamais pu explorer jusque là. A chaque fois, j'avais cru que j'avais un cœur de pierre et que rien ne pouvait m'affecter. Le bonheur n'avait été jusqu'à présent qu'une notion idyllique à laquelle je n'avais pas droit. Seule la rage forgeait mon plaisir, mais Iseult m'en avait ouvert une nouvelle facette, une facette qui me plaisait parce qu'elle avait pu dessiner mon sourire, mais également faire chanter mon cœur. Iseult me faisait littéralement perdre la tête mais jamais je ne la blâmerais pour cette splendeur. Au contraire, je serais capable de l'embrasser passionnément rien que pour la remercier de tout ce qu'elle m'avait permis de découvrir en cette soirée où nous nous étions rencontrés. Je bénissais la chance d'avoir pu croiser sa route. Je bénissais le nouveau Kieran qui était né ce soir-là, le Kieran différent et humain. Je me sentais bien plus complet en sa présence et surtout bien plus heureux. Si je devais choisir entre une vie sans amour et une vie avec elle, je croyais bien que la vie en sa compagnie allait être bien plus délicieuse que tout privilège annexe. J'étais fou amoureux d'Iseult et je n'allais pas me gêner pour lui dévoiler ce fait, maintenant que les mots étaient ancrés dans mon esprit et qu'ils n'allaient plus en sortir. Tout allait pour le mieux, maintenant que nous étions réunis tous les deux.

Le fait de la voir sortir de chez elle fut une illumination idyllique. C'était comme si mon rêve venait à l'instant de se réaliser et que j'allais vivre cet instant où j'allais enfin la tenir dans mes bras et surtout lui dire à quel point je l'aimais. C'était le plus beau cadeau que le ciel pouvait me faire, le meilleur de toute une vie, celui qui récompensait toutes mes attentes. La vie ne m'avait pas exclu. La vie avec un grand V m'ouvrait ses portes. J'allais bientôt vivre une expérience grandiose, l'expérience que tout le monde vivait au moins une fois dans son existence. J'aimais une femme, je l'aimais de tout mon cœur, et j'espérais tant passer le plus clair de mon temps à lui dire, le vivre et à être à ses côtés. Le cliché suprême, celui qui disait qu'une personne souhaitait en aimer une autre pour le restant de ses jours, je voulais le vivre à tout prix. Je l'aimais tant cette douce idée d'idéaliser Iseult comme la femme de ma vie, celle qui allait être avec moi et avec qui j'allais être, celle qui comblerait mes jours et mes nuits, celle qui me donnait littéralement une vie. Je souriais par avance rien qu'en songeant à tout ce que je pourrais vivre avec elle juste après le doux instant de ma déclaration. J'étais littéralement excité pour faire court. Si toutes ces idées que je décrivais était la vision réelle du bonheur, j'allais la vivre sans m'en priver. Le bonheur était la clé d'une vie complète et digne d'intérêt, une vie digne d'un Kieran heureux.

Vint alors l'instant magique, l'instant où j'allais la sentir proche de moi à l'extrême. C'était nos retrouvailles, les plus tendres retrouvailles. Elle marchait peu à peu vers moi pour me rejoindre, ce que je fis aussi. Il ne fallut pas longtemps pour me rendre compte qu'elle courrait mais, plus surprenant encore, que moi aussi je le faisais. Nous courrions littéralement tous les deux pour nous unir. Une fois Iseult dans mes bras, je la saisissais pour nouer mes bras autour de ce corps qui m'avait tant manqué. Je la caressais tendrement comme pour profiter de ce bonheur de la toucher de nouveau, glissant lentement sur chaque partie de son corps qui demeuraient à porter de main. Ses bras à elle, je les sentais se nouer autour de mon cou alors que son visage s'approchait du mien pour ne plus le quitter. Ses doigts glissaient dans mes cheveux pour les remuer dans tous les sens, et moi je ne bougeais pas pour exprimer l'ombre d'une objection. Pourquoi ? Simplement parce que j'adorais ça. Je la touchais...elle me touchait, et cela me rendait heureux. Me sentir si proche d'elle était le plus beau cadeau que j'attendais. Mon cœur pouvait directement replonger dans ces douces sensations qui l'avaient envahi ce soir-là où je l'avais rencontrée pour la première fois. J'étais de nouveau entier, calme, et surtout doté de nouveau de l'intégralité de mes moyens, notamment de cette sérénité qui m'avait tant manqué en son absence.


- Tu m'as tellement manquée toi aussi...j'étais perdu sans toi.

