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| "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Ven 30 Mar - 13:57 | |
| L'horreur... Rexia avait suffisamment côtoyée et vécue parmi différents types d'humains pour comprendre une chose : c'était, hélas pour eux et pour ce qui les entouraient, le lot quotidien des membres de cette espèce. Dans le monde des hommes, l'horreur était partout, il pouvait être présent dès le moment de notre venu au monde, chez un enfant naissant au milieu de la guerre et des maladies, ou naissant sans que personne ne n'ai voulu de lui. Elle-même avait vécu l'horreur lorsqu'elle était née, bien qu'elle ne s'en souvienne plus et n'ai jamais sut quel genre d'horreur elle avait vécu... après-tout, elle était orpheline de naissance. Il y avait les humains qui la faisaient, qui créaient l'horreur... les assassins, les violeurs, les terroristes... ceux qui prenaient des décisions entraînant des horreurs, persuadaient de faire au mieux pour le genre humain, et ceux qui prenaient des décisions entraînant des horreurs, mais qui ne le faisait que pour servir leurs propres intérés, se fichant de l'impact que cela aurait sur les autres. Il y avait ceux qui faisait les horreurs, et il y avait, justement, les autres, ceux qui subissaient les horreurs, les innoçants qui n'avaient rien à voir avec ce qu'il se passait et qui pourtant s'y retrouvaient en plein milieu. L'horreur était une chose habituel, un serpent sans pitié qui glisser dans notre monde en frappant tout ce qu'il voyait de vivant, et c'était aussi la chose qui nous permettait d'apprécier les bons moments de la vie. Une action, une décision, un mots, une simple pensée pouvait la faire venir... l'horreur était comme un ballon trop gonflé resté au soleil. La moindre pichenette pouvait le faire éclater.
Samuel et Rexia faisaient partis des autres... eux ne faisait pas se déclencher l'horreur, mais étaient forcés de la subir. Mais contrairement à certains, eux, ils cherchaient également à faire en sorte d'éradiquer cette nature de l'homme si facile à mettre en marche. C'était en cela qu'on pouvait penser qu'ils étaient des héros : ils cherchaient à rendre le monde meilleur, et ne demandaient rien en retour... enfin, presque. Si l'on demandait à la dragonne ce qu'elle voulait, c'était tout-simplement la possibilité de pouvoir vivre en paix, tranquillement, et ne plus êtres chassée des humains, chose que, dans le monde où elle vivait, semblait être trop demandé. Mais il y avait aussi ceux qui se laissaient déborder par l'horreur, ceux qui s'abandonnaient à elle, ceux qui la laissait les envahir ou qui tout simplement préféraient disparaître plutôt que continuer à la subir... et il y avait ceux, comme-eux, décidé de supporter, car ils portaient encore en eux la lumière de l'ennemi mortel de l'horreur : l'espoir. Rexia n'avait jamais perdue espoir, dans sa vie, même lorsqu'elle était enchaînée, et c'était pour cela qu'elle était toujours prête à continuer à se battre, que ce soit seule ou aux côtés de son ami.
La vois de Samuel était brisait par la peur, la tristesse, le malheur de l'horreur que son cauchemar lui avait fait voir... et la jeune dragonne resta silencieuse, attentive à lui, son regard encore fatigué posé sur son visage, tendis qu'elle écoutait avec la plus grande attention du monde le court discours de son ami. Il lui parlait de torture, des siennes et de celles des autres, du chaos... d'une vois qui venait lui parler, une vois qui ressemblait à la sienne, et qui émettait la prédiction d'un futur danger qui allait bientôt les toucher tous, tout être vivant sur cette terre. Pour elle, tout-cela n'avait pas vraiment de sens... Rexia ignorait exactement ce qu'était une prédiction. Mais elle comprenait la détresse dans laquelle se trouvait le deux-pattes. Elle-même, lorsqu'elle avait fait son mauvais-rêve avec les autres dragons, elle s'était sentie très mal, très seule, malheureuse, et Samuel avait été là pour la rassurer... maintenant, c'était son tour.
Doucement, elle étendit le cou et posa le museau sur le bord du lit, tout près de lui, et fit peser son poids dessus... elle avait encore du mal à se tenir dresser à cause de la fatigue...
-Oh, petit-homme, dit-elle d'un ton compatissant. Je ne peux hélas rien faire pour faire disparaître ces visions, mais je suis là, sache que tu n'es pas seul. Et ne t'en fait pas, il n'y avait aucune frontière réelle dans tout-ça, juste ton esprit qui te jouait des tours. Ce n'était qu'un rêve, après-tout...
C'était, tout du moins, ce que elle, elle pensait... |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 1 Avr - 22:09 | |
| Bercé par la force de l’horreur que j’avais pu vivre à l’intérieur de mes cauchemars, mon esprit ne ressemblait plus à grand-chose. Il était comme brisé, enfermé dans une peine plus que compliquée à supporter.
Je ne parvenais pas à m’en remettre, en tout cas pas assez rapidement pour pouvoir revivre ma vie normalement, sans me poser des questions existentielles sur mon identité ainsi que sur mon devenir sur cette planète. J’étais trop hanté par ce qui m’arrivait que j’en perdais très souvent le nord, enfermant mon cerveau dans un rituel sanguin, une horreur qui m’assassinait peu à peu, à l’intérieur de moi-même, sachant que mon corps ne pouvait plus subir l’effet du dernier souffle. L’horreur de mon cauchemar m’avait sérieusement retourné, car j’avais vu des personnes proches de moi subir le pire. Ils avaient subi des tortures que personne ne devait vivre en temps normal…personne sauf moi en tout cas, qui vivait ceci comme une sorte d’éternel recommencement, et que j’étais incapable d’y échapper. Mais, le fait de voir cette torture subie par tout le monde m’avait fait du mal. J’avais vécu ceci comme la plus horrible des tortures…pire tout… Cela me blessait et cela se ressentait dans ma voix peu à peu. Je parlais, mais la douleur était très compliquée à supporter. Je n’y arrivais pas…
Mais Rexia me montrait qu’elle était là pour moi, qu’elle pouvait m’aider et me réconforter par rapport à ce que j’ai vu. Elle était avec moi et cela me faisait du bien sincèrement. Le fait de ne pas me sentir seul m’aidait à me remettre de ce qui s’était passé et à oublier cette frontière si réelle qu’avait pris mon rêve. Rexia pensait qu’aucune frontière réelle était présente dans mon rêve, mais je n’arrivais pas à oublier ce que j’avais vu. J’avais peur d’avoir vu la réalité, une vision de l’avenir. J’avais vraiment peur…
- Merci, vraiment. Le fait d’être présent auprès de moi m’aide, et je suis sincère en disant cela. Rien qu’en étant avec moi, tu m’aides déjà à aller un peu mieux. commençais-je à dire. Je sais que tu ne peux rien faire pour que ces visions disparaissent mais l’accompagnement m’aide à me sentir mieux, cela m’aide à oublier…enfin en quelque sorte…parce que j’ai du mal à penser que tout ceci n’est pas réel, que ceci n’est qu’un rêve…j’ai vraiment vu tous mes proches subir le pire, sérieusement, même toi tu y étais. Et puis…cette voix, j’avais vraiment l’impression que c’était moi, mais elle était différente, enfin le ton était différent. C’était plus…je ne sais pas comment dire ça…mais j’étais si froid, si mystérieux et si sûr de ce que je disais. Cela m’a fait peur, sérieusement, et j’ai du mal à croire que tout ceci n’est pas réel. J’ai vraiment peur que quelque chose se prépare, que le danger soit réel au point que toute vie soit réellement en danger et que personne ne le comprenne.
Je la regardais.
- Je ne sais pas ce qui se passe, mais j’ai l’impression que quelque chose ne va pas, que quelque chose dans l’air montre que le climat a changé et que les vies en pâtiront au passage. Je ne sais pas réellement comment prendre ce qui se passe, s’il s’agit juste d’un pressentiment ou bien d’un danger que nous ne devons pas ignorer. Je suis perdu.
Je baissais un peu le regard à cause du fait que j’étais perdu.
- Est-ce que tu y comprends quelque chose ? Moi en tout cas je suis largué… |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 3 Avr - 17:01 | |
| Aux visions de l'avenir, la jeune dragonne n'y croyait pas vraiment, pour deux raisons bien particulière : déjà, elle ignorait encore que ce genre de pouvoirs pouvaient exister, qu'ils soient liés aux dons psychiques des Spéciaux ou à la magie générale des légendes. La mythologie, la croyance humaine, que ce soit parce que on le pensait sérieusement ou alors en rapport avec une quelconque religion, n'avait jamais vraiment eue la moindre place dans son éducation "d'animal" militaire, si bien que pour elle, les médiums ainsi que leurs pouvoirs de visions n'étaient même pas une légende, vu qu'elle ignorait tout-simplement tout de leur existence. Et la seconde raison : elle ne croyait pas en l'avenir. Certaines personnes pensaient que le temps était comme un long fleuve qui ne pouvait jamais se finir, sauf à travers une cascade qui représenterait la fin du monde, mais si il fallait réussir à donner une image sur ce que croyait Rexia, pour elle, c'était plus un immense océan aux eaux calmes, où tous les destins de tous les êtres vivant se mélangeaient et se croisaient. Il suffisait d'une goûte de trop pour créer une vague, faire se percuter les destins entre-eux, changer le cour des choses... c'était cela, pour elle, l'avenir : différents types de cours que nous pouvions choisir de suivre ou d'ignorer l’existence, ou que nous pouvions emprunter car nous y étions contrains par un destin tragique ou par celui d'autres personnes, où rien n'était écrit, où notre futur se traçait au fur et à mesure de nos chois et de nos rencontres. C'était là également la raison pour laquelle elle ne songeait jamais à son futur : car il était impossible de deviner ce qu'il allait se passer, et que les choses devaient, selon-elle, êtres prises telles qu'elles venaient, qu'elle devait réagir selon son instinct du moment.
La jeune dragonne se sentait tout aussi mal et triste que ce qu'elle pensait devait se sentir Samuel rien qu'en entendant l'intonation, le son sa vois, mais elle, c'était à cause du fait qu'elle ne pouvait pas l'aider d'avantage... au moins pouvait-elle se permettre d'être présente près de lui, de le réconforter dans son malheur, de l'empêcher de se sentir seul. Être seul lorsqu'on se sentait malade, malheureux, effrayé même, était la pire des choses qui puisse être, car c'était dans ces moments-là que notre esprit était le plus déconnecté de la réalité et nous poussait parfois à commettre des erreurs impardonnables et irréversibles. La jeune créature aux écailles de rubis se sentait reconnaissante envers les autres Humains de les avoirs laissés seuls, même si, à la base, ils ne l'avaient pas fait pour cette raison : elle commençait à croire que vu les ressemblances dans leurs vies, elle était la seule à vraiment comprendre et à pouvoir réconforter Samuel, et elle ne songeait pas ça par vantardise... mais peut-être se trompait-elle. Quoi qu'il en soit et quoi qu'il arrive, Rexia serait et resterait toujours près de lui aussi longtemps qu'il en aurait besoin, malgré la fatigue et la faim qui étaient en trains de la ronger de l'intérieur. Tout ce qu'elle fit, afin d'être sûre de ne pas s'effondrer une fois de plus de fatigue, ce fut de croiser ses pattes-avant et de poser son menton dessus, gardant cependant les yeux levés et écoutant attentivement le discours de son ami, faisant en sorte de ne pas laisser son cerveau fatigué se redéconnecter de la réalité.
D'ailleurs, ce que lui disait le jeune Spécial était plutôt intéressant, en particulier le fait qu'il la voyait à elle en train de souffrir, ainsi que tous ses autres proches, et donc les membres du Serenity... ceux que Rexia considérait comme les gents qui l'avaient acceptés tel qu'elle était, même si ils avaient encore peur d'elle... quoi que, maintenant que la rumeur était en train de se répendre comme-quoi elle avait sauvée l'un des leurs, il était possible que les choses se passent mieux, à partir de maintenant... et qu'elle désirait au fond d'elle presque autant protéger que son ami Samuel. "Les amis de mes amis sont mes amis", comme disait si bien le proverbe, et elle, elle n'avait jamais était plus d'accord avec une phrase humaine qu'avec celle-ci. Voulant encore d'avantage être auprès de Samuel, elle fit l'effort, lorsqu'il eut finit de lui parler, de remettre à nouveau le bout de son museau sur son lit, tant-pis si elle devait forcer un peu pour le garder en l'air... il était trop important pour elle pour qu'elle fasse passer sa fatigue avant lui.
-Je suis désolée, Samuel, mais je ne comprend pas mieux tes visions que toi, lui dit-elle en plongeant ses yeux ambrés dans les siens après qu'il se soit confié à elle. Pour-moi, tout-cela n'a pas vraiment de lien, et je continues à penser que ce n'était qu'un rêves... mais j'ai confiance en toi, et si tu pense qu'une menace plane réellement au-dessus de nos tête, sois-certain d'une chose : je saurais me montrer prudente, et je veillerais à la fois sur toi, et sur le Serenity. Personne ne s'en prendra à aucun des deux-pattes présents dans ce bâtiment tant qu'il me restera des écailles sur le corps, des ailes dans mon dos et du feu dans ma gorge !
Rexia observa encore un peu son ami, s’inquiétant toujours de son état mental... non-pas qu'elle le croyait fou à cause de ses visions, au contraire, elle pensait simplement que celles-ci étaient dus à son instinct, à un pressentiment, mais juste à cause de sa fatigue et de sa tristesse... et finit par lui demander :
-Je suis ravie que ma présence t'aide à te sentir mieux, mais j'avoues que j'ai peur pour toi, Samuel, j'ai peur que ma présence ne suffise pas... n'y aurait-il pas un Spécial, quelque-part, capable de t'aider, un Spécial ayant des pouvoirs sur les rêves ? |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 3 Avr - 22:10 | |
| Cette vision m’avait perturbé au plus haut point, et ne pas l’admettre serait une marque de mensonge envers moi-même. Elle paraissait si réelle, à un stade au-delà même du rêve, que je ne savais plus quoi penser. Je ne savais plus comment percevoir ce que j’avais vu, si je devais voir ceci comme un rêve, donc une vision créée par mon esprit ou bien comme la réalité et donc la prévision d’un danger sur toute l’humanité. J’étais perdu.
Je ne savais pas comment faire pour continuer et pour aller mieux sans penser à cela. Les questions affluaient dans mon esprit à un tel point que mon cerveau était au bord de l’explosion. Ce qui m’arrivait n’avait rien d’humain. Personne ne devait vivre une chose pareille dans une vie, c’était impossible. Ou sinon, dans le cas contraire, leur vie devait ressembler à l’enfer, un enfer que personne ne pouvait supporter, au point de souhaiter mourir. Dans mon cas, ma vie était rythmée de douleurs intenses, des tortures que personne ne devrait vivre sans penser au suicide, une notion horrible qui ne devrait pas traverser la vie de qui que ce soit mais qui existait tout de même. Une personne en arrivait là quand elle ne supportait plus la vie, quand la douleur était trop grande pour trouver les ressources suffisantes dans l’objectif d’y faire face, de surmonter cette épreuve. Une personne démunie à ce point-là était vulnérable, et méritait d’être aidée. Pour être honnête, cette vision m’avait déjà traversé…une fois, et j’avais failli tomber très bas. Si j’étais encore de ce monde, et même devenu immortel, c’était grâce à l’aide de quelqu’un de très important à moi par le passé. Cette personne-là m’avait surpris, limite à passer à l’acte, et m’avait donné l’étincelle qui me manquait, l’étincelle qui m’avait convaincu de continuer, même si la vie n’était pas forcément joyeuse sur tout son long. Si j’étais là, c’était pour ça. Maintenant, la vie me retenait par ses bras, m’empêchant de la quitter de cette façon cruelle à laquelle j’aurais pu m’abandonner. J’étais en quelque sorte devenu un immortel alors que je ne m’étais jamais attendu au fait d’attendre ce stade.
