Il y avait déjà un bon moment que je n'avais pas revu Michael, en fait le tout remonte à cette fameuse nuit donc j'aimerais tant pouvoir exorciser les souvenirs … c'était exactement le genre de nuit que je désirais oublier et je suis persuadé que Michael n'avait pas trop envie de s'en souvenir également. Il faut dire qu'il n'est pas habituel pour deux hommes à femmes comme nous de se tripoter et il est encore moins de savoir que nous avons pris du plaisir avec un autre homme, ce souvenir suffisait à me dégoûter après tout me faire défoncer le postérieur à grands coups de gourdins n'a jamais fait partie des trucs que je planifiais. Putain ce que je devais l'adorer ce mec car j'aurais défoncer , sans mauvais jeux de mots à double sens, n'importe quel type m'ayant fait ça mais lui c'était différent … c'était probablement mon meilleur ami sur cette terre alors il était impensable que je me brouille avec lui, il valait mieux donc que j'oublie cette histoire.

On ne s'était pas revu depuis quelques semaines et je dois avouer qu'il me manquait et puis je reçu un appel pour le moins étrange de sa part, je pouvais bien entendre cette hésitation et cette peur qui trahissait sa voix et puis je l'entendis prononcer ce mot de code qui me signifiait que c'était un piège mais je n'allais pas l'abandonner aux mains des gens qui le retenaient donc puisqu'il le fallait je comptais bien foncer dans le tas, tête première. Je rassemblai mon attirait, digne de Rambo, et j'enfilai ma veste pare balle avant de prendre avec mon mon couteau, mon flingue, ma mitraillette, quelques chargeurs et bien sur quelques grenades … j'allais joindre l'utile à l'agréable, sauver mon ami tout en bottant des culs … Dieu bénisse la criminalité en Amérique.

Lalalalalalère!!!! Lalalalalalalalère!!!

J'étais sérieusement atteint j'en étais rendu à chanter ce qu'Obélix pouvait chanter avant d'aller exploser des soldats romains, arrivé sur place je me garai à une bonne distance de l'endroit ou mon Michou à moi était détenu et je me préparais à passer à l'attaque. Lentement et furtivement je m'approchai du point d'accès , qui était aussi surveillé que Fort Knox et arrivant par derrière je glissai lentement ma lame contre sa gorge afin de la lui trancher. Fuck c'est aussi tendre que du beurre. Je rentrai à l’intérieur et je butais les complices de celle qui dirigeait les opération avant de m'approcher d'une salle de laquelle émanait une voix aussi aiguë que désagréable.

Ce que je voyais me glaçait le sang, cette grosse moche était entrain de le torturer et de l'endroit ou je me trouvais je pouvais voir qu'elle le torturait et qu'elle n'avait pas hésiter à le piquer avec l'extrémité de sa lame … Michael saignait abondamment et je me devais d'agir rapidement avant qu'il ne soit trop tard. Recule salope, recule avant que je ne te bute, je n'hésiterai pas. Lui dis-je avant qu'elle ne me défie du regard, sortant une seringue pour la planter dans le bras du mon pote … de par son regard de détraquée je me doutais qu'elle venait de commettre l'irréparable.

Je t'avais prévenu salope .

Lui dis-je alors que je braquais mon flingue en sa direction et que sans la moindre hésitation j'appuyai sur la gâchette, faisant exploser sa tête telle une énorme pastèque. Arrivé près de Michael j'entrepris de défaire ses liens et je l'allongeai sur le sol.

Reste avec moi vieux ne m'abandonne pas. Seigneur faite qu'elle ne lui aie pas administrer ce poison qui tue les gens . J'aurais du la buter sur le champ tout est de ma faute.


Je m'en voulais tellement , il était dans cet état par ma faute ... il faut dire qu'avec ma façon d'appliquer la loi les gens qui m'entourait étaient en danger, pour les criminels faire souffrir mes proches était le meilleur moyen de m'atteindre et rien ne pouvait m'empêcher de croire que je portais le sang de Michael sur mes mains. Sans le vouloir je l'avais condamné et j'allais devoir vivre avec les remords pour le reste de mes jours.