Ma voix était comme serrée par l'émotion qui m'envahissait. Ma gorge avait subi ce mouvement de compression désagréable qui agitait une âme prête à verser des larmes. Ce regard qui était le mien venait de devenir humide, mais ce n'était guère l'expression d'une tristesse. C'était la preuve de la présence d'une joie aussi magique que profonde. Je pleurais de joie à l'idée d'être de nouveau avec celle que j'aimais.

- En ton absence, ma vie n'a plus de sens. Chaque jour, je les ai regardés passer, mais ils n'avaient plus aucune saveur. Pour qu'ils en retrouvent une, il fallait que je comble le manque qui m'affectait. C'était toi. Tu étais ce manque qui me perturbait autant. En une soirée, cet instant où nous nous sommes rencontrés tous les deux, tout a changé pour moi. Avant toi, j'ai cru que la vie existait sans le bonheur pour l'illuminer. En entrant dans ma vie, tu m'as offert ce bonheur. Tu es celle qui m'a fait renaître. Si je souris maintenant, c'est grâce à toi.

Ma gorge se serrait encore plus. Mon Dieu, j'allais lui dire enfin mon message ! Il était temps.

- A plusieurs reprises d'ailleurs, je me suis senti stupide face à toi. J'ai compris ce soir-là que tu étais ma révélation. Je n'ai pas arrêté de te dire toutes les beautés que tu m'inspirais, et surtout que tu étais devenue importante pour moi, mais il manquait l'essentiel dans tout cela, un essentiel qui tenait dans des mots qui refusaient de sortir de ma bouche alors que ceux-ci sont pourtant évidents, et surtout magnifiques. Ces mots, je vais enfin pouvoir te les dire, avec la plus belle sincérité du monde.

Je la regardais, droit dans les yeux. C'était le moment de tout lui dire.

- Iseult...je t'aime.
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MessageSujet: Re: A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)   A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson) Icon_minitimeVen 20 Sep - 21:09

Je ne bougeais plus.  Dans les bras de Kieran, je restais immobile.  Ses mains étaient partout à la fois.  Elles massaient mon corps avec douceur, elles le caressaient avec tant d'amour que j'allais très bientôt défaillir si je ne me ressaisissais pas.  Kieran m'avait beaucoup plus manqué que je ne le croyais.  Je m'en apercevais par mes doigts qui étaient crispés sur lui, par mes bras qui l'enlaçaient fortement, par mon cœur qui battait la chamade mais aussi par mes jambes flageolantes et mes yeux remplis de larmes.  Ma voix, autant que la sienne, était rauque.  Ma gorge serrée m'empêchait de m'exprimer correctement.  J'étais très émue, en plus d'être sous le coup de la surprise.  Cette visite inattendue tombait à point.  Je me reconnaissais dans chacun des mots que Kieran soufflait à mon oreille.

- Je ne me souviens pas d'avoir autant tourné en rond...  Ni d'avoir autant soupiré, ni d'avoir autant fixé l'horloge.  Depuis mon départ de New York, je n'ai rien fait de bon.  Je n'ai pas joué de violon, je ne suis pas allée pêcher... c'est à peine si j'ai entretenu la maison.  Je... je pense que je n'ai fait que regarder le vide sans bouger.  J'étais présente de corps mais non d'esprit.  Je pensais continuellement à toi, Kieran...  Je voulais juste être dans tes bras.

C'était là une assez grosse confidence que je venais de lui faire.  En lui murmurant ces mots je lui dévoilais indirectement que j'étais profondément attachée à lui.  Que j'avais besoin de le sentir contre moi.  Que sans lui, je ne ne fonctionnais plus.  Chose que je n'avais pas faite lorsque j'étais en sa compagnie le soir de notre première rencontre mais tout était si nouveau à ce moment-là!  Sur le toit de son immeuble, j'ignorais carrément comment me comporter.  J'ignorais même ce que je ressentais... alors comment j'aurais pu l'exprimer?  Maintenant je savais.  J'avais eu une semaine pour y réfléchir, pour comprendre ce qui m'arrivait, pour mettre un nom sur chaque émotion qui me traversait.

Je me noyais dans son regard, incapable d'y échapper.  De toute manière je ne le souhaitais pas.  Je voulais m'y baigner pour le restant de mes jours.  Comme toujours, chaque parole qu'il me soufflait me percutait avec force... en plus de confirmer que je n'étais pas la seule à ressentir cet amour qui nous unissait depuis le tout début.