L’avenir était une sorte d’interrogation massive dans toute vie. Comment penser à tout ce qui pouvait nous arriver dans une vie en n’y songeant que lors d’une seule et unique journée ? Il s’agissait d’une chose impensable et surtout impossible, car la vie nous réservait des surprises, des surprises parfois si grandes qu’elles bouleversaient nos vies, nous changeaient, et pouvaient même nous donner l’occasion de prendre un grand virage dans notre existence, un virage vers l’objectif du bonheur. Les visions de l’avenir étaient pour moi possibles, surtout quand je me rappelais du cas de Duncan, mais je me rendais compte à quel point le fait de les supporter pouvait être compliqué. Il n’y avait pas que le bonheur dans ce type de pouvoir. Le malheur était également visible, et c’était une source de torture pour nos esprits. Ce que j’avais vu dans mon rêve était une sorte de vision d’une future torture face à laquelle j’hésitais, ne sachant pas s’il fallait la croire ou s’il fallait croire au fait qu’elle n’était que fictive, seulement fictive, et que le monde n’avait rien à craindre. Sur le coup, je ne savais pas quoi penser, et même les conseils de quelqu’un ne pourraient pas suffire à changer ce sentiment dans ma tête. Ce dont j’avais besoin était plus grand que cela. J’avais besoin d’une garantie, une garantie si grande qu’elle m’aiderait à reprendre confiance en moi et ainsi savoir à quoi m’attendre à cause de cette vision. J’avais besoin de croire en moi et de croire en ce que je savais, non pas d’être perdu comme je l’étais actuellement. Un point positif restait quand même présent dans tout ce brouillard, et il s’agissait de Rexia. Elle était certes présente auprès de moi, incapable de faire disparaître ces visions qui me hantaient, mais elle m’aidait, d’une façon encore plus importante que ce qu’elle pensait. Elle m’évitait la solitude, une douleur à double tranchant.
Je ne voulais pas les voir souffrir, toutes ces si belles personnalités à qui j’avais pu m’attacher. Les voir torturées de la sorte m’avait fait souffrir… Chacun à leur tour, ils avaient subi l’horreur, une horreur que je subissais parfois constamment, et cela m’avait du mal. Mon but dans ma vie était justement de leur éviter une chose pareille. Je ne voulais pas les voir souffrir, pleurer et subir une chose pareille. Il s’agissait d’un principe que je combattais de toutes mes forces, parce que je ne voulais pas le voir être réalisé et les voir subir le pire. Je ne voulais pas les perdre car jamais je ne pourrais le supportant. Voilà le double tranchant de l’histoire. Pour éviter une souffrance pour les autres et une souffrance pour moi, je combattais, mais une souffrance restait quand même présente. Cela me gonflait…
-- Tu n’as pas besoin de t’excuser Rexia au sujet de la perception de mes visions. Au contraire, je comprend ce que tu ressens. Je suis très perturbé par ce qui m’arrive. Je ne sais pas s’il faut croire au rêve ou bien à la réalité, car rien ne me prouve que c’est vrai, mais rien ne me prouve également que je n’ai pas à m’inquiéter. C’est la première fois que je vois une vision pareille, et c’est probablement pour cela que je ne sais pas comment réagir. Si jamais je la revois encore une fois, cela pourrait être une garantie de réalité mais là, je ne sais vraiment pas comment percevoir ce rêve…ou cette vision…peu importe ce que c’est en réalité. Je ne sais pas si je dois prendre ce qui se passe comme une menace qui plane au dessus de nos têtes, mais j‘espère sérieusement que ce n‘est pas le cas. Je n‘ai pas envie de savoir le monde en danger.
Je plongeais mon regard dans le sien avant d’ajouter :
- Sache que ta présence me touche Rexia, mais elle m’aide également énormément à surmonter ces interrogations qui pèsent sur ma conscience. Rien que le fait que tu sois là est une chose importante pour moi. Tu es si importante…Ta présence m’aide beaucoup, je t’assure.
Quand elle me demandait si je connaissais quelqu’un capable d’agir sur les rêves…je pensais à Duncan, mais ce n’était pas une très bonne idée, surtout si je pense à son instabilité.
- Je connais quelqu’un capable d’agir sur ce genre de choses, mais ce n’est pas une très bonne idée sincèrement. Son pouvoir l’a en quelque sorte rendu fou. Il est instable et ne sait pas tout le temps se contrôler…c’est le seul que je connais capable de voir ce que je vois et surtout savoir s’il faut prendre ceci comme une réalité ou bien comme quelque chose de fictif. Je ne connais pas grand monde avec un pouvoir de prédiction.
Si seulement il en existait… |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 5 Avr - 7:33 | |
| Bien qu'elle vive tout-autant de malheurs et de défit que son ami allongé tout-près d'elle, qu'elle ait tout-autant souffert dans sa vie et qu'elle ait, bien des fois, faillie perdre la tête, se laisser emporter dans les sombres abîmes de la folie qui faisaient du plus noble des hommes un démon recraché par l'immonde bouche des enfers, il fallait avouer, et qu'elle s'avoue à elle-même, que ça vie était quand-même bien plus facile que la vie de Samuel, que la plupart des vies des autres Spéciaux qui vivait ici, dans ce bâtiment, tout autour d'elle, parce que elle, elle avait appris à accepté et à agir face aux soucis de la vie, elle avait appris à toujours se battre, à ne jamais abandonner sa survie et son esprit, tout-ça grâce à son instinct de dragon qui l'habitait depuis le jour où les scientifiques lui avaient fais sa première injection d'ADN de ces créatures anciennes et légendaires. Rexia avait beau avoir grandit dressée tel un animal, d'une façon que toute autre créature aurait surement finit par accepté, qui aurait surement finit par faire d'elle un gentil petit chien bien obéissant et tendre envers ses maîtres... il n'y avait jamais rien de mieux pour dompter un animal que de le prendre lorsqu'il était jeune, et elle n'était encore qu'un bébé les première-fois qu'ils avaient commencés à la dompter... mais pas elle. Elle, bien qu'elle se soit souvent montrée soumise et ait acceptée le sort qu'on lui faisait subir par crainte d'une punition, d'une électrocution, elle s'était toujours sentie sauvage au fond d'elle, elle avait toujours guettée la meilleure opportunité de s'échapper de sa prison de verre, et avait refusée de se soumettre aux expériences les plus dégradantes... bien qu'à coups de somnifères, les gents de DESTINÉE avait toujours trouvé le moyen de l'y forcer.
L'instinct des dragons avait beau ne pas être aussi visible et dévastateur que leurs griffes, leurs dents ou leur feu, c'était leur arme la plus puissante, une arme qui les poussait à ne jamais abandonner la vie sans s'être battu jusqu'au bout, qui les poussait à ne jamais accepter aucun maître... parfois, afin de l'aider à survivre dans un monde où la vie se montrait dure, l'instinct transformait le dragon en monstre sanguinaire, ne songeant qu'à sa propre survie au détriment de celles des autres créatures et qui se montrait d'autant plus féroce envers ses ennemis... c'est ce qui aurait pu arriver à Rexia, elle aurait pue devenir une mangeuse d'hommes, si elle n'avait pas rencontrée un ami qui l'avait accepté et admis au sein de son refuge, un ami qui l'avait poussé à croire que tous les humains n'étaient pas des êtres mauvais, et qu'elle n'avait pas de véritable raison de tous les craindre. L'instinct de survie interdisait aux membres de cette espèce d'abandonner la vie... pour la jeune femelle, le suicide n'existait pas, et bien qu'elle ait déjà entendue ce mot et qu'elle sache ce qu'il voulait dire, elle ne comprenait pas et ne comprendrait sans doute jamais comment on pouvait soit-même mettre fin à sa propre existence. Si elle, elle tentait de le faire, si elle ne faisait que penser à le faire, son instinct de survie lui enserrerait l'estomac au point de la rendre malade. L'idée de se tuer soit-même n'était pas permis, chez les dragons, c'était une preuve de lâcheté, de folie, qu'on était qu'un pauvre lézard accroché sur son mur qui avait perdu son instinct. Si un monde après la mort pouvait exister, où tous les dragons se seraient réunis, elle était certaine que si elle mourrait de cette façon et les rejoignait, tous riraient d'elle et sa mort serait encore plus terrible que sa vie... une mort humiliante.
En songeant à tout-cela, à ce concept que les hommes pouvaient avoir de la vie et de la facilité qu'ils avaient à y mettre fin, la dragonne poussa un long soupir exaspéré à travers ses naseaux... les humains étaient vraiment des créatures bizarres. Mais elle décida d'arrêter de penser à cela... ça ne faisait que lui faire perdre le respect qu'elle réussissait à encore avoir pour ces mammifères, ce qui n'était pas forcément une bonne-chose... et se concentra à nouveau sur son ami et sur son état.
Leurs yeux étaient plongés les uns dans les autres et si Rexia ne savait quoi dire à son ami qui s’inquiétait de l'avenir qu'aurait pu lui dévoiler ce rêve, elle restait au moins présente auprès de lui, à l'écouter, à être attentive à son problème, et à lui montrer qu'elle le comprenait... ou tout du moins, qu'elle essayait de le comprendre. Certains points de la visions, de la perception et de la pensée humaine lui restaient sombres, mais elle faisait en sorte de comprendre le plus possible et d'être là pour le rassurer. Elle non-plus, elle ne voulait pas que son ami souffre, et d'ailleurs, à l'inverse de Samuel, elle, elle ne craignait pas qu'elle soit torturée... disons que si c'était pour elle un moyen de l'empêcher à lui de souffrir, elle serait prête à le faire. Tout comme il acceptait de souffrir pour elle, elle acceptait de souffrir pour lui... c'était là le double-tranchant de leurs relations amicales : chacun ne voulait pas que l'autre ressente la douleur, et était prés à ressentir la douleur pour lui. Hors, au final, alors que chacun essayait de protéger l'autre, cet autre était près à tenter de l'en empêcher... en bref, les choses semblaient difficiles. Mais il y avait tout-de-même un point supplémentaire chez Rexia qu'il n'y avait pas chez Samuel : elle était bien plus grande et bien plus forte que lui, et si elle décidait d'aller en avant du danger pour lui, elle ne voyait pas vraiment comment il pourrait l'en empêcher.
La jeune dragonne se mit à ronronner lorsque Samuel lui dit à quel point la présence de celle-ci était importante, pour lui, à quel point elle l'aidait à se sentir mieux... ainsi, au moins, il ne faisait pas que voir et ressentir sa présence, il l'entendait, aussi. Et le doux son sortant de sa gorge était, elle le savait, une façon qu'avaient les dragonnes d'autres-fois pour rassurer leurs dragonneaux, et bien qu'elle ne considère pas vraiment son ami comme un enfant, elle le considérait au moins comme un être ayant sur le moment du mal à se défendre seul... il était encore malade, il fallait bien l'avouer... et qu'elle devait protéger, pour le moment. Elle écouta attentivement la réponse qu'il lui fit sur un être au pouvoir de manipuler les rêves, et fut déçu... mais elle comprenait aussi un peu cet homme. Si elle-même était assahie par les rêves des gents qui l'entourait, pour protéger son esprit, elle serait surement devenue instable...
-Alors n'en prend pas le risque, se contenta-t-elle de répondre. J'ignore également tout des pouvoirs de prédictions et j'avoues que, avant aujourd'hui, je n'avais même pensée qu'ils pouvaient exister... les visions, les devins... tout-ça n'a jamais fait partie de mon éducation à DESTINÉE. Mais si tu pense que l'on doit prendre ton rêve comme une menace, alors je te fais confiance, et je me montrerais prudente... je veillerais sur toi et sur les autres membres du Serenity.
Elle avança son museau en forme de bec et en posa la pointe sur sa main, comme pour lui faire un bisous de dragon, avant d'ajouter :
-Et si tu le souhaite, si je ne peux pas t'aider pendant tes rêves, je pourrais au moins t'aider après. Je vais rester dormir dans ta chambre pendant quelques temps, le temps que tu te sentes mieux. Je ne te quitterais que pour aller chasser... ainsi, lorsque tu te réveilleras, même après tes cauchemars, je serais là pour t'écouter. |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 5 Avr - 23:15 | |
| Que croire ? Que penser ? Que faire ? Comment réagir ?
Toutes ces questions hantaient mon esprit à la longue, au point de me torturer parce que je ne savais pas quoi y répondre ou bien comment réagir face à elles.
Le temps apportait de plus en plus de complexité à ma vie. En effet, au départ, je n'étais qu'un simple pyromane vivant malheur sur malheur en perdant les gens qu'il aimait, ensuite je me suis découvert un second pouvoir parce qu'un fou avait décidé de faire des expériences sur moi, et enfin me voilà immortel ! Voici le pompon de toute cette histoire. Ma nouvelle nature me donnait l'impression d'être une proie pour n'importe qui jugeant mon cerveau plus intéressant qu'un autre. Pour eux, j'étais unique pour trois raisons : d'une part à cause de mon second pouvoir, ensuite parce que je ne pouvais plus crever en paix, et enfin parce que mon cerveau avait une particularité unique. James Flanagan, le scientifique à l'origine de ma nature d'hybride, avait même dit que j'avais quelque chose en trop, quelque chose que les autres humains n'avaient pas. Il disait même que ça bougeait, que ça se modifiait tout seul. En gros il n'avait compris pourquoi ce truc là était en moi et comment un cerveau humain pouvait possédait un tel atout sans subir une surcharge. Et il n'était pas le seul à le comprendre, vu que d'autres scientifiques s'intéressaient à moi depuis cette découverte, une découverte qui me gâchait la vie. La seule pincée de bonheur notable depuis des années était ces grandes rencontres que je faisais, des amitiés solides qui se forgeaient mais aussi un amour qui commençait à naître avec le temps. Rachel...rien que le fait de penser à elle faisait battre mon coeur et me donnait envie de la revoir. En étant forcé de la quitter durant une semaine entière, j'avais probablement provoqué une immense souffrance en elle, car j'en avais également subie une. Rien que le fait de penser au fait que j'étais le responsable de ces souffrances me faisait du mal. Je ne voulais pas la faire souffrir de cette manière. Je ne voulais pas la torturer...et pourtant je le faisais quand même, parfois sans m'en rendre compte. Tout était de ma faute, absolument tout.
Maintenant, l'avenir me jouait des tours en me procurant des pseudos-visions montrant un danger planétaire capable de viser toute l'humanité, la menacer d'extinction ou bien la torturer dans le "meilleur" des cas.
Je devais réfléchir, savoir si je devais y croire ou bien songer au fait que cela ne relevait que du domaine de la fiction, un simple cauchemar présent dans le but de m’effrayer et non de m’annoncer une terrible nouvelle. Je ne savais pas quoi penser, ni vers quelle réponse je devais me pencher, mais une chose était certaine. J’avais peur, peur de ce qui peut arriver à toute l’humanité capable de risquer le fait de perdre sa vie. Ce danger pourrait endolorir la Terre encore davantage, et c’était bien une chose qui ne me plaisait pas car elle était en dehors de mes principes. Normalement, j’aidais le monde à se sentir mieux, pour tenter de le diriger vers sa renaissance. Je ne le laisserais pas mourir simplement parce que je tenais à la vie plus que tout. J’y croyais et je trouvais injuste les cruautés que ceux, qui se croyaient plus forts que n’importe qui, faisaient subir à des gens innocents, des personnes qui n’avaient absolument rien fait pour mériter le fait de subir une chose pareille. Vivre des malheurs constants dans une vie n’apportait guère la sérénité. Ce n’était qu’un présage de peur, une horreur qui pouvait conduire l’humain à vouloir en finir, disparaître parce que la souffrance était trop grande pour être supportée par les consciences. Le suicide, une extrémité trop grande, ou bien tout acte irréfléchi pouvait être bon pour échapper à la souffrance. Mais il n’en résultait que l’horreur de toute manière. Tout le monde croyait échapper à la souffrance en mourant et en perdant la vie, mais ce n’était pas le cas. Il y avait toujours de la souffrance peut-être plus dans leurs têtes, mais il y en avait chez d’autres personnes, des personnes proches de la personne qui quitte la Terre. Ces personnes souffraient de son départ et entraient dans le deuil. Une chose que j’avais souvent connue..le deuil bien entendu. Le suicide, je ne risquais plus de le faire, vu que mon pouvoir m’en empêchait désormais, me retenant sur la Terre de gré ou de force. Voilà mon destin.
La douleur de la peur demeurait en moi…ces tortures m’effrayaient énormément. La peur de la souffrance chez les autres, y compris en Rexia. Je ne voulais pas les voir souffrir, mourir, ou pire encore. Ils ne méritaient pas cela. Je ne savais pas exactement ce que tout ceci pouvait signifier, mais j’avais peur… Le fait de regarder Rexia m’aidait à oublier cette peur. Lui parler était une bonne chose pour moi. Je ne pouvais pas le nier. Le nier serait une immense bêtise.
