Description Physique

Un exercice bien difficile que voilà. Je n'ai jamais été douée pour ça, je vais néanmoins, m'y essayer. Je suis de taille moyenne, je mesure environ un mètre soixante-dix, sans doute légèrement plus. J'ai un visage au trait fin, les yeux marron, les cheveux bruns et longs, ondulés également, ils sont souvent relâchés. Le regard en amande caractéristique typique de mes origines. Un sourire à fossette, un regard doux, un sourire délicat. En ce qui concerne, mon style vestimentaire, je suis une personne qui aime les choses simples, jean, top. Rien de trop extravagant. Quoi d'autres ? Je ne sais pas. Concrètement, je ne suis pas le genre de fille à passer des heures devant son armoire ou son miroir, le chichi, ce n'est vraiment pas moi. Disons que je suis une fille comme les autres, je ne vois rien à ajouter.

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Description Morale

Le caractère devrait être plus simple, parce que je me connais, parce que je connais mes limites, je connais mes sentiments et ma façon de penser. Je suis une personne loyale, si j'aime quelqu'un, si j'ai confiance en cette personne, elle connaîtra tous mes bons côtés. Ma loyauté, mon écoute, mes conseils si je m'en estime capable, ma sensibilité, ma détermination, chaque facette de ma personnalité sera connue par cette personne. Je suis une personne entière qui donne autant qu'elle le peut aux personnes que j'estime chère. Et si par mégarde vous connaissez l'autre facette de ma personnalité, vous verrez apparaître une jeune femme manipulatrice, violente, colérique qui n'a pas froid aux yeux, recevoir des coups ne me fait pas peur et je sais également en donner, rien n'est trop pour ces personnes que je chéris tant. Je suis une personne déterminée, peu importe le sujet dont il est question, si j'ai une idée en tête, rare sont les personnes qui peuvent me faire dévier de la route que je veux emprunter.

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Histoire

Les flashs reviennent sans cesse dans ma tête, je tourne et retourne cette histoire en boucle. Comment en sommes-nous arrivés là ? Qu'est-ce qui avait bien pu se passer pour que notre vie si paisible, se transforme en cauchemar.

Je suis là, assise face à une foule de journaliste, près du juge, juste en face de l'avocat me posant toutes ses questions.

« -Racontez-nous ce qu'il s'est passé mademoiselle Okel. »

Par où commencer ? Mon enfance heureuse avec ma famille ? Mon adolescence et ma réussite scolaire ? Ou le désastre survenu par la suite ?  Nous avions tout pour être heureux, notre vie était paisible, une famille rêvée, un cadre des plus envié. Pourquoi tout à basculer ? Pourquoi avait-il tout perdu ? Pourquoi c'était-il réfugié dans l'alcool ?

« -Je suis rentrée de cours... Il était assis sur le canapé, pleurant... J'ai été près de lui, je l'ai pris dans mes bras... » Mon cœur se serre, j'ai les larmes qui montent. « - J'ai entrevu une main sur le sol dans la cuisine par dessus son épaule... » Je n'arrive pas à continuer, c'est trop dure. « -Elle était allongée sur le sol... » Je craque, le juge demande à ce que l'audience soit levée. « -Non, je veux que ça se termine au plus vite... » Je pris un moment, une grande respiration et repris mon histoire. « -Ma mère était allongée sur le sol, recouverte d’ecchymose, le visage ensanglanté. J'ai tout de suite appelé les secours, la police. Je savais qu'il était responsable de ça... » Puis la colère resurgit. « -Il l'a regardé mourir après l'avoir rué du coup. A quoi sert ce procès puisqu'il est coupable ? »

Personne ne me répond, l'interrogatoire se poursuit et je vois défiler les témoins, les voisins qui ont entendu du bruit, mais qui n'ont averti personne, mon frère qui était absent et qui est rongé par la culpabilité de nous avoir laissées seules avec le géniteur. Les secouristes sur les lieux du drame, les flics. Ils sont tous passés à la barre avant que le jugement ne soit prononcé. Mon père venait d'être condamné pour coup et blessure ayant entraîné la mort. Perpétuité. C'est un soulagement et à la fois un déchirement. Rien n'avait laissé entrevoir un tel avenir pour notre famille, les choses étaient si parfaite.