En entendant son "je t'aime", j'eus la sensation que mon cœur venait d'exploser tant le battement qu'il fit fut fort et douloureux. Ces mots, je les avais imaginés des centaines de fois, je les avais espérés encore et encore, je les avais remués sans arrêt dans mon esprit depuis que nous nous étions quittés.  Je m'étais imaginée les lui dire dans des variantes toutes aussi différentes les unes que les autres.  Je l'avais imaginé me les dire avec autant de manières et bizarrement, ce qui était à ce passer en cet instant m'avait traversé l'esprit.  J'avais une imagination débordante et cette merveilleuse situation qui se déroulait présentement sous mes yeux avait fait partie de mes fantasmes les plus fous.  Et pour mon plus grand bonheur, elle se réalisait enfin!

Kieran me fixait comme je le fixais, avec autant d'intensité et de passion qu'il était possible de ressentir et de dégager.  Je flottais, je flottais tant que j'eus même le réflexe de remuer mes pieds afin de vérifier s'ils étaient toujours ancrés au sol.  Mes doigts quant à eux, s'étaient arrêtés.  Ils ne fouillaient plus sa nuque et ses cheveux.  Ils avaient cessé de s'activer au moment même où Kieran m'avait fait sa déclaration.  Dans le fond, ils étaient un peu comme l'ensemble de mon corps, c'est-à-dire pétrifiés de surprise et de joie.  Ça existait, d'être comme ça?  Oui, bien-sûr que oui!  C'est ce que je vivais là, tout de suite!  Sauf que ça ne pouvait pas durer!  Il fallait que je me bouge et que je réagisse avant que mon ami -mon amoureux- pense que je ne ressentais rien pour lui!

Au début, l'expression "étonnement-surprise" qu'affichait ma figure commença lentement à changer pour arborer un sourire naissant s'élargissant de plus en plus rapidement.  Puis mes yeux s'embuèrent à nouveau, cette fois-ci suffisamment pour lâcher une ou deux larmes de joie.  Ensuite je me mordit bien comme il faut l'intérieur de la joue pour tenter de freiner un flot qui serait, à mon avis, devenu rapidement difficile à bloquer si j'étais demeurée plantée debout sans rien faire.  C'est que je ne voulais pas me donner en spectacle, je voulais plutôt profiter de cet instant unique et le prolonger le plus longtemps qu'il soit possible de le faire.  Éclater en sanglots et chialer comme une gamine n'aurait pas été... approprié à ce genre de situation.  Enfin, au prix d'un ultime effort, mes doigts reprirent vie et ma respiration se remit en branle.  Attendez... j'avais cessé de respirer moi?  Apparemment oui, car j'avais le cœur qui se démenait comme un petit fou!  Maintenant je devais réagir, rassembler mes pensées et répondre à Kieran!  C'est en farfouillant délicatement sa nuque que réussis finalement à m'adresser à lui :

- Je t'aime!  Depuis la minute où tu m'as rejointe dans ce parc, depuis la seconde où j'ai entendu ta voix... j'ai été conquise.  Au début je reniais cet amour mais au fil de notre rencontre il est devenu évident qu'il était bel et bien réel, omniprésent et même oppressant!  Je ne te cacherai pas que j'étais terrorisée -et je le suis encore d'ailleurs- parce que même si j'avais l'impression que chez toi c'était pareil, je restais convaincue qu'il m'était impossible d'avoir droit à une aussi belle chose!  Grâce au ciel j'avais tors et j'en suis vraiment très heureuse!

Ma voix s'était inévitablement cassée en prononçant ces mots.  Elle était devenue chevrotante et rauque de par ma gorge continuellement serrée et mes larmes qui coulaient un peu plus abondamment que je ne l'aurais souhaité.  Je vivais là mon premier amour, mon premier et unique amour car bien entendu, il n'y en aurait jamais d'autre!  Kieran et moi étions simplement faits l'un pour l'autre.  Point à la ligne.
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Kieran N. Blackburn
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MessageSujet: Re: A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson)   A Life Without Love Is No Life At All (avec Iseult Jacobson) Icon_minitimeDim 22 Sep - 22:17