- La seule personne à avoir des visions que je puisse connaître est justement Duncan et ce que j’ai pu en voir n’a rien de joyeux. Il peut voir le bonheur, une bonne chose, mais ces intenses visions de malheur peuvent détruire un esprit, et ça a détruit le sien. Je peux comprendre ce qu’il vit sincèrement, pour avoir pu partager certaines de ses visions. C’est dur pour lui de vivre une situation pareille et ne pas être capable de l’aider m’ennuie sérieusement. Il aurait le mieux placer pour comprendre mon rêve, mais je n’ai pas envie de lui faire du mal. Il a déjà suffisamment souffert à cause de toute cette histoire et je n‘ai pas envie d‘en rajouter par mon initiative disais-je honnêtement. Je ne sais pas quoi penser honnêtement au sujet de ce rêve, et je me méfie du fait qu’il soit l’annonce d’un danger. J’ai peur de voir ce danger être réel et devenir une menace. Je n’ai pas envie que cela arrive et j’espère sincèrement que cela ne sera pas le cas.
Je la regardais dans les yeux et le fait de voir son regard m‘apaisait. Je me sentais bien, réellement bien.
- Ton attention me touche énormément Rexia, sincèrement merci. Tu ne peux pas savoir à quel point ta présence me rassure là. Les circonstances deviennent si compliquées que je n‘arrive pas forcément à calmer mes peurs, ça me fait du mal. Mais tu es là.
Je posais ma main sur son museau quand je disais ces paroles, preuve d'une sincérité venant de moi.
- Je te dois plus que la vie elle-même.
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 10 Avr - 13:05 | |
| [Navrée pour l'attente, avec les fêtes de pâques, j'avais la famille à la maison et pas trop de temps pour les forums] Que croire ? Que penser ? Que faire ? Comment réagir ?
C'était là des questions qui étaient en ce moment en train de torturer Samuel et que, parfois, la dragonne se posait aussi... mais elle les chassait généralement toujours très rapidement de son esprit d'une pichenette psychique, comme lorsqu'elle chassait une mouche perchée sur le bout de son nez d'un coup de queue... mais sans le risque de se montrer trop lourde et de se frapper en même temps... car pour elle, et contrairement au pauvre deux-pattes, les réponses étaient claires à ses yeux, venant de son instinct, des réponse qui étaient pour elle d'une logique implacable et qu'elle ne pensait jamais changer, sauf si de nouvelles choses qui lui étaient jusque-là inconnues ne se présentaient dans l'avenir. Que croire, que penser ? Et bien, c'était simple : elle croyait Samuel, elle était loin de penser qu'il était fou, alors si il lui disait qu'il avait vu des malheurs à travers les visions de son sommeil, mais qu'il ne croyait pas que ce n'était pas que des rêves, mais des images de leur destins, alors elle le prenait au sérieux, et elle était prête à réagir en conséquence, que ce soit pour se protéger elle-même que pour protéger les autres. Que faire, comment réagir ? Là aussi, c'était plutôt simple, car pour le moment, il n'y avait qu'une seule action que pouvait faire Rexia : c'était attendre. Attendre, espérait que, peut-être, son ami ait pu se tromper, et réagir sur le moment lorsque les choses arriveraient. Il ne servait à rien de se torturer l'esprit en songeant à l'avenir, ça ne faisait que nous détourner des choses vraiment importantes. Alors elle se contentait de rester là, de veiller sur ceux en qui elle tenait, et d'attendre... il arriverait ce qu'il devrait arriver, et dès que ça arriverait, elle serait prête à passer à l'action, elle savait que son instinct ne lui ferait jamais faire le mauvais choix... ou tout-du-moins le croyait-elle.
Bien d'autres questions se posaient, bien-sûr... Rexia croyait-elle vraiment au pouvoir de prémonition en rêve de Samuel ? Et bien, si c'était lui qui disait qu'il l'avait... oui, elle arrivait à le croire. Elle ne voyait pas pourquoi le deux-pattes lui mentirait. Elle ne voyait pas en lui l'esprit d'un être vantard, il était au-dessus de tout cela, et puis pourquoi inventerait-il une histoire pareil alors qu'il venait tout-juste de quitter un sommeil de mort qui avait failli lui coûter la vie. Une autre explication pouvait-être que la fièvre le faisait délirer, mais ça non-plus, elle n'y croyait pas... Samuel avait peur, elle le sentait, il avait peur de quelque-chose qui allait au-delà de la compréhension de la dragonne, peut-être même au-delà de sa compréhension à lui-même, et cette peur n'était pas due à la peur d'un être paniqué qui avait des vision : elle était simplement due à un homme qui savait des choses terribles allaient arrivées, sans vraiment comprendre ce qu'il savait ni comment cela allaient se produire, et qui surtout ne savait pas comment les arrêter. Temps qu'elle n'aurait pas la preuve que ce qu'il lui disait était faut, Samuel pouvait déjà compter sur la fidélité et sur l'attention de Rexia, elle le croyait, elle avait une confiance aveugle en lui, et elle continuerait à se battre pour lui et à le protéger, elle continuerait à veiller sur ce danger qu'il annonçait, jusqu'à ce que cela soit passer, jusqu'à ce qu'il lui dise que ni lui, ni les autres membres du Serenity ne craignaient plus rien.
Rexia écoutait attentivement les paroles de son ami, et en apprenait un peu plus sur Duncan, cet autre Spécial qui avait des visions. Si cela risquait vraiment de lui faire du mal, elle décida qu'elle n'insisterait pas, et qu'elle ne proposerait plus jamais à Samuel de demander à un autre Spécial possédant ce don d'essayer de l'aider... il ne servait à rien d'essayer de le rassurer si cela devait amener un innocent à la folie. Lorsqu'il posa sa main sur son museau, elle ferma ses yeux, simplement pour le plaisir de bien profiter de leur contact... mais elle les rouvrit rapidement. Elle savait que de pouvoir plonger son regard dans le sien rassurait le bipède, et le fait de le sentir rassuré la rassurait à elle-aussi... ça la rassurait de le sentir rassuré, car au-moins, ça voulait dire qu'il allait mieux, et que ça présence, comme il le lui disait, l'aidait. Elle lui donna un coup de langue sur le poignet, celui dont la main était sur le bout de son nez, et qui se trouvait donc juste devant son museau, avant de répondre à son tour, parlant de ce que chacun devait à l'autre :
-Tout comme-moi, Samuel : je te dois la vie, et même plus ; ma liberté et mon esprit. Si tu n'avais pas été là pour m'accepter et faire de moi ce que je suis devenue aujourd'hui, j'aurais pue être à nouveau capturé et finir ma vie comme cobaye de laboratoire après m'être faite couper les ailes... rien qu'à cette pensée, elle frissonna, montrant ainsi quel horrible sort cela serait pour elle. Les ailes d'un dragon était son identité, ce qui lui donnait le goût de la vie. Vivre sans ailes serait pour elle aussi horrible que ce le serait pour un sprinter ayant perdu ses jambe... ou j'aurais pue devenir bien pire : par instinct de survie, j'aurais pue devenir une bête tueuse d'homme, m'en prendre à tout innocent venant trop près de moi à mon goût, parce que ce serait un humain et que j'aurais peur de lui. J'aurais pue me mettre à tuer des enfants parce qu'ils auraient par hasard pénétrer sur mon territoire. J'aurais même pue finir par prendre goût au sang. J'imagine que, par instinct de survie, c'est la raison pour laquelle certains anciens dragons pure-souche sont devenus des montres. Au final, j'ai comme l'impression que chacun d'entre-nous apporte quelque-chose à l'autre, nous nous complétons... et c'est pour-ça que je veux rester près de toi : continuons cette échange de bons procédés, et je pense que nos vies n'en seront que plus simple. Et pour tes inquiétudes, je sais que ce n'est pas simple, mais essaie de ne pas trop y penser pour le moment... tu dois te reposer. Je suis là, et je veille sur toi.
Elle leva le museau et ébouriffa amicalement les cheveux de son ami... avant de sentir monter en elle un bâillement. Elle détourna sa tête de celle de Samuel, pour ne pas lui bailler dessus et lui envoyer son haleine en pleine figure... elle se rendait bien compte que sa gueule devait sentir la viande avarié, et même le gazole, avec tous les produits chimiques qu'elle créait pour cracher son feu. Lorsqu'elle eut finit de faire admirer ses crocs au mur, elle se tourna à nouveau et reposa son museau près de Samuel...
-Je vais encore me reposer une heure ou deux, puis j'irais chasser, annonça-t-elle. Finalement, ce vol m'a fait rapidement digérer mes poulets, il va falloir que je me trouve vite de la nourriture. Ne t'en fait pas, je ferais vite, tu ne resteras pas sans moi plus d'une demi-heure...
Elle disait "sans elle", car Rexia ne comptait pas quitter le Serenity sans s'être assurée que quelqu'un serait venu prendre sa place pour veiller sur le malade... |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 10 Avr - 23:04 | |
| [pas grave]
Entre le Paradis et l'Enfer, la différence pouvait prendre l'image d'un gouffre sans fond dans lequel n'importe quel humain pouvait tomber, et j'y étais tombé par moi-même.
J'avais vécu l'Enfer dans cette base de scientifiques, où j'avais été réduit comme un moins que rien, endolori en silence par des monstres cruels capables de tout faire rien que pour obtenir des réponses au sujet de mon cerveau, de qui j'étais, et de cette immortalité que j'avais obtenu sans réellement le vouloir. Ils s'intéressaient à l'innovation que je pouvais représenter pour leurs vies, pour la science, pour toutes ces choses qu'ils tentaient d'obtenir et qu'ils n'obtenaient pas. Ils n'aimaient pas l'idée de perdre leur temps, alors ils le prenaient en s'acharnant sur moi sans cesse, en brisant mon coeur d'une manière irréversible. Les choses tournaient mal dès qu'il s'agissait de rechercher mes particularités, ce qui me rendait différent comparé aux autres spéciaux. Ils franchissaient les frontières de la science pour atteindre celles de la cruauté pure et dure. J'étais difficilement sorti de cet Enfer, et j'avais pu le faire uniquement avec l'aide de Rexia. Elle m'avait sauvé et sorti de leurs griffes à elle-seule. Elle avait été incroyable pour me permettre de retrouver ma vie, enfin d'avoir une chance de la retrouver plutôt. Je lui devais ma vie, et même plus que cela. Jamais je ne pourrais dire cela à la légère car il s'agissait de la stricte vérité. Elle m'avait apporté la chance de continuer de vivre, un cadeau inestimable obtenu après tous les risques qu'elle avait pris pour moi, pour me sauver. Si j'étais là, c'était uniquement grâce à elle, et à elle seule. Elle était unique à mes yeux.
Mais la réalité n'était si joyeuse...enfin à peu près.
J'avais peur...j'avais tellement peur. Il m'arrivait parfois de faire des rêves, comme tout le monde, mais ces rêves atteignaient une horreur immense, et qui prenait sa réalité comme une chose indiscutable. Je ne savais pas quoi penser de tout ce qui arrivait. Je ne pouvais qu'être effrayé, pétrifié et endolori au point que mon coeur en soit sérieusement fragilisé. J'étais brisé par toutes ces douleurs et il s'agissait de blessures difficilement refermables. Je ne pouvais pas les oublier comme ça...aussi vite. Il m'était impossible de le faire, au point que j'en sois incapable. Maintenant j'étais assiégé par des visions, des douleurs, des maladies mais également des tortures...que me manquait-il pour accentuer ma peine ? La mort, mais il s'agissait d'une chose que je ne pouvais plus atteindre. Désormais bloqué, je ne pouvais pas atteindre ce stade. J'étais cette chose surhumaine que l'on ne pouvait plus caractériser à la longue. Le commun des mortels n'était pas comme moi, maintenu sur la Terre en étant incapable de mourir. J'étais devenu immortel, un état jugé comme une sorte d'Eldorado, mais ce n'était pourtant pas le cas. J'étais devenu ainsi, mais je souffrais. Je souffrais énormément au point que j'ai du mal à m'en remettre à chaque fois. C'était comme si quelque chose changeait en moi à chaque fois que ces gens portaient atteinte à qui j'étais. Mais j'étais ce que Rexia me disait. Ses paroles me touchaient sincèrement. Je passais des rires aux larmes de joie, mais j'étais pénétré par le bonheur. Ce n'était plus de la tristesse, loin de là. Grâce à Rexia, j'étais heureux et cela me faisait sérieusement du bien. Je parvenais à rester tranquille.
- S'il y a bien quelque chose qui me fait sourire, c'est bien les paroles que tu peux prononcer. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me touche ce que tu penses de moi, surtout que je n'entend pas tout le temps ce genre de parole. En même temps, quand on a une vie compliquée il est rare d'entendre des paroles aussi belles. Il n'y a vraiment qu'avec toi que j'ai ce genre de sentiment, quand je passe des rires aux larmes de joie quand l'Enfer a trouvé une fin convenable. C'est comme si ma bonne humeur réapparait facilement grâce à toi et après avoir subi tant de choses c'est vraiment la chose parfaite donc j'avais besoin. Tu ne peux pas savoir à quel point c'est important pour moi, et je ne pèse pas mes mots. Cela m'aide beaucoup le fait de savoir que tu es là auprès de moi, que ça me fait sourire comme je souris maintenant, même si toutes ces histoires de visions m'inquiètent. Le plus important reste cette bonne aura que tu m'apportes, une chose qui m'aide énormément. J'ai vraiment de la chance de t'avoir rencontrée.
Quand elle m'ébouriffait les cheveux, j'en riais amicalement. J'étais de bonne humeur après cela. Mais Rexia baillait, elle était encore un peu fatiguée. Je regardais Rexia pendant qu'elle parlait et acquesçait à ses paroles. J'étais d'accord, mais aussi content du fait qu'elle ait dit cela. Cela signifiait que je n'allais pas la perdre. Au fond, cela devait me faire du bien.
Je lui dis simplement une chose :
- Merci... Disais-je en appuyant ma tête sur le coussin mais en gardant l'une de mes mains sur le museau de Rexia. Vraiment merci pour tout. |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mer 11 Avr - 12:11 | |
| Rexia ne se montrait ni cynique, ne menteuse en disant tout ce qu'elle avait pue dire à son ami, elle était on ne peut plus sérieuse lorsqu'elle annonçait qu'il avait fait pour elle au moins autant que elle, elle avait fait pour lui, ce n'était une façon de lui faire plaisir, c'était la vérité. Après-tout, il y avait de nombreuses façons de sauver la vie d'un être vivant, et perdre sa vie ne signifiait pas toujours mourir... cela pouvait également signifier perdre ce qui faisait sa vie, ce qui faisait la vie en elle-même, ce qui faisait de nous des êtres conscients. Finir comme une esclave dans un laboratoire, perdre sa liberté, était pour elle quelque-chose d'au-moins tout aussi horrible que l'idée de mourir, tout comme celle de passer le reste de sa vie enfermée dans une caverne, à craindre que la moindre ombre soit un ennemi qui chercherait à lui faire du mal, et à devenir tellement avide de sang que tuer ne serait plus pour elle qu'une manière de se nourrir ou de se défendre : ça deviendrait une manière pour elle de s'amuser. Tout comme elle l'avait sortie de la base militaire où il était enfermé, Samuel avait protégé Rexia à sa façon, en empêchant toutes ces choses de lui arriver, et pour cela, il avait gagné bien des choses venant de la dragonne... son amitier, sa confiance, sa protection... il ne lui devrait jamais rien, autant que lui devait penser qu'elle ne lui devait rien, mais il pourrait toujours compter sur elle au moins autant que elle pouvait, elle en était certaine, compter sur lui. Leurs vies étaient en quelques-sortes devenues symbiotiques.
Un sourire flottant toujours sur son museau, la jeune dragonne se contenta d’acquiescer d'un signe de la tête après les belles paroles de son ami immortel, puis elle recoucha sa tête le plus près de lui possible sans pour autant se coucher sur lui, afin de ne pas risquer de lui faire mal en faisant trop peser son poids sur son corps. Puis elle laissa le silence s'installer entre-eux, un silence calme, serein, où la peur des cauchemars et d'un avenir incertain n'avait plus leur place, un silence qui n'avait pas besoin de plus de paroles, seul leur présence l'un pour l'autre comptait. A travers ce silence, les deux amis continuait à être là l'un pour l'autre, leurs auras les rassurés, et leurs étreintes amicales suffisaient à continuer à les faire se sentir bien... il n'y avait, au fond, pas besoin de parole, leurs esprits et leurs corps en eux-même suffisaient, il n'y avait pas besoin de longs discours pour se sentir bien, la présence était parfaite. Profitant de ce doux silence où chacun apportait réconfort à l'autre par sa chaleur et sa présence, Rexia ferma ses yeux, et finit pas se rendormir, bien que son esprit était encore à demi-réveillé, veillant sur le bien-être de Samuel. Comme elle l'avait prévue, elle dormit encore pendant deux heures, récupérant des forces bien méritées...
