ans mon pays il y a un proverbe qui dit « Il suffit à un homme d'un seul grain de chance dans sa vie; mais, sans ce grain, il n'est rien. » On peut y comprendre aisément le raisonnement philosophique qui en découle, mais à quoi peut bien ressembler cette parcelle de chance? Je crois qu'aujourd'hui, je ne me pose plus tellement la question. La notion de chance, de destin ou de tragédie semble dérisoire au XXIème siècle. A dire vrai, en Ukraine, il ne faut compter que sur son instinct. La survie est un combat de tous les instants même lorsque l'on pense être à l'abris du chaos. J'ai du apprendre cela très vite lorsque le monde n'était pas encore débarrasser de ces maudits communistes. Les pays de l'Est n'avaient jamais été considéré comme des contrées puissantes, enfin de compte nous avions été des moutons guidés par des monstres politiques. L'URSS une chimère de la puissance soviétique. Avec les années j'y repense et je trouve cela tellement ridicule. Mais qu'importe, on ne peut pas changer le monde. Est fou ou aveugle celui qui pense le contraire.
M
ais tout ça c'est loin maintenant. Aujourd'hui se dresse fièrement les Etats Unis, cette puissance colossale qui a su tirer son épingle du jeu. Mon modèle d'autrefois, cette lueur d'espoir lorsque nous étions encore à Kiev. A présent, je trouve le genre humain tellement risible. La folie des grandeurs pour les américains, l'essoufflement des autres et la montée en puissance du terroriste au Proche et Moyen Orient ainsi qu'en Afrique. Que croyaient ces hommes au juste? Que par la force, l'argent ou la politique ils pourraient prendre le pouvoir? Mais quel est ce pouvoir? La richesse était un plaie, la religion un cancer et la guerre une façon de faire le ménage.
M
on boulot en temps que agent du FBI me permet de cogner sur tous ces imbéciles heureux, avilie par la cupidité et cette illusoire espérance de la domination humaine. On ne peut pas leur en vouloir de chercher une raison de vivre et d'exister. Mais moi j'ai bien envie d'éclater le crâne de ces clowns avec leur propre propagande. L'être humain est une créature imparfaite qui a conscience de sa propre mort. Et parce qu'il se sait mortel, il fera tout pour marquer la Terre d'une façon piètrement indélébile. Mais il n'est rien face à la nature. Mettez un homme désarmé face à un éléphant ou un lion, il n'y a que son intelligence qui pourrait le sauver, mais c'est l'instinct de survie qui sera le premier à lui sauver sa peau. Que l'on ne vienne pas me dire que l'humanité a érigé de belles et grandes choses, car tous corrumpu qu'ils sont, les Hommes ne font que passer. La Terre n'appartient pas à l'Homme, c'est l'Homme qui appartient à la Terre.
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