Le jour où j'avais rencontré Iseult, je pouvais aisément dire que ma véritable personnalité avait pu apparaître. C'était le jour où j'avais pu devenir le vrai Kieran, celui que j'aurais du être depuis le départ si ma vie avait été plus humaine. J'avais pu profiter de ces plaisirs que je n'avais jamais eus, au point même de ressentir des émotions alors que je croyais ces bienfaits dignes des vrais humains et non du monstre que j'étais. Iseult avait pu compléter cette âme perdue qui était la mienne, et m'avait même montré que j'étais capable d'aimer. J'avais pu aisément le comprendre lors de son départ. Au moment où Iseult m'avait quitté, ma pauvre âme s'était changée en l'ombre d'elle-même. Tout bénéfice de ma rencontre avec elle avait pris le large en même temps qu'elle, me laissant littéralement hors de contrôle. L'évidence de mon sentiment amoureux né pour elle m'était apparu à mesure que je plongeais dans l'ombre. Il était clair pour moi que je me sentais bien mieux dans ma peau quand Iseult peuplait ma pauvre vie. C'était pour cette raison que j'étais venu ici, pour vivre ce qui allait sans doute être le deuxième jour le plus important de ma vie, le premier n'étant autre que ma rencontre avec elle. Aujourd'hui était le jour où j'allais lui faire ma déclaration.

Ces mots avaient pu mûrir dans ma tête durant chaque journée passée sans elle à mes côtés. Ces mots, je les avais ressentis, vécus. Je savais ce qu'ils signifiaient. Le plus beau des sentiments fleurissait dans mon cœur ainsi que ma tête et il ne demandait qu'une chose : être exprimé. Il voulait simplement sortir afin de pouvoir dévoiler ses fruits, son intensité, et surtout sa beauté. Le sentiment que je ressentais pour Iseult était sans doute la plus belle chose qui avait pu m'arriver depuis ma naissance et le fait d'être avec elle était  la plus belle issue pour mon existence. En étant avec elle, ma différence humaine me comblait. Je voulais vivre ces beautés, et savoir ce que cela faisait d'être pleinement humain autant dans la tête que dans le cœur. Je ne pourrais vivre ces instants que si elle aussi le désirait. Cette journée allait donc également célébrer l'instant où j'allais comprendre la nature de ce qu'Iseult ressentait pour moi, en priant pour qu'il s'agisse de l'amour. Si jamais j'apprenais le contraire, je n'allais sans doute jamais pouvoir m'en remettre et également être perdu pour le monde entier.

Au moment où j'appris à quel point Iseult avait été affectée par le manque de présence, mon regard fut rempli d'un mélange étrange unissant la surprise à une humidité de tristesse. Mais pleurais-je à cause d'une peine, d'une joie ou d'un soulagement ? Je ne savais pas trop comment interpréter mes pleurs. Je ne le compris qu'à la fin de son discours, à l'instant où elle dit n'avoir pensé qu'à moi, continuellement. Là je compris que si je pleurais c'était uniquement pour célébrer le bonheur d'entendre ses mots, car cela signifiait que j'avais de l'importance pour elle, une importance qui dépassait le stade de celle reliée à la simple amitié. Je n'étais pas qu'un simple ami qu'on pouvait voir n'importe quand sans ressentir cet énorme manque lié à l'absence d'une personne qu'on aimait. J'étais quelqu'un pour elle, et rien que ce fait suffisait à me toucher. Dans ma vie, je n'avais jamais été vu comme quelqu'un d'important du moins sur le plan affectif. Je ne faisais pas partie des personnes qui comptaient beaucoup pour d'autres. Je n'étais rien...juste un moins que rien préférant se soulager dans le plaisir destructeur du mal incarné. Je détruisais les choses et je jouissais illégalement des interdits parce que j'étais moi-même une chose détruite et illogique. Iseult était la seule qui parvenait à assembler les morceaux du puzzle de mon âme. Je me sentais de nouveau entier grâce à Iseult et j'avais envie de vivre ainsi pour l'éternité, en tout cas si elle le souhaitait autant que moi.

Cette réaction qu'Iseult allait m'offrir, je l'avais attendue depuis toujours, mais cette dernière me faisait également très peur. Je sentais au plus profond de moi que je l'intéressais mais j'avais toujours peur d'entendre le contraire dans ses mots. C'était affreux d'être toujours plongé dans cette peur si profonde d'entendre le contraire de ce que je décodais tant dans son regard. J'espérais tant entendre ces mots que j'attendais...qu'elle ressentait la même chose. Je priais tellement fort que mes mains tremblaient un peu au moment de ma déclaration. A l'instant où je lui avais dit que je l'aimais, je m'étais mis à trembler de peur. Je voulais ces mots...en espérant qu'il s'agisse des bons. Je comprenais pas pourquoi je m'étais mis à autant douter d'Iseult alors que j'avais pleine confiance en elle. Peut-être fallait-il mettre ça sous les effets du stress de la première fois.