... L'aube était en train de percer lorsque la dragonne revint au Serenity, tenant encore entre ses mâchoires la corps flasque d'un cerf. Après s'être réveillée, elle s'était assurée que l'ami aux dons de glaces qui l'avait aidé à trouver le remède vienne veiller sur Samuel, puis elle était partie à tire-d'aile vers la forêt la plus proche. Plutôt que de perdre du temps à chasser le gros gibier, elle avait abattue plusieurs arbres et creusée des trous, et surtout fait beaucoup de bruis, gobant dans leurs fuites hiboux, renards, chauves-souris, écureuils, et autres petits animaux et rongeurs qui prenaient la fuite. Après s'être bien remplie la pense, elle avait ensuite pris en chasse un troupeau d'équidés qui prenait la fuite et en avait attrapée un, non pas qu'elle avait encore faim, mais parce qu'elle le devait toujours au Spécial sauvage qui avait partagé ses poulets avec elle, et qu'elle tenait toujours ses promesses. Puis elle était repartie, laissant le soleil se lever sur une bonne partie de la forêt dévastée. Elle n'avait pris aucun plaisir à faire cela, elle avait un certain respect pour la nature, mais il fallait bien qu'elle mange, et elle ne pouvait pas se permettre de perdre du temps, pour le moment. Elle avait cependant avalée suffisamment de petite proies pour tenir plusieurs jours sans manger, si elle réussissait à rester calme et à ralentir sa digestion... elle espérait, la prochaine fois, pouvoir repartir chasser sans avoir besoin d'aller à de telles extrémités, en prenant son temps. Mais elle était quand-même contente : elle avait réussie, comme promis, à ne pas être restée plus d'une demi-heure loin du refuge et de son petit protéger.
Elle passa par la porte-fenêtre de sa chambre tendis que la boite de nuit était en train de fermer, et que les videurs viraient les derniers fêtards récalcitrants. Quelqu'un s'était occupée, depuis qu'elle avait quitté sa chambre après qu'elle ait fait son cauchemar qui l'avait poussé à réduire son nid en miettes, de nettoyer les plumes et de remplacer les coussins et les matelas déchirés. Seul le parquet couvert de griffures témoignait encore de cette sieste qu'elle avait fait. On pouvait dire, au moins, qu'au Serenity, les gents qui s'occupaient des chambres faisaient bien leur travail... mais vu qu'elle n'allait plus y dormir pendant quelques jours, elle n'y fit pas vraiment attention et passa son chemin, gardant la tête bien dressée et la proie en l'air, afin que le sang encore chaud ne dégouline dans sa gorge et non sur le planché. Heureusement, à cet heure-ci, la plupart des autres membres du Serenity dormaient encore et elle ne rencontra personne... elle n'était pas sûr que les deux-pattes apprécieraient de la voir se balader dans les couloirs en ayant entre les dents le cadavre d'un cerf.
Elle arriva rapidement devant la porte du semi-loup et toqua du bout de la griffe, espérant ne pas le réveiller... et de toute évidence, elle ne le réveilla pas, vu qu'elle l'entendit crier, apparemment la bouche encore pleine :
-Encrez, ch'est ouvert ! -Che queu 'as ! Tenta-t'elle de lui répondre, mais incapable de parler convenablement à cause du gros cervidé dans sa gueule.
Mais, de toute évidence, il ne la comprit pas... peut-être même qu'il ne l'avait même pas entendu... car il ne répondit rien et elle entendit à nouveau des bruis de mastication. Il croyait surement que c'était une erreur. A nouveau, elle toqua, et à nouveau, mais de manière plus énervé, il dit d'entrer...
-CHE QUEU 'AS !!! Répéta-t-elle en le disant plus fort, pas de manière énervée, mais pour qu'il l'entende, ce coup-ci, en recommençant à toquer.
Ce coup-ci, elle entendit son ami se lever en ronchonnant, et ce fut avec un visage couvert de plumes, de sang et d'une expression de mauvaise humeur qu'il ouvrit la porte... expression qui se transforma en surprise lorsqu'il découvrit le spectacle d'une tête de dragon en train de tenir un gros cerf bien gras dans sa gueule. Il s’écarta et elle put entrer à moitié dans la chambre, déposant son fardeau sur le sol, près d'une carcasse de poulet encore à moitié entière.
-Tien, lui dit-elle en passant la langue sur la jointure de ses mâchoires endolories... normal, depuis le temps qu'elle avait cet animal à l'intérieur à la manière d'un mord de cheval. Comme promis, je te ramène un cerf, en remerciement pour les poulets que tu m'as donné. Il est encore chaud... -J'avoues que je n'avais pas vraiment pris au sérieux cette promesse, dit-il en caressant le flan couvert des plaies laissées par les dents de Rexia sur son futur repas, mais je me rend compte à présent à quel point tu es une grande chasseuse. Merci, dragonne, ça fait longtemps que je n'ai pas manger de viande de cerf fraîche, ça va me donner la pêche. -Heureuse que ça te fasse plaisir. Bon, je te laisse, je retourne au chevet de notre ami commun... bon appétit.
Ils se firent chacun un signe de la tête et la dragonne quitta la chambre à reculons avant que son ami n'ait le temps de mordre dans le cerf, refermant en attrapant la poignet avec la pointe de son museau en forme de bec. Elle était plutôt contente d'elle : en seulement une demi-heure, elle avait pue se remplir l'estomac et offrir un cerf à son camarade... elle avait battue son record de vitesse à la chasse. Elle traversa le couloir et arriva de nouveau rapidement devant la chambre de Samuel. Doucement, elle l'ouvrit et passa la tête au travers...
-Alors, comment ça va ? Chuchota-t-elle, parlant aux deux bipèdes présents dans la pièce, n'étant pas certaine si le malade dormait ou pas... |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mer 11 Avr - 15:57 | |
| Allongé sur le lit, en contournant volontairement la porte, je ne dormais pas, et jamais je ne le pourrais. Mon esprit n'avait pas la tête à trouver le sommeil, alors qu'il était préoccupé à une toute autre chose, une chose qui me tourmentait. Il s'agissait de nombreuses réflexions, des réflexions existentielles sous forme de questions. Des questions capables de choisir pour nous le chemin à emprunter lors de notre destinée. Uniquement parce que je me posais des questions, je n'allais jamais pouvoir trouver le sommeil. Mes pensées étaient bien pleines, trop pleines pour être exactes. Mon regard était dirigé vers le mur, un mur comme n'importe quel autre mur mais c'était celui que j'avais choisi de regarder. Pourquoi ? Je n'arrivais même pas à avoir conscience de la raison de mon geste. Je ne faisais que le faire c'est tout, sans but précis, enfin plutôt sans but prédéfini à l'avance. Je ne disais absolument rien. Ma carcasse était muette, complètement muette...sans aucune raison. Si on me regardait, il était clair que quelque chose n'allait pas, mais jamais je ne pourrais répondre à ma propre question. Jamais je ne pourrais dire à quelqu'un la nature exacte de mon mal, alors que j'ignorais moi-même de quoi il pouvait s'agir. C'était une réaction stupide. J'étais le mieux placé pour savoir comment j'allais et pourtant je ne savais même pas parler de mon état, de ce que je ressentais réellement. C'était du grand n'importe quoi à la longue, du grand mais du grand n'importe quoi.
Mon état était même étrange lors de l'absence de Rexia. Je me mettais à parler à voix haute, seul. Je parlais au mur. Je parlais à un mur vide, sans bouche ni conscience. Etais-je fou ? Etais-je devenu cinglé à la longue ?
- Tu es si vide...si plat...tu n'as aucune bouche et je te regarde. Je suis préoccupé par des réflexions sans aucune logique et pourtant je regarde un simple mur présent auprès de moi, que je regarde comme si tout pouvait s'arranger. Est-ce ça ma vie, un ramassis de grand n'importe quoi. D'habitude, Duncan parle à un mur, et ce n'est pas choquant quand on connait sa vie, mais moi je n'ai jamais fait cela moi... Pourquoi est-ce que je fais cela ? Pourquoi m'abaisser à ça alors que tu ne vas pas me répondre ? Tu n'es qu'un mur, pas une bouche humaine...c'est stupide de parler à quelque chose qui n'a même pas la faculté de nous répondre...pourtant je le fais...
Ce mur allait rester un mur, cela n'allait pas changer, alors perdre mon temps à lui parler ? Ce n'était pas Rexia. Il n'allait pas me faire la conversation ce mur...
- Et je continue à m'enfoncer, à plonger encore et encore dans une conversation qui ne marche que dans un sens... Mais pourquoi ? Chercher une réponse dans un espace vidé de toute présence parait incensé pour une conscience humaine censée comprendre la raison à toute logique, mais quand elle n'est pas là, pourquoi chercher le fondement d'une logique absente ? Pourquoi chercher à comprendre une chose qui ne se comprend pas ? N'importe quoi...
Ma main se serrait pour montrer l'image d'un poing mais je me rendis compte que quelque chose n'allait pas. En serrant mon poing, je me rendis compte que j'avais un crayon dans mes doigts, alors que je ne me rappelais même pas l'avoir pris. Quand je baissais les yeux, je voyais un bloc note rempli de plusieurs feuilles, retourné sur le verso, à savoir sa surface cartonné. Si j'avais écrit quelque chose ou fait quelque chose, je ne le voyais pas. Je faisais les choses, mais d'une manière plus qu'inconsciente que cela en devenait illogique. Pourquoi prendre un crayon et dessiner une chose à laquelle on ne faisait même pas attention ? Les raisons de mon acte m'échappaient de plus en plus. Je n'osais pas retourner le bloc de feuilles, de peur de découvrir une catastrophe. Je restais allongé, sans rien dire, pendant je ne sais pas combien de temps. Probablement une heure, ou quelque chose s'approchant d'une heure.
Rexia revint, passant sa tête à travers la porte. Elle me demandait comment j'allais, mais je ne savais pas quoi répondre. J'étais perdu. Je ne regardais pas la porte, j'étais toujours fixé vers mon mur. Qu'allais-je dire avec un crayon que je ne me rappelle pas avoir pris, un bloc note qui avait atterri sur mon lit pour des raisons inconnus et des interrogations sans réponse dans mon esprit ? Je l'ignorais..mais je devais parler.
- Je ne sais pas...je suis perdu. disais-je en fin de compte. Mais ça me fait du bien de te voir. disais-je après avoir enfin contourné mon regard de ce mur, pour la voir elle. |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 15 Avr - 11:17 | |
| En passant la tête doucement dans l’entrebâillement de la porte, Rexia vit que son ami tournait le dos à la porte, comme si il ne voulait pas regardait celle-ci, comme si il ne voulait pas voir la jeune créature aux écailles de rubis arriver... à ce moment-là, elle eut comme un pincement dans son coeur de dragon. Elle craignit que Samuel soit en train de lui faire la tête, qu'il lui en veuille qu'elle l'ait laissée seul le temps d'aller se remplir l'estomac. Bien-sûr, c'était une peur idiote, et elle s'en rendait bien compte... Samuel n'était pas comme-ça, il n'était pas du genre à ne penser qu'à lui et à ne pas vouloir qu'elle parte se nourrir pour le simple plaisir de la garder auprès de lui. Bien au contraire, lorsqu'elle lui avait annoncée qu'il fallait qu'elle s'en aille, il l'avait parfaitement compris, il n'avait pas cherchait à discuter ou à la retenir... Samuel pensait toujours aux autres avant lui, c'était ce qui faisait que c'était un être aussi exceptionnel. Mais malgré-tout, elle ressentit cette petite bouffée de crainte en elle. C'était le genre de peur que l'on ressentait toujours, un pincement incontrôlable, comme lorsqu'on s'apprête à annoncer sa flamme à l'être que nous avons choisi et qui nous a choisi, ou alors, plus simple, lorsqu'on fait un tour en montagne russe... on sait qu'on ne risque rien, que tout va bien se passer, que la personne nous dira "oui", ou qu'on sortira du vaguonnet seulement un peu secoué... mais pourtant, on avait peur, on s'imaginait des choses idiotes qui n'arriveraient surement jamais. C'était là une capacité gênante de l'esprit humain, et peut-être la preuve que la dragonne l'était toujours un peu, quelque-part au fond de sa tête...
Le petit-homme se retourna finalement vers elle, ce qui déjà la rassura. Il disait qu'il ne savait pas comment il allait, car il se sentait perdu... cependant, voir sa grosse tête pleine d'écailles brillantes lui faisait du bien, et cela fit sourire Rexia. Au moins, elle arrivait encore à le rassurer simplement en étant auprès de lui. Sortant du coin où il était resté assis sur une chaise, veillant sur leur ami, le Spécial aux pouvoirs de glace s'approcha d'elle... son visage reflétait de l’inquiétude. Il chuchota lorsqu'il passa près de la créature, faisant en sorte qu'elle soit la seule à pouvoir l'entendre... il savait, après avoir voyagé sur son dos et avoir réussit à lui parler malgré le vent dans leurs oreilles que, en outre, son ouïe était fine, et que donc il pouvait parlé doucement sans crainte qu'elle ne le comprenne pas :
-Il n'a pas beaucoup dormi, il a griffonné quelque-chose sur un bloc-note, mais je n'ai pas réussi à voir ce que c'était. Et il a parlait seul face à un mur... j'ignore si il délire ou si c'est de la fatigue, mais je m'inquiète de plus en plus pour lui. Pourtant, il semblerait que tu sois la seule à qui il accepte de parler. Veille sur notre ami, Rexia... je ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque-chose.
Il sortit de la pièce en passant à côté s'elle, lui flattant au passage l'épaule, pas dans le geste d'une caresse, mais plutôt celui d'une tape amicale. Malgré le fait que ses écailles frissonnèrent sous le contact de la peau froide, la dragonne se mit à ronronner, afin de lui dire qu'il n'avait pas à s'inquiète, qu'elle resterait là et que temps qu'il n'irait pas bien, elle veillerait sur lui... elle non-plus, elle ne supporterait pas qu'il lui arrive quelque-chose, et de plus, sa réaction à elle serait surement plus violente que la sienne. Elle finit d'entrer dans la chambre et claqua la porte d'un coup de queue, puis elle retourna se coucher à sa place, à côté du lit, où elle était avant de partir chasser... d'ailleurs, la moquette commençait à s’aplatir pour prendre la forme de son ventre.
Une fois installée confortablement, Rexia posa sa queue sur les couvertures, près de Samuel, simplement pour le plaisir d'être en contact, même minime, avec son ami malade. Puis elle tourna sa tête et l'observa de son gros oeil ambré. Elle n'arrivait pas à croire que Samuel était du genre à délirer... ça allait à l'encontre de tout ce qu'elle pensait de lui. Cependant, elle savait qu'il était malade, donc elle supposait que poussé par la fièvre, il devait faire des choses bizarres, mais qui avaient pour lui une logique. Elle, elle n'appelait pas ça délirer... disons plutôt simplement chercher à se rassurer sois-même avec ce qu'on avait sous la main... ou plutôt, dans la situation actuelle, sous les yeux.
-Je suis heureuse de te revoir aussi, Samuel, répondit-elle en levant l'une de ses pattes devant son nez et en commençant à la lécher, nettoyant ainsi le sang séché et la terre qui s'étaient accumulés sur et sous ses écailles. J'ai bien mangée, je pense que je vais pouvoir tenir une semaine sans rien avaler, si je reste au calme. Il me suffit simplement de ralentir un peu ma digestion. Donc nous avons tout notre temps, je resterais près de toi autant qu'il le faudra. Tu as besoin de quelque-chose ? A boire, ou à manger ? |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 15 Avr - 22:34 | |
| Etait-ce un échelon du délire, un mal si important qui m'amenait à m'imaginer des choses comme le fait de doter une chose en théorie inanimée, d'une bouche ou bien d'oreilles capables de le faire passer pour un être humain capable de me parler ou même de m'écouter, ou bien était-ce un signe d'une perte de mémoire, d'une maladie, ou quelque chose du genre ?
Une personne atteinte d'Alzheimer pouvait perdre la mémoire, perdre le souvenir des chose accomplies même sous l'ordre mécanique de l'habitude. Une personne pouvait alors oublier le fait d'avoir fermé une fenêtre, pris un médicament soumis à ordonnance, ou même d'avoir appeler quelqu'un. Qui sait, après être capable d'oublier tant de choses, une personne pouvait bien oublier le fait d'avoir pris un bloc-notes et d'y avoir griffonné quelque chose. Je ne savais quoi penser de cette action, si je devais avoir peur du fait de ne plus me souvenir de ce que je faisais ou si je devais penser qu'il s'agissait d'un contrecoup du à ma maladie. Aucune chose ne me garantissait l'une ou l'autre des issues, c'était bien ce qui me chagrinait à la longue. J'avais besoin de garantie, de quelque chose capable de m'aider et de me montrer que je n'étais pas enfermé dans une si grande déchéance que cela. J'avais besoin d'aide, si ce n'était pas trop demandé.