Je suis Maliah Okel, je suis née le 24 avril 1987 à Miami et je suis la fille d'un meurtrier, d'un homme qui a tout perdu et qui s'est réfugié dans l'alcool, d'un homme qui a regardé sa femme mourir après l'avoir frappé à mort.

Mon histoire jusqu'à ce jour, n'a pas grand intérêt, nous vivions des jours heureux en famille. Ma mère était une femme magnifique, pleine de tendresse, d'amour. Elle était toujours présente pour mon frère Miles et moi-même. Mon père était un homme riche, qui avait fait carrière dans la vente de voiture de luxe. Il avait sa propre entreprise et dans un claquement de doigt, dans une erreur minime, il avait tout perdu. Parce qu'il faisait confiance à tous, il avait été doublé, mis sur le banc de touche et avait perdu tout ce qu'il possédait. C'est ainsi que le calvaire avait commencé. Nous avions quitté cette grande maison pour un petit appartement. Il avait commencé à boire, à devenir violent et nous n'avons rien pu faire pour empêcher le drame.

J'étais jeune, je venais à peine d'avoir 19 ans, mon frère lui était déjà indépendant, il avait son boulot, son appartement. Je revenais des cours quand j'ai découvert ma mère et après vous connaissez la chanson, je pense qu'il est inutile de revenir dessus.

Après cet incident, mon frère et moi avons décidé de quitter Miami pour San Francisco. Il fallait qu'on prenne du recul, l'affaire avait été médiatisé et nous ne voulions plus être harcelé par les journalistes, nous sommes donc partis, aussi loin que possible de tout ce carnage.

Nous avons refait nos vies, j'ai arrêté mes études trouvé un petit boulot de serveuse dans un bar de nuit. Il fallait payer les factures, il fallait continuer d'avancer. Je n'ai jamais revu mon père et je ne souhaite pas le revoir un jour, pas après ce qu'il a fait, ce que nous avons enduré par sa faute est impardonnable.

Et maintenant.

Nous sommes ici, à San-Diego, tout se déroule pour le mieux, le travail n'est pas des plus plaisant, mais je m'en contente, il me ramène assez d'argent pour survivre, mon patron m'apprécie parce que j'ai une grande bouche et que les mecs totalement ivres au bar, quand ils me connaissent, n'oses pas foutre la merde. D'une parce que je gueule beaucoup, la deuxième raison, c'est que j'ai déjà fait venir les flics pour qu'ils les dégagent du bar, j'en ai frappé plusieurs, tout du moins au début, maintenant, il y a que les gens qui ne sont pas habitués qui font n'importe quoi et quand c'est pas moi qui tape ma crise contre eux, c'est le patron. Finalement, la vie à reprit son cours normal, enfin presque. Il y a peu de temps une autre bagarre dans le bar où je travaille, a éclaté. Un type trop bourré c'est permis de me passer la main aux fesses. Comme à mon habitude, il a prit une énorme gifle, il s'est fait engueuler comme du poisson pourri, les gens du bar commençaient à intervenir pour me venir en aide, parce que même si je ne me laisse pas faire, concrètement, je ne suis pas méchante quand on me connaît. Le lendemain de cette soirée un type est venu me proposer du travail, je ne sais pas bien ce qui m'attends, mais le salaire proposé était nettement plus intéressant, je dois rencontrer le patron demain, croisons les doigts pour que mon avenir soit plus prometteur désormais.

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Comment avez-vous connu le forum ?

En cherchant sur le net des forums sur le fantastique. J'ai trouvé celui-ci, le contexte m'a plu, le design sauté aux yeux et j'ai finalement craqué.