La seule chose certaine dans ma réaction était le fait que je l'aimais de tout mon cœur. Je ne cessais pas de fixer Iseult avec le regard le plus passionné que j'avais pu avoir durant toute ma vie. Quand je la vis sourire, je ne pus pas m'empêcher de sourire à mon tour. C'était le meilleur signe à espérer venant d'elle mais ce que je voulais entendre c'était sa voix. Je voulais savoir clairement ce qu'elle pensait de ce que j'avais pu lui dire. Je voulais savoir si elle acceptait mes sentiments et mieux si elle les partageait. Il fallait à tout prix que je le sache, que je puisse savoir à quoi m'en tenir avec elle.

Ce "Je t'aime" fut la plus belle illumination de toute mon existence. Ce sourire que j'esquissais alors fut d'une puissance phénoménale. Les larmes qui tombaient depuis tout à l'heure se renforçaient dans leur abondance, parce que la joie qu'elles décrivaient était bien plus puissante. Je venais d'entendre ces mots que j'avais inconsciemment attendus durant toute mon existence. J'étais tellement heureux d'apprendre qu'Iseult m'aimait, d'apprendre qu'elle souhaitait autant que moi vivre la beauté d'une relation amoureuse, qui nous réunirait elle et moi. J'étais aux anges, enfermé dans un paradis que j'aimerais ne jamais quitter de toute ma vie. Chacun des mots venant d'Iseult me charmait. Elle me rendait fou de sa personne. J'étais profondément amoureux d'Iseult et ce fait devenait de plus en plus véridique à chaque seconde qui passait. Je ne cessais de la regarder, de la toucher autant qu'elle me touchait elle aussi. Ces retrouvailles étaient idylliques. C'était exactement ce que je voulais vivre. Mon cœur fondait littéralement en l'observant. Je l'aimais. Je l'aimais pour de vrai et tellement fort que je ne pouvais pas me passer d'elle. Iseult était la femme de ma vie, celle avec qui je rêvais de vivre durant le restant de mes jours.


- Toute ma vie, je l'ai vécue inconsciemment dans l'attente d'un instant tel que celui-là. Tu ne peux pas savoir à quel point je me sens heureux en ta présence. Iseult, tu m'as ouvert les portes d'un paradis dont je ne soupçonnais pas l'existence jusqu'à ce que je te rencontre. Depuis l'instant où je t'ai vue, il s'est passé quelque chose entre nous. Tu es différente, et cette différence me fascine, au point que le coup de foudre ait pu m'atteindre et ne plus jamais me quitter. Je suis profondément amoureux de toi Iseult, d'un amour qui ne trouvera jamais de fin.

Alors que je parlais à Iseult, je ne cessais pas de la caresser, la traitant comme la plus belle fleur délicate qu'il m'était donné de connaître. Je l'aimais tellement que je faisais preuve d'une extrême douceur avec elle. Je l'aimais tellement ma si belle amoureuse que je rêvais désormais de passer le clair de mon temps avec elle sans jamais la quitter. Ma vie était devenue inconcevable si je devais continuer à la vivre sans la présence d'Iseult à mes côtés pour la rendre plus belle.

- L'amour que je nourris pour toi est d'une profondeur inégalable et surtout unique. Jamais je n'ai vécu quelque chose d'aussi beau durant toute ma vie. Tu es la plus belle des beautés de cette planète. Tu es unique...irremplaçable. Ma vie, je la vois à tes côtés mais surtout pas sans toi. Je t'aime tellement si tu savais...je t'aime plus que tout au monde. Je ne veux plus jamais te perdre, plus jamais. Ma vie n'a littéralement plus de sens sans toi.

Je l'observais avec un regard qui voulait tout dire. J'étais passionnément amoureux d'elle. C'était mon amoureuse, mon doux amour que j'aimais de tout mon cœur et je voulais vivre avec elle pour le restant de mes jours, pour toute la vie...

- Je t'aime Iseult, je t'aime plus que tout ce qui existe sur cette planète. J'aimerais pouvoir vivre chacune de mes journées avec toi, chacune d'entre elles, et sans aucune interruption. Je te veux Iseult. Je ne veux que toi.

Mes caresses étaient tendres et passionnées. Il suffisait de ressentir l'intensité de mes touchers pour comprendre à quel point je l'aimais. Je n'avais qu'une seule envie dans ma tête : l'embrasser. Pourquoi ne le faisais-je pas ? Peut-être pouvions-nous mettre ça sur le compte de la première fois mais également la peur de la brusquer, d'aller trop vite pour elle. Je ne voulais pas tout gâcher par mon absence d'expérience.
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