Je n'entendis pas le discours du spécial des glaces, mais j'étais certain du fait qu'il avait parlé à Rexia de mes délires, de ce qui s'était passé pendant son absence, et j'avais mal rien qu'à l'idée d'y penser. Elle connaissait la nature impensable de mes délires. Elle savait tout sur des choses dont je ne savais rien du tout. Je tenais toujours ce crayon dans mes mains, sans comprendre pourquoi il avait atterri là. Le fait d'être perdu ne m'aidait pas. Je me sentais mal à la longue, à force de ne pas savoir ce qui se produisait. Rien qu'à l'idée d'avoir pu faire quelque chose de mal ou bien dessiner une horreur, une prédiction qui pourrait être effrayante, j'avais peur... Rexia était heureuse de me voir, et j'étais également heureuse de la revoir, mais cette perte m'affaiblissait. J'étais perturbé par le fait de ne pas savoir ce qui m'arrivait, alors que je voulais tant avoir des réponses. J'avais besoin de ces réponses. J'avais besoin de les avoir afin de comprendre ce qui m'arrivait. Il le fallait...
Rexia me parlait, me demandant même si j'avais besoin de quelque chose mais je n'arrivais pas à lui répondre tout de suite. J'étais fixé sur mon ignorance. Avant de répondre à Rexia, je posais brutalement le crayon sur le bloc-notes, comme pour m'en débarrasser. Je lui dis finalement :
- C'est bien que tu ais pu manger suffisamment. disais-je avec un maigre sourire. Je n'ai besoin de rien...enfin pas de manger ou de boire en tout cas. Mais il y a une chose dont j'ai besoin...une chose. J'ai besoin de toi...je n'ai pas envie d'être seul. Je t'en supplie...
J'avais peur de la solitude, peur des délires qu'elle pourrait m'apporter. Je ne voulais pas plonger davantage. J'avais même peur d'ouvrir le bloc-notes et de découvrir un désastre. Être seul m'effrayait désormais. J'avais l'habitude d'être seul, parce que la vie m'avait apporté la solitude, mais là, c'était pire que tout.
- J'ai peur d'être seul...je ne sais pas ce qui m'arrive...
Je venais de dévoiler ma peur, une peur bien réelle de la solitude. Je ne voulais pas qu'elle me quitte. Rexia devait rester avec moi. J'avais besoin de son aide. |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 19 Avr - 8:39 | |
| [Encore une fois, désolée pour le retard. Je viens enfin de trouver du travail et j'ai un peu plus de mal à venir. Mais ne t'en fait pas, je vais continuer à venir quotidiennement sur le forum et à répondre ] Si la digestion de la jeune dragonne pouvait prendre autant de temps, c'était tout-simplement parce que depuis le jour de sa transformation finale, si son esprit avait toujours gardé une petite partie d'humanité en lui, son corps avait entièrement pris la morphologie du dragon, et en réalité, je ne parlais pas uniquement de son physique, mais également de son organisme... Rexia avait abandonnée son genre de mammifère pour devenir un reptile. Hors, il était prouvé que les reptiles pouvait survivre en ne mangeant qu'une proie conséquente toute les trois semaines, leur estomac leur permettait de digérer lentement et leur organisme se mettait alors en sommeil. Pour la jeune créature légendaire, cela ne prenait jamais autant de temps, sans doute parce que les êtres de son espèce étaient largement plus grands que n'importe quel autre reptile existant dans ce monde et qu'elle devait plus se nourrir qu'un simple serpent... mais elle tenait tout-de-même largement plus longtemps sans nourriture qu'un humain normal, une particularité qui allait aujourd'hui lui servir à pouvoir passer plus de temps auprès de son ami, et elle en était plus que ravie.
La langue de Rexia, couverte de piquants errissés en arrière, qui la rendaient râpeuse et lui permettaient, en outre, de dépecer facilement ses proies avec quelques coups de langue bien placé, crissait sur les écailles de sa patte, qui avaient un peu la même constitution que du métal, à tel point qu'il était presque étonnant de ne pas voir des étincelles se former sous chaque nouveau coup. Cependant, malgré le son, sa toilette ne l'empêchait pas de continuer à observer et à écouter Samuel, lui lançant un regard par-dessus sa griffe d'ivoire, dans un geste assez... étrange, pour ne pas dire drôle. A sa façon d'avoir le museau sous sa patte, on pouvait presque avoir l'impression que la dragonne faisait un geste gêné et qu'elle cherchait à se cacher.
La réponse de Samuel se fit attendre, et une fois de plus, Rexia se mit à craindre qu'il lui fasse la tête pour avoir osée le laisser seul aussi longtemps, alors qu'elle le savait pertinemment, et qu'elle ne cessait de se le répéter dans sa tête : Samuel n'était pas quelqu'un d'égoïste, il était loin d'être capable d'en vouloir à quelqu'un pour ce genre de chose. Après-tout, elle passait son temps à cherchait un moyen de réduire son calvaire par sa présence, elle restait toujours auprès de lui, elle le rassurait et lui tenait compagnie... mais il fallait bien, aussi, qu'elle pense à elle, à son bien-être, à ses besoins. Si elle n'était pas partie chassée, son corps aurait pue s'affaiblir et elle aurait eue plus de mal à le faire après. Non, Samuel ne pouvait pas la bouder pour une chose pareil, elle savait qu'il se rendait compte qu'elle avait fait ce qu'il fallait qu'elle fasse... elle supposa alors que, tout-simplement, il était perdu dans ses pensées, quel-quelles soient. Peut-être qu'il avait oublié de lui répondre, et peut-être même qu'il ne l'avait même pas entendu... alors qu'elle s'apprêtait à lui demander à nouveau si il voulait qu'elle aille lui chercher quelque-chose, il posa brutalement son crayon sur son bloc-note, comme si il venait de se brûler avec, puis finit par lui répondre... il n'avait en réalité besoin que d'une seule chose : sa présence.
Samuel n'avait pas besoin de lui dire qu'il avait peur : a travers son instinct de dragon, elle le ressentait, et la sensation était largement plus puissante que le mot en eux-même. Le peur n'était pas une sensation que Rexia aimait ressentir chez une personne... l'odeur de ce sentiment était horriblement acre au nez de ceux qui pouvaient la sentir, couvrant tout autre odeur, empêchant de déterminer les intentions de ceux qui la dégageaient. Quand elle se retrouvait face à un ennemi qui éprouvait la peur, elle avait tendance à devenir plus colérique qu'elle ne l'était généralement. Sauf que là, ce n'était pas un ennemi... c'était Samuel, et lui, sa peur était différente des autres, ou tout du moins elle la voyait différemment. Samuel n'avait pas peur en sa présence... il avait peur de son absence, de se retrouver à nouveau seul. Elle le voyait, une fois de plus, un peu comme un jeune dragon... il ne pouvait se débrouiller seul, et il avait besoin d'elle, à la fois pour veiller sur lui, pour le réchauffer, et pour le rassurer.
Alors Rexia réagit comme son instinct lui aurait dis de le faire face à n'importe quel dragonneau... elle posa sa patte au sol, interrompant son nettoyage, et avança la tête pour la poser sur son ventre, tournée sur le côté, dans une étreinte affectueuse. Si ça avait vraiment été un petit de son espèce, elle aurait posée son museau contre le sien... mais elle n'oubliait quand-même pas qu'elle avait toujours à-faire à un humain.
-Je suis désolée, Samuel, lui dit-elle, d'une voie où perçait de la tristesse de le voir dans cet état. Désolée d'avoir due te laisser. Mais ne t'en fait pas, je te le promets : maintenant je vais rester, aussi longtemps et autant que tu auras besoin de moi. Je fais faire en sorte que ta peur de la solitude s'envol, et t'en-pis si je dois rester couchée ici jusqu'à se que mes ailes soient toutes raides. Temps que tu seras malade, je ne t'abandonnerais plus, petit-homme.
Rexia prolongea son étreinte, et son oeil, passé par-dessus son ami, tomba sur le bloc-note sur lequel était posé le crayon... elle se demandait ce que Samuel pouvait bien avoir écrit... ou dessiné... dessus. Pendant un moment, elle fut tentée de sortir sa langue et de l'ouvrir avec pour regarder ce qu'il y avait à l'intérieur... mais elle ne le fit pas. D'une part, elle savait que, sur ces petites feuilles, ce qui serait mis serait trop petit pour qu'elle arrive à le comprendre, et en plus, elle sentait qu'une partie de la peur de Samuel était dirigé vers ce qu'il y avait sur les feuilles... elle décida qu'il était assez perturbé comme-ça, pas la peine en plus qu'elle lui demande, ou qu'elle le force à regarder, ce qu'il y avait là-dedans. |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 19 Avr - 23:50 | |
| S'il y avait bien une chose qui amenait ma frayeur, c'était bien le fait de me retrouver seul alors que les événements actuels échappaient à mon contrôle.
J'avais fait des choses, des choses que je ne comprenais pas et même dont je n'avais aucun souvenir. Ce bloc-notes renfermait les réponses, l'objet de ce que j'avais pu faire pendant ma période d'absence. Je ne savais pas ce qui avait pu m'arriver, mais une chose était claire : je n'avais pas été moi-même au point que je n'ai plus aucun souvenir de ce que j'avais fait. Un être humain normal voudrait connaître les réponses et la nature des souvenirs qui lui manquent, mais pas moi. Le fait de découvrir éventuellement des choses horribles, capables de changer ma vie à jamais, ne me plaisait pas . J'avais peur. Le fait d'être seul m'effrayait, mais également le fait de pouvoir comprendre ce qui m'arrivait... Si tout ceci demeurait au-delà de la simple perte de mémoire, je ne saurais pas quoi faire, simplement parce que je ne serais qu'un vulgaire pion dans toute cette histoire, un pion largement inutile.
En présence de Rexia, je parvenais un peu à oublier ce qui m'arrivait. Ma peur d'être seul était annihilée en sa présence. Quand d'autres avaient simplement peur de la présence de Rexia, moi j'avais peur de son absence, peur de ne plus la voir et d'être seul avec mes problèmes. La preuve, en son absence, j'avais même déliré au point de parler à un mur, et même croire qu'il pouvait me répondre ! Preuve que quelque chose n'allait pas quand même ! Non ? Quand j'étais avec elle, je me sentais mieux. Je me sentais libéré de mes peurs parce qu'elle était simplement avec moi. C'était comme si j'avais besoin de protection, que je ne pouvais pas être solitaire sans me sentir endolori par quelque chose, la peur ou autre chose. Elle était en quelque sorte la seule à être capable de m'aider à me sentir mieux, surtout la seule à être là.
L'étreinte qu'elle fit était probablement la chose la plus reposante à laquelle je pouvais m'attendre en ce moment. Je posais ma tête contre elle, étant même capable de fermer les yeux pour ne penser à rien du tout. Ces marques d'attention qu'elle avait pour moi me touchaient en plein coeur parce que peu de personnes réagissaient comme elle, d'une manière aussi douce. C'était probablement un manque d'habitude sur ce plan-là, de voir quelqu'un prendre soin de moi, alors que j'avais très souvent demeuré seul dans ma vie. J'étais une personne gâtée par la solitude dans sa vie au point qu'elle ne sache pas quel goût possédait une vie normale. Une étreinte aussi affectueuse m'aidait à y penser, ne serait-ce qu'une seule seconde. Je me sentais bien grâce à elle.
- Non, tu n'as pas besoin de t'excuser pour le fait de t'être exposer, au contraire je comprend que tu ais du y aller. Je ne peux pas t'en vouloir, et jamais je ne t'en voudrais. disais-je un peu triste sans m'en rendre compte. Tu ne peux pas savoir à quel point ça me fait du bien de te voir ici auprès de moi. Toute ma vie, je l'ai vécue en restant seul la plupart du temps, mais je ne pensais pas vivre ce sentiment au point d'en avoir peur...
J'étais contre elle.
- J'ai vraiment besoin de toi.
Je ne quittais pas du regard, malgré l'étreinte de Rexia, ce bloc-notes mystérieux sur lequel j'avais du griffonner des sornettes, des choses dénuées de sens, si je le supposais bien. J'avais peur rien qu'en l'observant parce que j'avais peur d'avoir écrit ou dessiné des choses effrayantes. J'avais peut-être fait les pires choses dans ce carnet, c'était bien le comble. Si Armageddon était dans ce carnet, j'avais peur de le découvrir. Je ne tremblais pas, j'étais juste nerveux à l'idée d'avoir fait quelque chose de grave...
- Je ne peux pas regarder ce carnet... disais-je en l'écartant de mon regard à l'aide de ma main droite. Je ne sais pas ce que j'y ai pu faire, ça m'obsède et ça me fait peur...
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Sam 21 Avr - 16:49 | |
| Rexia était là, et serait toujours là pour Samuel, parce que sans cela, elle serait incapable pour tout le reste de sa longue vie de se considérer comme une bonne amie. Samuel avait déjà fait et faisait encore tant pour elle... il était plus que normal qu'elle lui rende la pareil en restant auprès du malade aussi longtemps que celui le souhaiterait, aussi longtemps qu'il en avait besoin. Et déjà, rien que par le fait qu'elle soit là, près de lui, et qu'il soit heureux qu'elle soit là, c'était quelque-chose de bien, un cadeau que la Spécial aux pouvoirs de feu lui faisait : il acceptait, pour ne pas utiliser le mot "supporter", sa présence, sans crainte ni colère envers la grande créature écailleuse.
Tant de personne qu'elle avait rencontrée dans le monde, et même dans le Serenity, la craignait parce qu'elle était grande, parce qu'elle était puissante, parce qu'il la prenait pour un animal sauvage et un prédateur sanguinaire... tant de personne la détestaient, parce qu'ils avaient justement peur d'elle, pour la simple et stupide raison qu'elle n'était pas comme eux, qu'elle n'était pas une humaine... tant de personne voulaient la voir disparaître, voulaient la capturer, voulaient la dresser... tant de personnes avaient tant de pensés différentes pour elle, et pourtant, si peu étaient des pensés bénéfiques. Mais Samuel, lui, était tout l'inverse de ces personnes : il aimait sa présence, il n'avait pas peur d'elle, au contraire, il se sentait rassuré lorsqu'elle était près de lui, tout comme elle se sentait rassurée lorsque lui, il était près d'elle. En pensant ces choses-là d'elle, et en les lui faisant ressentir, il l'aider à ne pas se mettre à penser comme les autres, qu'elle était un monstre... il l'aidait à comprendre que c'était les autres qui se trompaient. Au final, rester dans cette chambre, près du deux-pattes, était tout autant bénéfique pour elle que ça l'était pour lui.
Leur étreinte amicale se prolongea, dans le silence de la petite chambre... ou tout du moins, assez petite pour qu'elle ait un peu de mal à s'y déplacer sans donner un coup de queue au lit... à demi plongée dans l'obscurité. Certains silence pouvaient êtres oppressant, gênant... celui-là, c'était tout l'inverse. C'était un silence au-contraire apaisant, un silence qui calmait les craintes et les soucis, un silence à travers lequel ils se communiquèrent toute leur affection à travers leur câlin, Rexia accentuant son message d'amitier envers Samuel en ronronnant puissamment. Dans un silence tel que celui-ci, ni l'un, ni l'autre ne trouvait l'utilité de dire quoi que ce soit, il ne servait à rien de le rompre, leur présence l'un pour l'autre était amplement suffisent. Mais cependant, bien que cela ne lui plaisait pas beaucoup, il fallut bien que, à un moment, l'un d'entre-eux se remette à parler, et au fond, heureusement que ce fut son ami qui en prit l'initiative. Autrement, elle aurait pue rester ainsi des heures durant, jusqu'à s'endormir sur ses genoux, et lorsqu'il se serait retrouvé avec les jambes toutes engourdis par son poids, ça aurait été... et bien dommage pour lui, car il était très difficile de réveiller un dragon qui dormait.
Cependant, bien qu'ils reprirent leurs discutions, Rexia ne se décolla pas de lui... parler ne signifiait pas qu'elle n'avait plus le droit de lui faire son étreinte, du moment qu'elle l'écoutait et qu'elle lui répondait. Tendis qu'elle l'écoutait, la jeune dragonne commençait à comprendre de mieux en mieux pourquoi tout les deux, des êtres si différents l'un de l'autre, s'entendaient aussi bien... il étaient en réalité bien semblables. Tout comme-lui, elle avait longtemps était une solitaire par la force des choses, pas parce que c'était elle qui l'avait voulue, à cause d'un destin tragique qui semblait lui tirer la langue et lui refuser toute joie dans sa vie. Si Michel n'avait pas été là pour l'aider, elle en serait surement devenue folle. Et maintenant, c'était à son tour d'aider Samuel, de l'empêcher de perdre la tête, ou pire : de se perdre dans son cauchemar, où il ne serait réduit qu'à une ombre qui elle ne ferait qu'imiter les signes de la vie.
Aux paroles de Samuel, la grande créature ne répondait pas... elle ne pensait pas que cela était utile, elle se contentait de manifester sa compréhension par les changement d'intensité de ses ronronnements, ou en se blottissant d'avantage contre lui. Elle aimait le rassurer par sa présence, pas par ses paroles. Cependant, il fallut bientôt qu'elle parle... son regard curieux suivit le bloc-note quand Samuel le repoussa. Elle resta encore silencieuse un petit moment, puis finalement, elle déclara ce qu'elle pensait :
-Si cela te fait vraiment peur, alors ne le lit pas... mais tu vas aussi te rendre fou à attendre, te demandant continuellement ce que tu as bien pu marqué sur ces pages. Peut-être vaudrait-il mieux que tu regarde maintenant... de toute façon, à un moment ou à un autre, ta curiosité finira par te pousser à le faire. Crois en quelqu'un qui est aussi curieuse qu'un bébé dragon sortit de l'oeuf : la curiosité est comme une maladie ; si tu laisses passer le temps sans chercher à la guérir, elle ne fait qu'empirer. Et c'est la même chose pour la peur : plus tu attendras, plus tu craindras ce que tu risque de découvrir. |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Lun 23 Avr - 1:06 | |
| Mon esprit était gâté par une large partie par un sentiment mitigé, un mélange de joie et de peur.
La joie était procurée par une seule et unique chose, à savoir la présence de Rexia. Il y avait une chose qu'elle était seule à m'apporter et c'était bien cette tranquillité. Elle apaisait mon esprit comme personne, et m'aidait à oublier mes problèmes, oublier toutes ces choses qui pouvaient m'arriver, ces souffrances qui pouvaient me briser, me briser en mille morceaux. Je ne savais pas comment elle faisait, mais elle était douée d'une chose qu'elle était la seule à me procurer jusque là. Son âme m'apaisait, elle calmait mes problèmes et mes souffrances afin que je puisse me sentir mieux, enfermé dans une atmosphère bien meilleure que celle de la torture et de la douleur. En l'observant dans son regard, je m'évadais, et me sentais dans un autre monde, un monde où tout était plus simple.
Mais un immense sentiment de peur m'habitait, une peur qui me brisait de part en part. J'avais commis des actes sans même m'en rendre compte, des actes qui ont amené des dessins à se retrouver sur un bloc-notes, des dessins que je n'osais pas observer de peur d'y découvrir des horreurs, des horreurs que je ne pourrais pas supporter simplement parce que je les aurais dessinées sans aucune pincée de volonté. Des dessins que personne ne voulait, des dessins qui pouvaient même prédire le pire pouvaient se trouver dans ce bloc-notes. J'avais peur de découvrir ce que j'avais fait, vraiment peur. Délirer au point de faire des choses sans m'en rendre compte était un fait qui m'effrayer. On ne possédait plus le contrôle sur nous-mêmes. Le monde n'avait plus le même sens au point que des murs puissent même être capables de parler. On devenait comme fou pendant quelques instants, et pour des intentions douteuses.
Je ne savais pas ce que j'avais fait, ni pour quelle raison je l'avais fait, et ceci m'effrayait au point que je ne puisse plus supporter la vue de ce bloc-notes. Je le repoussais violemment comme pour l'éviter, comme s'il s'agissait de la peste vivante. Je ne pouvais plus le supporter, même si une partie de ma tête se demandait toujours ce que j'avais pu faire pendant ces moments-là. La curiosité de l'être humain était une chose bien étrange, une chose capable d'être mélangée avec l'image d'une maladie, une maladie si forte que le fait de la guérir était bien compliqué. Elle s'accentuait très vite au point de nous empoisonner l'existence. Dans plus d'un sens, Rexia avait raison. La curiosité insatisfaite était une horreur, une horreur qui pouvait nous faire du mal, une souffrance qui pouvait être terrible, sérieusement terrible.
Je parlais alors à Rexia.
- Cette peur peut nous faire du mal et je sais qu'elle est en train de m'en faire, puisque je crains à chaque seconde de découvrir une horreur dans ce bloc-notes. C'est ce qui me bloque, ce qui m'empêche de l'ouvrir et de savoir exactement ce que j'ai pu faire pendant cette période où je n'avais plus d'emprise sur moi-même. Tu as raison sur le fait que la curiosité est une vilaine maladie, l'ayant moi-même subie souvent, mais là...j'ai l'impression que les choses sont différentes, qu'un sentiment supplémentaire s'est ajouté dans ma tête et me bloque. J'ai beau me dire qu'ouvrir ce bloc-notes et savoir ce que j'ai écrit ou dessiné est la meilleure chose à faire, mais quelque chose dans ma tête me bloque, m'empêche d'avancer et de l'ouvrir. Cela ne m'incite qu'à le repousser, le cacher et l'éviter à tout prix.
Je la regardais.
- Je ne sais pas quoi faire... Tu crois que je devrais l'ouvrir quand même, même si j'en tremble rien qu'à cette idée-là ? Je n'arrive pas à le faire...
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 24 Avr - 16:17 | |
| Le regard perçant aux pupilles de chat de la jeune dragonne se plongea dans les yeux de l'humain, et une fois de plus, Rexia put lire la terrible peur qui avait germée comme une plante de ténèbres à l'intérieur de ses iris, une peur si... terrifiante, elle ne trouvait rien de mieux pour la qualifier, bien que cela fasse un peu ridicule, que si elle avait pue bouger, elle l'aurait surement écrasée, afin de pouvoir raffermir une emprise éternelle envers Samuel pour qui elle jouait en quelque-sorte le rôle de phare dans la nuit, l'aidant à ne pas sombrer dans la folie par sa simple présence rassurante. En effet, la grande créature aux écailles de rubis pensait qu'il valait mieux pour-lui qu'il lise ce qu'il avait marqué, ou qu'il regarde ce qu'il avait dessiné sur ce bloc-note dès maintenant, temps qu'il avait encore assez de force, assez de courage pour le faire, car plus tard, le sentiment de la peur risquait d'avoir grandi et de le bloquer encore plus... cependant, maintenant, elle n'était plus aussi certaine que ça de cette conviction, quand elle voyait l'effet que la simple idée de regarder pouvait avoir sur lui. Il semblait encore plus effrayé que lorsqu'il s'était réveillé suite son coma, encore plus que elle, comme elle l'avait été suite à son cauchemar. Vu son état, finalement, la peur ne pouvait que lui faire d'avantage de mal, alors elle prit une décision...
Ne prenant pas la peine de répondre tout-de-suite à la question du Spécial, Rexia étira le cou au-dessus de lui et referma le bout de sa gueule en forme de bec sur le bord du petit tas de papiers attachés ensembles. Elle se leva ensuite, emportant le simple objet avec-elle, faisant attention à ne pas y baver dessus, pour ne pas abimer l'ancre dont elle sentait le goût, tourna quelques secondes le dos au lit et à son ami, et le déposa doucement sur un meuble, près d'une lampe en métal qu'elle se souvenait avoir faillie briser d'un coup de queue, quelques jours plus tôt. Sa première idée avait été de détruire cet objet maudit... une simple petite flammèche crachée par l'un de ses naseaux aurait suffis à réduire les feuilles en cendres sans risquer de mettre le feu à la chambre, et en ne laissant derrière qu'une légère odeur de brulé... cependant elle oublia très vite ceci, car elle savait que si pour le moment, Samuel ne pouvait pas voir le bloc-note, il risquait de le réclamer au bout d'un moment, de vouloir voir ce qu'il y avait à l'intérieur, et si l'objet n'existait plus, jamais la soif insatiable de sa curiosité ne pourrait jamais être étanchée, à moins qu'il ne retrouve la mémoire, ce qui, ça, n'était pas certain.
Elle le posa de façon à ce qu'il puisse facilement être retrouvé, même si elle n'était pas là pour dire où elle l'avait mis, mais également de façon à se que son grand corps de lézard géant puisse le cacher à la vue de Samuel. Puis elle se tourna à nouveau vers son ami, un léger sourire amical illuminant son museau. Elle était assez fière, car elle pensait qu'elle venait de prendre la bonne décision afin de pouvoir rendre la paix à l'esprit de Samuel, lui faire sortir ce qu'il avait bien pu faire sur ces pages de la tête... comme on le disait si bien : loin des yeux, loin du coeur, et vu que ce bloc-note semblait le lui briser, son coeur, autant qu'il soit très, très loin de ses yeux, ou au moins en dehors de son champ de vision. Elle posa à nouveau la tête sur les couvertures, près de lui, après avoir ajustée sa position pour être installée plus confortablement sur la moquette, et ne quitta plus son ami de ses yeux brillants ambrés, au regard tendre pour lui... elle rompit alors le silence pour lui expliquer :
-Si cela doit vraiment te faire autant de mal que ça, autant ne pas regarder, et même ne plus voir et ne plus penser à cet objet. Lorsque tu te sentiras près à regarder à l'intérieur, tu n'auras cas me le réclamer... mais en attendant, essai donc de penser à autre-chose, oubli cette peur qui te ronge. Cherchant à changer de sujet, à parler de quelque-chose de plus agréable que la peur que lui inspirait le bloc-note, le sourire de Rexia s’intensifia, et elle décida de parler d'une chose qui était toujours capable de lui remonter, à elle, le moral, en lui demandant : quand tu iras mieux, que tu pourras à nouveau te lever et tenir sur mon dos, retournerons-nous voler ensemble ? J'avoues que me déplacer dans les airs en la compagnie d'un ami est une expérience que j'aime tout particulièrement.
En effet, lorsqu'elle avait un cavalier avec qui elle pouvait partager sa passion de la haute-voltige, cela retirait le côté solitaire qu'il y avait au fait de voler, et donc le seul inconvénient qu'elle avait toujours trouvé dans cet activité, faisant ainsi de ça l'amusement par excellence pour un jeune dragon comme elle... |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 26 Avr - 18:05 | |
| La peur qui m'habitait était puissante, mais elle était forgée que sur une chose plutôt irrationnelle pour un être humain. Bien sûr, les consciences pouvaient être effrayées par des objets, mais de là à avoir peur d'un simple carnet ? Le monde était-il devenu barge ou n'était-ce que moi qui délirait dans l'histoire ? Je n'en savais rien, mais les mystères entourant ce bloc-notes me perturbaient sérieusement.
Au départ, je l'avais saisi sans m'en rendre compte, dans un état second. Je ne parvenais plus à contrôler mes mouvements comme si j'étais attiré vers lui sans pouvoir m'en échapper. Pendant cette période où je n'étais pas moi-même, j'avais du écrire ou dessiner des choses sur ce carnet, et le fait de pouvoir découvrir des formes de violence, des cauchemars que je pourrais prédire, m'effrayait au plus haut point. J'avais peur de ce que j'avais pu faire, simplement parce que je ne savais pas ce que j'avais pu faire.
La décision que Rexia prit sans le dire fut une occasion pour moi de commencer à oublier et à penser à autre chose que la peur qui m'effrayait en ce moment. Elle étira le cou au dessus de moi pour saisir le bloc-notes dans sa bouche et être capable de le déplacer sans l'abimer ni affecter la qualité des dessins. Elle le déposa sur un meuble, non loin d'une lampe en métal qu'un spécial du Serenity m'avait faite. Ce qu'elle avait fait pour moi était un geste que j'appréciais, parce qu'elle m'épargnait le fait de me faire dévorer immédiatement par la peur. Rexia revint par la suite sur les couvertures, le regard ne quittant point mon visage. Elle m'expliqua ce qu'elle venait de faire.
- Franchement, merci. Tu ne peux pas savoir à quel point j'apprécie ton geste; lui disais-je en la regardant. Tu as raison. Je devrais penser à autre chose, oublier ma peur en pensant à quelque chose d'agréable, quelque chose de magique.
Quand elle me parlait du fait de pouvoir revoler avec elle, j'eus une bonne représentation du mot magique, car c'était exactement le mot auquel j'avais pensé quand j'avais pu voler avec elle. Dès l'évocation de la possibilité de revoler avec elle, j'eus même la force de sourire de nouveau, même si c'était encore un sourire bercé par l'hésitation.
- Oui j'aimerais beaucoup pouvoir voler de nouveau avec toi. La dernière fois j'ai réellement aimé voler avec toi. C'était magique, même plus que ça d'ailleurs. Voler dans les airs est une expérience fascinante qui libère notre esprit. Je me suis senti si bien quand on l'a fait la dernière fois. J'aimerais vraiment pouvoir le refaire. Cette expérience si belle aide une conscience à apprécier la vie, et j'en ai besoin en ce moment.
Je la regardais.
- Les choses deviennent compliquées, même le fait de savoir qui je suis est compliqué car je n'arrive même plus à prendre conscience de la vérité dans toute cette histoire. La simplicité et la magie, les choses sont si belles quand elles sont remplies que de ça, et j'ai l'impression d'en manquer. Mais quand je te vois, j'ai l'impression d'avoir une chance de vivre tout ça.
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 29 Avr - 17:01 | |
| Rexia songea longuement à la raison qui pouvait bien pousser son ami à avoir une telle peur d'un simple tas de papiers raccordaient ensembles par elle ne savait quelle invention des humains, et elle finit par en arriver à cette simple conclusion : ce n'était pas du bloc-note, qu'il avait peur, ni vraiment de ce qu'il avait écrit à l'intérieur... ce qui lui faisait peur, c'était sa propre ignorance, l'ignorance de ce qu'il avait écrit ou dessiner à l'intérieur de cet objet, l'inconnu de ce qu'il avait fait. L'humanité était ainsi en elle-même, les hommes avaient peur de l'inconnu, ils avaient peur de ce qu'ils ne connaissaient pas, de ce qui était différent d'eux, de ce qu'ils ne pouvaient contrôler, et la preuve la plus simple était celle de la chasse aux Spéciaux. Samuel, lui, avait en cela une grande différence par-rapport à la plupart de ses semblables, une qualité que peu possédaient : il savait aller au-delà de ce genre de peur, voir au-delà des apparences... au-delà de SON apparence, et c'était en cela que leur amitié était possible. Cependant, il ne devait se leurrer : quoi qu'il dise, quoi qu'il pense, et quelque-soit les pouvoirs qu'il possède, il ne serait toujours qu'un humain. La peur de l'inconnue, il l'avait, autant que n'importe quel homme sur le point de se suicider hésitait, car il n'avait pas peur de la mort : il avait peur de ne pas savoir ce qu'il y avait après celle-ci. Et en cela, au-final, avoir peur d'un bloc-note... non, de ce qu'il ne savait pas de ce bloc-note, n'était pas aussi étrange aux yeux de la dragonne chez un humain. Ce n'était qu'une nouvelle version de la peur de l'inconnu. Samuel était parfaitement saint d'esprit, mais son esprit, justement, était affaibli, et contrairement à ce qu'il avait fait avec elle, cette fois-ci, il n'était pas capable d'aller au-delà de sa peur de l'inconnu... en-tout-cas, pour le moment.
Rexia était ravie : sa réaction envers le bloc-note semblait avoir portée ses fruits. Ne plus voir ni sentir l'objet contre lui semblait rassurer Samuel, et le voir se sentir mieux lui faisait plaisir... et la faisait se sentir fière d'elle-même pour avoir prit la bonne décision. Maintenant, ils pouvaient tranquillement parler de quelque-chose de "magique", comme le disait si bien le mâle. Normalement, si on suivait la logique du monde à travers lequel nous vivions, les choses tel que la magie n'existaient pas... bon, OK, les êtres doués de pouvoirs particuliers ne devraient pas exister non-plus, et c'était en cela qu'elle pensait que, dans ce monde, en réalité, malgré ce que s'évertuaient à penser les humains, rien n'était logique, justement... alors autant parler de ce qui s'en rapprocher le plus en à ce moment-là, et quoi de plus magique que de pouvoir se déplacer sur le dos d'un dragon, l'une de ces créatures légendaire dont parlaient les légendes ?
La grande bête aux écailles de rubis s'en rendait bien compte : il faudrait quand-même qu'elle attende plusieurs jours, mais malgré-tout, un grand sourire d'enfant illumina son museau ; Samuel disait qu'il serait ravi de bientôt revoler avec elle, dès qu'il irait mieux, elle l’emmènerait sur le toit, et ensemble, ils s'élanceraient dans le ciel. Volait était ce qui définissait un dragon, et Rexia ne s'était jamais sentit mieux que lorsqu'elle déployer ses ailes dans le ciel... elle était persuadée que lorsqu'ils repartiraient ensemble, le vent qui fouetterait leurs visages ferait s'envoler les soucis de Samuel. Maintenant, hélas, tout ce qu'il fallait faire, c'était attendre que son ami se sente en état de quitter son lit, de sortir de sa chambre, d'affronter à nouveau le monde extérieur... mais ça ne faisait rien. Elle saurait se montrer patiente, elle attendrait. Et en attendant, justement, tout ce qu'ils pouvaient faire, c'était discuter...
-Merci, dit Rexia, reconnaissante envers Samuel lorsque celui-ci lui dit qu'elle était l'une des raison qui lui donnait encore le goût à la vie. Et toi, sache que tu es celui qui me donne l'envie de faire confiance aux humains. Hélas, si l'on va dans ton sens, tout est compliqué, dans nos vies... nous sommes différents des autres et nous sommes chassés... mais nous ne devons jamais perdre espoir. TU ne dois jamais perdre espoir, Samuel. Tu seras de nouveau sur pieds très bientôt, je le sais. Ton esprit et ton corps son plus forts que les miens, tu résistes à bien plus de chose que ce que je pourrais, et tu as déjà survécu à pire que ça. Je ne suis pas devin, mais je sais à quoi tu es appelé à devenir, mon ami : un héros. Un jour, ton nom sera connu, et pas parce que tu sera un Spécial ou un Hybride, ou parce que tu seras craint et recherché : parce que tu auras réussi à rétablir la paix entre les deux genres de deux-pattes. Et j'espère que, dans ton heure de gloire, il y aura une petite place pour moi...
Rexia ne disait pas cela pour rassurer Samuel, pour le faire se sentir mieux... enfin, si, un peu quand-même, mais cela ne changeait pas les fait : elle pensait sincèrement qu'un jour, le Spécial au don d'immortalité jouerait un rôle pour rétablir la paix entre les humains normaux et les Spéciaux. Pourquoi ? Pourquoi lui, parmi tout les deux-pattes qu'il y avait dans le monde ? Elle le sentait, voilà-tout. Samuel avait du pouvoir en lui, bien plus que ce qu'on voyait, que ce qu'elle connaissait, que ce qu'il croyait, son instinct le lui disait... il avait le pouvoir de faire de grandes choses, des choses terribles comme des choses biens, et à le connaitre, elle ne doutait pas qu'il ne ferait que de bonnes choses. Samuel rêvait, et mettait tout en oeuvre pour améliorer la vie de ses semblables... et c'était pour cela que Rexia croyait en lui, qu'elle savait qu'il y arriverait... un jour, son nom, Samuel Langster, serait connu de tous, pour les actions, pour le rôle qu'il aurait joué dans le sauvetage de l'humanité. Mais attendant, plutôt que de parlait de rêves, de devoirs et d'autres choses stressantes, elle déplia ses ailes et dit :
-Lorsque tu iras mieux, je t’emmènerais voler au-dessus de l'océan. Tu as manqué ça, la dernière-fois, tu dormais sur mon dos... mais crois-moi, si tu aimes voler, tu vas adorer ça. Se laisser porter par les vents marins, avec la sensation du sel qui nous grattouille, et l'odeur de la mer dans les naseaux... tu ne peux pas comprendre temps que tu ne l'as pas vécu.
Comme pour s'imaginer le vol, la grande bête mythologique se mit à battre des ailes, un peu comme dans des mouvements de gymnastique... ce qui, en réalité, était le cas. Pour que les muscles de ses ailes ne rouillent pas pendant les jours qu'elle passerait ici, à veiller sur Samuel, Rexia savait qu'elle devrait battre régulièrement des ailes dans le vide... et vu que la discutions sur le vol était en train de la motiver, autant en profiter. |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Mar 1 Mai - 0:39 | |
| Maintenant, si je ne me rendais plus compte de la nature même de mes mouvements, quelque chose de grave me guettait et cette chose n'était autre que la peur, la peur de moi-même et de ce que je pourrais faire dans ma vie. Même le plus infime de mes mouvements apporterait en moi des questions immenses, des questions beaucoup trop fortes pour être supportées par un esprit fragile tel que le mien. J'ignorais ce qui pouvait m'arriver, s'il y avait un remède à tout ceci, et c'était pour cette raison que la peur me pétrifiait aussi facilement pour me laisser dans un tel état de souffrance. J'étais fragile, je l'admettais, et c'était bien ce qui me faisait du mal. Le fait de ne rien savoir était probablement un fait qui accentuait mon état, mais au fond je ne savais pas exactement comment je serais si jamais je savais tout, et si jamais mes mouvements cachaient une horreur intense, une horreur que j'aurais faite sans même m'en rendre compte. Le corps ne contrôlait pas ses mouvements, ne contrôlait plus rien du tout, et faisait pourtant quelque chose, quelque chose qui pouvait être important. Misère...mais qu'avais-je ? Qu'avais-je subi de si grave pour perdre le contrôle de mon corps et faire des choses sans même le savoir ? Je n'en savais rien, et c'était bien cela le pire. Je ne parvenais pas à dépasser cette peur, en tout cas pas pour le moment.
Quand Rexia avait écarté le bloc-notes, mon esprit se sentait un peu mieux, comme libéré d'un poids largement trop encombrant, et en effet il l'était. Il l'était réellement. Je me sentais mieux quand je ne l'avais pas dans mon champ de vision, comme si je pouvais l'oublier au moins pendant un bref instant, un instant simple où je pouvais être tranquille. Plus détendu, je pouvais même trouver la force de sourire, de parler avec Rexia sans me faire du mal à moi-même. Je pouvais commencer à oublier la source de mes problèmes, cette chose qui me brisait le coeur aussi facilement. Rexia était une des raisons qui me donnaient le goût à la vie, et ce n'était pas un mensonge. Je pensais sincèrement ce que je disais.
- Tu n'as pas besoin de me remercier, surtout que je pense sincèrement mes paroles. Tu es réellement ce que je dis. lui dis-je après ses remerciements.
Quand j'écoutais les paroles qu'elle adoptait par rapport à qui j'étais, mes yeux en furent touchés. Ces paroles étaient si belles et je ne pensais pas que quelqu'un pourrait penser de si belles choses par rapport à qui j'étais.
- Tu ne peux pas savoir à quel point tes paroles me touchent Rexia, parce que je ne pensais jamais en entendre d'aussi belles me concernant. Je ne sais pas si un jour je serais ce héros auquel tu penses, mais je garderai toujours à l'esprit que la vie des innocents prime toujours et qu'elles méritent toutes d'être sauvées. Au fond, j'ai toujours voulu les aider, faire quelque chose d'utile dans ma vie et les aider est devenu ma vie, parce que j'ai compris que c'était la plus belle façon d'agir, parce que le pouvoir en place est en tort. J'espère sincèrement pouvoir rétablir la paix que la Terre mérite et devrait toujours avoir, parce que ce chaos-là n'aurait jamais du naître. Un humain avec ou sans pouvoir reste humain. Cela ne donne pas une raison juste de causer une guerre aussi forte, alors que nous sommes tous pareils au fond de nous-mêmes.
Je la regardais avant d'ajouter.
Je maintiens le fait que tu es l'une des raisons qui me fait encore tenir debout, je le maintiendrai toujours parce que c'est vrai. Tu m'aides à trouver l'espoir et la force de continuer de me battre pour la paix. Si jamais ce rêve devient réalité et que je deviens un héros, je peux t'assurer que tu serais la première que je viendrais remercier, parce que ce serait grâce à toi que j'y serais parvenu. Et je pense réellement ce que je dis.
Lorsque j'irais mieux, Rexia m'emmènerait voler au dessus de l'océan, car j'avais manqué la dernière expérience en dormant sur son dos. Elle était convaincue d'une chose. Si j'aimais sincèrement le fait de voler, j'allais apprécier ce voyage, procurant toutes les sensations que la mer nous apportait.
Au fond, il était clair qu'elle n'avait pas tort. J'avais hâte de recommencer l'expérience.
- J'ai vraiment hâte de pouvoir voler avec toi de nouveau et sentir les sensations de l'océan d'une manière inédite que je n'aurais jamais expérimentée auparavant. Cette nouveauté me plait, et je pense que j'apprécierai le fait de la vivre, de la ressentir en profondeur.
Quand je la voyais battre des ailes pour de vrai, je la regardais avec le sourire, m'imaginant déjà avec elle au dessus des flots, à sentir ces vents et ces sensations que l'océan était le seul à nous apporter. J'imaginais toute la magie que j'allais pouvoir ressentir, alors que je ne la ressentais pas encore. C'était comme un avant-goût, un rêve qu'il me tardait de réaliser. |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Ven 4 Mai - 17:27 | |
| Après que la jeune dragonne ait écartée le bloc-note de la vue et du contact de son ami humain, celui-ci commença doucement à aller un peu mieux, ce qui rendit Rexia plus heureuse que jamais en présence de Samuel... serte, il était toujours faible, il avait toujours beaucoup de mal à bouger, il ne pourrait surement toujours pas se relever, pas avant plusieurs jours... mais au moins, elle avait réussie à lui rendre son sourire, et à quelque-peu effacer la peur qui régnait sur son coeur depuis qu'il avait découvert ce qu'il avait fait, sans savoir pour autant ce que ça pouvait bien être. La créature aux écailles écarlates était cependant curieuse...
Elle se demandait ce qu'il avait bien pu écrire ou dessiner sur ce bloc-note pour que cela éveil en lui une telle frayeur qu'il ne pouvait même pas réussir à songer à l'ouvrir et à regarder les feuilles, alors qu'il ne savait même pas ce qui était à l'intérieur. Pendant un moment, après qu'elle l'avait posée sur le meuble, elle avait été tentée de l'ouvrir d'un coup de museau et de regarder à l'intérieur... mais elle ne l'avait pas fait, pour deux raisons : la première, c'était que son oeil était trop gros pour qu'elle puisse comprendre quelque-chose d'écrit par la main humaine, ou de dessiné sur une surface si petite. Et la seconde, la plus importante : cela représentait la vie privée de son ami, elle ne voulait pas la violer. Ce que Samuel avait fait là-dedans, c'était à lui de le découvrir, pas à elle. Elle craignait de découvrir des choses personnelles qu'il ne voudrait peut-être pas partager avec elle. Elle était curieuse, mais elle respectait ce genre de choses... si un jour, elle devait savoir ce qu'il y avait là-dedans, ce serait parce que lui, il aurait voulu le lui dire ou le lui montrer, et pas d'une autre façon.
Immobile et silencieuse, Rexia écoutait les paroles du jeune deux-pattes, montrant qu'il avait toute son attention, toute son écoute et sa compréhension, sans pour autant ressentir le besoin de lui répondre. Il doutait de devenir un jour le héros dont elle lui avait parlé, bien qu'il continuait à rêver de pouvoir aider ses frères et soeurs Spéciaux... hélas, cela montrait qu'il avait quand-même un petit manque de confiance en lui, et elle ne chercha pas à renchérir, car au fond, cela ne servait à rien : il ne réussirait pas à la persuader du côté un peu trop "fantaisiste" de sa vision, et elle ne parviendrait pas à le persuader qu'elle était certaine qu'elle avait raison, et qu'elle avait raison, tout simplement. Le seul souci, c'était que tout-cela ne se ferait surement pas sans quelques souffrances, et que bien qu'il ne souhaitait pas voir ceux-ci, selon Rexia, une guerre serait inévitable... la guerre entre les humains qui acceptés les Spéciaux, ainsi que les Spéciaux eux-même, contre ceux qui haïssait les Spéciaux. Ils devraient se battre si ils voulaient gagnés leur liberté tant méritée... mais, la dragonne en était certaine, ce serait un combat qui vaudrait le coup, qui vaudrait les sacrifices, un combat pour gagner ce qui leur revenait de droit. Cependant, si elle n'hésitait pas à parler à Samuel des pensés qu'elle avait de lui dans son futur, elle lui épargna ses visions de guerre... il était déjà malade, inutile de l’inquiéter en plus avec ce que ressentait son instinct. Et puis, cela n'était pas encore arrivé, autant ne pas le lui mettre dans la tête temps que cela ne sera pas utile.
Le sourire qui illuminait le museau de la dragonne s'intensifia lorsqu'elle entendit les belles paroles que Samuel dit sur elle... tout comme elle-même le voyait comme l'incarnation de l'espoir qui lui donnait envie de continuer à vivre, il la voyait un peu comme l'épaule sur laquelle il pourrait toujours se raccrocher, en cas de chute. L'un pour l'autre, ils étaient tous les deux importants. Ne sachant quoi ajouter, elle ria un peu et lui annonça alors :
-Nous sommes un peu déjà comme les héros de l'ancien temps, le chevalier et sa puissante monture. Chacun d'entre nous aide l'autre à sa manière, et c'est ce qui fait que nous nous entendons si bien, que nous nous complétons, au final. Sache que je suis heureuse de pouvoir t'être aussi utile, et qu'aussi longtemps que tu auras besoin de cet espoir que tu vois en moi, je serais là pour te l'offrir.
N'abandonnant pas pour autant l'exercice de ses ailes, Rexia avança le museau et le posa sur le front de Samuel, lui offrant ce qui ressemblait à un "baisé de dragon". Puis elle revint à sa place initiale, gardant son oeil rond et ambré posé sur son ami. Elle ne savait plus quoi ajouter, après ce moment de pur d'émotion entre-eux... alors elle resta là, immobile, silencieuse, profitant simplement du plaisir de le regarder. Elle allait attendre, attendre qu'il parle à nouveau, puis elle romprait le silence dans lequel elle était plongée pour lui répondre... ou alors, si il restait silencieux, elle allait se contenter de continuer à l'observer, jusqu'à se qu'il s'endorme. Alors, malgré tout, elle continuerait à l'observer, même si lui aurait les yeux fermés, veillant sur son corps et sur ses rêves.
Cependant, celui qui rompit le silence, ce ne fut pas l'un d'entre-eux : ce fut en réalité des coups frappés à la porte de la chambre, trois au total. Lorsque la dragonne se redressa paresseusement pour se retourner, celle-ci était déjà ouverte sur une partie de visage d'un enfant, et un oeil vert qui les observait...
-Je peux entrer, demanda la petite vois d'Arthur, percée par l’inquiétude qu'il devait porter à son "papa d'adoption".
Rexia lui fit un sourire attendrit, puis elle attendit que Samuel ne réponde... c'était à lui de dire si oui ou non, il se sentait en état de voir le petit garçon. |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Sam 5 Mai - 0:22 | |
| Le fait de ne plus voir ce carnet en face de moi était une sorte de libération que je ne parvenais pas réellement à décrire. Mon esprit s'était forgé à lui seul un ennemi à l'image de cet objet, comme si son humanité pouvait me tuer ou faire quoi que ce soit de malsain avec moi. Pourtant, ce n'était qu'un carnet, une chose qui ne pouvais bouger que si quelqu'un le bougeait par lui-même, alors pourquoi avais-je peur ? Pourquoi étais-je effrayé par une chose que je ne comprenais absolument pas ? Ces questions n'avaient absolument aucun sens à mes yeux, mais c'était pourtant ce qui m'arrivait. Je vivais une peur entièrement injustifiée, et ce sentiment me détruisait de l'intérieur. J'avais sérieusement besoin de m'en débarrasser et pour cela j'avais besoin d'aide, d'une aide précieuse que je voyais seulement en Rexia.
L'observer et discuter avec elle était un moyen comme un autre de pouvoir oublier cette frayeur et évader mon esprit vers d'autres pensées, des pensées plus joyeuses que ces horreurs. L'humanité était si belle dans des sentiments de joie. Le bonheur de sourire était un but inaccessible en quelque sorte, parce que j'avais beaucoup de mal à le conserver dans ma vie. L'amour, quand je l'avais, s'évanouissait souvent dans la nature d'une manière extrêmement tragique, car il s'envolait par le meurtre. Le dernier amour que Samuel avait perdu n'était autre que les débuts de sa famille. Des monstres avaient tué son jeune enfant sous ses yeux, avant même qu'il n'ait pu vivre un semblant de vie. La mère de son enfant n'était également plus de ce monde.
Penser aux événements aussi pénibles était quelque chose capable de perforer un esprit, attrister une conscience d'une manière aussi horrible, et c'était ce que je subissais au fond de moi en songeant à mes doutes et aux peines que j'avais subies durant mon existence. Mais, une sorte d'échappatoire existait quand j'observais Rexia non loin de moi. Son sourire était magique, capable de m'aider à me sentir mieux, comme libéré. Avec elle, j'avais l'impression de me sentir capable d'oublier tous mes problèmes, de revivre ma vie comme avant, même si au fond c'était largement impossible. Ce n'était pas par manque d'espoir que je disais cela, mais je savais simplement que ma vie n'allait jamais redevenir comme elle était avant, quand je n'étais qu'un simple pyromane passionné d'armes et rien de plus important que cela.
Je l'observais avant de lui parler.
- Et bien, ça je ne m'y attendais absolument pas. Ce genre d'image amène mon sourire et je parviens à retrouver mon bonheur grâce à toi. Mais, quand on y réfléchit, ce type d'image nous représente en quelque sorte, enfin c'est ce que je pense.
J'ajoute très peu de temps après les paroles suivantes :
- Je t'aime beaucoup Rexia. Ce que tu fais pour moi est très touchant à mes yeux, je te l'assure. Je ne pourrais jamais te remercier comme tu le mérites.
Ce baiser de dragon amenait mon sourire et par la même occasion un certain souffle dans mon âme que je n'avais que peu souvent dans mon existence. Cette tranquillité d'esprit que je voudrais tant avoir dans ma vie, j'y aspirais depuis un long moment, depuis le début de mon existence en quelque sorte. Le fait de ne pas pouvoir encore y accéder pleinement était quelque chose qui m'ennuyait. Mais je pouvais en profiter pour des moments de l'ordre de quelques secondes ou minutes, et cela me faisait plaisir tout de même. Je ne pouvais pas refuser une si belle chose quand je la réclamais depuis toute ma vie.
Le silence qui était né fut rompu par trois coups dans la porte. Arthur était revenu et je le voyais depuis là où j'étais.
- Euh...oui...tu peux entrer Arthur lui dis-je, visiblement fatigué,, le contraire de ce que je voulais dire en autorisant l'entrée d'Arthur |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 6 Mai - 13:07 | |
| Famille, amour, enfant... tout cela, avant ces derniers jours, Rexia ne l'avait jamais connue. Elle avait été enlevée à sa vie d'humaine seulement quelques jours après sa naissance, aussi loin que sa mémoire, ou plutôt que ce que les scientifiques de DESTINÉE avaient bien voulus lui raconter, pouvait remonter. Jamais elle n'avait connue la chaleur des bras d'une mère, la douceur d'une chanson sortant de sa bouche... a la place, ce qu'elle avait connu, c'était une simple couverture sur une litière de pailles, avec un disque qui passait en boucle, parfois, et qui répétait durant toute la nuit, au point de la rendre folle "J'aime obéir... J'aime mes maître... J'aime ce que je suis en train de devenir..." ou, grosso-modo, ce même genre de discours. Et surtout, autant qu'elle puisse le savoir, à moins qu'elle n'ait la chance de, un jour, tomber sur un autre dragon qui aurait survécu à l'extinction, ou alors qui serait le fruit d'une expérience des humains, lui-aussi, elle n'aurait jamais le bonheur de ressentir l'amour de quelqu'un qui vous aimait... par le véritable amour, et encore moins celui de porter un jour la vie. Parfois, elle s'imaginait, elle en rêvait, même, qu'elle couvait des oeufs... mais le rêve et l'imagination ne se rapprocherait jamais autant qu'on le désirait de la réalité. Hélas, elle n'aurait jamais de famille telle qu'elle souhaiterait l'avoir, à moins d'un étonnant coup du sort... mais devait-elle vraiment s'en plaindre pour autant ?
Elle avait trouvait un peu comme une sorte de famille d'adoption, auprès de Samuel et des autres membres du Serenity qui commençaient à l'apressier. Ce n'était, serte, pas la même chose, mais c'était déjà mieux que rien, c'était mieux que de se retrouver seule à tenter de survivre dans ce monde où presque personne ne voulait d'elle. Et puis, peut-être valait-il mieux ne jamais avoir connu la chaleur d'une véritable famille, plutôt que de l'avoir eu un court instant et de la perdre aussi brutalement que l'avait perdu son ami couché sur son lit. Rexia décida de chasser ces idées néfastes de sa tête avant qu'elles ne la rendent trop triste... il ne servait à rien de se morfondre pour des choses qui, de toutes façon, n'avait jamais existées. Ca ne servirait qu'à la rendre dépressive, et elle ne pouvait pas se le permettre : Samuel avait besoin d'elle, pour le moment. Autant qu'elle laisse de côté ses rêves et qu'elle ne se concentre sur ce qui, pour le moment, se rapprochait le plus d'une famille, à savoir Samuel Langster, et le petit Arthur... dont elle ignorait le nom de famille, d'ailleurs.
Un large sourire illumina la moitié du visage que laissait passer la porte entrouverte du jeune garçon lorsque son papa d'adoption lui donna la permission de les rejoindre, ce dont il ne se fit pas répéter deux fois. Il fit éruption dans la chambre, prenant à peine le temps de claquer la porte derrière-lui d'un coup de pied en continuant à avancer. La dragonne bougea simplement un la queue pour le laisser passer. Il la remercia et la salua en lui donnant une douce caresse sur le flan, ce à quoi elle répondit en un tendre ronronnement, puis alla s'asseoir sur le bord du lit, près du jeune humain adulte. Rexia dut s'avouer que Samuel semblait avoir repris quelques forces, ce dont elle était particulièrement heureuse...
Elle avait sentit, dans sa vois, la fatigue qu'il avait tenté de leur cacher en invitant l'enfant à les rejoindre... il était toujours épuisé par ce qu'il arrivé à son organisme, et pourtant, il semblait ravi de laisser le petit Arthur venir le voir, ravi de le voir lui-même, ravi qu'ils soient réunis tous les trois. Il aurait pu demander à l'enfant de le laisser se reposer encore un peu, mais il ne l'avait pas fait... c'était cela, qu'elle trouvait vraiment beau, chez-lui : il était toujours près à recevoir ceux en qui il tenait, à faire passer leur bonheur avant son propre bien-être à lui, même lorsqu'il était à moitié endormi par la maladie, comme maintenant. Et la grande créature mythologique, elle, de son côté, était plus que contente de voir sa petite "famille adoptive" réunie.
Avec les deux bipèdes sur le lit, même si Arthur n'était qu'assis, il n'y avait plus vraiment de place sur le lit pour qu'elle puisse y mettre sa tête... alors elle se contenta de poser celle-ci sur ses deux pattes de devant croisées, tout en continuant à les observer, les yeux levés, le sourire au museau. Arthur s'inquiétait pour Samuel, ça se comprenait à sa vois, et pas uniquement parce qu'il lui demanda :
-Alors, comment tu te sens, papa ?
... ceux à quoi la dragonne dressa les oreilles, car en effet, la réponse l'intéressait, à elle aussi. En fait, elle savait déjà comme allait Samuel, elle ressentait la faiblesse de son corps, mais également le fait qu'il allait déjà bien mieux que tout-à-l'heure... cependant, ce n'était pas comment il allait, qui l'intéressait, c'était comment son esprit se sentait, comment lui, en lui-même, pas dans son corps, se sentait, si il allait bien, ou si il se sentait toujours dépressif... |
| | | Samuel LangsterLight Of The Assassin
Date d'inscription : 17/05/2011 Messages : 11778 Capacité(s) : Pyrokinésie Avancée et Lumière de Guérison/Bouclier (autoguérison et guérison d'autrui) Camp : Neutres/Hybrides Feuille de personnageActivité RP: 20 sujets en coursMode RP: On, mais bon...j'en ai quand même 20 x)Tes Relations: | Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Dim 6 Mai - 19:04 | |
| [inspiration pas super au rendez-vous, j'espère que ça te plaira]
La vie d'un Homme avec un grand H était rempli de droits, de devoirs, de bons temps et d'autres bien plus mauvais. Mais une vie rimait-elle à quelque chose quand elle était remplie d'immenses tortures telles que celles que je vivais actuellement ? Y avait-il un sens au fait de passer tout son temps à souffrir sans comprendre quelle était notre source de bonheur et surtout si on pouvait encore sourire et vivre notre vie avec des sentiments plus dignes que la colère ou la tristesse ? Honnêtement, je ne pensais pas que le sens de la vie n'était autre que la souffrance, parce que personne ne pourrait vivre heureux, personne ne pourrait sourire, et surtout personne ne pourrait aimer. Le bonheur était un but que l'on pouvait atteindre puisque certains le vivaient. Tout était encore possible dans nos vies. Tout pouvait encore changer et devenir plus rose. D'accord, nos vies n'étaient pas parfaites, mais nous pouvions déjà nous estimer heureux d'en avoir une, et de pouvoir continuer d'exister dans ce monde. En effet, une conscience bonne ou mauvaise était dans nos esprits, mais au moins elle existait quand même. C'était tout ce qui comptait au fond non ? La vie restait la vie peu importe comment on s'en servait.
Auprès de mes proches, je me forgeais une vie que j'aimais en dehors des souffrances que je pouvais vivre. Je restais proche de mes amis, avec un amour pour Rachel qui faisait battre mon coeur pour une bonne raison. J'avais une bonne raison de vivre, de rester en vie pour pouvoir aimer et espérer retrouver ce que j'avais perdu autrefois. Parmi ces amis que j'avais, j'en rencontrais des nouveaux, des personnes que j'appréciais et que je découvrais au fur et à mesure que le temps passait et que les choses changeaient. Pour cela, je citais Rexia, une des rencontres incroyables que j'avais pu faire depuis quelques temps. Tous les superlatifs du monde pourrait décrire cette personnalité qui avait percuté mon esprit pour le changer radicalement, et je le pensais réellement, sans peser mes mots. Elle avait un quelque chose d'unique qui me touchait, et je me sentais mieux en sa présence. Je me sentais plus tranquille en sa présence par que j'étais à côté d'une âme qui pouvait me réconforter, une âme qui était bien plus douce que ma vie actuelle, en tout cas c'était ce que je pensais au fond de moi. Elle apportait des choses en moi que personne ne me procurait : une sorte de tranquillité d'esprit.
Arthur entra dans la chambre et vint s'asseoir au bord du lit. J'étais ravi de le voir bien qu'encore fatigué par ce que je venais de vivre. Je n'allais pas refuser de le voir sous prétexte que je voulais encore me reposer un peu. C'était un effort stupide selon moi... Le voir pouvait me redonner goût à l'existence et je n'allais pas m'en priver. Arthur me demanda comment je me sentais et là j'étais un peu perdu. Que devais-je lui dire entre la vérité et la vérité qu'il souhaitait entendre uniquement pour lui faire plaisir ? Je ne le savais pas réellement.
- Honnêtement, je suis encore perdu et un peu épuisé... disais-je en lui tenant la main. Mais ça va aller, sincèrement ça va aller. Je m'en suis bien remis je te le promets. |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) Jeu 10 Mai - 11:35 | |
| [Ça me convient très bien, ne t'en fait pas ^^ Et puis, tu n'es pas le seul, en ce moment, à avoir des soucis d'inspiration. J'ai comme l'impression que ça nous prend tous ] Sur la réponse de son papa d'adoption, le petit Arthur sourit, et il n'insista pas... en effet, on voyait sur son visage qu'il avait peut-être envi de tenter de pousser la discussion un peu plus loin, ce qu'il ne fit pas. Il aurait peut-être souhaiter lui poser des questions plus en avant sur ses véritables impressions, comment il allait dans sa tête, si il était malheureux, heureux, si il avait besoin de quelque-chose, quoi que ce soit... mais déjà, Samuel lui disait qu'il était épuisé, ce qui n'était pas mal, et qui tenté à prouver qu'il valait mieux ne pas le forcer à se triturer l'esprit avec plus de question qui ne ferait que le fatiguer d'avantage. Il ne fallait pas croire, mais réfléchir pouvait être quelque-chose de tout aussi fatiguant que de courir le cent mètres, surtout quand la maladie venait de l'esprit, des cauchemars que faisait le jeune deux-pattes, de son mal inconnu lié à ses pouvoirs de Spécial. Alors il ne posa pas d'autres question... il se contenta d'être-là, de lui sourire, et de se coucher près de lui, toujours en lui tenant la main. Pour la jeune dragonne non-plus, sa curiosité sur l'état de son camarade n'avait pas encore étanchée sa soif... mais surement pour les même raison qu'Arthur, elle ne poussa pas elle non-plus l’interrogatoire plus loin. Elle savait que Samuel était sincère lorsqu'il disait que ça allait aller, malgré le fait qu'il soit perdu et épuisé, bien qu'elle sentait que, peut-être, il cachait encore quelques parties de son état. Mais au fond, pourquoi le forcer à lui dévoiler ce qu'il ressentait vraiment si il ne voulait pas les inquiéter... elle ne voulait pas le forcer à se torturer l'esprit, en plus du reste.
Alors, tendis que le petit Arthur s'installait aussi confortablement qu'il le pouvait sur le lit, entre Samuel et le bord du côté où se trouvait Rexia, ne poussant pas l'homme adulte pour autant et le lui lâchant pas la main, la dragonne entoura le lit avec sa queue comme elle entourerait un nid rempli d'oeufs, en instinct de protection envers sa petite famille, et dressa le cou, regardant les deux êtres-humains depuis le haut, un sourire attendri sur le museau. Ses ailes, à force de battre dans le vide, commençaient à lui faire un peu mal... il fallait dire qu'il était plus fatiguant de battre sans voler que de battre réellement pour décoller, car il fallait en plus forcer pour que notre corps reste sur place, qu'il ne s'envol pas tout-seul, et au sol, la gravité semblait avoir plus d'emprise sur nous que lorsqu'on était en train de voler... surement une histoire force invisible, ou elle ne savait quoi. Au fond, Rexia s'en moquait. Elle savait que lorsqu'elle battait des ailes, elle volait, et que lorsqu'elle était au sol, elle restait collée, que voulait-elle savoir de plus ? Au fond, même si parfois, elle se posait des questions, la dragonne vivait au jour le jour et se fichait de savoir le pourquoi des choses.
Pourquoi volait-elle, alors que sa masse était presque aussi lourde que celle d'un éléphant ? Parce qu'elle était en réalité bien plus légère que ce qu'il paressait. Ses os était creux, comme ceux des oiseaux, et sa forme s’aplatissait et devenait aérodynamique lorsqu'elle fendait les cieux. Les muscles de ses ailes étaient fins, mais ils étaient les plus solides de tout son corps, afin de l'aider à se porter sans trop de difficulté, sans prendre de risque de se déchirer. Tout-cela, les scientifiques de DESTINÉE l'avaient appris en l'étudiant de près, mais personne ne s'était jamais donné la peine de le lui expliquer. Est-ce qu'elle s'en portait plus mal ? Non, pas vraiment. Avoir ce savoir ne changerait rien à sa vie. Pour elle, voler était naturel, elle ne ressentait en aucun cas le besoin d'en connaître la raison... se demander "pourquoi elle pouvait voler ?" reviendrait dans sa tête à se demander pourquoi les nuages sont blancs, pourquoi le soleil est une boule de feu, pourquoi les humains sont plus petits qu'elles... tout comme elle vivait au jour le jour, elle ne ressentait pas le besoin maladif des bipèdes de connaître la raison de chaque chose. Si elle ne connaissait pas la réponse à une question, elle se contentait de dire "C'est ainsi, et c'est tout. C'est la nature qui décide". Au fond, cette façon de vivre, en se fichant des raisons, n'était pas si mal... disons qu'elle se sentait surement bien plus calme et heureuse que bien des philosophes humains.
Un nouveau silence s'installa entre les trois amis après la réponse de Samuel, un silence calme, mais que pourtant Rexia décida que, une fois de plus, il faudrait le rompre... elle voulait le rompre. Pourquoi ? Parce que depuis leur arrivée ici, elle avait quelque-peu oublié le petit Arthur, et qu'elle s'en voulait un peu. Alors elle lui demanda, avant qu'il ne s'endorme contre Samuel :
-Et toi, alors, Arthur, comment vas-tu ? Tu te sens bien, dans le Serenity ? Tu t'es fait des amis ? |
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| Sujet: Re: "A Week Through The Hell" [Rexia&Sam] (Intrigue : The Day They All Died...) | |
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